Comme tous les autres jours, c' étaient les merles , les premiers , qui l ' avaient réveillé. Il ne leur en voulait pas .Au début, cela le mettait en rage, surtout qu'il n'était pas encore habitué au climat et que la chaleur l' empêchait de s'endormir avant deux ou trois heures du matin.
Ils commençaient juste au lever du soleil. Or , ici, en Floride , le soleil se levait presque d'un seul coup. Il n 'y avait pas d'aube. Le ciel était tout de suite doré , l 'air moite, vibrant du caquetage des oiseaux. Il ne savait pas où ils avaient leur nid . Il ne savait même pas si c'était réellement des merles ...
Il aurait aimé rencontrer des amis. Mais il n’avait pas de vrais amis. Ce n’était pas sa faute. Ils étaient tous différents de lui.
Il aurait aimé rencontrer des amis. Mais il n’avait pas de vrais amis. Ce n’était pas sa faute. Ils étaient tous différents de lui.
"L'Homme de Londres", Georges Simenon, aux éditions le libre de poche
Mila Boursier, libraire à La Grande Ourse à Dieppe, nous parle du roman "L'homme de Londres" de Georges Simenon.
Dans ce polar, l'auteur ne nous parle pas de Maigret, mais d'un homme qui prend une mauvaise décision un soir à Dieppe. de fil en aiguille, le lecteur parcourt les rues de la ville dans une haletante chasse à l'homme.
Un entretien mené à Dieppe, à la librairie La Grande Ourse.
Vidéo réalisée par Paris Normandie.