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Harry Dickson (J'ai Lu) tome 9 sur 10
EAN : 9782277301905
124 pages
J'ai lu (01/11/1998)
3.44/5   17 notes
Résumé :
« Je vous aime, Dickson... voulez-vous m'épouser ?«

Il va dire oui ! Oui ! Le célèbre détective Harry Dickson et Mlle Gilberte Lusseaux ont la joie de vous faire part de leur union célébrée en... Gilberte Lusseaux ? Envoyée spéciale du Quai
des Orfèvres... La terreur des espions ! Engagée par le gouvernement français dans une affaire de la plus haute importance...
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
J'avais déjà lu je ne sais plus quand deux nouvelles de Harry Dickson par Jean Ray, et je n'en avais pas gardé de mauvais souvenir, à l'inverse de mon conjoint qui me répétait que c'était creux, inintéressant, mal fichu. Et depuis le temps que j'entendais chanter les louanges de Jean Ray, notamment à propos de Malpertuis, ou encore des Contes du whisky, je ne pouvais croire que les aventures de Harry Dickson fussent aussi mauvaises que ça.... Hélas, trois fois hélas !


Est-ce dû au fait que Harry Dickson ne soit pas une invention de Jean Ray lui-même, mais une série qu'il fut chargé de traduire du néerlandais, et qu'il jugea si mal écrite qu'il la retoucha d'abord, puis la réécrivit carrément au fur des années ? Était-ce pour Jean Ray un travail purement alimentaire ?


Toujours est-il que les deux nouvelles ici présentes m'ont plongée dans un forme de consternation. Pour ce qui est des Illustres Fils du Zodiaque, je serais incapable d'en retirer la moindre qualité, y compris la plus conventionnelle du genre. Une vague histoire de société secrète criminelle à laquelle, oui, peut-être, on croit au début, mais qui est si mal fagotée qu'elle perd bien vite tout intérêt. Non seulement on voit venir de loin certaines astuces de Jean Ray, mais on ne comprend pas bien non plus ce que le détective recherche, courant sur les toits à la moindre occasion tout en faisant preuve d'une désinvolture, d'une naïveté et d'une absence de méthode étonnantes pour celui qu'on surnomme "le Sherlock Holmes américain". Et le lecteur de s'ennuyer à voir Harry Dicson "se fier à sa bonne étoile" (à croire que c'est une méthode d'enquête).


Le Vampire qui chante pouvait laisser espérer mieux, avec son histoire mystérieuse de meurtres visiblement liés les uns aux autres au sein d'une petite commune, avec à chaque fois pour point d'orgue le chant étrangement mélodieux d'une créature insaisissable. Ça peut faire penser, par exemple, à Sleepy Hollow de Tim Burton (mais non pas à la nouvelle de Wahington Irving). En moins bien. Seulement, une fois qu'on a le mot de la fin, ça fait surtout penser que Jean Ray s'est allègrement servi dans les oeuvres de Gaston Leroux : on a là un mélange bien dosé du Fantôme de l'Opéra et du Fauteuil hanté, romans écrits bien avant la nouvelle de Jean Ray. Hélas, trois fois hélas !


J'espère de toutes mes forces que Malpertuis, lorsque je m'y mettrai, ne me réservera pas de telles déconvenues...
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