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EAN : 9782226400390
224 pages
Albin Michel (26/09/2018)
3.64/5   136 notes
Résumé :
Chaque été, Antoine invite Charles, son meilleur ami, à venir chez ses grands-parents en Dordogne. Là-bas, ils tombent tous les deux amoureux de Séverine. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, les deux amis intègrent le Service Operation Executive de Churchill. Obsédé à l'idée de revoir Séverine, Charles convainc son instructeur de créer un réseau de résistance en Dordogne.
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Critiques, Analyses et Avis (37) Voir plus Ajouter une critique
3,64

sur 136 notes
Quand on a vingt ans dans nos contrées, on ne pense qu'à s'amuser, à profiter de sa jeunesse, en tout cas c'est comme cela que la plupart de nos contemporains le conçoivent.
Mais quand on a vingt ans en 1940, c'est bien différent !


Bien sûr, Antoine (le narrateur), Charles son grand ami et Séverine, la jeune fille dont ils tombent amoureux ne pensaient qu'à profiter de cette belle campagne de la Dordogne, cette rivière piquetée de mille étoiles de lumière, cette ferme des grands-parents où les deux garçons se rendaient depuis leur enfance pour aider à « faire les foins ». Séverine et Charles sont profondément unis par un amour idéal, immense, et Antoine, le pauvre, ne peut que les regarder vivre cette belle aventure. C'est qu'il est habitué à suivre Charles partout, et celui-ci, un jeune homme fort, bon et audacieux,
le lui rend bien. Et quand il s'agit de s'engager dans la Résistance, ils n'hésitent pas une seconde et sont enrôlés en Angleterre pour un entrainement extrêmement dur. Mais l'amour fusionnel de Charles et Séverine ne peut s'accommoder d'une si longue absence. Et les revoilà sur les routes de France, au fil des missions où le danger guette...


Christian Signol nous relate avec tendresse cette période bénie de la jeunesse pour les trois protagonistes, et c'est à ce moment qu'on s'endort presque, sous le soleil du Périgord, dans l'air parfumé de l'été. Et puis la guerre survient, accompagnée d'une inévitable prise de position de chacun, surtout des plus jeunes en âge de s'engager. L'auteur décrit l'entrainement puis les différentes missions d'un rythme assez rapide, mais pour moi dépourvu d'originalité, de « chair ». Même si le narrateur révèle ses sentiments, j'en demeure quand même assez frustrée. La psychologie me parait assez sommaire, trop survolée, toujours la même : Charles compte sur Antoine pour l'aider à revoir Séverine, celle-ci compte également sur lui pour le réconforter lorsque Charles est en danger, et le pauvre Antoine me semble assez fade...


C'est à nonante ans (quatre-vingt-dix ans) qu'Antoine nous raconte cette histoire d'amour et de lutte, et une profonde mélancolie l'emplit au souvenir de cette jeunesse.
C'est cela qui est émouvant. C'est cela que je retiendrai.
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Un joli roman du terroir qui se déroule durant la deuxième guerre mondiale .
Antoine, le narrateur, son grand ami Charles, et Séverine , la jeune fille dont ils tombent amoureux , profitent , à l'aube de leurs vingt ans des paysages idylliques de la Dordogne , cette rivière enchanteresse aux mille étoiles de lumière, dans l'ombre des grands chênes de la rive, lors de ces dimanches heureux , accablés de chaleur , lors des excursions à bicyclette en direction de la Vézère, ou lors des travaux des champs, fenaisons et moissons auprès des grands - parents d'Antoine , paysans : Jeanne et Firmin , à Aubas.

Là se réunissait une jeunesse joyeuse , ivre d'air , d'eau , de soleil et de liberté .


Un lien fait d'amour et d'amitié se noue très fort.
Las ! La deuxième guerre mondiale mettra un terme à leurs rêves à la fin de l'été 1939.

Charles et Antoine s'engagent dans la résistance et partent en Angleterre tandis que Séverine occupe un poste d'institutrice dans un village de Dordogne .
Charles ne peut s'accommoder d'une aussi longue absence sans l'amour fusionnel noué avec Séverine ….
Les revoilà bientôt en France au fil de leurs missions , des aventures de plus en plus dangereuses et risquées pour leur vie.

L'auteur décrit avec minutie leur entraînement auprès du Lieutenant Peter Donnely , grand , sec, d'une dureté d'acier , impénétrable et muet .
Ils effectuent des corvées , des sauts, des escalades et des combats rapprochés , entrecoupés de séances d'apprentissage, de communication radio et de morse .
Ils rejoignent l'Ecosse pour un entraînement plus poussé ,Antoine a tenu difficilement le choc , aidé heureusement par la solide amitié de Charles .

L'auteur conte les heures ardentes , parfois définitives , celles d'une jeunesse bouleversée par la folie d'une époque , confiante , courageuse ,authentique , prête à tout pour triompher de ses idées.

Un ouvrage poignant à la psychologie peut- être un peu sommaire , je trouve , mais contée par un papy de quatre - vingt dix ans ,courageux et exemplaire , ayant refusé le malheur et la défaite malgré la douleur et la grandeur de souvenirs précieux , cette mémoire, ces secrets le hanteront jusqu'à ses deniers jours .

«  Je suis persuadé qu'ensemble nous retrouverons les fêtes de l'eau et le temps merveilleux de notre jeunesse , de nouveau réunis dans la vive lumière de ces étés où nous étions si heureux » .
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"Je suis persuadé que la proximité de deux ou trois être exceptionnels dans la vie suffit à l'illuminer pour toujours. Sans doute parce que j'ai eu cette chance au cours des heures les plus graves, mais les plus intenses de mon existence, dont la tragique beauté me poursuit et me hante".

Ainsi commence le beau roman de Christian Signol dont c'est le deuxième ouvrage que je lis et j'ai prévu de découvrir ses autres livres, tant l'écriture est douce, belle et me plait beaucoup. C'est Antoine qui raconte sa merveilleuse histoire d'amitié avec Charles, ils se sont connus au collège à Sarlat, en Dordogne. Charles est un fils de fonctionnaire, connu en ville, le père d'Antoine est cordonnier, il a bénéficié d'une bourse pour pouvoir intégrer le collège. Les deux jeunes viennent d'horizons différents et pourtant ils se reconnaissent tout de suite, c'est un coup de foudre amical qui va s'épanouir au fil du temps, une amitié indéfectible que rien ne pourra séparer.

Chaque été, c'est ensemble qu'ils se rendent à Aubas, dans la ferme de Jeanne et Firmin les grands-parents maternels d'Antoine, ils aident aux moissons et profitent de se baigner dans la Vézère, arpentent les petites routes à bicyclette en direction de Montignac pour rencontrer d'autres jeunes de leur âge. de merveilleux souvenirs se créent, de ceux qu'on oublie jamais.

Août 1937, ils ont 17 ans. Alors qu'ils partent en direction de la Vézère pour se baigner, ils font la connaissance de Séverine. C'est une journée caniculaire, la veille ils ont terminé les moissons, ils ont hâte de se plonger dans l'eau fraîche de la rivière. La jeune femme est sur le bord du chemin, le pneu de son vélo est crevé, elle demande de l'aide aux garçons.

Antoine remarque tout de suite qu'elle est très jolie, il se présente timidement. Charles se présente aussi avec son aisance naturelle et tout de suite une alchimie se crée entre Séverine et lui, comme si ils se connaissaient. La jeune fille est étudiante à l'école normale d'institutrices de Périgueux. Charles affirme l'avoir déjà aperçue, un dimanche après-midi, à Périgueux. Antoine est surpris, jamais Charles ne lui en a parlé. Quand il pose la question à son ami celui-ci lui répond « je n'ai vu qu'elle tu sais pourquoi Antoine ? c'est le destin.

C'est tout naturellement que la jeune femme se joint à eux pour aller se baigner et qu'ils se revoient les jours suivants. Une profonde amitié se noue entre les trois jeunes, même si Antoine est bien conscient que Séverine n'a d'yeux que pour Charles et qu'une histoire d'amour est en train de naître entre elle et son ami. Il en est d'ailleurs gêné, a peur d'être de trop et de les déranger. Lui aussi a des sentiments pour Séverine mais il y en a un de trop dans ce trio. Pourtant Antoine n'en tient pas rigueur à Charles et quand celui-ci s'excuse de sa proximité avec Séverine Antoine affirme qu'il a tout de suite compris, dès la première rencontre.

Le temps suit son court, Antoine et Charles sont comme des frères, même si désormais il faut compter avec Séverine dont Charles est de plus en plus épris. Il attend l'été avec impatience afin de la retrouver mais au loin la guerre gronde, personne n'y croit encore. Septembre 1938, Antoine et Charles louent un appartement à Bordeaux où ils font leurs études à la faculté de droit. Séverine termine sa dernière année à l'école normale, en juin 1939 elle sera institutrice et obtiendra un logement de fonction. Les jeunes gens s'envoient des lettres enflammées dont Antoine en est le témoin.

Début 1939, Charles et Antoine pensent que l'année sera prometteuse, ils sont loin d'imaginer que quelques mois plus tard, commencera la drôle de guerre, celle qui va mener au chaos. Charles décide tout de suite de s'engager, il ne veut pas attendre d'être incorporé, il veut se rendre utile et défendre son pays. Il veut se battre pour les parents, pour Jeanne et Firmin qui l'accueillent chaque année. Sa décision est sans appel, Antoine est un peu moins convaincu mais il suit son ami et s'engage comme lui. Ils sont incorporés le 25 septembre 1939, à Valence, tandis que Séverine est nommée à l'école de Milhac.

Commence alors les années de guerre, Charles et Antoine ont rejoint Londres et le SOE (spécial opérations executives) afin de mener des opérations de guérilla, en France, derrière les lignes ennemies. La formation est longue mais les deux jeunes amis sont doués et surtout très déterminés. Durant ces mois d'attente afin d'intégrer ce groupe spécifique, l'amitié se renforce encore entre Antoine et Charles. L'ombre de Séverine plane continuellement au dessus d'eux, Charles n'a plus qu'une idée, rejoindre sa bien-aimée qui lui manque tant. Séverine va, elle-aussi, rejoindre un mouvement de résistance qui consiste à faire passer des messages entre les résistants.

Quel magnifique roman, l'auteur déroule son histoire lentement, parfois sur la pointe des pieds, les mots sont chuchotés, peut-être pour garder toute cette douceur qui enveloppe le roman et dans l'horreur de cette guerre c'est l'amour et l'amitié qui priment. le trio est uni, entre eux c'est à la vie, à la mort. Malgré la gravité des missions que les garçons effectuent, leur leitmotiv c'est Séverine et Charles prend tous les risques pour rejoindre cette femme dont il est éperdument amoureux. Séverine n'hésite pas un instant à tout faire pour se rapprocher de Charles. Un jour, quand cette guerre sera terminée, ils seront mariés et auront des enfants, la vie sera belle. Mais à prendre trop de risques, à être aveuglé par l'amour est ce qu'on ne risque pas de se perdre ?

J'aime beaucoup cette histoire d'amour et d'amitié que même la guerre ne peut pas altérer. Pire, elle renforce encore les liens entre les jeunes gens. Les personnages sont attachants, chacun a compris où était sa place et se soutient mutuellement. Jamais le pacte ne se brise entre Charles et Antoine, entre Antoine et Séverine. Tout semble si simple, si naturel entre eux. Ils sont courageux, prêts à risquer leur vie pour défendre leur pays, leur liberté et tout ce en quoi ils croient. Il y a énormément d'émotions dans ce livre, de celles qui mettent les larmes aux yeux. Les paysages de Dordogne sont magnifiquement décrits, les personnages annexes aussi. On s'attache tout de suite à Jeanne et Firmin.

J'ai passé un moment magique avec ce livre, j'ai déjà noté d'autres récits de l'auteur qui viendront rejoindre ma PAL. Si vous ne l'avez pas encore lu, je le recommande.
Lien : https://jaimelivreblog.wordp..
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Comme souvent lorsque je lis Christian Signol, j'ai été touchée par -L'été de nos vingt ans- mais il n'est pas à la mesure de ce que j'en attendais.
Le récit se déroule durant le seconde guerre mondiale.
Antoine, le narrateur, Charles et Séverine sont tous trois liés par une amitié et un amour indéfectibles. Ils vivent dans la beauté, le bonheur et l'insouciance d'une adolescence à la campagne jusqu'au jour où tout va basculer.
Dans l'été de nos vingt ans, l'auteur oppose radicalement la douceur de l'été, l'insouciance de la jeunesse, les paysages idylliques de la Dordogne, que l'auteur décrit à merveille au début du récit, l'amitié, l'amour aux vicissitudes de la guerre.
Dans ce roman on navigue entre sentiments , désir d'action des personnages déterminés à lutter et à résister face à l'ennemi et les drames qui bouleverseront leur destinée.
Le titre m'a donné espoir, je pensais que ces jeunes passeraient un plus bel été et une vingtième année se déroulant dans la continuité des précédentes.
Livre plus bref que les autres livres du même auteur. Écrit de manière plus rapide. Moins de psychologie et de descriptions, plus d'actions et de va et vient des personnages entre la France et l'Angleterre. L'histoire en elle même ne m'a pas réellement captivée. Quelque chose du Signol habituel m'a manqué dans ce livre. Je n'ai pas tout à fait ressenti la même chose qu'à la lecture de -Bonheurs d'enfance- ou d' -Une si belle école- par exemple.






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C'est le genre de bouquin que j'ai acheté par hasard, que j'ai lu sans y croire et que je considère comme de la ...bouillie pour les chats :gnan-gnan, plutôt sympathique mais obéré par une invraisemblance majeure en plein milieu .
Conclusion : ad murenas !
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Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
JE SUIS persuadé que la proximité de deux ou trois êtres exceptionnels dans une vie suffit à l’illuminer pour toujours. Sans doute parce que j’ai eu cette chance au cours des heures les plus graves mais les plus intenses de mon existence, dont la tragique beauté me poursuit et me hante. Elles ne cessent de me réveiller la nuit, m’emportent irrémédiablement vers la gloire de ma jeunesse et les deux êtres magnifiques que je côtoyais alors, pendant ces merveilleux étés qui ne reviendront plus.

Elle s’appelait Séverine, et lui Charles. Je les ai aimés comme on aime à vingt ans, avec le cœur et l’âme de ceux qui n’ont encore renoncé à rien : ni à leurs rêves, ni à leurs exigences, ni à leur innocence. Nous vivions dans ce coin de Dordogne où la douceur des jours témoigne d’une vie établie là depuis longtemps, à proximité des forêts et des rivières où nous allions nous perdre ou nous baigner dans l’insouciance d’une adolescence qui nous faisait refuser tout ce qui, au cours de nos lumineuses vacances, était étranger à notre bonheur. Heures lentes et délicieusement chaudes, protégées par un ciel sans nuages et un silence que pacifiait le bourdonnement des mouches engluées dans un air au parfum de fleurs d’acacia. Il suffisait de respirer cet air-là pour se sentir au cœur du monde, du moins de ce monde-là, qui, nous n’en doutions pas, avait été créé pour nous.

Des villages aux pierres ocre dormaient autour de leur église, dans une paix que nul ne croyait menacée. Leurs habitants menaient la vie à laquelle ils étaient habitués depuis des siècles : une existence étroite, économe, avec le seul souci de manger à leur faim et d’élever des enfants qui mèneraient cette même vie routinière et cependant heureuse dans sa simplicité en harmonie avec les champs et les saisons.
Parfois, pourtant, au détour d’une pensée ou d’un chemin familier, nous devinions confusément que le temps pressait, mais rien n’aurait pu nous distraire de notre liberté et de nos escapades le long des petites routes qui semblaient ne mener nulle part ; Séverine devant, sur sa bicyclette verte, Charles et moi derrière, pour mieux admirer ses cheveux bruns qui flottaient dans le vent, ses jambes nues sous sa robe légère, ses bras déliés que les manches courtes d’un corsage bouffant libéraient avec grâce dans la douceur magique de ce temps où nous étions si heureux.

Qui nous dira où s’en vont ceux que nous avons aimés plus que nous-mêmes ? Sans doute pas ce sage tibétain qui prétendait que la vie est semblable à un oiseau sauvage qui se pose sur la neige pour quelques heures de repos, y laisse les traces de ses pattes, puis s’envole on ne sait où. Deux vies qui m’étaient chères, celle de Charles et celle de Séverine, ont disparu ainsi, laissant des traces sur une neige qui, depuis ces jours bénis de ma jeunesse, s’est posée sur mon cœur.

Si je ferme les yeux, je revois Séverine balançant la tête en suivant le rythme de sa chanson préférée qu’elle fredonnait sans cesse, et j’entends ce refrain qui n’a jamais déserté ma mémoire, quelques mots seulement, mais riches encore de cette voix qui, hier aussi bien qu’aujourd’hui, résonnait en moi comme une promesse :

« Et ta main dans ma main

Qui joue avec mes doigts

J’ai mes yeux dans tes yeux

Et partout l’on ne voit

Que le ciel merveilleux… »

Charles, lui, rejetait machinalement de côté deux mèches rebelles, brunes elles aussi, qui coulaient d’une raie centrale et dissimulaient par moments des yeux si vifs qu’on les savait capables de comprendre même ce que l’on n’exprimait pas, tandis que son visage fin, à la peau mate, prolongeait un corps mince mais musculeux. Il riait constamment, pédalait sans donner l’impression de se fatiguer, et je me demandais déjà, à ses côtés, comment il avait conquis le pouvoir de dégager cette sensation de fragilité et de force, cette finesse et cette intelligence que je n’ai retrouvées chez aucun homme. C’était mon ami, le compagnon de mon adolescence, mon confident, ce frère que je n’avais jamais eu et que j’avais tellement espéré pendant mes premières années. Il comblait sans le savoir une solitude qui depuis toujours m’avait paru un peu lourde auprès de mes parents absorbés dans leur travail quotidien, âpre, besogneux, et cependant tellement précieux pour notre famille.
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J’ai appris depuis que la vie n’est jamais telle qu’on peut l’imaginer. Le monde est beaucoup trop grand et beaucoup trop mystérieux pour que l’on puisse maîtriser totalement des forces qui ne dépendent pas de nous. L’aurais-je su, alors, que j’aurais peut-être tenté de forcer le destin. Mais les événements, dans nos vies, se succèdent trop vite, et les leçons qu’il faudrait en tirer ne servent à rien. Il convient pourtant de l’accepter si l’on veut continuer à vivre avec assez d’espérance et de foi en l’avenir.
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«  Qu’elle est admirable la jeunesse de l’homme!
Elle est toute d’angoisse et de féeries, et il n’arrive jamais à la connaître sous son vrai jour, que lorsqu’elle l’a quitté pour toujours . »

THOMAS CLAYTON WOLFE.
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 Faites-nous confiance, a dit Charles à son père et à sa mère. Nous sommes armés aujourd’hui pour combattre et pour survivre à ce combat. Nous le gagnerons pour vous, soyez-en persuadés. Contentez-vous de nous aimer autant que nous vous aimons. Le reste nous sera donné de surcroît.
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«  Nous ne nous verrons plus sur terre
Odeur du temps brin de bruyère
Et souviens - toi que je t’attends » ….


APOLLINAIRE .
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Vidéo de Christian Signol
Extrait du livre audio « Une famille française » de Christian Signol lu par Cyril Romoli. Parution CD et numérique le 18 octobre 2023.
En savoir plus : https://www.audiolib.fr/livre/une-famille-francaise-9791035414382/
Commander sa version CD : https://boutique.audiolib.fr/produit/2258/9791035414382/une-famille-francaise
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