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Classi Reprint (31/12/2011)
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Il vaut mieux lire encore la traduction du russe vers l'anglais que le russe vers le français par l'anglais. le livre anglais a connu un fort joli succès à sa sortie en 2012, de même que cette pièce posthume publiée en 1911, l'a connu de manière plus intense en Russie, mais en France, vu qu'on ne se casse pas la tête avec les russes compte tenu de son nombrilisme fort condescendant, pour la partie moins connue de l'oeuvre de Tolstoï on s'en est tenu au minimum syndical. Des mises en scène retentissantes du "Cadavre vivant" eurent lieu dans tout le pays et ne trouvèrent le rideau baissé qu'à la révolution. Et pourtant cette pièce est remarquable, son auteur ne l'a pas rejetée, comme c'était son habitude, sauf pour Résurrection. La pièce fut censurée, élaguée en partie du moins, Tolstoï réputé intouchable était néanmoins la cible de l'administration impériale; il voulait semble-t-il prolonger la pièce et lui donner une fin, mais on peut comprendre ces atermoiements dans de telles conditions. Et pour l'esssentiel, on peut dire que l'oeuvre a trouvé son achèvement dans l'inachèvement prétendu comme des symphonies de grands compositeurs qui sont bien comme ça finalement. le message est passé !

C'est dans les années 1900, que Léon Tolstoï est incité à relever ce défi d'écrire cette pièce pour deux raisons principales :
Un, c'est plus qu'une déception, c'est une détestation qui va naître chez Tolstoï à la vue de la pièce l'Oncle Vania de Tchékhov créée par le Théâtre de Moscou en janvier 1900 (*), il est inspiré pour en donner en contre exemple une tonalité de plus grande envergure à cette pièce jugée en demi-teinte qu'une mise en scène peu convaincante ne fait oublier (*) ; deuxio, c'est un fait divers qui l'a marqué qui va donner le tempo clair et net et la vraisemblance à son projet.

L'histoire est : ce sont les aventures d'un mari noceur et débauché qui va - on n'en est plus à vouloir sauver les apparences comme Karénine par exemple, le sujet est déjà plus vermoulu ! - , pour éviter de mener sa famille à la ruine, simuler un suicide, mais dans l'histoire un évènement fortuit va venir contrarier son plan ..

L'idée de Tolstoï, comme il le déclarera dans son journal : , "Il m'est venu à l'esprit l'idée d'un récit où il faudrait mettre en scène deux hommes : l'un débauché, déchu, méprisé uniquement pour sa trop grande bonté ; l'autre, extérieurement pur, estimé de tous, respecté pour sa froideur, mais non pour son coeur.."

(*) Alors que par ailleurs Tolstoï aimait le nouvelles de Tchékhov
(*) Les observateurs opposeraient le sentiment à l'action. Il est vrai que chez Pouchkine par exemple on a les deux, ce qu'on qualifiait de romantisme avec une traîne byronnienne. Chez Tchékhov, on aurait le sentiment seulement pour en déduire que l'affaire n'est pas bouclée et on l'a classée en drame parce que ce n'est ni une tragédie, ni une comédie. Les protagonistes qui sont décrits comme de simples citoyens animés plus en genre qu'en rôle social, sans clinquant particulier, semblent poursuivre un même but ; le bonheur sans faire aucun effort pour y arriver. Dans ces conditions, ballotés par un quotidien où il n'aurait que le décor qui change, où les libations se répètent pour tuer le temps, la poursuite du bonheur devient vite illusoire pour ces figurants de la vie. Dans le monde trompeur des chats, on aurait dit d'eux, 5 en gros dans une maisonnée, qu'ils ont chacun un caractère rugueux différent, en les observant bien, c'est le premier enseignement qu'on en tire, mais finissent toujours par se retrouver ensemble comme mus par un instinct grégaire rémanent malgré leur civilité . On va peut-être en éliminer un ou deux pour casser certains tropismes bestiaux dont l'interrogation sur leurs réelles intentions ne sauraient durer. Voilà, c'est tout ! Un peu de psychologie n'aurait pas fait de mal autour de ces protagonistes !..
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