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EAN : 9782707318640
155 pages
Editions de Minuit (26/01/2004)
4.24/5   21 notes
Résumé :

Qu'est-ce que le réel et de quelle façon perçoit-on la réalité ? Est-ce que l'existence, manifestation de la réalité, est une notion déterminée par un sens précis ainsi que l'exprime la philosophie hégélienne en définissant le réel par le rationnel ou ne procède-t-elle pas d'une série de hasards, quelconques, qui finissent par déterminer un sens, un peu à la mani... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
La première partie de cet essai reprend des concepts déjà abordés dans Le réel et son double (notamment les mécanismes de l'illusion, de la négation du réel) tout en leur conférant un angle nouveau : Rosset postule que la question du sens à donner au réel n'a pas de sens du point de vue du réel, dans la mesure où ce dernier se manifeste toujours (potentiellement) de n'importe quelle façon mais aussi (dans les faits) d'une façon précise. En deux mots : « somehow, anyhow ». Rosset emprunte l'expression à Malcom Lowry. Tel le héros ivre mort de Lowry, le réel ne sait pas où il va mais il y va. Cette ambivalence concilie habilement déterminisme et indéterminisme à l'ère de l'incertitude d'Heisenberg. Rosset met donc un peu d'eau dans son vin par rapport à ses descriptions précédentes d'un réel unique et inéluctable, « idiot » au sens étymologique grec… mais sans les renier, au fond.

Ainsi le réel n'a-t-il pas de sens, mais sans être vide ou absurde pour autant. Il n'a tout simplement pas de chemin, pas d'autre finalité que lui-même. Il est « insignifiant », nous martèle Rosset. Et via ces coups de marteau, il s'attaque aux « faux sens » que l'on donne au réel, tels des panneaux indicateurs placés au milieu de nulle part. Rosset déconstruit ainsi la déconstruction derridienne et ses ancêtres le lacanisme, l'hégélianisme, le kantisme, etc, tous ces systèmes unis par le pressentiment d'un sens de l'Histoire, d'un grand Autre fondé sur le signifiant, etc. Des systèmes utilisés fallacieusement pour travestir et/ou déprécier l'ici et maintenant insignifiant, c'est-à-dire le réel. Rosset compare avec humour les philosophies susmentionnées à celle de Poe qui, dans Eurêka, annonce avoir trouvé le sens de l'univers… trouvaille finalement limitée à cette seule annonce. La recherche de sens, à l'instar de ce titre de Poe, n'est-elle jamais qu'une question d'effets d'annonce performatifs ? (ce point anticipe la seconde partie de l'essai).

En conclusion de cette première partie, Rosset lie la question du sens à la peur de la mort. À une telle crainte, il oppose l'allégresse. L'allégresse serait le fait d'embrasser tout le sens (que l'on retire du réel) comme une émanation nécessaire de ce qui défera ce sens. Cette fusion heureuse entre l'idée de la vie et l'idée de la mort permet de nous en réjouir ici et maintenant, en une forme de gai savoir que l'on peut là encore rapprocher de l'ivresse.

La seconde partie est consacrée à la façon dont le langage tend à escamoter le réel, notamment via la grandiloquence. Chez Rosset la grandiloquence n'est pas nécessairement une langue emphatique et boursoufflée. le terme rassemble tout type de langage dont la fonction est « d'exorciser » le réel. Il peut ainsi s'agir de discours simples et concis. Exemples typiques : les slogans et les titres des journaux (Rosset cite les journaux royalistes qui niaient l'avancée de Napoléon sur Paris lors des Cents jours).

La grandiloquence entretient une proximité étroite avec le narcissisme, défini comme une représentation de soi (et à travers soi, du réel), que l'on estime être dotée d'une grande valeur... par le simple fait d'être une représentation. Rosset compare ainsi le narcissisme aux verbes performatifs, et on en revient à Eurêka.
Pour Rosset, le texte par excellence qui fait converger les langages grandiloquent et narcissique, c'est le début des Confessions de Rousseau : cette « entreprise qui n'eut jamais d'exemple, et dont l'exécution n'aura point d'imitateur » se complaît dans sa propre représentation tout en escamotant la part « insignifiante » du réel, la trivialité de l'existence humaine (la grandiloquence de Rosset me semble ainsi très proche du kitsch de Kundera).

Il s'attarde également sur le cas particulier du marquis De Sade, dont la langue possède des traits communs avec celle de Rousseau (proximité culturelle et temporelle oblige) mais, par son irréalité aberrante, bascule encore plus franchement dans une forme de comique puéril, exemplifiée lors du passage de la philosophie dans le boudoir où l'héroïne horrifie sa mère en lui montrant ses fesses. Angela Carter avait également noté que la langue si outrancière De Sade renvoyait à l'enfance et à ses « fantaisies de suprématie ». Grandiloquence et narcissisme sont donc un totalitarisme comique de la langue à l'égard du réel que celle-ci prétend représenter alors même qu'elle s'oppose à lui, comme cela est flagrant chez Tartuffe.

Dommage d'ailleurs que Rosset n'insiste pas plus sur la polysémie du terme représentation, qui aurait pu lui permettre de prolonger cette réflexion sur le potentiel théâtral de la grandiloquence et du narcissisme, en se tournant par exemple vers Ionesco. La pièce Les chaises constituerait ainsi un paroxysme du type de langage décrit (et décrié) par Rosset. le discours des vieux dans cette pièce a pour but d'effacer méthodiquement un réel insupportable, fait de vacuité et de mort. La représentation narcissique d'invités imaginaires et prestigieux au possible, incarnée par les chaises, cherche à occuper tout l'espace-temps de la pièce, et ce n'est d'ailleurs pas pour rien si l'opération doit s'achever par un message « universel ». Avec ce message, la grandiloquence vise bel et bien à englober l'ensemble du réel connu, sans lui laisser de manifestation possible au sein de la manifestation envahissante, étouffante, de ces chaises et de ces mots qui recouvrent tout, jusqu'aux corps des vieux dans certaines mise en scène particulièrement pertinentes.

Toutefois, pour Rosset, cet aveuglement n'est pas seulement le lot de ceux qui s'efforcent de fuir le réel. C'est aussi celui de ceux qui s'évertuent à le chercher. le langage et la conscience seraient-ils intrinsèquement grandiloquents, tels des agents de police répétant « circulez, il n'y a rien à voir » ? La connaissance du réel ne passe en tout cas jamais mieux que par une forme détournée, entre chien et loup, à la lisière de l'effacement. C'est via ce funambulisme que l'on peut se rapprocher du réel. Parfois dans des chocs « paniques » où le réel se confond avec une représentation « inconnaissable et que l'on reconnaît pourtant ». Rosset se réfère aux inquiétants appels de phare du camion fou dans le film Duel de Spielberg. Je pense de mon côté au géant blanc des Aventures d'Arthur Gordon Pym, figure sans signification mais dans le surgissement de laquelle on reconnaît un signal qui nous alarme.

Notons néanmoins que le plus souvent, on prend conscience du réel sur un mode bien plus distancé, des révélations tardives, assez semblables aux madeleines, sonates et pavés du narrateur proustien. Mais Rosset reproche à ce dernier de confondre avec le passé ce qui en fait n'est que l'avènement du réel dans le présent : les sentiments décrits lors des réminiscences du narrateur n'adviennent (enfin) à sa conscience qu'ici et maintenant. Éprouver le fantasme de les avoir éprouvés tels que maintenant dans le passé, c'est continuer à fuir le réel. En opposant à Proust la jubilation musicale du réel advenu au présent (tel le dieu Pan sifflotant sur sa flûte… panique), Rosset ouvre la voie à une critique de la nostalgie et de la mélancolie, susceptible de heurter bien des fétichismes.
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Le réel est ce qui est sans double: il n'offre ni image ni relais, ni réplique ni répit. En quoi il constitue une «idiotie»: idiotès, idiot, signifie d'abord simple, particulier, unique, non dédoublable. Traiter de l'idiotie est évoquer le réel. Un réel lointain, car à jamais relégable dans le miroir. Un réel voisin, car toujours en vue.
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Ce livre publié en 1977 est le premier de la traque du réel et des échappatoires humaines qui sont le principal travail de Clement Rosset. Idiotie est entendu en tant que singularité d'un individu sans essence dont l'aptitude à récuser le réel prend appui sur le langage. Nommer le réel c'est déjà le trahir, fabriquer un double, une représentation. Il prolonge la philosophie de Nietzsche et développant ses thèmes propres, sans nihilisme.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Sur l’album de Tintin « L’oreille cassée »

Le fétiche que l’on poursuit en Amérique est en Europe, dans une malle, à portée de la main. De même, dans d’autres albums du même Hergé (Le secret de la Licorne, Le trésor de Rackham le Rouge), le trésor convoité n’est pas situé dans l’océan Atlantique, où on va le chercher, mais chez soi, dans sa propre cave : il suffit d’y mettre le doigt pour le trouver, comme il suffisait d’ouvrir la malle de Balthazar pour y trouver le fétiche. C’est là également, on le sait, le sort de cette Lettre volée, d’Edgar Poe, qui échappe à toutes les investigations policières pour être placée bien en évidence sur la table. Le regard du désir est un regard distrait : il glisse sur le présent, l’ici, le trop immédiatement visible, et ne réussit à être attentif qu’à la condition de porter son regard ailleurs. Et puisqu’il est ici question de fétiches, on remarquera que ce « sort » attaché au regard du désir – de toujours regarder ailleurs, de tout voir hormis ce que l’on cherche à voir – définit le sort de ceux que la psychiatrie appelle, précisément, des fétichistes. Le fétichiste reste froid devant la chose elle-même, laquelle lui apparaît comme muette, incolore et sans saveur ; il est ému non par la chose mais par quelque autre chose qui la signale. D’où un refus du présent et de l’ici, c’est-à-dire un refus du réel en général, puisque le présent et l’ici en sont les deux coordonnées fondamentales. On ne peut s’intéresser à la fois au fétiche (c’est-à-dire au réel) et à ce que le fétiche est censé représenter (c’est-à-dire au « vrai », par opposition au double, au faux). Qui cherche le fétiche trouvera le fétiche ; mais qui cherche ce que le fétiche représente ne trouvera rien, et en tout cas pas le fétiche.

Bref : ne cherchez pas le réel ailleurs qu’ici et maintenant, car il est ici et maintenant, seulement ici et maintenant. Mais, si l’on ne veut pas du réel, il est préférable, en effet, de regarder ailleurs : d’aller voir ce qui se passe sous le tapis, ou en Amérique du Sud, ou dans la mer des Caraïbes, n’importe où pourvu qu’on soit assuré de n’y jamais rien trouver. Car on n’y trouvera jamais rien d’autre que ce qu’on y cherchait réellement : c’est-à-dire, précisément, rien.
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Précisons ici la suite des idées qui résume (…) ce qui tenait le plus au cœur de Proust, du moins en matière de philosophie : Je suis heureux quand j’éprouve quelque chose qui, étant en rapport à la fois avec le temps passé et le temps présent, n’est pas en rapport avec le présent qui passe – qui est donc sans rapport avec le présent et sa pauvreté (Baudelaire ici renchérirait : avec le réel et sa banalité).
L’erreur de Proust n’est ici pas tant de privilégier l’imagination aux dépens de la parution du réel – privilégiation dont il convient d’ailleurs lui-même de façon explicite : « Tant de fois, au cours de ma vie, la réalité m’avait déçu parce qu’au moment où je la percevais, mon imagination, qui était mon seul organe pour jouir de la beauté, ne pouvait s’appliquer à elle, en vertu de la loi inévitable qui veut qu’on ne puisse imaginer que ce qui est absent » – que de prendre pour souvenir la simple apparition du réel, son « épiphanie », de prendre pour représentation seconde ce qui est en fait présentation première.
La « réminiscence » proustienne n’est pas un souvenir pour cette simple raison qu’elle ne reproduit aucune image. Un souvenir répète une présentation ; c’est en quoi d’ailleurs elle peut constituer, à la rigueur, une « re-présentation ».
Mais rien de tel dans les réminiscences évoquées par Proust. La réminiscence proustienne ne remémore rien parce qu’elle est précisément – et c’est là tout son intérêt – la première « représentation » du réel, c’est-à-dire sa présentation inaugurale, qui signale l’émergence d’un certain réel à la surface de la conscience. Lorsque Swann – pour s’en tenir à cet unique exemple – réentend le thème de la sonate de Vinteuil qui lui évoque le temps de ses premières amours avec Odette, il ne se rappelle pas, à proprement parler, l’intensité du sentiment qui l’a lié, et le lie encore, à Odette : il en prend simplement conscience. Il y a ici non pas souvenir mais saisie, aperception, découverte.
Le réel n’est pas revenu, il est arrivé. Il est dommage que Proust, si attentif à cette éclosion du réel à la surface de la conscience, ait cru devoir le congédier sitôt né, et ait fait reposer l’intimité de son bonheur sur sa faculté à l’évacuer.
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Que l’homme soit privé de chemin ne signifie pas du tout qu’il soit perdu dans un labyrinthe, ne sachant pas, pour aboutir, s’il vaut mieux emprunter le chemin de gauche ou le chemin de droite et retrouvant, à chaque nouveau carrefour, un problème analogue. Dans le labyrinthe il y a un sens, plus ou moins introuvable et invisible, mais dont l’existence est certaine : sont donnés de multiples itinéraires dont un seul, ou quelques rares, sont les bons, les autres ne menant nulle part. Le labyrinthe n’est donc pas un lieu où se manifeste l’insignifiance ; bien plutôt un lieu où le sens se révèle en se recélant, un temple du sens, et un temple pour initiés, car le sens y est à la fois présent et voilé. Le sens y circule de façon secrète et inattendue, à la manière de l’itinéraire improbable et déroutant que doit emprunter l’homme égaré dans le labyrinthe s’il veut trouver une issue. À l’absence de chemins – c’est-à-dire à leur omniprésence – propre à l’insignifiance s’oppose ici la complication des chemins. On sait le goût moderne pour les jeux du sens d’ordre labyrinthique : disparition du sens là où on le guettait, réapparition du sens là où on ne l’attendait pas, fausses communications entre éléments voisins et homogènes, communications véritables entre éléments lointains et disparates. Goût philosophique, comme en témoignent les premières lignes des Mots et les choses de Michel Foucault, la Logique du sens de Gilles Deleuze et son étude des paradoxes du sens, la bande de Mœbius et autres nœuds borroméens de Jacques Lacan. Goût littéraire : labyrinthes de Robbe-Grillet, itinéraires mystérieux et communications secrètes de Michel Butor, « jardins aux sentiers qui bifurquent » chez Borgès. Le goût du labyrinthe est manifestement un goût du sens qui, à le considérer isolément, traduirait plutôt une indifférence de la modernité à l’égard de la question de l’insignifiance.
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Le site de l'insignifiance, lieu où coexistent et se confondent tous les chemins, ne peut apparemment pas être décrit comme un état, car il est plutôt la négation de tout état, mais peut tout aussi bien être décrit comme l'état par excellence : possédant en effet la vertu qui fait défaut à la plus tenace des stabilités, à la plus durable des organisations, celle de n'être susceptible d'aucune modification.
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Un mot exprime à lui seul ce double caractère, solitaire et inconnaissable, de toute chose au monde: le mot idiotie. Idiötès, idiot, signifie simple, particulier, unique; puis, par une extension sémantique dont la signification philosophique est de grande portée, personne dénuée d'intelligence, être dépourvu de raison. Toute chose, toute personne sont ainsi idiotes dès lors qu'elles n'existent qu'en elles-mêmes, c'est-à-dire sont incapables d'apparaître autrement que là où elles sont et telles qu'elles sont: incapables donc, en premier lieu, de se refléter, d'apparaître dans le double du miroir. Or, c'est le sort finalement de toute réalité que de ne pouvoir se dupliquer sans devenir aussitôt autre: l'image offerte par le miroir n'est pas superposable à la réalité qu'elle suggère. C'est le cas, notamment, de l'univers, qu'Ernst Mach a décrit, dans une formule très étrange et très profonde, comme "un être unilatéral dont le complément en miroir n'existe pas ou, du moins, ne nous est pas connu*".

* Cité par R. Caillois, Cohérences aventureuses, Gallimard, p. 243
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Videos de Clément Rosset (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Clément Rosset
"J'entre ici en perdante. Je sais que les mots ne pourront rien. Je sais qu'ils n'auront aucune action sur mon chagrin, comme le reste de la littérature. Je ne dis pas qu'elle est inutile, je dis qu'elle ne console pas." C'est ainsi que débute Inconsolable, le livre que nous explorons au cours de cet épisode.
À travers un récit porté par une narratrice confrontée à la mort de son père et qui scrute, au quotidien, la douleur, la tristesse, le monde qui n'est plus le même et la vie qui revient malgré tout, son autrice, la philosophe Adèle van Reeth, tente de regarder la mort en face et de mettre des mots sur cette réalité de notre condition d'êtres mortels. C'est un livre qui parle de la perte des êtres chers et qui est en même temps rempli de vie.
Adèle van Reeth nous en parle au fil d'un dialogue, où il est question, entre autres, de la difficulté et de la nécessité d'écrire, de la vie avec la tristesse et d'un chat opiniâtre. Et à l'issue de cette conversation, nos libraires Julien et Marion vous proposent de découvrir quelques livres qui explorent la question du deuil.
Bibliographie :
- Inconsolable, d'Adèle van Reeth (éd. Gallimard) https://www.librairiedialogues.fr/livre/21563300-inconsolable-adele-van-reeth-gallimard
- La Vie ordinaire, d'Adèle van Reeth (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20047829-la-vie-ordinaire-adele-van-reeth-folio
- le Réel et son double, de Clément Rosset (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/501864-le-reel-et-son-double-essai-sur-l-illusion-e--clement-rosset-folio
- L'Année de la pensée magique, de Joan Didion (éd. le Livre de poche) https://www.librairiedialogues.fr/livre/1177569-l-annee-de-la-pensee-magique-joan-didion-le-livre-de-poche
- Comment j'ai vidé la maison de mes parents, de Lydia Flem (éd. Points) https://www.librairiedialogues.fr/livre/16192372-comment-j-ai-vide-la-maison-de-mes-parents-une--lydia-flem-points
- Rien n'est su, de Sabine Garrigues (éd. le Tripode) https://www.librairiedialogues.fr/livre/22539851-rien-n-est-su-sabine-garrigues-le-tripode
- Vivre avec nos morts, de Delphine Horvilleur (éd. le Livre de poche) https://www.librairiedialogues.fr/livre/21199965-vivre-avec-nos-morts-petit-traite-de-consolati--delphine-horvilleur-le-livre-de-poche
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