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sur 423 notes
LES NAUFRAGÉS DE L' AUTOCAR de JOHN STEINBECK
Quand un voyage en autocar se trouve stoppé sur incident mécanique, la donne change irrémédiablement. Juan le chauffeur y voit une ouverture pour tout quitter. le Boutonneux, son assistant le voit venir et son oeil lorgne du côté de Camille, une blonde comme on en voit peu dans le secteur. Et puis il y a Mildred dont les hormones s'agitent, et puis, et puis beaucoup d'autres pour lesquels cette panne va être l'occasion d'un nouveau départ, enfin, en rêve, quoique, pour certains...
Truculent, drôle, pathétique, c'est un roman haut en couleurs qui vous ravira, je n'en doute point. Rarement j'ai senti chez Steinbeck un tel amour pour ses personnages.
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Vous êtes invité à monter dans l'autocar de la dérision, du paraître, du faux semblant. Encore un livre intelligent sur l'affreuse complexité de la nature humaine, sur la difficulté d'afficher une vitrine en accord avec les coulisses de chaque individu. Un petit signe improvisé, impromptu, pas voulu, un petit évènement, rien qu'un tout petit et c'est toute une fondation basée sur le mensonge à soi-même qu'il est donné de découvrir et de faire découvrir aux autres. Steinbeck s'amuse, pas sa croisière et c'est tant mieux. Un jour, un putain de jour, un de ces matins pourtant semblable aux autres, vous décidez de ne plus acheter ce ticket pour prendre le train de la vraie vie. L'autocar de Steinbeck vous emmène vers une certitude qui pèse lourd : La vérité va toujours plus loin que le mensonge. Merci !!!!!!!!!
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J'aime beaucoup Steinbeck. J'avais en fait dans l'idée de lire toute son oeuvre pour préparer mon projet de fin de BTS (je travaillais principalement sur la grande dépression). Môman m'avait donc gentiment acheté tout ce qu'elle avait pu trouver de lui, et j'en avais quand même lu une bonne partie, dont les fameux "raisins de la colère", mais pas tout. Les ouvrages restant attendent depuis dans ma PÀL que je me décide à m'en occuper, et comme ça à bientôt 10 ans cette histoire (j'ai eu mon BTS en 2006, ça ne nous rajeuni pas), il est quand même largement temps que je m'y mettre.
Bien qu'aucune date précise n'y soit donnée, le roman semble présenter une histoire contemporaine à sa rédaction (soit à la fin des années 1940), celle d'un groupe d'inconnus, réunis par un trajet en autocar et surtout par ses aléas. Si l'histoire ne comporte pas de réels enjeux et qu'elle laisse nos personnages partir quasiment dans le même état qu'elle les a vu arriver, elle en reste tout de même passionnante. L'étude des caractères que l'auteur nous offre n'a en effet rien de superficiel et offre un côté fascinant et réaliste que l'on ne retrouve que chez peu d'auteurs. Certe, Steinbeck n'est pas tendre avec ses personnages, il ne nous cache rien de leurs défauts et de leurs manques, mais comme il nous dévoile de la même manières leurs désirs et leurs motivations, il nous amène à les considérer avec une compassion dont nous serions bien en peine de nous défendre. Bref, l'humanité de l'auteur transparait à travers ses mots, et c'est son regard, sans concession mais irrémédiablement tendre qui fait toute la saveur de l'ouvrage. Décidément, j'aime beaucoup Steinbeck.
Lien : http://ioionette.blogspot.fr..
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Ce livre n'est pas à la hauteur des monuments que Steinbeck nous a livrés avant lui: Des Souris et des hommes, Les raisins de la colère... Mais l'auteur, s'il n'est pas ici au niveau maximal de son art, peut encore servir de modèle: comment introduire un roman de façon aussi précise, créer une ambiance d'un réalisme total (ici, un vague restaurant-station service au bord d'une route), planter des caractères...? Quelle maestria!
Par contre, l'intrigue ici est faible, et l'on devra se contenter d'une ambiance, et savourer quand même les travers des personnages: mesquinerie ici, jalouserie là, pleutrerie, tout un petit monde gentillet et ordinaire, de femmes aguicheuses et insatisfaites, et d'hommes qui cherchent en elles des proies, pas trop farouches si possible.
Voilà un roman plaisant, au charme daté, mais quel plaisir de ressortir d'une bibliothèque familiale un livre jauni, qui y dort probablement depuis plus de 60 ans!
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Mélange de personnages hétéroclites prisonniers d'un car en difficulté. Les esprits s'échauffent et chacun va un peu au bout de lui même compte tenu des circonstances. Chacun révèle ses failles à son insu. Les masques tombent et derrière le personnage que chacun joue apparaissent les pulsions et les aspirations secrètes.
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J'ai beaucoup aimé lire ce livre!
Et pourtant, je m'y suis repris à deux fois.

La première fois s'est mal passée, je n'était pas dans l'histoire, alors je sautais des passages et je m'ennuyais et du coup je ne comprenais rien !
J'ai abandonné.

Puis, une fois que j'ai lu " Des Souris et des Hommes" qui m'avait emballé mais vraiment, je me suis rendu compte que... Oh mais c'est le même auteur que "Les Naufragés de l'Autocar" et alors je me suis dit que c'était bête de ne pas lire ce livre qui pourrait me plaire.

Bref, j'arrête de vous raconter ma vie, le livre j'ai bien aimé, peut-être un peu long sur certains passages, il y a le personne qui ne prend jamais ses responsabilité et qui énerve le chauffeur, que je n'ai pas aimé.

Bref, c'est court mais lisez le si vous ne l'avait lu !
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Voilà un roman qui se lit avec pas mal de légèreté. Et pourtant. Tour à tour, l'auteur passe de personnage en personnage pour décrypter ce qui leur passe par la tête et découvrir leurs failles. Steinbeck fait ainsi se rencontrer ces gens moyens, loin du stéréotype du winner, pour mieux cerner qui ils sont vraiment et faire le portrait de l'Amérique son époque - le livre a été édité en 1949). C'est un roman qui se lit avec de la légèreté, certes, mais qui est bien plus profond qu'il n'y paraît.
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La beauté intérieure d'un homme ou d'une femme n'est pas celle que l'on remarque aux premiers abords, reconnaissons-le....

Selon "Philippe Geluck", c'est surtout pour l'homme invisible qu'elle compte en premier...

Mais parfois, les aléas de la vie, font en sorte que nous nous dévoilons plus que nous le voudrions....

Et ce n'est pas toujours à notre avantage, mais parfois nous pouvons en sortir grandi..

Une pluie diluvienne tombe sur coin de la Californie, et les quelques voyageurs doivent emprunter un autocar pour se rendre en ville, mais doivent passer la nuit dans une station-service que seuls les Etats-Unis des années 50 savent faire...
Après une nuit de réparation, un breakfast où déjà les sentiments et les ressentiments se dévoilent, ils reprennent la route...

Chacun dans l'autocar semble n'avoir rien à faire que ce faire des idées et des opinions toutes faites sur tel ou telle personne assise devant derrière, a côte etc...
Et puis l'autocar tombe de nouveau en panne....

Et là, c'est l'apothéose...

Il est vrai, et je rejoins la critique de andman, que "Les naufragés de l'autocar" baigne dans cette atmosphère d'un tableau de "Edward Hopper"...

La beauté de la mélancolie...
Une nostalgie inspiratrice, créatrice, mais toujours esseulée...
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Dans ce roman, il est question d'un bus qui tombe en panne, les voyageurs se retrouvent donc à passer la nuit dans un restaurant, où ils commencent à faire un peu connaissance.
La panne résolu, ils se retrouvent de nouveau piègés près d'une montagne.
Les personnages se dévoilent, caractères, rêves, fantasmes etc. On a un portrait étonnant pour chacun d'eux.
J'ai bien aimé mais John Steinbeck fait à mon goût beaucoup trop de descriptions inutiles.
Dommage.
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Une poignée de voyageurs se trouve embarquée dans un périple en autocar qui va connaitre quelques aléas. Les classes sociales, l'âge et les situations des personnages sont très variés, mais chacun est proche d'un point de rupture... Un roman agréable, mais pas des meilleurs de l'auteur à mon goût.
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