AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Cycle des chats tome 3 sur 3
EAN : 9782226455857
432 pages
Albin Michel (30/09/2020)
3.69/5   416 notes
Résumé :
Affronter des hordes de rats impitoyables
Faire alliance avec de stupides humains
Circuler sur un fil entre les buildings de New York
Désamorcer une bombe atomique...

Franchement, si j’avais su, parole de CHAT, je n’aurais pas traversé l’océan.

Après l’effondrement de la civilisation humaine, Bastet, reine autoproclamée des chats, et sa
petite communauté hétéroclite composée notamment de Champollion, le perr... >Voir plus
Que lire après La planète des chatsVoir plus
Exit, tome 1 : Contact par Exit

Exit

Exit

3.40★ (507)

3 tomes

Demain les chats par Pog

Cycle des chats

Pog

3.51★ (7531)

3 tomes

Les chroniques de St Mary, tome 1 : Un monde après l'autre par Taylor

Les chroniques de St Mary

Jodi Taylor

4.38★ (3970)

13 tomes

Critiques, Analyses et Avis (56) Voir plus Ajouter une critique
3,69

sur 416 notes
Comme j'ai enfin réussi à mettre la main sur ce troisième épisode de la trilogie des Chats, je me le suis réservé pour une lecture détente pendant ces vacances de la Toussaint. Ayant lu il y a déjà un bon moment le début de la série, j'ai apprécié le rapide résumé des tomes précédents qui m'a remis personnages et événements en mémoire.
Nous retrouvons la chatte Bastet et ses 274 fidèles compagnons humains et animaux à bord du voilier "Dernier espoir", qui arrive en vue de New York. Ils ont fui la France envahie par les hordes du rat Tamerlan. Mais quelle déconvenue ! Ici les rats sont encore bien plus nombreux, plus gros et plus féroces, ayant réussi à s'adapter au virus mutant qui était censé les exterminer. L'arrivée sera tragique pour de nombreux passagers...
Les rescapés seront recueillis par la communauté des survivants new-yorkais, réfugiés dans les gratte-ciel les plus élevés qu'ils pensent inexpugnables. Les humains se sont organisés en 102 tribus, selon leur origines et leurs modes de vie. Bastet, conformément à la haute idée qu'elle a d'elle-même, va rapidement se mettre en tête de mener la guerre contre les rats. Mais pour cela elle va devoir surmonter des obstacles de taille, et notamment la réticence des dirigeants humains à l'admettre dans leurs rangs. Heureusement, elle ne manque pas de ressources.

Je savais bien sûr à quoi m'attendre, les caractères des principaux protagonistes ayant déjà été bien plantés lors des précédents épisodes. Et Bastet n'est certes pas devenue plus modeste ici ! Cependant, elle pointe bien souvent de la patte nos multiples défauts, qui pour certains nous mènent à la catastrophe écologique et parfois à la guerre. Par exemple cette propension qu'ont les humains à vouloir à tout prix imposer leur point de vue bien meilleur que celui des voisins. Ou à considérer chaque problème selon leur intérêt personnel... Ca pique un peu parfois, parce qu'on ne peut pas manquer d'y voir des références au monde actuel.
Werber ne s'érige pas en donneur de leçons, mais sous des dehors humoristiques et fantaisistes, ses univers nous rappellent bien souvent combien nos sociétés sont fragiles, et comme il peut être facile de basculer dans le chaos. Et rien que pour cela, je trouve qu'il vaut la peine d'être lu. Sans compter qu'au passage, on glane toujours quelques connaissances ou anecdotes plus ou moins utiles pour briller en société grâce aux chapitres consacrés à "L'encyclopédie du savoir relatif et absolu"; s'y ajoute cette fois une "bible des chats", Bastet désirant laisser sa trace dans la mémoire des créatures terrestres, mais d'un point de vue félin, bien sûr !
Comme je l'ai déjà écrit dans mon retour sur "Sa majesté des Chats", il ne faut pas chercher ici vraisemblance ou grande littérature. Et Werber a manifestement déjà produit des oeuvres largement plus qualitatives que cette trilogie assez déjantée. Mais cela reste très agréable à lire, que vous aimiez les chats, les rats, ou même les humains !
Commenter  J’apprécie          4324
Parce que j'aime les chats et que j'aime les romans, on m'a offert ce livre. Et parce que c'est un cadeau et que je suis gentille, je l'ai lu.
Honnêtement, j'étais abasourdie au début, avec cette histoire de chats, chiens, et quelques humains, qui atteignent les USA en bateau pour fuir les hordes de rats qui ont pris le pouvoir en Europe, après le grand Effondrement. Il faut dire que ce roman est le 3e tome d'une saga dont j'ignorais l'existence, mais un chapitre récapitule tout ce qui s'est précédemment passé. Toutefois, j'étais encore plus abasourdie en poursuivant ma lecture et en découvrant les aventures de la chatte Bastet, fan de Bach, capable de parler avec des humains, de piloter un drone, de recadrer Hillary Clinton, et de combattre des armées de rats. Sur quelle planète étais-je donc ?
Mais...
Alors que ce roman m'est d'abord apparu comme plutôt nul (gloups), je me suis surprise à tourner les pages avec avidité, pour connaître au plus vite la suite de l'histoire. Je me suis même surprise à partager certaines des pensées des chats et des rats, et j'ai apprécié la résonance gentiment écologique du livre. Mais je n'ai toujours pas compris s'il s'adresse à des enfants ou à des adultes -certains passages m'ont semblé effrontément violents.
Au final, je dois bien admettre que j'ai passé un bon moment. Même si c'est Bernard Werber et que ce n'est pas de la grande littérature, même si c'est totalement extravagant et que je ne suis pas habituée à ce genre de... "fantaisie", je ne regrette pas cette lecture.
Mais elle reste dispensable.
Commenter  J’apprécie          3911
Dernier tome de la trilogie sur les chats.
J'ai bien aimé les 2 1ers mais celui ci était malheureusement de trop pour moi.
J'ai trouvé que les aventures étaient très répétitives (toujours la même chose avec juste quelques détails qui changent) et Bastet a énormément perdu de son charme, sans savoir vraiment à quoi ça tient. J'ai ressenti une certaine lassitude au cours de ma lecture car en fait, je n'ai jamais été surprise.
Bref, une lecture moyenne, mais j'aime toujours autant les chats !
Commenter  J’apprécie          280
Chatperlipopette ! Les USA sont envahis de rats !

Troisième épisode du monde vu par Bernard Werber à travers les yeux d'un chat. Plus particulièrement ceux de la femelle Bastet, sacré caractère, haute opinion d'elle. Ingénieuse au point d'être passée de chatte d'intérieur à déesse rassembleuse de toute l'animalerie terrestre (et pourtant toujours un brin égoïste), humains compris. Bon, sauf les rats…

L'auteur avait commencé « petit » en 2016, depuis un appartement parisien, à un moment où le monde que nous connaissions s'effondrait. Depuis, de chapitres en chapitres, il voit toujours plus grand, au point d'avoir imaginé débuter la confrontation finale à New York City. Bastet, en bonne Chatman, et grâce à son troisième oeil qui lui permet de se plonger dans toute la connaissance humaine (sa prise USB greffée sur son crâne), se débat, débat (et s'ébat). le sort du monde est entre ses griffes, et l'imagination de Werber.

Ah, l'imagination ! La plus puissante des armes mentales. L'écrivain fait preuve de facétie et d'invention pour raconter cette histoire. Il semble d'ailleurs s'amuser de plus en plus, et c'est contagieux.

Cette troisième aventure est toujours ludique, parfois d'une naïveté assumée (parce qu'elle est sans l'ignorance), et aussi joliment instructive.

L'enrichissement du lecteur passe toujours par des extraits de l'Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu, outil cher à Bernard Werber, et que Bastet s'est approprié. Moins d'extraits toutefois cette fois-ci, le malicieux et spirituel écrivain ayant décidé de privilégier l'action. La réflexion est toujours présente, cette confrontation entre chats / chiens / humains (perroquets, etc.) et les rats méritait un rythme soutenu.

La fantaisie est bien au rendez-vous, aidé par un mélange de félinité et d'anthropomorphisme. le type même de livre accessible à tous, qu'on pense sans prétention, mais qui s'avère nous faire gentiment réfléchir à nombre de sujets (et sur nous-même).

L'intrigue est ancrée dans notre monde, mais s'appuie sur les leçons du passé pour mieux regarder l'avenir. du moins, pour les rares survivants, en dehors de ces hordes de rats gras et hargneux…

Les lecteurs qui ont aimé les deux précédents épisodes seront heureux de voir un auteur s'amuser à les divertir. Les autres pourront entrer par cette porte dans ce monde vu par un chat et ses yeux verticaux.

Bernard Werber clôt sa trilogie chatesque avec un plaisir évident et communicatif. Oui, la communication est au centre de tout, et c'est ce qui sauvera le monde.

Si même les chats le pensent… Il serait peut-être temps de leur donner la « parole », vu que nos démocraties sont malades de ne plus se comprendre.

La planète des chats est un divertissement qui dit des choses sur nous et amuse. de quoi passer, quelques heures de détente assumée (en enrichissant ses pensées au passage).
Lien : https://gruznamur.com/2020/0..
Commenter  J’apprécie          221
Paris et ses environs envahis par la horde de rats menée par leur chef Tamerlan, la chatte Bastet et ses amis décident de prendre le large au Havre. New York est, paraît-il, en possession d'un raticide très efficace. Pas de temps à perdre pour sauver les quelques centaines d'humains et d'animaux. Mais l'espoir est de courte durée lorsqu'ils aperçoivent les gratte-ciels posés sur un tapis mouvant de couleur brune. Les rats américains sont bien plus gros… et bien plus nombreux !
Soudain, un signal en morse provient d'un des building et une nacelle est envoyée sur le bateau. Ils sont sauvés ! Enfin, après une sanglante bataille, il n'en reste que quelques uns qui seront intégrés parmi les quarante mille humains regroupés sur les plus hautes tours. Mais lorsqu'une fumée apparaît à l'horizon de l'océan, Bastet comprend que Tamerlan et les rats gris les ont suivis. La lutte se joue désormais contre des millions de rats et leurs deux chefs et la victoire semble bien illusoire.
C'est sans compter sur l'intelligence de Bastet et le soutien de ses amis. Ayant accès aux connaissances universelles par son Troisième Oeil, Bastet monte en sagesse, en prudence, en philosophie. Dans ce troisième tome, Bastet doit se battre non seulement contre l'envahisseur à poils mais également contre la bêtise humaine et leur inextinguible sentiment de supériorité. En bref, les propositions de la chatte pour un monde équilibrée ne sont pas du goût des humains qui ne sont pas prêts à vouloir partager.

La Planète des chats clôture une trilogie qui monte en puissance, qui offre de bons moments de lecture avec beaucoup de belles surprises.
Commenter  J’apprécie          198


critiques presse (2)
LeJournaldeQuebec
07 décembre 2020
Après l'effondrement de la civilisation humaine, les chats ont pris le contrôle, mais n'ont pu résister aux rats qui ont envahi l'Europe.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LaProvence
03 novembre 2020
Bernard Werber continue sa série post-apocalyptique avec un troisième volet d'aventures des félins et de leur reine.
Lire la critique sur le site : LaProvence
Citations et extraits (72) Voir plus Ajouter une citation
Que se passerait-il si l’humanité disparaissait soudainement ?
Au bout de dix jours : les animaux d’élevage, n’étant plus nourris, mourraient.
Après un mois : le système de refroidissement des centrales nucléaires ne fonctionnant plus, le cœur des réacteurs chaufferait jusqu’à exploser, ce qui entraînerait des Tchernobyl en chaîne. Les radiations tueraient les espèces les plus fragiles.
Après six mois : les satellites sortiraient de leur orbite et commenceraient à chuter.
Au bout d’un an : dans les zones tempérées, les plantes recouvriraient les constructions humaines, routes, immeubles, maisons, champs, jardins. Les forêts se remettraient à pousser et le CO2 serait absorbé plus rapidement.
Au bout de cinq ans : la température baisserait et les hivers redeviendraient plus froids. Les espèces chassées, comme les sangliers, les renards, les lapins, les cerfs, les loups, les ours, se remettraient à proliférer en Europe. Dans le reste des écosystèmes, la biodiversité reprendrait ses droits.
Au bout de trente ans : tous les immeubles en béton finiraient par s’écrouler. Les ruines deviendraient des niches pour les animaux. Dans les océans, les barrières de corail se reconstitueraient. Les poissons, dont certaines espèces ont été affectées par la surpêche, pourraient de nouveau se reproduire. Notamment les thons, les requins, les dauphins, les baleines. Les méduses par contre deviendraient moins nombreuses.
Au bout de deux cents ans : l’air serait entièrement exempt de tout le CO2 produit par l’homme. Les barrages céderaient, permettant aux rivières et aux fleuves de retrouver leur lit naturel.
Au bout de trois cents ans : les constructions métalliques, comme les ponts suspendus ou la tour Eiffel, s’effondreraient du fait de la corrosion par la rouille.
Au bout de cinq cents ans : toutes les forêts retrouveraient leur faune d’il y a dix mille ans.
Vingt-cinq mille ans plus tard : les déchets nucléaires commenceraient à devenir inactifs.
Cinquante millions d’années plus tard : les monuments en pierre auraient tous disparu depuis très longtemps, cependant resteraient encore les objets en plastique.
Cent millions d’années plus tard : même les objets plastique disparaîtraient et il n’y aurait plus aucune trace du passage des hommes sur terre.
Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu. Volume XIV.
Commenter  J’apprécie          30
Quand nous élevons les poulets en batterie, le virus de la grippe aviaire trouve des conditions propices pour se développer et touche l'homme ; quand nous maltraitons les bœufs avec l'élevage intensif, ils produisent la maladie du prion ; quand nous tuons les chauves-souris, les pangolins ou les serpents sur les marchés chinois, ce commerce engendre le coronavirus. Quand notre agriculture se réduit à différentes monocultures, les produits utilisés entraînent des invasions de nuages de sauterelles ; quand la pêche devient intensive, les méduses prolifèrent. Quand nous détruisons les forêts, nous augmentons le gaz carbonique dans l'atmosphère et nous dérèglons la météo. Quand nous aspirons le pétrole, il y a des tremblements de terre. Tout est lié.
Chaque acte a une conséquence. Si nous ne changeons pas notre manière de vivre ensemble, de toute façon d'autres animaux après les rats tenteront de nous envahir. Ce seront peut-être les blattes, ce seront peut-être les pigeons, ou même dans le domaine végétal les ailantes, ces plantes invasives dont l'action prédatrice a un impact sur toutes les autres plantes.
Commenter  J’apprécie          50
«Entre
Ce que je pense
Ce que je veux dire
Ce que je crois dire
Ce que je dis
Ce que vous avez envie d'entendre
Ce que vous croyez entendre
Ce que vous entendez
Ce que vous avez envie de comprendre
Ce que vous croyez comprendre
Ce que vous comprenez
Il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à
communiquer.
Mais essayons quand même.»
Commenter  J’apprécie          70
— Vous êtes sûre qu’être prophète, c’est mieux qu’être reine ?
— Être reine ne consiste précisément qu’à régner. La reine gère des guerres et donne des ordres. Ça n’est que du court terme. Une prophète continue de diffuser sa pensée après sa mort. Elle influence les rois et les reines qui lui succèdent, par la seule puissance de ses idées.
Elle continue :
— Être prophète, c’est donner un sens au passé puis, de là, déduire l’avenir. Être prophète, c’est avoir une vision personnelle originale du futur. Et ça, je crois que tu en es capable, Bastet.
Commenter  J’apprécie          40
l'homme barbu en noir était un fanatique religieux qui venait tuer des enfants qu'il ne connaissait même pas dans une école parce qu'il pensait que cela ferait plaisir à son dieu imaginaire.
Commenter  J’apprécie          130

Videos de Bernard Werber (157) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Bernard Werber
Une équipe indienne a vu pour la première fois des éléphants enterrer leur mort. Une étude publiée récemment dans Le Journal of Threatened Taxa rapporte le travail de chercheurs qui ont suivi pendant un an des rassemblements d'éléphants. Ils ont pu ainsi assister à quatre cérémonies funéraires dans la région du Bengale. C'est le sujet de la nouvelle chronique de Bernard Werber.
Visuel de la vignette : des éléphants en Namibie /Claudio Braslavsky /Getty
#animaux #elephants #science ______________
Chaque mercredi à 8h55, l'écrivain Bernard Werber livre sa vision de l'évolution de nos sociétés. Retrouvez toutes ses chroniques ici https://www.youtube.com/playlist?list=PLKpTasoeXDrpR-EH-6FXuTaB55LTDz0At ou sur notre site https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-biais-de-bernard-werber
Suivez France Culture sur : Facebook : https://fr-fr.facebook.com/franceculture Twitter : https://twitter.com/franceculture Instagram : https://www.instagram.com/franceculture TikTok : https://www.tiktok.com/@franceculture Twitch : https://www.twitch.tv/franceculture
+ Lire la suite
autres livres classés : science-fictionVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus



Lecteurs (1169) Voir plus




{* *} .._..