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Gabriel Allon tome 4 sur 12
EAN : 9782280281003
480 pages
Mosaic (09/09/2015)
3.68/5   60 notes
Résumé :
Et si en recherchant un tableau volé, il déclenchait une affaire explosive ?
Chargé d’enquêter sur le meurtre d’un ancien diplomate reconverti dans le trafic d’art, Gabriel Allon — espion et restaurateur de tableaux à ses heures — découvre que la victime a récemment eu entre les mains un chef-d’œuvre volé une dizaine d’années auparavant, une Nativité peinte par Le Caravage. Il comprend que cette affaire, bien plus complexe qu’il ne le pensait, a de stupéfian... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Je vais vous parler d'un roman d'un style que je n'avais encore jamais tenté. Je le qualifierais de mi-thriller, mi-roman d'espionnage, et le roman d'espionnage ne fait pas spécialement partie de mes lectures. Une histoire qui prend sa source dans le domaine de l'art, de la peinture plus exactement.

Je dois dire que j'ai eu un coup de coeur pour Gabriel, le personnage principal de ce livre, un espion, qui lorsqu'il n'est pas en service commandé est restaurateur d'art. Je ne vous en dirai pas trop sur lui, car il a eu et a encore une vie riche d'événements pour la plupart durs et violents, mais après tout c'est un agent de l'ombre.

Mais ce qui fait son charme ou en tout cas ce que j'ai apprécié chez lui, c'est que Gabriel, malgré son histoire a gardé un côté doux et gentleman. Pas d'injure ni de violence gratuite, Gabriel est tout simplement un personnage passionnant.

Mais il n'y a pas que lui dans cette histoire, d'autres personnages vont égrainer le parcours de Gabriel, des personnages dont le parcours est tout aussi atypique et qui malgré ce qu'ils ont eu à accomplir durant les années passées gardent une humanité à toute épreuve.

Envoûtée par les explications données par l'auteur sur les peintures, les circonstances de leur naissance ainsi que leur parcours à travers les années parfois les siècles.

Hypnotisée par la profondeur de l'histoire et la tournure de l'enquête menée par Gabriel.

Charmée par Venise et pour finir, happée par la le rythme et l'ampleur que prend cette quête que mène Gabriel.

Vous l'avez compris, j'ai énormément apprécié ce roman de Daniel Silva, un roman dont j'ai le sentiment de ressortir enrichie, ce qui n'est pas souvent le cas avec la lecture d'un roman de type thriller.
Lien : https://livresque78.wordpres..
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Ça fait très très longtemps que je voulais découvrir les aventures de cet agent secret israélien qui évolue dans le domaine de l'art : Gabriel Allon.
C'est chose faite avec cette histoire qui démarre avec le meurtre particulièrement sanglant d'un personnage trouble de ce marché où les secrets n'ont rien à envier aux espions les plus aguerris.

Les chapitres sont très longs et plutôt lents mais c'est la première fois que ça m'enchante ! On est plongé dans un univers feutré, plein de mystères, sur lequel le temps n'a pas d'emprise. On voyage de pays en pays (beaucoup en France puis en Allemagne) et également dans le temps avec des détails tout sauf insignifiants sur la guerre en Syrie, mais aussi et surtout sur Van Gogh, le Caravage et d'autres artistes qui forment une forêt dense de laquelle il est difficile de sortir une fois entré.

Cet univers a tout pour offrir aux auteurs qui le maitrisent des possibilités infinies d'intrigues. Et Daniel Silva semble parfaitement calé en la matière. Des collectionneurs aux faussaires en passant par les restaurateurs et galeristes, intermédiaires troubles et milliardaires puissants, tout est admirablement intégré dans une histoire alambiquée mais très claire. On va passer de l'art à la finance, mais comme les passerelles sont fines et entremêlées entre elles, tout est fluide.
A partir de la 2nde moitié du livre, ce sont exclusivement des rouages financiers, liés au terrorisme syrien qu'on va vivre. C'est probablement technique mais c'est super propre !

Les dialogues donnent des coups d'accélérateur assez dingues et je n'arrive pas à savoir si ce sont justement ces joutes verbales ou les situations qui m'ont le plus enchantées. Probablement les 2 !

Ce n'est pas la 1ere aventure publiée de Gabriel Albon (la 14e !), et c'est un peu dérangeant de voir fleurir ci et là des allusions à ses affaires précédentes dont on se demande si elles ont été traitées dans des tomes précédents ou juste des apports à la psychologie des personnages. C'est subtile, mais comme tout héros, ça contribue à forger son caractère et explique certaines de ses décisions.
L'histoire m'intéressait, j'aurais du être plus attentif aux précédents tomes pour profiter pleinement des subtilités glissées et à oublier si jamais je veux lire les tomes passés.

Quoiqu'il en soit, je n'ai pas été déçu. Cette saga me reverra ! J'ai appris des tonnes de techniques, tant sur la peinture, que la copie ou même les vols de tableaux et les circuits financiers troubles des dirigeants souvent encore au pouvoir dans leur pays (Syrie, Russie en tête) Aucun risque que je m'essaie à l'une de ces disciplines, mais c'est vraiment emballant !

Je le pose donc délicatement sur un chevalet et me recule doucement pour admirer ce 9/10 dans mon échelle de goût.
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Résumé : Gabrielle Allon est un restaurateur d'art, mais aussi un espion Israélien. Il est chargé de retrouver le tableau la Nativité du grand maître italien Caravaggio, disparu depuis longtemps, mais qui refait surface après le meurtre d'un trafiquant d'Art. L'enquête artistiquo-policiaire s'avère complexe et de coups de pinceaux en coups de pinceaux on se retrouve dans une grande enquête internationale.

Le mot de la fin : Je pensais lire une sorte de Da Vinci Code mais Daniel Silva parvient à twister cette intrigue en la rendant d'une grande complexité positive. L'auteur prend le temps d'expliquer la vie des personnages artistiques et politiques qu'il présente ce que je trouve particulièrement bien. J'ai également beaucoup apprécié, les différents lieux où se déroule l'intrigue et leur parfaite description. Tel Gabriel, j'ai ainsi pu suivre Sam à travers le quartier Latin ; ancien lieu de vie de cette ancienne Sorbonnarde que je suis.

Un grand doute subsiste pour ma part sur la subjectivité et le parti pris de l'auteur, mais personne n'exige de lui de l'objectivité, cela reste de la fiction, il faut seulement avoir un peu de recul. Dans notre contexte international actuel, cela fait réfléchir, mais je n'en dis pas plus pour ne pas gâcher la lecture. Je ne suis pas non plus parvenue à bien cerner, la psychologie des personnages par leur manque d'approfondissement. Sans doute l'auteur la traite-t-il dans ses autres livres puisque notre héros n'est pas l'homme d'un seul roman ? Je n'ai donc plus qu'à lire ses autres enquêtes !

Enfin, petit clin d'oeil de l'auteur sur le musée van Gogh d'Amsterdam « Je dois adresser mes plus plates excuses au musée van Gogh d'Amsterdam pour avoir osé lui emprunter Les Tournesols … ».
Lien : http://www.lesmiscellaneesde..
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Un bon thriller bien ficelé, quoique assez touffu. En effet,, on se perd quelque peu avec les personnages un peu trop nombreux à mon goût.

Chacun d'entre eux possède un vécu personnel dans lequel l'auteur se noie dans moult détails lorsqu'il désire apporter une explication d'appréhender, et, surtout faire avancer l'intrique.
Cela ne facilite guère, à mon avis, la compréhension générale de l'histoire, et, m'a fait perdre à plusieurs reprises le fil de ladite histoire.

Malgré ces petits inconvénients, on ne peut pas dire que cela m'ai déplu. Il s'agit d'un bon polar de plage, que j'ai lu, malgré tout, avec plaisir, et, dont je voulais connaître le dénouement.
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L'intrigue de départ était alléchante, un vol d'oeuvre d'art. Et puis le soufflé est vite retombé. On croise une multitude de personnages, qu'on oublie tout aussi vite. Ce roman n'est pas le 1er tome des aventures de Gabriel Allon et ça se ressent car il y a de multiples allusions à des aventures passées.
A part ça, j'ai trouvé ce livre longuet. Je ne me suis pas du tout attachée au personnage principal, celui-ci saute de destinations en destinations, sans que cela ait un grand intérêt pour l'intrigue. Et puis, le tableau du Caravage n'est qu'un prétexte à une histoire d'espionnage, c'est bien dommage...
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Cela parait difficile à imaginer mais il fut un temps où les êtres humains ne ressentaient pas le besoin de partager chacun de leurs moments avec des centaines de millions, voire des milliards, de parfaits inconnus. Quand on allait au centre commercial acheter des vêtements, on n’informait pas sur un réseau social ses congénères, minute par minute, des moindres détails de l’escapade. Et quand on se ridiculisait dans un fête trop arrosée, on se gardait bien de la laisser dans un album numérique en ligne, et pour l’éternité une preuve photographique de ce regrettable écart de conduite. Mais de nos jours, en cette époque nouvelle d’impudeur, de confusion et d’immédiateté, il semble qu’aucun détail de nos vies ne soit trop banal ou trop humiliant pour être livré à la publicité et partagé avec la planète tout entière. A l’ère numérique, il importe d’avantage de paraître, même en toute indignité, que de vivre dignement. On attache moins d’importance nos vrais amis en chair et en os qu’à nos « amis » et autre followers désincarnés sur internet, car ceux-ci entretiennent l’illusion de la célébrité, voire de l’immortalité. Si Descartes vivait de nos jours, il aurait pu écrire : « Je tweete donc je suis."
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Le boulevard du Roi-Saül, c’était l’adresse du siège des services secrets israéliens à Tel-Aviv. Leur nom officiel, long et trompeur, n’avait pas grand-chose à voir avec la nature exacte de leurs activités. Ceux qui y travaillaient l’appelaient entre eux le « Bureau » tout court. Comme Julian Isherwood. Il n’était pas directement employé par le Bureau, mais il était membre des sayanim, un réseau mondial d’agents dormants et bénévoles. C’est dans leurs rangs que se trouvaient les banquiers qui procuraient aux agents du Bureau de l’argent liquide quand ils en avaient un besoin urgent ; les médecins qui les soignaient secrètement quand ils étaient blessés ; les hôteliers qui les hébergeaient sous des noms d’emprunt ; les loueurs de voitures qui leur fournissaient des véhicules intraçables… Isherwood avait été recruté dans les années 1970, pendant une vague d’attentats terroristes palestiniens qui visaient des cibles israéliennes en Europe. On lui avait alors attribué une seule et unique mission : contribuer à assurer une couverture opérationnelle à un jeune restaurateur d’œuvres d’art nommé Gabriel Allon, par ailleurs tueur aux ordres de l’État hébreu.
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Chaque année, des milliers de tableaux et d'autres objets d'art étaient volés ou soustraits dans des musées, des galeries, des institutions publiques ou des domiciles privés. Leur valeur totale estimée atteignait à peu près six milliards de dollars, ce qui faisait de cette branche de la criminalité la quatrième activité illégale dans le monde, précédée seulement par les trafics de drogue, le blanchiment d'argent et le trafic d'armes.
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- Tu ne me donne pas de conseil?
- C'est fini, les conseils, mon fils. Il m'arrive ce qui peut arriver de pire à un homme: je suis vieux et j'ai fait mon temps. Je suis un simple spectateur... je n'ai plus mon mot à dire.
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Le Proche-Orient avait souvent cet effet sur les êtres humains. Il transformait l'espoir en découragement et les idéalistes en arrivistes manipulateurs.
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Videos de Daniel Silva (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Daniel Silva
Voilà quelques années, je vous ai fait découvrir Gabriel Allon, espion du Mossad créé par Daniel Silva en 2000
Avec 19 aventures à ce jour, Silva est sans conteste le maître du genre. En 2005, paraissait le Confesseur, dont j'ai rapidement épuisé le tirage…… Le 15 juin, sortira le sixième roman traduit aux éditions HarperCollins France, L'IMPOSSIBLE ALLIANCE, directement en format poche LE roman d'espionnage de cet été. Addiction et insolation assurées. Silva est tellement proche de l'actualité, qu'en plus du suspens assuré, on traverse le Brexit, les Gilets jaunes, l'assassinat d'un journaliste en Arabie saoudite, ……
Je vous souhaite autant de plaisir que j'en ai eu en lisant les épreuves de ce roman époustouflant….
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