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EAN : 9782253941620
264 pages
Le Livre de Poche (06/09/2023)
3.61/5   127 notes
Résumé :
Dans les années 1980, les membres d'Action directe, un groupe de femmes et d'hommes radicalisés ayant opté pour la lutte armée afin de détruire le capitalisme, sont traqués par la police. Luigi Pareno est obsédé par une jeune femme surnommée la Fille de Deauville, Joëlle Aubron de son vrai nom, qu'il observe des rues de Paris à sa cellule de Fleury-Mérogis, en passant par la Belgique et le Loiret.
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Voilà un livre très bien mené.

Nous sommes dans les années 80, et nous allons suivre l'histoire d'un groupe qui restera dans les annales - Action directe.

Mais tout l'intérêt du livre de Vanessa Schneider c'est de se centrer sur deux personnages dits secondaires.
Parce que bien sûr tout le monde connaît le couple Rouillan-Menigon. Mais celle qu'on connaît moins, c'est Joëlle Aubron. C'est elle, la « fille de Deauville ».

Et l'autre personnage c'est Luigi Pareno. C'est un flic. Un flic plein de colère et de ténacité. Un flic qui enquête sur les Action Directe depuis le départ. Qui n'est pas pris au sérieux par sa hiérarchie mais qui va être s'accrocher à l'enquête jusqu'à l'assaut final.

Mais pour y arriver, le récit va alterner entre l'histoire personnelle de Joëlle, issue d'une famille pourtant aisée (sans être riche) mais qui va progressivement se radicaliser au contact de Jean-Marc Rouillan et de Nathalie Ménigon et celle de Luigi Pareno qui tente de vivre une histoire d'amour malgré son obsession pour l'enquête Action Directe.

Et le sel de l'histoire c'est que Joëlle Aubron ne laisse pas Luigi Pareno indifférent. C'est le syndrome du flic attiré par celle qu'il traque. Elle le fascine, il la déteste et elle l'obsède.

C'est l'histoire d'une radicalité, d'un rêve de destruction du capitalisme, qui conduit la cellule d'Action Directe a multiplié les braquages, les attentats dans un engrenage où il faut toujours marquer de plus en plus les esprits pour ramener plus d'argent et rallier de nouveaux membres à la cause.

C'est bien fait, bien documenté, et facile à lire.

Une découverte pour moi que l'écriture de Vanessa Schneider, une femme grand reporter au Monde, et une plongée dans les années 80 , à un moment où l'on croyait encore à un idéal révolutionnaire – une période bien révolue désormais.
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Traque.

Action Directe. Ce groupuscule d'ultra-gauche s'est fait connaître dans les années 1980 pour ses attentats et assassinats. Vanessa Schneider se concentre particulièrement sur le parcours de Joëlle Aubron dans ce roman.

Elle est fille de bourgeois mais révoltée. Il est policier et désabusé. Deux trajectoires qui n'ont rien à voir mais qui vont se croiser. En effet Joëlle est la fille de Deauville, terroriste d'Action Directe. Organisation qui veut la chute du capitalisme par la lutte armée. Luigi a dédié sa vie à combattre et traquer Action Directe. Plus particulièrement retrouver la fille de Deauville qui hante ses pensées.

Ce roman retrace l'histoire d'Action Directe durant sa période d'activité (1979-1987) et se concentre particulièrement sur le parcours de Joëlle Aubron. J'ai trouvé ces passages très intéressants et très bien documentés. Vanessa Schneider réussit à faire transparaître la personnalité ambivalente de Joëlle Aubron ainsi que son évolution idéologique.

Le personnage de Luigi Pareno est également intéressant. Obsédé par Joëlle Aubron, sa vie personnelle est réduite à néant. Ainsi ses tentatives d'avoir une vie personnelle sont un échec. Il ne vit et ne respire que pour arrêter Action Directe. le récit de la traque est également très intéressant à suivre.

Au final, une très belle découverte sur une période de la France contemporaine que je connaissais mal.

Je remercie Netgalley et les éditions Grasset pour l'envoi de ce roman.
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Cette tranche d'histoire romancée est intéressante par le rappel des attentats d'Action Directe dont les visages flous ornaient les avis de recherche, mais dont on amalgamait les actions violentes avec celles de Carlos, des palestiniens ou autres brigades rouges, dans les années 80...
Le roman est construit autour de deux personnages, Joelle Aubron et l'inspecteur qui les traque, les autres comme Rouillan et Menigon étant traités de façon secondaire ! Mais l'auteure alterne entre le témoignage sur les faits réels et une fiction sentimentale qui atténue la portée du propos historique ;
il y avait à l'époque une effervescence dans les milieux d'extrême gauche, dont Action Directe, reposant beaucoup sur le couple Rouillan Menigon, était la Fraction Armée ! le traitement médiatique de l'époque a été particulièrement biaisé et axé sur le fait divers plus que sur l'action politique. Et c'est un peu dommage d'avoir seulement effleuré ces sujets, alors qu'il aurait été intéressant de contextualiser, de comprendre peut-être cette période post-68 et les mouvements contestataires qu'il m'est arrivé d'approcher un peu quand j'étais étudiant.
Bref un roman bien écrit, mais sans vraiment de portée.
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Action Directe

Je vous parle d'un temps que les moins de…
Entre 1979 et 1987, le groupe Action Directe a commis en France plus de quatre-vingt attentats terroristes, notamment des assassinats, principalement contre des cibles identifiées comme appartenant à l'impérialisme et au capitalisme. Jean-Marc Rouillan, Nathalie Menigon, Joëlle Aubron… Autant de noms qui sont encore présents dans la mémoire de certaines personnes, dont je suis, bien que j'étais (très) jeune lors de la décennie des années 80.
Vanessa Schneider, à travers deux personnages principaux, raconte la traque menée par la police à l'encontre d'Action Directe, et c'est diablement intéressant.
Le livre commence à l'aube du 21 février 1987, dans la campagne enneigée du Loiret où se cachent Rouillan et Ménigon, ainsi que Georges Cipriani, et où les a rejoint, la veille, Joëlle Audron. Joëlle Audron fascine Luigi Pareno le flic (personnage de fiction) qui n'a jamais renoncé à coincer les terroristes… Elle le fascine depuis qu'il l'a rencontrée dans des conditions tellement rocambolesques qu'on doute de leur véracité (mais pourtant !) : à Deauville, avec l'aide d'un informateur, des policiers se font passer pour des émissaires du fameux Carlos (Ilich Ramirez Sanchez) souhaitant rencontrer les membres d'Action Directe pour une future association visant à faire sauter le barrage d'Assouan ! C'est Joëlle qui se rend à Deauville : « une jeune femme aux longs cheveux blonds (…) son allure était élégante et simple (…) un air de Catherine Deneuve » ; Rouillan et Ménigon n'interviendront que plus tard, à Paris, et tomberont dans une souricière qui conduira à leur arrestation, en 1980. Condamnés, Rouillan bénéficiera de la loi d'amnistie de Mitterrand en 1981 et Ménigon sera finalement libérée après une grève de la faim…
La grande force de ce roman-récit qui se lit comme un polar est d'alterner les points de vue entre celui de Luigi Pareno et celui de Joëlle Audron. L'auteure nous fait entrer dans leurs intimités, nous raconte leurs trajectoires et nous les rendent terriblement proches… Sans jamais faire l'apologie de la violence et du terrorisme, Vanessa Schneider raconte le parcours d'une jeune femme issue d'un milieu plutôt bourgeois et conservateur, à la fin des années soixante-dix, qui passe d'un idéal, d'un engagement politique, à la lutte armée, à l'assassinat et à la clandestinité en brossant le portrait des années quatre-vingt.
Passionnant.
#LafilledeDeauville #NetGalleyFrance
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Pourquoi en 2022 Vanessa Schneider se penche-t-elle sur les années d'activisme terroriste d'Action Directe de la fin des années 70 à 80? Ce n'est pas par nostalgie puisque l'auteur est née en 1969 et n'a donc pas vécu cette époque. C'est sans doute le personnage de Joëlle Aubron qui l'a inspirée. "c'est une femme, j'ai un intérêt pour les personnages féminins. Et puis, dans le groupe, c'est elle qui tue, ce n'est pas banal.» confie Vanessa Schneider dans un entretien sur France Culture.

«la fille de Deauville» , comme la surnomme la police, c'est en effet Joëlle Aubron. Membre d'Action Directe, arrêtée avec ses compagnons, Jean-Marc Rouillan, Nathalie Ménigon et Georges Cipriani en 1987 dans une ferme à Vitry-aux-Loges dans le Loiret., elle a passé 25 ans en prison et est morte à 46 ans d'un cancer, peu après sa sortie.

Vanessa Schneider ne dispose pas d'informations particulières sur Joëlle Aubron. C'est un roman qu'elle a écrit, pas une biographie. Elle présente son personnage comme une jeune femme de son temps, en rupture avec les valeurs capitalistes de son milieu bourgeois. Née trop tard pour s'engager aux côtés de ses aînés soixante-huitards, elle cherche à mener son combat autrement. Il semble qu'elle soit plus aimantée par les personnalités de ses comparses d'Action Directe que réellement engagée politiquement.

Chez cette très jeune femme, il y a une énergie démultipliée par l'adrénaline qui la pousse à l'action. Il y a aussi une émulation au contact des personnalités des leaders, Jean-Marc Rouillan et Nathalie Ménigon, et une rivalité avec cette dernière qui dope sa détermination.

Joëlle éprouve un sentiment encore dans l'air du temps, celui d'avoir été trahie par les mouvements politiques. Elle n'a rien à espérer. Comme la vague de population qui a déferlé dans les rues de Paris et des villes de province, il y a quelques semaines, c'est un écoeurement face à l'injustice qui se perpétue et grandit toujours qu'elle ressent. Dans cet état d'esprit, la violence semble parfois le dernier recours. La lecture de la fille de Deauville a une résonnance toute particulière en cette actualité d'agitation sociale et de remise en cause des institutions.

Le personnage de Luigi Pareno, le flic, est, lui, totalement fictif. A presque 50 ans, c'est l'archétype du policier fatigué, solitaire et désabusé. Il est franchement antipathique. Calculateur, maniaque, misophone, il est incapable de vivre une relation amoureuse durablement. Chantal, sa dernière conquête en fait les frais. Ce n'est pas seulement sa fascination pour la fille aux yeux vert orangé, élégante et racée, qui fait obstacle. Pareno est le type masculin parfaitement odieux dont il vaut mieux se protéger.

Si le lecteur éprouve de l'empathie pour l'un des personnages de ce roman, ce sera pour la fille de Deauville, toute tueuse qu'elle est. Vanessa Schneider réussit à lui prêter des sentiments, une sensibilité et une humanité qui sonnent juste. Isolée dans sa maison à la campagne, elle éprouve des terreurs de petite fille qui donnent à voir une autre facette de la criminelle.

Vanessa Schneider apporte pas mal d'ironie à son récit. Par exemple, lorsqu'elle évoque le parcours de Nat, employée de banque, avant de se faire virer et participer plus tard à des braquages, on sourit du retournement de situation. Et encore, l'histoire de Max, le lyonnais, qui fait son apprentissage de terroriste au sein du 3ème RPIM de Bayonne est assez cocasse. Joëlle, elle-même, décrite en "bonne maman" qui confectionne ses confitures, quand on connait ses activités dans le groupuscule Action Directe, est plutôt drôle. L'amnistie présidentielle de Mitterrand prend aussi une dimension saugrenue.

Si la fille de Deauville se lit comme un roman, c'est tout de même une immersion dans les années ponctuées par les actes criminels d'Action Directe, de Carlos et des Brigades Rouges. Vanessa Schneider reconstitue avec soin les différents évènements qui ont marqué cette époque : l'assassinat de Georges Besse, la prise d'otages de l'OPEP, le kidnapping et l'exécution d'Aldo Moro.

Si ces années semblent bien lointaines, il semble que le système social et politique n'aie pas changé. Les classes les plus aisées font toujours plus de profit. Les ingrédients sont là pour produire de la violence. Pourtant, les temps ne sont plus aux mouvements révolutionnaires du type Action directe. le terrorisme, aujourd'hui, est d'un autre ordre. Vanessa Schneider ne se livre à aucune réflexion que lui permettrait son regard de femme de 2022 sur le militantisme terroriste disparu. Il témoigne pourtant de l'épuisement d'une idéologie en échec face à un système immuable.
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critiques presse (5)
SudOuestPresse
11 août 2022
La journaliste et écrivaine retrace le parcours meurtrier, entrer prison et cavale, de Joëlle Aubron, membre d’Action directe dans les années 1980.
Lire la critique sur le site : SudOuestPresse
LePoint
20 avril 2022
Sans pathos, prenant tous les risques, toujours sur la ligne de crête, La Fille de Deauville est à la fois un miracle de sensibilité, un polar haletant et un conte dostoïevskien, les trois en un.
Lire la critique sur le site : LePoint
Bibliobs
18 avril 2022
Dans « la Fille de Deauville », la romancière tente de saisir l’énigmatique et paradoxale Joëlle Aubron, coupable de deux meurtres.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Lexpress
12 avril 2022
En révolte contre la caste des dominants, Joëlle Aubron dérive de squat en squat lorsqu'elle propose ses services aux clandestins d'AD. [...] Tout cela, Vanessa Schneider le relate avec talent au cours de cette non-fiction novel qui met aussi en scène un flic imaginaire des plus attachants, le bouillonnant Luigi Pareno.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LesInrocks
08 mars 2022
Vanessa Schneider, grande reporter au Monde, a choisi de faire, à travers son histoire, le récit d’une révolution qui n’a pas eu lieu, et propose une analyse critique des années 1970 et 1980.
Lire la critique sur le site : LesInrocks
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Joëlle aurait aimé naître quelques années plus tôt, avoir 20 ans en mai 68 et monter sur les barricades, trainer ses baskets dans les usines occupées, tracter dans les amphis, se frotter à la flicaille le soir venu. Elle avait le sentiment rageant d’être arrivée trop tard. Les aînés avaient vécu le meilleur, l’époque de tous les possibles : faire la révolution, mettre à bas l’Etat tortionnaire, donner le pouvoir au peuple. Puis ils s’étaient lassés sans voir que tout était à portée de main, qu’il s’en serait fallu d’un rien pour renverser les nervis impérialistes. Les trotskos, les maos, les gauchos de toute obédiences avaient baissé les bras. Ils avaient volé les rêves des ouvriers, trahi la confiance des pauvres. Ils s’étaient fatigués avant même d’avoir véritablement commencé à agir. Ils pactisaient avec la social-démocratie, ils entraient dans les lieux de pouvoir comme des rats affamés, monnayaient leurs diplômes et leur habileté à établir stratégies et tactiques contre des emplois sûrs et grassement rémunérés.
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Quand il avait aperçu Ménigon se garer et sortir de la 205 rouge, Pareno s’était concentré pour rester naturel. Il avait plongé la tête dans le rayon abritant les pots de moutarde et de cornichons et fait mine d’hésiter entre différentes marques. La décontraction de la fille, sui commençait ses courses, l’avait aidé à retrouver son calme. Elle ne faisait pas attention à lui, empilait la nourriture dans son chariot. Vu la quantité, Pareno s’était dit que le couple attendait sûrement de la visite. Ça sentait le festin. Elle était restée suffisamment de temps dans le magasin pour qu’il puisse à coup sûr l’identifier.
Sur les bases de son rapport, l’ordre d’arrestation avait été lancé. Les gradés se chargeraient de décider du nombre d’hommes et de véhicules à mobiliser. Il fut convenu que Pareno les rejoindrait sur les lieux peu après l’installation du gros des troupes, juste avant l’assaut. Il était rentré chez lui dans un état de surexcitation avancée. Il avait acheté un pack de bières sur le chemin du retour, tout en sachant que ça ne suffirait probablement pas à le tranquilliser. Il se sentait à la fois fébrile et joyeux. Il ressentit soudain l’envie de partager tout ça avec quelqu’un : les années de traque, les humiliations, les déceptions, les récompenses, le courage et la violence, les vices et les vertus de son métier. Chantal lui manquait.
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Plonger dans la lutte armée n'est ni une promenade de santé, ni un barbecue improvisé sur une plage landaise. Il n'est pas à la portée de tous de définir des cibles, de tenir un homme en joue, d'allumer la mèche d'un engin explosif, de le balancer sur une façade sans se retourner, de dégoupiller une grenade sans craindre qu'elle vous arrache la main, de garder son sang-froid lors d'une fusillade, de conduire à toute allure sous le feu des forces ennemies. Peu de gens, en vérité, sont intrinsèquement et intimement aptes à se lancer dans une guerre. Engager ainsi son intégrité physique, son corps, sa peau, son sang et sa sueur nécessite d'abord d'être prêt politiquement, de n'avoir aucun doute sur la justesse de la cause.
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Luigi Pareno était de ces hommes qui pensent que les histoires d’amour ne sont pas le fruit d’une alchimie, d’une rencontre de peaux, d’une concordance d’âmes ou de sentiments, mais plutôt de besoins croisés et de circonstances. Pour lui, tout était une question de moment. Il ne croyait guère au destin, la passion lui semblait hautement suspecte. Quand il entendait des couples assurer être « faits l’un pour l’autre », il ne pouvait s’empêcher de ricaner. Pareno pensait que l’on n’avait pas assez d’une vie pour se connaître soi même. Prétendre percer les mystères d’un autre soi lui semblait aussi vain qu’absurde. Le couple ne pouvait être qu’un arrangement momentané, un échange de services, une prestation réciproque de plaisir et de soutien.
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Les ajustements viendraient plus tard.
Il avait déjà fait la liste de tout ce qu’il lui faudrait changer si elle tenait vraiment à lui.
Il lui demanderait d’éclaircir ses cheveux.
Il aimerait aussi qu’elle remise ses jeans trop serrés, il voyait bien que les hommes se retournaient sur son cul. Ça serait bien également qu’elle la mette en veilleuse de temps en temps. Elle était bavarde, ça la rendait sympathique, mais un peu de silence parfois ne serait pas du luxe.
Quand ils seraient ensemble, il allait de soi qu’elle renoncerait à ses habitudes du matin, une femme ne va pas seule au café, ça ne se fait pas. Il remettrait évidemment les pendules à l’heure sur les apéros du soir avec les soi-disant collègues profs. Il voulait bien être cool mais il ne fallait pas le prendre pour un con non plus.
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Le 5/5 : • Manifestation d'ultra droite : le gouvernement patine • Mort de Georges Kiejman, avocat et ancien ministre
On a appris ce matin la mort de maître Georges Kiejman, grand ténor du barreau de Paris qui a traversé un demi-siècle de notre histoire contemporaine. On en parle avec Vanessa Schneider avec qui il avait publié “L'Homme qui voulait être aimé” aux éditions Grasset.
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