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4

sur 4104 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un très court texte à la manière d'un conte moderne.
Tolérance et compassion.

Dans les années 1960 à Paris, le jeune Moïse se sent seul et incompris, il se lie d'amitié avec Monsieur Ibrahim l'épicier arabe du quartier.

Les choses simples écrites dans un style à la fois très accessible et profond, une histoire touchante, pleine de tendresse et d'humanité explorant les thèmes chers à l'auteur tels que la quête spirituelle, la question identitaire et la tolérance ; l'adolescence, la sexualité, et la paternité.
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Avec un soupçon d'humour toujours présent dans ce court roman initiatique mettant en avant la tolérance et la fraternité, Éric-Emmanuel Schmitt nous laisse à lire un texte mignonnet qui se veut rassembleur et touchant.
De la rue Bleue au croissant d'Or, c'est avec beaucoup d'énergie que les événements se succèdent les uns après les autres, peut-être de manière un peu trop simpliste à mon goût, voire caricaturale, ce qui, je dois bien l'avouer, m'a laissée de côté.
Faut-il y voir de la poésie ? Sûrement.
Elle est présente, elle chemine page après page mais sans jamais réellement m'attraper.
On rit. Ca oui, par moment, c'est sans doute ce qui pimente ce livre à commencer par la première phrase :
" À onze ans, j'ai cassé mon cochon et je suis allé voir les putes"
J'ai pensé à Queneau, à Zazie dans le métro, mais il faut bien l'avouer, j'en suis vite arrivée à oublier la comparaison.

Un sujet familier qu'on enrobe de beaucoup de sentimentalisme, qu'on apprécie le temps d'une parenthèse littéraire accompagnée de sucreries avant de retourner à un peu plus de consistance.
Manifestement, c'est bien tout ce que j'ai à en dire.
Et comme me dirait Zazie :
"Tu causes tu causes, c'est tout ce que tu sais faire"
Au suivant donc !









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Premier roman de cet auteur découvert grâce @Mademoisellelit une fois de plus !
Paris, 1960, Moise est un jeune adolescent juif et Monsieur Ibrahim, l'épicier musulman du coin. L'histoire est racontée à travers les yeux de Moise qui est devenu adulte et qui se remémore cette partie de son enfance où Monsieur Ibrahim l'a fait grandir avec sa sagesse et ses aventures.
J'ai découvert la plume de Eric-Emmanuel SCHMITT que j'ai trouvé vraie avec une touche d'humour. Il aborde la religion, voire la spiritualité d'une manière à la fois sans complexe dans l'échange intergénérationnel et respectueuse. Une belle découverte que je vous recommande si ce n'est pas déjà lu !
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J'ai eu du plaisir à lire ce tout petit roman de 85 pages, qui parle de l'amitié entre Momo, un jeune garçon livré à lui-même, et Monsieur Ibrahim, l'épicier de la rue.

Cependant... il était trop court pour que j'arrive à vraiment m'attacher aux personnages (pourtant attachants) ni à me plonger complétement dans l'histoire. L'histoire est belle, j'aurais aimé qu'elle soit plus étoffée.
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Nouvelle sur le passage initiatique de l'enfance à l'âge adulte, presque un conte. Je pense que ce récit, qui fait partie du Cycle de l'invisible sur les spiritualités, est à conseiller à de jeunes adolescents. Cependant il m'a un peu énervé : histoire un peu trop proche de la vie devant soi d'Emile Ajar/Romain Gary, en moins crédible et surtout en plus moraliste. le style est agréable, il y a des phrases qui font mouche (celles sur le parallèle entre les poubelles et le niveau de vie ! ), mais l'ensemble est globalement décevant, il y a trop de thèmes abordés en si peu de pages, du coup tout est survolé et surtout simplifié à l'excès, d'où un côté moraliste inévitable.
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💐 « Ton amour pour elle, il est a toi. Il t'appartient. Même si elle le refuse, elle ne peut rien y changer. Elle n'en profite pas, c'est tout. Ce que tu donnes, Momo, c'est à toi pour toujours ; ce que tu gardes, c'est perdu à jamais ! »
(P.43)

💐 Dans les années 60, Momo est un jeune adolescent de 13 ans qui vit seul avec son père et les quelques mille questions qui se bousculent dans sa tête. Sans aucune réponse. La vie avec son père est morne et triste, chaque centime est compté, aucun pas de travers n'est accepté. La vie pour Momo est telle que son père la lui fait voir : compliquée et peu satisfaisante. Jusqu'au jour où…

💐 Jusqu'au jour où Momo rencontre l'épicier Ibrahim, le fameux arabe du quartier qui n'en est pas un. Il travaille dans la Rue Bleue, qui d'ailleurs ne l'est pas non plus. Alors que naît entre eux une amitié timide, les deux comparses vont devenir inséparables, leurs discussions leur pain quotidien. À travers le dialogue se présentent alors à Momo un monde de possibles, une pensée nouvelle, une philosophie inédite : les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent. Pour en être convaincu et convaincre les autres autour de soi, le premier outil est le sourire qu'il faut asséner à tout un chacun : « Vlan, sourire ! »

💐 Ce court roman aux allures de conte philosophique est à la fois un condensé d'optimisme, une réflexion sur l'amitié et la tolérance, un manuel d'apprentissage et un éloge du dialogue. Nécessaire en ces périodes si étranges et incertaines !
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Petite lecture sympa, lecture de vacances je dirai, très rapide, moins de deux heures pour le dévorer.

Monsieur Ibrahim tient l'épicerie, c'est un grand sage, proche de sa religion. Momo est un jeune garçon, son père riche le délaisse totalement et il se débrouille tout seul pour apprendre la vie. Il trouve tout seul une famille, il construit lui-même son adolescence. Tout seul. Là, bien sûr, il tombe sur Monsieur Ibrahim qui va lui apprendre des trucs, pour passer l'adolescence et devenir un homme. Roman d'apprentissage, initiatique, d'un jeune garçon qui a enfin trouvé un père.

L'écriture est fluide, tranchée, pas de fioriture dans la narration. Si je voulais chipoter je dirais que l'emploie du « je » est traité de manière trop détachée, trop lointaine pour être vraiment crédible.
Court et intéressant, je vous le conseille, sur la plage, à la campagne, rapide et agréable, comme une fleur, comme un rêve, au delà des frontière géographiques, sociales et religieuses.
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Moi qui n'avais jamais lu un ouvrage d'Eric-Emmanuel Schmitt, c'est maintenant chose faite avec « Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran ». Livre très court composé principalement d'un dialogue entre Momo, un jeune juif, et Ibrahim, soufi d'un âge avancé.


Une petite histoire pleine de vie, de poésie et d'un peu de philosophie mais qui tombe parfois dans le mielleux, la caricature voire la naïveté. Les personnages sont trop stéréotypés pour croire à cette courte histoire. Pourtant, il y a quelques pépites de sagesse dans ce livre et quelques répliques font mouche.


Ne boudons pas notre plaisir ! La fluidité de l'écriture de Schmitt et sa manière d'aborder ces sujets en fait un ouvrage parfait pour un jeune public de collégiens.
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Un tout petit livre, à peine ouvert et déjà terminé. J'aurais aimé qu'il dure plus longtemps. Une lecture simple mais comme toujours qui appelle à la réflexion.
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