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sur 709 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Féru de montagne, de philosophie, de littérature, de poésie, doux rêveur ou mystique, vous trouverez dans Blanc des ingrédients qui vous nourriront.  Et si vous êtes tout cela à la fois vous serez sans doute comblés. Blanc, plus qu'un récit d'un parcours à travers les Alpes entrepris sur quatre années, plus qu'un florilège de citations et un patchwork de réflexions, nées au gré de l'instant et des étapes, plus que chemin il est cheminement. Les passionnés s'y abreuveront, les autres picoreront selon leur tempérament, leurs affinités, leur spiritualité. Beaucoup seront séduits, d'autres déçus, voire agacés par le découpage, l'absence d'approfondissement et de suivi. Tous reconnaîtront à Sylvain Tesson sa performance sportive, sa ténacité, sa curiosité, son amour du beau, sa soif d'absolu et sa quête de sens .
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N°1858– Avril 2024.

BlancSylvain Tesson – Gallimard.

Sylvain Tesson est un incorrigible arpenteur de territoires. Déjà, après un accident stupide qui faillit lui coûter la vie, il avait pris la décision de traverser la France à pied, de la Méditerranée à la Manche, par les chemins de traverse. Ici c'est plutôt une sorte de défi que lui lance son ami, le guide de haute montagne Daniel du Lac de Fougères de traverser les Alpes à ski, de Menton à Trieste, la montagne entre deux mers, le grand blanc entre deux nuances de bleu. Pour ce périple de quatre vingt cinq jours, un peu bousculé par l'épidémie de covid et qui s'est étiré sur quatre hivers de 2018 à 2021, ils ont été accompagnés de Philippe Rémonville. C'était sans doute un peu fou, mais après tout pourquoi pas ? En tout cas il n'était pas seul.
De passages de cols en refuges, d'escalades en descentes en rappel ou à ski dans des températures en-dessous de 0, Sylvain Tesson nous narre par le menu et à la façon d''Hemingway, cette expédition fragmentée. Il use pour cela du passé simple qui évoque une action définitivement passée, un peu comme s'il avait tourné définitivement la page de cette épopée. C'est les noces de la plume et du piolet avec poésie, souvenirs personnels et même une petite dose d'humour. Rimbaud est souvent cité à cause du voyage, mais il n'est pas le seul, même si les citations, par leur nombre un peu trop important, n'apportent que peu de choses à l'écriture de qualité de l'auteur. Les aphorismes qu'il égrène tout au long du texte ont souvent des résonances originales.
Le voyage lent est un parti-pris au siècle de la vitesse. Je le ressens comme une fuite du monde contemporain, un retour sur soi-même, une recherche intime, une thérapie peut-être face à la mélancolie. Nous savons cependant que voyager n'est pas guérir son âme. le blanc, associé à la neige est un symbole, la couleur transitoire de l'eau qui n'en comporte pas, sa forme solide que le froid entretient et que la douceur dissoudra, elle évoque le néant, le vide, une sorte de pays assez indistinct où les reliefs sont gommés, les aspérités dissoutes pour mieux cacher les difficultés, le ravin synonymie de mort. Il répond pour l'écrivain à la page blanche mais cela ne semble pas affecter notre auteur. Pourtant, le livre refermé, en dehors du plaisir de lire sa belle écriture, était-ce la répétition de ce mouvement ascendant et descendant et les chiffres qui le caractérisent, cet effort quotidien répétitif avec la crainte de l'avalanche et du danger, je ne suis que peu entré dans ce voyage, mais cela doit tenir à moi.


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Comme pour chaque livre, la seule question qui subsite une fois la lecture achevée est de savoir s'il m'a suffisamment plu, interpellé, questionné ou émerveillé pour que je souhaite me replonger un jour dedans et parcourir une nouvelle fois ses pages. Si la pensée de l'auteur est toujours aussi vive, tranchante, imagée, poétique, la répétition des retranscriptions de ses journées m'a quant à elle souvent laissé l'impression de tourner en rond. Je ne pense pas le relire mais suis content de l'avoir parcouru une première fois.
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Ecrire un livre uniquement en aphorismes est il possible ?
Non seulement c'est possible mais qui plus est, on peut construire une carrière entièrement là dessus à l'instar de ce chère Sylvain Tesson.
Souvent agacent, fréquemment inexacte ( accent slave de sa nourrice Hongroise ! ; Mont Ventoux dans la Drôme...) Tesson dégage toujours cette impression d'auteur auto-satisfait, jouissant de ses mots, en trance devant une telle pertinence, la sienne ! Pourtant on y revient encore ouvrages après ouvrages, car il faut l'avoir lu dans les salons où l'on cause. On y revient car on est à l'affût de certaines ses qualités comme ses envolées lyrics, ses saillies drolatiques, ses références culturelles et aussi avouons-le : son énergie (vagabonde). Toutes sortes de qualités que l'on retrouve assez peu dans ce blanc délavé, fade. Mais il faut l'avoir lu. Point.
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«Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Tesson».
Jean 1:1-5
Frère TESSON, globe-trotteur surchauffé, n'est pas, dieu merci (on ne le, dieu pas Tesson, remerciera jamais assez), frappé d' aphasie de Wernicke * mais affligé malheureusement, dirons nous, d'une Tachyphémie**, doublée d'une logorrhée ***ou verbosité très verbale et verbeuse de mots à consistance liquide ou molle, voire les deux plus ou moins volumineuse. Il a cette fois-ci entrepris de répertorier les couleurs après avoir attaquer à un rythme taylorien, la faune avec «la panthère des neiges» la géopolitique avec «Petit traité sur l'immensité du monde», l'aménagement du territoire avec «Sur les chemins noirs», la littérature en été avec «Homère» et «Rimbaud», maintenant la peinture, en récit autobiographique il s'entend: Le Blanc avec une majuscule en version longue 240 pages et dans la foulée en essai: le noir, Pastoureau et «Avis 3000» n'ont qu'à bien se tenir!
Ah Ah Ah... non... Sommes-nous bêtes ...Au temps pour nous... Frère Sylvain nous parle en fait de montagnes et donc de neige (pas de Pamuk) et donc du blanc mais pas de la mère Denis. - Ah c'est ben vrai ça !- mais du Blanc!
Notre Ötzi national pérégrine dans les alpes de «la fête des citrons» de Menton aux «délices printaniers» de Trieste. Un périple à la Tolkien les nains et les elfes en moins, mais avec une trinité de trolls.
Il nous convie à un pèlerinage spirituel que nous avons suivi avec attention et toujours plus d'étonnement et de respect! Tout Chez Frère Sylvain est empreint de félicité ( On préfère quand même celle de Cognetti qui parle cristallin alors que Frère Tesson est plutôt dans le pâteux embrouillamini) Chapeau l'ermite car comme le dit Lao Tseu «celui qui sait ne parle pas; Celui qui parle ne sait pas», mais Frère Sylvain est un mixte, une kalachnikov logorrhéique littéraire qui sait, voir citation de Jean citée plus haut.
D'emblée sur une page et demie il nous lance sa première bordée de citations, missiles à fission littéraires, du lourd, Byron, Rabelais, Gide, Morand, et du Lénine, agrémentée d'une question subsidiaire russe: Que faire?
Sans question métaphysique où allons-nous?
Oui Voilà Que faire ?
Et bien ton livre prolifique frère!
On vous épargne toutes les citations et personnes citées, trop nombreuses et dissuasives mais pas inintéressantes en soi.
Toutefois on remarque qu'il n'a pas glissé un de ses atypiques et inénarrables aphorismes: modestie ou plus vraisemblablement oubli. On ne peut s'empêcher de mentionner l'avalanche des 138 références à des personnages avec son lot de petites anecdotes, de Byron à la vierge Marie en passant par Despentes et Denis de Rougemont (oui faut connaître) et 25 références d' oeuvres ou curiosités de, «la main de Fatima» aux «oeufs de Fabergé» avec leurs commentaires et le tout couronné par autant d' aphorismes et on en a certainement oubliées. C'est vertigineux la montagne! Mieux qu'avec «Un été avec Rimbaud» 106 références une petite forme en 2021.
du remplissage et ensuite il nous donne la température, pas la sienne car elle doit être élevée, celle du temps, l'angle d'attaque des pentes, les vaux, les vallons, les vallées, les thalwegs, les pics, les aiguilles et les arêtes, les piolets, les crampons et les peaux de phoque (il aura au moins vu un animal), les refuges, les auberges et les cabanes et rebelote chaque jour. Bref! Tout ce qu'il y a à voir en montagne d'«une journée de Sylvain Tesson». A la longue on s'ennuie mais on toujours du plaisir à savoir qu'il se caille les roubignoles.
Style particulier un peu précieux, avec, entre autres, petite phrase brève, anodine, presque nominale, énoncée par un des trois "zeks", aussitôt répondue par le second et ensuite le troisième, comme les trois ours et Boucle d'Or avec leur «on a touché à ma soupe!» Papa ours , maman ours et petit ours. Ici manque Boucle d'Or mais il y a les ours qui schlinguent d'ailleurs (dixit Tesson) et curieusement ces éjaculations verbeuses ne se font jamais à l'heure de la soupe quotidienne mais quand ça les prend c'est à dire comme une envie de p… comme quoi l'art ça vous prend n'importe où, n'importe quand, même par grands froids et puis parler en mangeant c'est mal balourd!
Trois répliques brèves parfois nébuleuses mais c'est fait pour, Frère Sylvain a inventé le haïkus tessonien, petit poème japonais de trois vers francisé: Cocorico (Kokoriko en japonais)! Chapeau frère, la France vous doit beaucoup vous pouvez aller faire votre stage de survie en Guyane avec nos légionnaires. Style onctueusement plein de grâce abondamment utilisé d'ailleurs dans ses bouquins.
Ainsi que la formule «the show must go on», ça fait ricain et business. Pour le barnum Frère Tesson c'est le summum.
Il trie et recycle mais ne jette rien: écolo le mec. Sauf que notre Cro-Magnon hypocrite qui passe son temps à vilipender la vie moderne et les couillons de sédentaires: les lecteurs, consulte tous les jours le GPS pour la trace (ah l'aventure du coureur de taïga), la météo et le dénivelé pente (on descend, on monte?) et prend les téléphériques (pour monter seulement), porte un détecteur de victimes d'avalanche (ah le risque gratuit si ardemment vanté dans l'ouvrage), fait un aller retour en avion en 24h: alpes/Paris, ainsi que des alpes en Turquie, et ensuite la Guyane: bilan carbone noir, très noir pas blanc****. Bravo l'écolo! Sans parler de l'illégalité lors du confinement Ah le mec il en: c'est son agréable petit coté Angelo Pardi! Si, si!
Quelques perles truculentes; Frère Sylvain a trouvé dans son dico numérique «intrussusception» alors là le pompon! Très joli mot on retiendra car mon correcteur a fait chou… blanc, c'est dire.
En anecdote mais vraie la séniore, 80 ans qui passe le permis moto pour sa 850 cm² *****sans commentaire, il en fait de ces rencontres merveilleuses le Sylvain! Par contre pas de loup ou d'ours slovènes mais, mais, mais, il voit des traces d'écureuil ...italien... l'écureuil...décrète-t-il... si si. Traces aristocratiques à la Vittorio Gassman, militaires à la Rigoni Stern? Chapeau!
Et toujours cette petite astuce de faire référence à ses précédents ouvrages, on n'est jamais aussi bien servi que par soi-même, au cas où vous auriez survolé le «Blanc» et que vous n'ayez rien d'autre d'urgent sur votre P.A.L. «L'éternel retour», «Sur les chemins noirs» «Un été avec Rimbaud» et bien d'autres, petits rappels discrets, petites allusions l'air de rien, en italiques, entre guillemets, on n'en dit pas plus, mais...
Nous sommes dans ce cas. Après «Blanc» nous entamerons «Vérification de la porte opposée» on sent de l'existentiel puissant là-dedans!
Enfin après avoir lu «l'appel du sol» un Goncourt sur la boucherie de 1914, Frère Tesson nous a bien dégelé les amygdales, dégagé les bronches et donc je lui ai mis une étoile (Gomeïsa) en plus, ainsi qu'une autre (berger) pour les innombrables citations et une troisième (polaire) pour l'ensemble : c'est un sacré travail de recherche. On en a encore les glandes lacrymales irritées.
Et Frère Tesson de conclure sur un Psaume de David 51:7 «Lave-moi, et je serai plus blanc que la neige». On savait bien qu'il y avait là dedans de la mère Denis ou du Coluche!
Ah le melon, celui-là, il l'a et pas que depuis la fête aux citrons de Menton mais il est chou et adorable! Il faut reconnaître que la santé il l'a aussi, si tout est bien vrai et non pas du réel fantasmé mais avec notre majorette des alpes allez savoir!
Frère Sylvain lave plus Blanc que Blanc.
- Ah c'est ben vrai ça !-
Sylvainoutai?
Je reviens te chercher, je savais que tu m'attendais
Je savais que l'on ne pourrait se passer l'un de l'autre longtemps (Gilbert Bécaud/Pierre Delanoë)

Lecture, crayon en mains, comme Onfray, pour notes sur les érudits écrits de Frère Tesson.
* prédominances des troubles du langage écrit
** parole rapide
*** on conseille des légumes cuits et les fibres douces pour ne pas irrité le côlon encore que la logorrhée est parait-il à l'origine d'orgasme anal pour celui qui en souffre... Notre Tartarin des Alpes n'a pas le choix entre «riz et pruneaux» vu son addiction c'est le riz et surtout pas de tisane Boldoflorine
****
De: Paris à Grenoble Vol aller-retour env. 900 km, 1 voyageur Quantité de CO2: 0,674 t
De: Paris Cayenne (GF)Vol aller-retour env. 14 200 km, 1 voyageur: Quantité de CO2: 6,9
De: Paris à Ankara Vol aller-retour env. 5 200 km, 1 voyageur Quantité de CO2: 2,7t
soit 11t de CO² en cinq jours, l'équivalent d'émission de CO² d'un Français pendant un an. Merci Frère Guignol.
**** J'ai d'ailleurs pu apprécier cet été la conduite des motards italiens entre le Mont-Cenis et Suse dans les lacets de la SS25. C'est pas triste mais à 80 piges...ça va être l'apothéose!
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Livre autobiographique que l'on pourrait aussi qualifier de nombriliste.
"Le nombrilisme est une façon de penser égocentrique. C'est aussi une théorie qui fait référence à soi ou indirectement à soi (par exemple en la centrant sur le milieu social, culturel, ethnique, etc. auquel on se sent lié) en ne restant pas objectif."
J'ai choisi ce livre pour découvrir l'auteur après la lecture d'un essai qui en parlait longuement. C'est toujours frustrant de découvrir quelqu'un par le biais d'une critique venue d'un tiers. J'ai donc comblé cette lacune. Je ne regrette pas ce voyage en blanchitude.
M. Tesson Sylvain est un fils de.
De ce fait, il a beaucoup voyagé et a fêté abondamment les récits facilement publiés qu'il en a tirés.
Cela rejaillit sur son écriture empreinte de dandysme. Cette lecture m'a fait penser à M. Carrère par bien des aspects. Un certain détachement, une volonté de prendre de la hauteur (plus facile lorsque l'on parcourt les Alpes), une tendance à mettre en avant son érudition.
Ce récit de vacances, qui met en scène une souffrance auto-imposée et relative, est l'occasion pour l'auteur de signifier son appartenance à une certaine classe sociale. S'isoler du bas monde pour se retrouver entre personnes de qualité. Une forme d'aristocratie moderne, autour d'une activité discrète, réservée à certains initiés. blancs.

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L'on peut aimer la montagne et être découragé par la lecture de ce livre de Tesson tant le contenu, sous forme de journal, est répétitif.
Le style est souvent pompeux…
En tant que lecteur on a le sentiment de faire du sur place, oui, sur cette expédition de 1600 kilomètres , la traversée des Alpes en ski, de Menton à Trieste sur quatre hivers, 2018, 19, 20 et 21.à raison de 3 semaines à 1 mois par an.
Tesson accompagné de son ami Daniel du Lac , guide de haute montagne, et de Removille rencontré en cours de route nous fait partager sa traversée dans la neige fragile et éphémère…
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Alors que l'adaptation de "Sur les chemins noirs" vient de sortir dans les salles, c'est dans "Blanc" que j'ai choisi de me plonger (mon esprit de contradiction vous passe le bonjour!).
"Blanc", c'est cette traversée des Alpes que Sylvain Tesson a choisi de réaliser, aux côtés de son ami alpiniste du Lac, sur plusieurs hivers. C'est toujours un régal de suivre Sylvain Tesson dans ses pérégrinations : j'ai retrouvé avec plaisir cette "patte" qui mêle amour des paysages, des mots mais aussi les réflexions sur le monde. Pour autant, j'avoue avoir été un peu moins embarquée que d'habitude, sans doute parce que je n'y connais absolument rien en alpinisme et que du coup, les détails techniques m'ont peu parlée.
Ça reste une bonne lecture, mais "La panthère des neiges" reste donc mon coup de coeur absolu, celui que je recommande si on veut découvrir le phénomène Tesson!
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Sylvain Tesson n'a pas réussi à m'embarquer dans cette expédition ! Sont ce les conditions extrêmes ? En tout cas, je n'ai pas réussi à me projeter dans l'aventure comme dans certains autres ouvrages de l'auteur. J'ai trouvé que c'était assez répétitif et il n'a pas réussi à me faire rêver.
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Ce livre m'a déçu je cherchai de l'émotion et je n'ai rencontré que des pensées.
Je ne suis probablement pas assez érudit pour apprécier ce récit.
Il est vrai que je suis une lectrice de roman c'est pourquoi ce genre littéraire ne m'a pas emporté.
Je reconnais que c'est bien écrit et truffé de références littéraires que je ne connaissais pas ou pas assez d'où ma difficulté à suivre l'auteur.
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