AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,37

sur 590 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Roman de Sam Savage.

Citation du bandeau promotionnel: "Firmin, le rat que Walt Disney aurait inventé s'il avait été Borges. Si lire est ton plaisir et ton destin, ce livre a été écrit pour toi." Alessandro Baricco.

Firmin a vu le jour dans le carphanaüm du sous-sol de la librairie Pembroke Books de Boston, sur les pages de Finnegans Wake, "le chef-d'oeuvre le moins lu du monde." (p. 19) Flo, sa mère, est une souris obèse et ivrogne qui ne rentre au nid que pour distribuer son lait alcolisé à ses douze frères et soeurs. Douze tétins, treize souriceaux, le compte est faux. Firmin est un avorton qui gagne rarement sa place au jeu des mamelles musicales. Pour survivre, il grignote ce qu'il a sous les dents: des livres. Et encore des livres. Sans le savoir, il apprend à lire. Sa biblio-boulimie le rend aventureux. de rayons en étagères, il explore la librairie et accroît sa culture littéraire. Sa rencontre avec le libraire Norman Shine marque le tournant de son existence. Mais c'est auprès de l'écrivain raté Jerry Magoon, auteur de science-fiction minable, qu'il va vivre ses plus belles heures. Autour de lui, le quartier de Scollay Square est voué à la démolition. Chaque jour est le témoin d'un ballet de pelleteuses de plus en plus étendu. Les immeubles tombent les uns après les autres. Tout l'univers de Firmin s'effondre à mesure qu'il se retrouve seul.

La biblio-boulimie, quelle maladie géniale! Se goinfrer de Dickens, de Fitzgerald, de Gogol et de Steinbeck, picorer un peu de Spinoza, de Lewis Carroll et de Stendhal, et finir avec une part de Flaubert et de Faulkner, c'est le repas idéal! Il a ses préférés: il cite allégrement la Lolita de Nabokov ou Anna Karénine de Tolstoï, et il s'identifie sans vergogne à L'ingénieux hidalgo Don Quichotte de la Manche de Cervantès. "J'ai découvert un lien remarquable, une sorte d'harmonie préétablie, entre goût et qualité littéraire. Pour savoir si un livre valait la peine d'être lu, je n'avais qu'à grignoter une portion de l'espace imprimé. [...] "Bon à manger, bon à lire est devenu ma devise." (p. 52)

Alors, Firmin est-il un autre Rémi (voir le film d'animation Ratatouille), un autre rongeur qui s'élève au-dessus de sa condition, qui veut offrir aux siens la découverte d'un monde nouveau fait de saveurs nouvelles? Non. Firmin ne se fait aucune illusion sur la bêtise mêlée d'atavisme de sa fratrie et de ses congénères. Et il l'énonce férocement: "La seule littérature que je hais de toute mon âme est la littérature consacrée aux rats, souris comprises. Je méprise ce bon vieux Ratty dans du vent dans les saules. Je pisse à la raie de Mickey Mouse et de Stuart Little. Si affables, si mignons avec leurs petites pattes, ils me restent en travers de la gorge comme de grosses arêtes de poisson." (p. 56 & 57) Voilà une bestiole bien antipathique! Je ne suis pas une fan inconditionnelle de Mickey, et Stuart Little ne m'a jamais fait fondre, mais Ratty a fait les belles heures de mes premières lectures!

Firmin méprise son espèce, le monde entier et les humains en particulier, leur physique glabre, leurs habitudes dégoutantes. "Le mot 'infester' m'intéresse assez. Les gens normaux n'infestent pas, ils n'y arriveraient pas s'ils le voulaient. Seuls les puces, les rats et les juifs infestent." (p. 85) Mais il y a des humains qui trouvent grâce à ses yeux: les acteurs. Quand il ne dévore pas des livres, il passe des heures au cinéma, à voir et revoir les films de Fred Astaire et de Ginger Rogers, pour mieux s'imaginer dans leur peau, et vivre ses aventures au rythme de leurs sauts et entrechats. Il adule aussi les filles, ses "mignonnes", des films qui passent après minuit, en rêvant de posséder ces corps tout en courbes.

Firmin est un avorton rétroprognathe. Il est mythomane, pervers, sexuellement déviant et obsédé par les corps de femmes. Il est cynique et méprise la race humaine. Féru de phrénologie, il catalogue les humains selon leur caractère, sans pitié. Mais comme dit l'autre, "on n'empêche pas un petit coeur d'aimer". Sa courte existence est traversée de passions. La première pour Norman Shine, dont une touffe de cheveux a masqué la bosse de la traîtrise, tourne court. Jerry Magoon est le second humain qu'il aime, tout en toisant avec un mépris mêlé de condescendance ses habitudes d'alcolique.

Le malheur de Firmin, c'est de posséder l'intelligence d'un humain, coincée dans le corps malingre d'un rongeur honni. C'est aussi d'avoir conscience de sa grande supériorité intellectuelle sans pouvoir la partager, ni s'exprimer. Il se voudrait aristocrate, il n'est que bourgeois. Fin gourmet littéraire, il est aussi mélomane et pianiste, et il exécute avec talent les oeuvres de Gershwin ou de Cole Porter. Mais ses talents artistiques ne sont que facéties aux yeux de Jerry qui pleure de rire quand il le voit penché sur un ouvrage quatre fois plus gros que lui ou assis devant un piano d'enfant. L'art ne rapproche pas les espèces, et Firmin n'est que le facétieux animal de compagnie d'un ivrogne utopiste.

Scollay Square, véritable quartier du vieux Boston, subit la loi de la modernisation. Les immeubles qui tombent sont autant de chef-d'oeuvres de la littérature qui disparaissent dans les abîmes de l'oubli, au grand désespoir de Firmin. le petit rongeur au corps débile me rappelle le vieil aveugle sénile, Jorge de Burgos, du Nom de la rose. Ils sont tous les deux habités par leurs innombrables lectures, ils sont des bibliothèques vivantes vouées à disparaître.

Le texte est richement agrémenté par les illustrations de Fernando Krahn, qui a vraiment su tirer des mots une figure hideuse de petit rat tordu. La première de couverture du livre original est, à mon avis, bien plus réussie que celle choisie par Actes Sud, mais je ne vais pas chipoter sur les questions éditoriales.

Le livre se lit vite, un sourire narquois au coin des lèvres. A ce petit rat prétentieux et méprisant, j'ai souvent eu envie de dire: "Puisque tu n'aimes pas les humains, va vivre ailleurs!" J'aurais bien placé des tapettes au coin des pages... Je conseille ce texte aux amateurs d'humour noir et grinçant et de folie douce.

Lien : http://lililectrice.canalblo..
Commenter  J’apprécie          110
Firmin est un rat si horrible qu'il feint les miroirs, un être improbable qui cherche à rejoindre le monde des hommes. Bibliophile, inconditionnel des "Grands" et des "Mignonnes", il évolue, observateur muet dans le sous sol d'une librairie dans un quartier en démolition, Boston des années 60.

Firmin est un narrateur particulier, pour un livre intime, puisque seuls nous lecteurs pouvons comprendre dans quelle situation de solitude, de tâtonnement et d'exaspération se trouve notre rat "civilisé". Il est non seulement doté de raison, mais également d'un cynisme qui se gagne à longueur d'expérience et de maturité. Ce n'est plus l'adorable rongeur éprouvé par tant d'histoires pour enfants, mais un boiteux difforme, survivant d'une famille dont la mère, obèse et alcoolique n'était que le cliché le plus sauvage d'une espèce que l'homme répugne.

C'est cette introspection, ce regard mordant face à l'ironie de son sort qui font à mes yeux de ce livre une porte sur l'humanité.
Lien : http://ranatoad.blogspot.com/
Commenter  J’apprécie          110
Je suis completement tombé sous le charme de ce petit rat de librairie! Aussi aigris finit-il! Je me suis un peu retrouvé en lui. Cette solitude du passionné, le regard donné a un monde auquel on appartient sans en avoir vraiment l'impression mais aussi celui posé sur nous-meme par les autres. Ce livre explore toute une palette de sentiments, qu'on aura tous ressenti une fois au moins dans sa vie de grand lecteur et ce d'une maniere tellement.... Vrai!
Ca se lit en plus avec une facilité deconcertante et c'est bourré de references litteraires dans lesquelles maintenant j'ai une folle envie de mettre le nez!!!
Ce livre parle de passion devorante. La passion qui nous tient en vie, qui nous fait nous surpassser... pas le petit hobby du dimanche. celle qui peut meme nous faire deprimer autant qu'elle nous fait rever!! La vraie passion qui menerai presque a la folie! Ce roman, je pense, aurait pu toucher un plus large public si cette passion n'avait pas ete les livres. Parce que c'est bien un domaine dont beaucoup de monde se desinteresse car apparemment "trop compliqué"... Ca n'en enleve pas moins l'interet de ce livre!
A conseiller assurement a tout Firmin de votre famille!! :)
Va falloir que je lui trouve une place dans mes livres pour une ile deserte!!
Commenter  J’apprécie          81
J'ai découvert l'existence de « Firmin » grâce à un blog dédié à la douance et il est aisé de comprendre pourquoi cette blogueuse a partagé ce roman : Firmin est un rat hors-norme, un rat intelligent, qui sait lire et aime la littérature.

Venant d'un autre écrivain, je ne sais pas si cela m'aurait autant plu.

Cependant, la plume de Sam Savage (et celle de la traductrice) est, d'un côté, intelligente et pleine de finesse, et, de l'autre côté, accessible à tous de par sa simplicité. J'ai également adoré le fait que, tout au long du récit, il y ait des références à d'autres grands livres de la littérature. J'ai bien évidemment pris le soin de noter les titres des livres que je n'avais pas lu et ce dont j'ignorais l'existence.

En somme, je pense sincèrement que c'est un petit roman qui mériterait plus de visibilité.
Commenter  J’apprécie          60
Dès les premières pages, je me suis attachée à Firmin, ce rat érudit qui à travers son existence nous plonge dans sa passion pour les livres qu'il dévore, nous raconte ses rencontres mais aussi, la destruction de son quartier qui va être réhabilité ce qui renforce sa mélancolie. Bien que Firmin soit un rat d'un brin coquin et rêveur, il souffre intérieurement de ne pas pouvoir communiquer avec les êtres humains alors, il s'imagine des scènes, des paroles qu'il pourrait dire.
Ce petit roman que l'on pourrait croire emplit d'humour, est en fait plein d'émotions car il parle de la solitude, de la différence et de l'exclusion entre autres.
Sam Savage a fait preuve d'imagination en écrivant ce livre qui le rend ainsi original puisque le héros de cette histoire est un rat littéraire mais ancré dans une dure réalité. Bref, c'est un petit roman touchant et dont j'ai trouvé la fin bien émouvante.
Lien : https://meschroniquesdelectu..
Commenter  J’apprécie          50
Beaucoup d'affection pour ce rat de bibliothèque. Mais vraiment. Un vrai rat. Il dévore les livres pour nourrir son esprit et mange ainsi Victor Hugo et Kafka ("Notre Dame" est délicieux mais un peu indigeste). On mélange ici la lecture et la nourriture, le second degré devient premier degré et la métaphore est filée tout au long du livre.
C'est une histoire tour à tour drôle, touchante, puis triste, qui parle de notre amour pour les livres, de la nostalgie et du temps qui passe. Ça se lit d'une traite et l'écriture est humble et élégante, une pépite passée inaperçue et un bel hommage pour tous les rats de bibliothèques. Offrez le donc à un ami qui aime lire. Ou mieux encore, à vous même.
Commenter  J’apprécie          51
Forment figure parmi mes livres préférés, je laiblu plusieurs fois et je dois dire que je ne suis jamais déçue.
Firmin est un rat qui, contrairement à ses frères et soeurs rats, aime lire, regarder des films en noir et blanc et rêver.
C'est d'ailleurs grâce à Firmin que j'ai lu L'attrape-Coeurs de Salinger, mon livre préféré.
C'est un roman extrêmement touchant, il rêve d'être humain et finit même par se lier d'amitié avec un humain qui s'occupe de lui à la fin de sa vie.
Firmin rêve et idéalise la vie humaine mais se retrouve blessé par les humains qui ne le voient que comme un parasite
Commenter  J’apprécie          43
Firmin est un rongeur sympathique, si vous n'aimez pas beaucoup les rats et bien à travers cette histoire, votre lecture risque de chambouler pas mal les certitudes que vous avez. L'auteur Sam Savage tente de nous décrire la dure vie des rats dans la grande ville de Boston et en particulier celle de Firmin, le rat le plus attachant du monde qui s'installe chez un libraire et découvre la magie des mots et de la lecture tout en observant le travail de ce dernier. le rat se nourrit de papier et découvre un jour qu'il sait lire … du coup, il cesse de dévorer les livres au propre, pour les dévorer au figuré. de toutes ces lectures, il apprend énormément mais ne peut malheureusement pas communiquer avec les hommes. Mais les temps sont durs et ce quartier du vieux Boston est menacé par les plans d'aménagement de la mairie. Une réflexion nostalgique sur la courte durée d'une vie, humaine, animale ou urbaine…
L'auteur nous fait découvrir une réflexion sous-jacente assez fine. En effet, le lecteur qui dévore des livres est souvent condamné à ne jamais vraiment pouvoir les partager, dans notre société qui devient de plus en plus individualiste.
Firmin n'a pas une vie joyeuse néanmoins, il sait lire mais il ne peut pas exploiter au mieux tout ce qu'il apprend, les connaissances qu'ils accumulent, … Il ne sera jamais atteindre son objectif à savoir : communiquer avec les humains. A quoi donc lui a servi toutes ses lectures ? Rien ! Et c'est sur ce constat amer et désabusé que s'achève le livre. le personnage est attachant et le propos plein de sens, mais il est dommage que cette douceur ne se fasse sentir qua dans le troisième tiers de l'ouvrage. L'ensemble est en effet un peu long à se mettre en place.
L'auteur Sam Savage sous le regard un brin dépressif d'un petit rongeur intello, livre une réflexion mi amère mi-acide sur sa condition, ses déceptions, ses fantasmes.
C'est un joli conte décalé, plein de pensées. Au travers de l'histoire, il brosse le tableau en noir et blanc de la vie d'un quartier de Boston voué à la destruction après des années glorieuses. Il ressuscite des lieux, des odeurs, et des personnages attachants pour nous rappeler que seule la littérature préserve le patrimoine.
On sent l'amour des livres, des mots dans la plume de l'auteur. Au final, Firmin, le rat lecteur, un brin mythomane et pourtant tellement seul est très touchant.
En conclusion, le livre est très amusant à lire, j'ai passé un excellent moment de lecture. On ne peut s'empêcher de penser au dessin animé de Disney » Ratatouille » : le fameux rat qui voulait être cuisinier mais en même temps, le ton est plus noir. C'est un premier roman attendrissant qui se lit assez facilement mais déçoit par son manque d'ambitions. Il convainc néanmoins par son ton juste. C'est un roman à découvrir.
Lien : https://bibliothequedemaryle..
Commenter  J’apprécie          40
L'expression rat de bibliothèque a trouvé son exemple le plus parlant en Firmin, petit rat de Boston pas comme les autres. Sa passion? le livre! Et pas qu'un peu, c'est un vrai mordu de littérature, il ne vit que pour ça. Sa passion est une dégustation de tous les jours, au sens propre comme figuré. Quel délice de découvrir les trésors des écrivains qui ont jalonné les siècles. Hélas, il vit dans un monde où les rats ne sont pas considérés avec sympathie, dirons nous par euphémisme. Quand le libraire qui lui fournit involontairement le gîte et le couvert s'aperçoit de sa présence, il se résout à le faire disparaître. le monde de Firmin s'écroule dès lors. Lui, qui avait érigé sur un piédestal ce noble homme vivant pour les livres, se rend compte qu'il est comme les autres humains : un monstre le pourchassant lui et ses confrères. Il lui faut dès lors employer plus d'ingéniosité pour satisfaire son besoin irrémédiable d'évasion bibliothécaire. Mais si l'univers magique se cachant à l'intérieur d'une couverture de livre, se déployant dans des pages par milliers, permet au temps de s'écouler si vite, de se réfugier dans un monde meilleur, la vie est parfois cruelle pour les amoureux des mots...

Sam Savage signe avec ce premier roman un tour de force. Firmin nous fait voyager dans la ville de Boston usant des sens et du regard original d'un rat et nous emmène dans ses épopées avec une grâce et une plume tourbillonnantes. On se prend à découvrir et redécouvrir des oeuvres magistrales et à s'interroger sur la différence. Car la métaphore de Sam Savage est évidente: au travers du rat chétif à la grosse tête, misanthrope et introverti, on devine ces êtres qui se coupent d'un monde dit "réel" dont ils se sentent incompris. Où la littérature devient la seule porte ouverte à tous les possibles.

La lecture de ce roman est très agréable et rend un bel hommage à la lecture et à la Littérature, avec un grand L. Un roman triste mais beau, où notre petit rat s'humanise - pour le meilleur et pour le pire - au fur et à mesure qu'il s'imprègne et ingurgite des livres à foison. On suit le cheminement intellectuel qu'il mène, ses espoirs, ses désirs, ses désillusions et ses travers! Les références choisies par Sam Savage sont riches de sens et contribuent à construire un récit bien tourné et original.

A mettre entre toutes les pattes!
Lien : http://labiblidemomiji.wordp..
Commenter  J’apprécie          40
Connaissez vous l'expression dévorer un livre ? Et bien avec Firmin, j'ai pu découvrir son interprétation concrète.
Firmin est un petit rongeur, un rat plus précisément. Né d'une mère de faible vertu et de surcroît alcoolique, et partageant les tétines avec des frères et soeurs ne présentant que peu d'intérêt, Firmin, pour s'alimenter va découvrir les vertus du papier.
Notre petit rat, résidant dans une librairie, va pouvoir éteindre sa faim sans aucune limite. Mais après le ventre, Firmin va tenter d'apaiser son esprit qui, lui aussi cri famine ! Et voilà notre rat se découvrant une passion pour la littérature.
Au cours de son aventure, Firmin fera la connaissance d'un écrivain qui le prendra sous son aile. D'ailleurs Jerry est peut-être le seul à considérer ce rat comme un être doté de qualités. Une amitié que S Savage nous fait partager dans ce roman. Mais le quartier dans lequel Firmin réside va bientôt disparaître, des promoteurs immobiliers ont d'autres projets que des librairies fourre-tout ou des appartements miteux.
Après la lecture de Firmin, je ne verrai peut-être pas les rats de la même façon. J'ai eu l'impression d'être dans la peau de ce pauvre rongeur, auquel il ne manque que la parole. Un rat qui se sent plus proche des humains que de ses congénères, et qui a pour priorité absolue de nourrir son esprit. Un hommage certains aux écrivains et à la littérature et surtout la beauté d' un message. Même s'il ne peut communiquer les émotions qu'il puise dans les ouvrages qu'il dévore, Firmin n'abandonne pas pour autant. Toutefois cette absence de parole lui fait défaut et, ce à tel point qu'il apprend quelques bribes de phrases en langage des signes.
En bref, un roman qui se lit d'une traite, une aventure dans laquelle on se surprend souvent à rire, pleurer ou rager et tout ça pour la vie d'un rat !
Lien : http://www.athena1-lire.blog..
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (1127) Voir plus



Quiz Voir plus

Dead or Alive ?

Harlan Coben

Alive (vivant)
Dead (mort)

20 questions
1828 lecteurs ont répondu
Thèmes : auteur américain , littérature américaine , états-unisCréer un quiz sur ce livre

{* *}