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Le Palais des vases brisés tome 5 sur 7
EAN : 9782070712823
228 pages
Gallimard (11/02/1988)
3.5/5   2 notes
Résumé :
Parmi les personnages qui se trouvent cette fois plus particulièrement sous les feux de la rampe, se détache de manière inattendue la figure de Daoud ibn Mahmoud, le séduisant chauffeur arabe du juge Dan Gutkin dont l'auteur nous avait raconté la mort, frappé par Gabriel Louria, son ami de toujours, lors des émeutes de l'été 36, en ce jour qui avait «coupé en deux le monde et le temps». Il prend ici toute sa stature dans le long monologue profond et pittoresque où i... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
La saga du « Palais des verres brisés » est une mosaïque. Un narrateur mystérieux raconte les péripéties des habitants de son quartier de Jérusalem, ceux qu'il a connu dans sa jeunesse et par la suite. Mais, dans ce cinquième tome, « le jour des fantômes », lesquels sont les plus importants ? Aucun. On retrouve certains qu'on avait à peine aperçus ou sur lesquels l'auteur David Shahar s'était peu attardé. Mais on en découvre de nouveaux aussi. Bref, on ne sait plus qui porte le roman (et la série) sur ses épaules.

Aussi, la quatrième de couverture porte à confusion. Contrairement à ce qu'elle laisse entendre, le roman aborde très peu Daoud ibn Mahmoud. Surtout, la charmante Nin-Gal, décédée toute jeune dans le tome précédent, est peu abordée. Compte tenu que le titre fait référence à elle en grande partie, je m'attendais à ce que son fantôme transcende l'histoire. Mais non, on la mentionne à quelques reprises mais c'est tout. À la place, on raconte les péripéties de son père Berl parti en Perse. Pourquoi ?

Cette question, « pourquoi ? », continue à me trotter dans la tête un bon bout de temps après ma lecture. Je n'ai toujours pas de réponse. La seule partie qui m'a intrigué, c'est la trame qui concerne Léa Himmelsach. Ses nombreuses conférences et prises de position en faveur des Arabes (même si elles ne mènent à rien dans l'immédiat) laissent présager les conflits à venir avec les Juifs. Néanmoins, je ne veux pas paraître trop négatifs, « le jour des fantômes » contient plusieurs beaux moments, des scènes touchantes et drôles, qui démontrent le talent de David Shahar. Mais après ? Je ne sais pas…
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Dans ce cinquième tome nous revenons en 1936, aux événements abordés dans le jour de la comtesse. Mais la perspective se déplace, d'autres faits et personnages sont au centre, et surtout Léa Himmelsach, la femme de Berl Raban. Elle a déjà pris une place importante dans Nin-Gal, mais dans ce volume, elle a une présence écrasante et maléfique. Elle est à l'origine d'un certain nombre de désastres. Il y a bien sûr d'autres récits, d'autres intrigues, comme le voyage de son mari en Iran, mais ce qui m'a marqué surtout c'est les pages consacrées à cette femme.

J'avoue avoir été moins convaincue par ce volume que par les précédents. A cause du personnage de Léa sans doute, qui est complètement négatif, il n'y a d'une certaine façon rien à sauver en elle. Elle est prétentieuse, égoïste, mesquine et méchante. Trop d'un bloc. Cela donnait presque le sentiment que David Shahar réglait quelques comptes. J'ai eu du mal à m'intéresser à elle et à comprendre comment elle arrivait à manipuler tant de gens, alors qu'elle se comportait de façon stupide, déplacée, et souvent ridicule.

Mais il y a encore de beaux passages, de beaux personnages, et on sent que l'histoire avance, que d'autres éléments vont se mettre en place bientôt et que d'autres mystères, que l'on pressentait, pourraient être révélés.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Notre tâche, ici, est d'ouvrir les yeux. De voir la réalité telle qu'elle est. De connaître la vérité. De regarder la frites les yeux ouverts, avec une raison lucide et avec courage. De voir la vérité dans toute sa nudité. De la débarrasser de toutes les couches de plâtre, de tous les mondes à venir qui ont rendu les yeux aveugles à ce monde-ci, à la vérité nue, ici et maintenant. À nous, d'arracher de nos yeux tous les emplâtres puants de vieillesse des nirvanas, des paradis, des mondes à venir et de l'immortalité de l'âme qui ont aveuglé nos yeux pendant des centaines et des milliers d'années, à nous de les ouvrir à la lumière de la vérité!
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Le Juif, par sa nature même, c'est quelqu'un qui est né dans une terre étrangère où il a grandi, où il a vécu au milieu d'un peuple étranger et qui a besoin d'un gouvernement étranger, d'un État étranger dans lequel il puisse continuer à vivre en tant que minorité, comme un greffon différent plu ou moins haï, plus ou moins toléré.
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