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EAN : 9782849905968
173 pages
Editions des Equateurs (01/05/2019)
4.23/5   24 notes
Résumé :
À la fin des années 1950, l'affaire du curé d'Uruffe a été l'une des plus grandes histoires criminelles françaises de l'après guerre. Un jeune curé amateur de femmes avait tué sa maîtresse et l'enfant qu'elle portait, qu'il considérait comme « l'enfant du péché ». De ce fait divers terrifiant, Jean Raspail a écrit un roman sur le péché, le catholicisme et la miséricorde. Son narrateur est un avocat qui fut le secrétaire d'un as du barreau qui a défendu le curé crimi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Commencé en 1966 sous le titre « la Croix de Bief » et poursuivi jusqu'en 2003 sous le titre « Dieu, cellule 25 », « La miséricorde » a été publié en 2019, inachevé, car interrompu à la page 167.

Ce court ouvrage est un très grand roman du niveau de « La puissance et la gloire » mais ici Raspail nous plonge dans l'impuissance du reclus et la déchéance du condamné.

En 2001, Jérôme des Aulnais, gloire du barreau parisien, en vadrouille du coté de Périgueux, découvre dans une petite église un confesseur dont la voix lui rappelle celle d'un client, cinquante ans plus tôt : le curé de Bief condamné à mort pour avoir assassiné et dépecé sa maitresse enceinte de ses oeuvres. Alors assistant du bâtonnier, le jeune avocat contribua à la grâce du condamné … enfermé à perpétuité.

L'Abbé Charlébègue, détenu cellule 25, attire l'attention en 1960 du nouvel Evêque de Nivoise, Monseigneur Anselmos, et celui ci, à l'image du Monseigneur Myriel des Misérables va progressivement ré-humaniser le pécheur ce qui nous offre des pages d'une grande charité et d'une bienveillance exemplaire.

Mis en liberté conditionnelle après des décennies d'internement, l'abbé s'enferme dans l'anonymat d'un confessionnal et consacre ses derniers instants à entendre et absoudre des chrétiens souvent éloignés depuis des années du sacrement de réconciliation.
Le prêtre et l'avocat se retrouvent…

Au lecteur de conclure puisque Raspail s'est jugé indigne de poursuivre ce bouleversant dialogue, qui devient un dialogue entre le lecteur et Dieu…. « Domine, non sum dignus »

Magnifique ouvrage, dont la publication est providentielle en notre époque où des prêtres (et tant d'autres) scandalisent leurs ouailles et l'opinion par leurs débauches.

Témoignage d'espérance en la rédemption, de foi en Dieu et de charité pour tout homme même le plus indigne, « La miséricorde » apparait être le testament de Jean Raspail.
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Qu'il est dur de lire et critiquer un livre de Jean Raspail sans laisser ressortir ses idées !

D'autant que La Miséricorde est un ouvrage dont le message ne saurait être compris et approuvé que par la gente religieuse, le genre à vivre dans la Grâce de Dieu, à manger avec dévotion la chips censée être le corps du Christ, et cætera, on connaît la suite. Ce dont je ne fais pas partie.

Mais bon, j'essaierai de faire une critique séparée en deux parties, une première sur l'aspect technique du livre, mettant ainsi de côté les convictions de l'auteur et les miennes, et une seconde dans laquelle je ne me gênerai aucunement de laisser voir mon avis sur le sujet, en l'occurrence la religion. Je ne garantis pas que je vais y parvenir – j'aime bien divaguer – mais bon, ça ne coûte rien d'essayer.

Bon, pour commencer, voici un rapide résumé de l'histoire.

En 2001, un gus plus vraiment tout jeune – soixante-quinze ans, ça commence à faire – visite une petite église dans la ville d'X. Et le voilà qui se retrouve, par un concours de circonstances malheureux, à se confesser devant un prêtre qu'il a reconnu.
Car ce prêtre, c'est le fameux curé de Bief, condamné quarante ans avant pour avoir étranglé sa maîtresse enceinte et achevé le bébé qu'elle portait – vivant, hélas – après l'avoir défiguré à coups de pierre au cas où on reconnaîtrait la figure de son ecclésiastique de père, et administré les derniers sacrements.

(Le dernier détail est purement gratuit. Juste pour poser l'ambiance, quoi.)

Cette petite histoire est bien entendue inspirée de celle du curé d'Uruffe, en 1954 et qui avait, pour employer un bon terme journalistique que je chéris par-dessus tout, défrayé la chronique.
le verdict avait alors été la peine de mort, mais bon, envoyer un cureton sur l'échafaud, en '56, ça fait un peu tache. Donc sa peine avait été commuée en travaux forcés.
Je viens de demander à mon meilleur ami Wikipédia ce qu'était devenu le bonhomme – Guy, de son petit prénom – et il m'a répondu qu'il était mort en 2010, après s'être retiré dans une abbaye morbihannaise.

Il a raison. Quitte à se faire chier, autant faire ça là où il y a de l'alcool et du beurre à volonté.

Et donc, notre ami Jean s'en était inspiré quelques années plus tard pour écrire son bouquin que mon chat trouve apparemment très confortable.

Alors, bien sûr, je fais partie de ceux qui aiment bien Raspail. J'ai lu le Camp des Saints et je n'ai pas peur de dire que je l'ai aimé. Enfin, sur la façon dont il est écrit, le style, et la manière dont il y décrit l'hypocrisie du gouvernement et d'une société fondée sur le paraître. Après, les idées en elles-mêmes, disons que c'est plutôt un sujet de discorde avec mon père qui voit en cet ouvrage une véritable prophétie. A méditer, mais je ne suis pas de cet avis.

Toujours est-il que moi, je ne rechigne jamais à lire Raspail. Ce que je lui demande, c'est de bien écrire, de me transporter un tant soit peu, et de me montrer ses opinions même si je suis en total désaccord avec. Force est de constater qu'il se débrouille bien.

Car oui, aimer lire Raspail et chanter Brassens, c'est possible.

Cette fois-ci, le sujet de la Miséricorde n'a pas trait à l'immigration de masse, mais plutôt à Dieu – comme son nom l'indique, admire ma perspicacité – et, forcément, le Pardon (avec un grand P, j'insiste).

En l'occurrence, faut-il pardonner à un curé qui a tué de sang-froid une pauvre femme qu'il a éventrée pour extraire son bébé avant de le défigurer ? Et admettons que l'on puisse, comment le faire ?

Bah, on sait bien que Dieu est miséricordieux. Il va donc logiquement pardonner au petit curé fornicateur.

Alors, La Miséricorde, bien ou pas ?

Bonne question à vingt francs. Dur d'y répondre.

Oui, il est bien. L'ayant lu la nuit dernière jusqu'à deux heures du matin, je peux assurer que je n'ai pas vu le temps passer. On se laisse facilement emporter dans le récit, les dialogues sont riches et les personnages aboutis. Chacun des personnages représentant d'ailleurs un avis différent que l'on pourrait porter sur le sujet : un chanoine sceptique quant au Pardon d'un prêtre assassin, un évêque remuant au contraire ciel et terre pour l'aider à s'en sortir. Et un bon con, le narrateur lorsqu'il est interne, qui est croyant mais pas tous les dimanches. La preuve, cela fait quarante ans qu'il ne s'est pas confessé. Bouh, pointez-le du doigt.

Cependant, bah... Quelque chose dans cette même écriture m'a gênée. Petit exemple : On nous décrit la prison dans laquelle est enfermé le curé. Une prison pas vraiment méchante, puisque l'on y trouve « violeurs d'enfants, parricides, amants diaboliques » ainsi que des « médecins avorteurs en série – c'était encore un crime en ce temps-là ». J'ai comme l'impression que la loi Veil avait bien dû faire chier Raspail.

Et puis bon, la religion. Principe moral dans lequel l'auteur est profondément engoncé. Qui fait que pour un prêtre, un crime aussi horrifiant et punissable que le meurtre d'une femme et de son enfant serait celui de forniquer avec des paroissiennes.
C'est vrai que ce n'est pas bien d'avoir des relations sexuelles, même consenties, hors mariage. Que ce soit avec ta voisine, ta cousine ou ta soeur. Encore pire si c'est avec ton chien, vu que l'Eglise met ça au même niveau que l'homosexualité (condamner la zoophilie, c'est la seule chose à peu près intelligente qu'ait pu faire la religion, mais c'est pas le débat.) Attention. La femme ne fait que détourner l'homme de Dieu, comme Eve le fit avec Adam (C'est toujours la faute à Eve…). Messieurs, méfiez-vous des dames. Surtout si vous êtes cureton. Autrement votre âme sera damnée pour les siècles des siècles. Amen.

C'est ce genre d'idées réactionnaires qui m'ont un peu turlupinée, mais bon, j'ai l'humour facile, donc ça me fait plutôt marrer. Les passéistes-racistes-vieux cons ont leur charme, et savent bien mettre l'ambiance aux dîners de famille. Rien que pour ça, je les aime.

Bon, que conclure ?

Eh bien, La Miséricorde est un roman très bien écrit qui saura divertir. Surtout si, comme moi, tu as ta carte VIP au Joyeux Club des Insomniaques. Les idées religieuses de Raspail ne feront que satisfaire le lecteur, soit parce qu'il est catho aussi, sinon parce qu'il est un anticlérical fanatique – gros mangeur d'ecclésiastique… – et donc que c'est marrant de se foutre de la gueule des grenouilles de bénitier quand on est un bon mécréant.

J'ajouterai tout de même que lire cet ouvrage avec en fond sonore les chansons plus ou moins anticléricales de Georges Brassens fut jouissif. Après, si les anar' moustachus ne sont pas trop ton délire, tu peux aussi te tourner vers les chants de messe. C'est sympa aussi, et c'est pour le coup très immersif.

Allez, je dois y aller, le petit Jésus m'a invitée à prendre l'apéro.
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Jean Raspail aura bientôt 94 ans, et il publie un roman initié en 1966, manié remanié, abandonné, repris , d'ailleurs publié en essai dans son épais recueil de romans "Là-bas, au loin, si loin..."en 1995; n'est pas Bernanos qui veut écrit d'ailleurs l'auteur.
Cette fois le roman paraît , inachevé peut-être , chaque lecteur peut créer son dénouement ,et c'est bien car de fait comment asséner une vérité coupante lorsqu'il s'agit de Miséricorde?
J.Raspail s'inspire d'un crime épouvantable commis par le curé d'Uruffe dans les années 50.C'est dans la forme romancée et le style magnifique qu'on lui connaît qu'il pose la question :la miséricorde de l'Eglise peut-elle s'exercer pour les siens sans contrevenir à la justice des hommes.
Il est certain que l'auteur a du mal à s'adapter à la modernité actuelle de l'Eglise, c'est un euphémisme, mais je ne peux qu'admirer son analyse du coeur des hommes et n'oublierai jamais ce magnifique texte paru il y a longtemps; "Qui se souvient des hommes".
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Whaou ! Je ne m'attendais pas à ce récit, conseillé par des amis, je n'ai jamais lu cet auteur.
Un avocat se confesse dans une église, un peu par hasard. Il reconnait la voix du prêtre, celui d'un condamné à perpétuité. Commence alors un récit sur la foi, la bienveillance, la rédemption, la miséricorde.
L'écriture est sublime, le récit prenant et les personnages très bien approfondis. A lire, que l'on soit croyant ou non.
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a partir d'une histoire vraie, Raspail détourne le récit pour nous faire réfléchir sur le pardon. Chacun y trouvera sa fin
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critiques presse (2)
LaCroix
19 juillet 2019
Jean Raspail publie un bref roman inspiré du terrible crime du curé d’Uruffe, dans les années 1950.
Lire la critique sur le site : LaCroix
LeFigaro
24 mai 2019
L’écrivain s’inspire ici d’une histoire vraie, celle du crime d’Uruffe: l’assassinat, par un curé, de sa maîtresse enceinte, et de l’enfant qu’elle portait de lui. Un roman inachevé dont c’est au lecteur d’imaginer un dénouement.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
À dix heures, le lendemain, Mgr Anselmos sonna au portail de la prison. Vêtu de sa vieille soutane de curé, sans boutons violets ni ceinture moirée, il avait aussi renoncé à sa croix pectorale d'évêque. Un prêtre parmi d'autres, sans importance. Il avait retourné autour de son doigt l'améthyste de son anneau. Une façon de se présenter selon la discrétion qui convenait : Mgr Anselmos avait rendez-vous avec Dieu. Il avait réfléchi à cela une partie de la nuit. Ce n'était pas le directeur de la prison qui l'attendait, ni même le détenu Charlébègue perdu au croisement du salut et de la damnation, mais Dieu. Les autres n'étaient que des relais. Poursuivant le sommeil qui se refusait, l'évêque s'était accusé d'orgueil à s'imaginer de la sorte, dans cette affaire particulière, seul intercesseur auprès de Dieu, mais en dépit d'une humilité non feinte, il ne parvenait pas à se convaincre que telle n'était pas la nature véritable de la démarche qu'il entreprenait. Chaque évêque est le successeur des apôtres, fût-ce le miserable évêque de l'infime diocèse de Nivoise. Entre le Christ et ses évêques, l'accord perdure depuis deux mille ans. Il est le fondement de l'Eglise catholique.
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- Monsieur l'abbé, je suis heureux de vous voir.
On peut s'étonner de ce formalisme. En 1960, cependant, et pour quelques années encore, c'était ainsi qu'un prêtre s'adressait à un autre et en atten
dait la réciproque, à moins qu'ils n'eussent été liés d'amitié auparavant, camarades de séminaire par exemple, ayant usé leurs soutanes sur les mêmes bancs. Le voussoiement était de rigueur, et l'emploi de « monsieur », la règle. Il en était d'ailleurs de même dans tous les grands corps de la société. Quand les hommes politiques se sont mis à se tutoyer et à s'appeler grassement par leurs prénoms, un usage qui ne comporte plus d'exception aujourd'hui, et cela jusqu'au plus haut niveau de l'Etat, la dignité au moins apparente des fonctions a sombré dans les vulgarités de la complicité. A abolir les distances entre eux, ils ont fini par se ressembler au plus bas étage commun. Le clergé français, évêques en tête, a suivi la même ornière et avec les mêmes résultats.
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Ma place est dans le confessionnal où je ne suis qu’un instrument adapté au cadre stable et délimité du sacrement de pénitence qui est pour chacun de ceux qui s’y présentent un périple spirituel intime et un acte de volonté qui n’ont nullement dépendu de moi. Rien de plus simple. J’écoute, j’aide aux travaux de déblaiement, je parle de miséricorde, j’encourage et j’absous. Il n’est rien d’autre que je m’autorise à dire, sauf à préciser, avant de refermer le guichet, que ce n'est pas moi qui absous, mais Dieu, si la contrition est sincère. Vous savez toute cela mieux que moi….
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Même dans nos ministères les plus ingrats, dit Mgr Anselmos, nous trouvons des récompenses, une joie plus forte que toute la peine, celle qui fait qu'on se couche, le soir, en se disant que, Dieu aidant, on n'est pas complètement inutile. J'entrevois la mienne. Qu'elle est la vôtre, mon ami ?
Le curé sourit franchement, la bouche largement ouverte, les yeux brillants, témoignant d'une animation soudaine qui surprenait chez un homme aussi triste. Avec sa longue figure bizarrement éclairée, il ressemblait à une sorte de Christ égrillard.
– Que oui, monseigneur ! La mienne, c'est le samedi matin que je la trouve. Un cochon de chemin, pourtant ! Et les deux fermes sont tellement pauvres que j'y apporte un sandwich avec moi. Là, il y a quatre gosses blonds, des garçons pas trop bêtes. C'est même étonnant, chez ces sauvages ! Je leur apprends à lire et écrire. Personne ne peut le faire, si ce n'est moi. Les parents sont illettrés, l'école est trop loin. Ils travaillent bien. Ils aiment cela. Je crois qu'ils m'aiment bien aussi. Chaque samedi matin, je les retrouve toujours au même endroit, quel que soit le temps, assis sur un rocher, avant le dernier tournant du chemin. Ils m'attendent. Depuis un ans, ils n'ont jamais manqué une leçon. Et moi non plus.
Il riait. Puis il pleura, deux larmes uniques sur ses joues creuses…
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Ce qui retenait un homme de mon âge alors que réapparaissait timidement la foi perdue aux alentours de la trentaine — situation classique et aussi banale que la mort qu'il me fallait bien à présent envisager —, c'est que cela semblait vraiment une sorte de jeu d'enfant, un petit pas qui ne coûtait rien et hop ! le seuil du pardon était franchi aussi facilement qu'un ruisseau d'eau claire dans une verte prairie, alors que l'on eût dû s'attendre, accablé et couvert de cendres, à affronter un immense et puant fleuve de boue. Parce que l'on aurait vécu à peu près convenablement selon les infimes critères moraux de l'époque, au rythme d'une infinité de manquements, d'imperfections et de fautes, parfois de crimes, qui n'en sont pas, qui n'en sont plus aux yeux de la loi civile, mais qui sous le regard de Dieu n'ont rien perdu de leur gravité (et pourquoi en serait-il autrement ?), ainsi aurait-on le droit au pardon comme à la sécurité sociale, tout guilleret, quarante années effacées comme si elles n'avaient pas existé, pas compté, et cela d'autant plus aisément que l'on est parvenu à un âge où les tentations se sont émoussées et où l'on a oublié, en sombrant dans la sagesse, à quel point elles furent dévastatrices ? Trop facile, vraiment.
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Vidéo de Jean Raspail
Petits éloges de l'ailleurs : chroniques, articles et entretiens Jean Raspail Éditions Albin Michel
Recueil d'articles publiés dans la presse au cours des trois dernières décennies, consacrés à des sujets de société, à certains aspects de la langue française, au voyage, à l'histoire ou à des écrivains, parmi lesquels Jacques Perret, Jean Cau, Michel Mohrt et Sylvain Tesson. L'ouvrage offre un tour d'horizon des univers multiples dont s'est nourri le romancier. ©Electre
https://www.laprocure.com/product/325795/raspail-jean-petits-eloges-de-l-ailleurs-chroniques-articles-et-entretiens 9782226470478
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