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3,74

sur 2976 notes
Un excellent premier tome, loin des romans "teenage" un peu chichi pompon qui manquent de saveurs....
A mi-course entre le roman d'anticipation et le parcours initiatique, j'ai adoré !

Un joli récit qui sensibilise le lecteur et le laisse s'interroger sur l'Homme, sa nature, et la notion de "beauté".
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Voilà un bouquin qui traînait depuis longtemps dans ma PAL. Pourtant, ce n'est pas l'envie de le lire qui manquait. Allez savoir ce qui me retenait de commencer Uglies. Mais voilà, je ne regrette pas une seule minute de l'avoir ouvert.

Partant d'une envie de me changer les idées en lisant de la young adult, un genre que j'apprécie mais que j'avais mis de côté pendant un moment, j'ai choisi Uglies pour son intrigue originale. J'étais alors loin de me douter de la vraie leçon donner par Scott Westerfeld.

Car l'auteur, en plus de développer une histoire captivante, réalise une mise en garde écologique en mettant en scène une population descendante de ces humains obnubilés par le pétrole. Les "Rouillés", comme on les appellent aujourd'hui, se sont tous fait exterminés par un virus contaminant l'or noir. Aujourd'hui, la terre est saine et la nature sauvegardée. Car désormais, les humains passent par deux stades : le Uglies (de la pré-adolescence à l'âge de 16 ans) et le Pretties (à partir de 16 ans) via une opération qui rend tout le monde beau et en pleine santé. Plus de jalousies, plus de guerre, les humains sont tous sur un pied d'égalité et passent leur vie, insouciants, à s'amuser et à se sociabiliser.

Sauf que, comme vous l'aurez compris, derrière cette jolie façade se cache une terrible vérité. Un secret qui va faire réfléchir sur cette "évolution" en apparence parfaite. Car certains Uglies, refusent de devenir Pretties et fuient. Tally Youngblood, une jeune fille qui n'a pour seul rêve, celui de devenir Pretty, va faire l'étrange découverte de ces populations qui désirent rester Uglies à jamais. Et ce qu'elle va découvrir va bouleverser son existence.

Haletant, Uglies se lit vite et surprend. Si on accroche peu au début, l'appréciation du titre se fait croissant. Ainsi, je vous conseille vivement de vous procurer les deux premiers tomes d'un coup. Car la fin de ce premier opus va créer un manque, une envie déchirante de connaitre la suite des aventures de Tally Youngblood.

En plus de son intrigue, Uglies propose une jolie palette de personnages très bien construits. Si Shay est insupportable, Tally surprend par sa bravoure. L'occasion de suivre un personnage qui évolue et grandit tout au long du récit est une expérience toujours plaisante. Quant aux lectrices, nul doute qu'elles flasheront, comme je l'ai fait, sur le beau David, jeune homme sauvage et doux (même si j'ai beaucoup aimé aussi le peu de Croy que l'on ai vu. J'attends encore beaucoup de ce personnage).

J'ai d'autant plus hâte maintenant, après avoir découvert l'excellente plume de Scott Westerfeld, de dévorer Midnighters, son autre série au pitch tout aussi prometteur qu'Uglies.
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Dans le monde de Tally, jusqu'à 16 ans, on est moche (Ugly) puis on subit une opération pour devenir beau (pretty) et mener une vie facile à prettyville où le travail n'existe pas, c'est la fête tous les soirs.
Tally va bientôt avoir 16 ans et pouvoir rejoindre son meilleure ami Peris. Ne tenant plus, elle tente une incursion à prettyville pour le voir, mais Peris semble différent et Tally est sur le point de se faire prendre.
Dans sa fuite, elle va rencontrer Shay qui va devenir son amie mais qui elle a décidé de rejoindre "la fumée" un groupe d'Uglies qui a décidé de ne pas subir l'opération.
Tally va-t-elle la suivre ?

Un roman qui sa laisse lire avec plaisir et qui fait, l'air de rien la critique de la société des apparences, de la facilité, du tout technologique.

J'ai bien aimé mais je n'ai pas été totalement captive du récit.
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Tally est une Ugly. Âgée de presque 16 ans, elle attend avec impatience l'Opération qui lui permettra d'intégrer la caste des Pretties. Les Pretties vivent à Prettyville : ils se contentent de faire la fête, sans se soucier de rien en dehors de leur popularité ou de leur apparance. Car les Pretties sont beaux. Ils sont subit l'Opération qui a gommé leurs imperfections, tous ces petits défauts qui rendent uniques. Les Pretties sont physiquement parfait. À la veille de son anniversaire, Tally découvre l'existance de la Fumée par le biais de Shay, sa meilleure amie. le Fumée est un camps rebelle où les gens sont, vivent, vieillisement et meurent Uglies. Une abomination pour Tally. Alors qu'elle refuse d'accompagner son amie Shay dans un premier temps, Tally se retrouve malgré elle dans la nature, forcée de rejoindre la Fumée si elle veut pouvoir accéder à son voeux ultime, devenir Pretty. Là-bas, elle découvre la vie au camps, à la dure dans la nature. C'est là-bas également qu'elle fait la connaissance du mystérieux David...

Comme vous commencez à la savoir, je suis totalement fan des dystopies ! Et celle-ci ne fait pas exception à la règle ! Dans le monde de Tally, le monde est divisé en 2 : les moches et les beaux, les Uglies et les Pretties. Tally est Ugly. Elle est moche et profite de ses dernières semaines à Uglyville pour faire un max de bêtises, comme tout bon Ugly qui se respecte. Elle attend impatiemment son anniversaire pour enfin entrer dans la vraie vie et devenir Pretty. Uglies est une dystopie que je trouve très rude par son sujet. Les individus de cette communauté ont subit un lavage de cerveaux incroyable qui les conduit à détester leur physique. Au final, Tally m'a fait pensé à toutes les adolescentes de notre époque qui sont obnubilées par les canons de beauté actuels.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Tally car elle évolue énormément entre la première et la dernière page. D'abord obsédée par son opération, elle découvre un autre monde et une nouvelle façon de penser. Elle gagne beaucoup en maturité au fil du récit. À l'opposé, Shay, sa meilleure amie avait tout de suite eu ma sympathie de part sa liberté de penser mais plus les pages défilait, et plus son comportement de gamine capricieuse m'agaçait.

Uglies est une dystopie originale et très plaisante à lire. J'ai aimé cette critique flagrante des dictats des canons de beauté. C'est un sujet qui fait réfléchir tout en étant extrêment divertissant.
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Dans le monde de l'extrême beauté les gens normaux sont en danger.
Tally aura bientôt 16 ans. Comme toutes les filles de son âge, elle s'apprête à subir l'opération chirurgicale de passage pour quitter le monde des Uglies et intégrer la caste des Pretties. Dans ce futur paradis promis par les Autorités, Tally n'aura plus qu'une préoccupation, s'amuser...
Mais la veille de son anniver­saire, Tally se fait une nouvelle amie qui l'entraîne dans le monde des rebelles. Là-bas, elle découvre que la beauté parfaite et le bonheur absolu cachent plus qu'un secret d'État : une manipulation.
Que va-t-elle choisir ? Devenir rebelle et rester laide à vie, ou succombera la perfection ?


Mon avis :

J'ai commencé ce roman un peu septique.. parce que j'avais déjà lu des écrits de Scott Westerfeld, et je ne savais pas si j'aimais ou non, parce que j'en ai lu il y a longtemps, je n'avais pas trés accroché.. mais Uglies... c'est tout autre chose.. c'est un presque coup de coeur pour moi ! une petite merveille à dévorer... c'est trés loin de ce à quoi je m'attendais et j'ai hâte de dévorer la suite !

C'est une dystopie en bon et du forme, puissante, qui nous effraye sur la réalité de demain, sur les extrêmes possibles, et qui nous renseigne sur les différentes facettes humaines.
Le principe de jouer sur la beauté, même si celle-ci est relative, dans le monde réel (hors livre) est un principe original, je ne crois pas avoir lu d'autre livre, personnellement jouant sur ça, mais c'est très intérressant, je trouve. Aux premiers abords ça parait simple comme système. Jusqu'à 16 ans, vous vivez en croyant que vous êtes moches, que votre vie commence après cette âge, age ou vous subissez une opération chirurgicale pour devenir ''beau'', vous allez à Prettiyville, là où tout le monde est heureux, beau, etc. Bref, vous comprenez là l'essentiel. Rien de bien dur, ni exeptionel.


Mais tout n'est pas aussi simple que les apparences le font croire. C'est bien connu, dans chaque système, il y a des failles, des opposants, rebelles, résistants. Qui se battent contre la dure ''dictature'' qu'il leur est imposé, ici j'irai jusqu'à dire que c'est une dictature par la beauté. Il y a des secrets, des morceaux noirs dans cette bulle en apprence immaculé, et nous les découvrant, en découvrant ce monde qui est complexe, mais c'est un tel plaisir de le découvrir, il n'est pas comme celui que nous connaissons, il fait se rencontrer des extrêmes, il nous fait découvrir des rudiments de nous même, par dessus une merveilleuse histoire comme on les aime tous, mais aussi par dessus un combat qui est mené durant tout le livre. Un combat pour la vérité, pour le monde. Qui nous montre encore une fois que la beauté est relative. La beauté nous est montré autrement, c'est vraiment interressant, ce point de vue, ou les personnes que nous trouvions belles, sont montrés comme moches, sans une seule hésitation.
La technologie a pris place sur le monde, et a remplacé certaines valeurs, dans un monde qu'on pourrait dire futuriste.

Plus on avance dans le livre, plus on apprends à connaitre nos héros, plus on les aimes. Là je veux parler de Tally et David. Ce sont deux héros simples, sans rien, ils sont brute, sans apparence, sans masque, sans autres accesoirs. Nous n'avons que leurs personnalités, leurs sentiments. C'est un plaisir de découvrir les rebelles, bien qu'on écarquilles les yeux devant leurs conditions de vies, misent en opposition devant le ''monde'' des pretties.
Ces héros nous bouleverse, nous chamboules. C'est comme ça qu'on les aime.
Et je crois que je me suis énormément attachés aux deux principaux, surtout à David.

D'un côté, ce livre vous renverse aussi, par l'enchainement de complications, renversements, révelations qui éclatent et rendent l'histoire d'un compliqué et d'une force incroyable. Pour moi, du moins, je ne sais pas, mais j'ai adoré ce livre, vraiment. Si pour certain il pourra paraître bon, mais simple, pour moi, il est excellent. Il nous frustre en même temps, et on sens monter une rage en nous, aux vues des injustices, et des retournements de situations dans l'histoire qui la chamboule et empeche un Happy end pour une suite complexe encore et prometteuse! encore meilleure?

L'écriture de Scott Westerfield... je n'en avait pas encore parlé, et bien, elle est simple, mais comme il faut, elle fait passer l'histoire comme de l'eau, fluide dans nos esprit.
Pour moi un excellent roman, que je conseille si vous aimez les dystopie, en voilà une qui vous raviera peut-être!
Lien : http://afallofbook.blogspot...
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J'ai trouvé que "Uglies" est une contre-utopie intelligente qui parvient à tenir son lecteur en haleine. C'est le genre de romans que je préfère voir entre les mains d'adolescents plutôt que des histoires d'amour mièvres et sans intrigue entre des créatures surnaturelles...

Il y a pourtant une histoire d'amour dans "Uglies", mais elle n'est pas au centre du récit et, selon moi, elle n'apporte pas grand chose à l'histoire, pour ce qui est de ce premier tome.
Ce qui est troublant dans ce roman jeunesse, c'est le personnage de Tally. Loin d'être une blanche colombe innocente à la Bella Swann ("Twilight"), mais pas encore la guerrière rebelle de naissance à la Katniss Everdeen ("Hunger Games"), elle est juste une adolescente qui veut être belle, aveuglement belle, au point de trahir son amie. Son périple va cependant la faire grandir et lui permettre de trouver sa voie, de combattre pour ce qu'elle trouve juste.

Je pense que "Uglies" manque de réflexion, d'introspection; une multitude de thèmes humains pourraient y être développés, mais on demeure en surface, dans le "réel", le concret. Ceci dit, cela rend le récit très vivant, avec beaucoup d'action. Une agréable à lecture, que j'hésite à poursuivre cependant. Qui vivra verra...
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Dans un monde futuriste, le culte de la beauté est mis à l'honneur.
Tally, une jeune Ugly, va donc avoir droit à son opération de chirurgie esthétique tant attendue pour devenir Pretty, comme tous les autres ados de 16 ans.
Mais voilà, à la veille de son anniversaire, sa rencontre avec Shay puis avec David va boulverser sa vie et sa vision des choses et l'amener à s'échapper de ce monde soit disant idyllique. Les apparences étant parfois trompeuses, elle va découvrir que la vie chez les Rouillés (des révoltés qui refusent l'opération) peut révéler des secrets cachés par le gouvernement...
Une lecture facile, une réflexion sur les codes de la beauté et le libre arbitre, un complot gouvernemental, une rébellion... j'ai beaucoup aimé ce roman pour ados et je vais de ce pas essayer de trouver le tome 2...
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Dystopie = genre très à la mode dans la littérature "jeunes adultes" au début du XXIe siècle...
Ce livre ressemble beaucoup une autre dystopie que j'ai lu récemment (delirium).

Malgré tout, j'ai bien aimé cette histoire. le monde est intéressant, et j'aime bien l'héroïne, qui se retrouve mêlée à une histoire qui la dépasse. Elle voulait une vie normale, mais la fuite de son amie a compromis cet avenir sans problème!
Un peu d'action, un peu de suspense (pas trop non plus, hein!), des personnages intéressant, et voilà un livre qui vous fera passer un bon moment.
De plus, j'ai trouvé le monde créé par Westerfeld plutôt intéressant, et certains points sont originaux.
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J'ai bien aimé ce premier tome de cette trilogie.

Pour arrêter la discrimination, la société à décidé d'opérer tous les jeunes le jour de leur anniversaire de 16 ans pour les mettre sur un pied d'égalité physique, ils les transforment en pretties. Cette société hyper contrôlante cache tout de même certains secrets qu'il serait dangereux de percer à jour..

C'est un roman qui se lit facilement et intéressant. J'ai été agréablement surprise parce que je croyais avoir deviné le déroulement des choses, mais non. Et si il y a quelque chose qui me dérange dans un roman c'est bien de deviner bien en avance ce qui va se passer. J'ai alors eu un peu peur d'être déçue.

Ce qui m'a le plus attiré de uglies est le thème dystopique. On s'image très bien le paysage et les personnages sans trop entrer ans les longues descriptions.
Le monde dans lequel les personnages évoluent est futuriste mais quand même, si la société dans laquelle on vit disparaissait, qui sait si ça ne ressemblerait pas à cela un jour?
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Houlala ...
430 pages, j'te jure, la prof elle abuse!

J'avais bien senti que le défi allait être difficile à relever pour ma petite ado.
J'allais donc essayer de l'aider un peu et me voilà donc absorbé dans la lecture du premier volet de "Uglies" de Scott Westerfeld.

"Dans le monde de l'extrême beauté,
Les gens normaux sont en danger."

Hhmmm?
C'est quoi au fait des "gens normaux"?

Le livre est truffé de belles intentions. Des sujets qui forcément nous interpellent en tant que parents : le difficile rapport à l'image, l'estime de soi, les dictats de la mode, le poids des codes et des normes, les injonctions sociales... Ajoutez un soupçon d'écologie et tout y est.

Tous ces sujets sont abordés, effleurés par l'auteur mais le traitement me semble totalement loupé et rate son objectif. C'est lourd, c'est long. Plein de chapitres inutiles qui ne servent qu'à perdre le lecteur et n'apportent rien à l'intrigue.
Quatre ou cinq chapitres à apprendre à faire du skateboard volant sans tomber, pas sûr que ça amène à la réflexion.

Et l'ensemble est saupoudré de quelques magnifiques fulgurances :

"Tally ferma les yeux, ce qui ne fait aucune différence dans le noir complet."

Ben oui. Mais c'est bien sûr !!!

Clairement, les dystopies ont la cote dans les lectures jeunesse. Il n'y a qu'à voir les succès de Divergente ou Hunger Games.

Je reste à croire que nos adolescents sont tout à fait capables de lire et de comprendre Aldous Huxley et "Le meilleur des mondes" ou encore "La ferme des animaux" de George Orwell pour ne citer que ceux-là, quitte à les aider à contextualiser un peu mais là se trouve aussi le rôle de l'enseignant.

Pas besoin de passer par des niaiseries tel que ce "Uglies". Ils sont déjà entourés par tant de bêtises, autant essayer de les tirer un peu vers le haut.

Pour finir, j'avais envie de vous partager un petit article du psychopédagogue Bruno Humbeeck qui aborde ces thèmes bien mieux et sans en faire tout un roman.

"Si à 10 ans, 3 petites filles sur 4 aiment leur reflet dans le miroir, elles ne sont déjà plus que 1 sur 3 à 13 ans. Pire, entre 13 et 15 ans, 1 fille sur 3 a honte de son apparence. Des chiffres qui ont de quoi sérieusement inquiéter, mais qui n'étonnent pas les spécialistes.
Chaque individu se bâtit en trois phases: l'image de soi, la connaissance de soi et l'amour de soi. Les réseaux sociaux permettent de modifier ce processus sans avoir encore pu développer les deux dernières étapes. On est loin d'être construit à 10 ans à peine... Pour jouer avec son image, il faut de la maturité et être conscient qu'il s'agit d'une mise en scène. Instagram, TikTok, Facebook... ce sont davantage des outils de marketing et de design de soi que de réelle communication. On y crée un soi sur mesure, sorte d'avatar fabriqué de toutes pièces, avec plus ou moins de vrai dedans...
L'émergence des réseaux sociaux et leur omniprésence dans la vie quotidienne à un âge bien trop précoce contribuent à accentuer de façon drastique les injonctions à correspondre à une image stéréotypée chez les petites filles. Au lieu de jouer avec une Barbie, relation qui permet de distinguer la poupée de soi et du réel, on devient sa propre Barbie. La mésestime de soi peut alors prendre des proportions inquiétantes, sous prétexte qu'on n'est pas suffisamment suivie, likée ou aimée par sa communauté. C'est comme si on ne pouvait plus vivre sans être validé par le regard des autres.
C'est pour cela que les parents doivent prendre le temps de dire et de montrer à leurs enfants qu'ils apprécient davantage l'image réelle qu'ils ont d'eux que l'avatar qui, en multipliant les filtres, finit par ne plus leur ressembler que très vaguement pour correspondre à l'image idéalisée que l'adolescent voudrait donner de lui-même... parce qu'on grandit mieux, quand on est adolescent ou adolescente, dans le regard inconditionnellement aimant que les parents portent sur soi que dans les yeux, qualifiants ou disqualifiants, que les internautes portent les uns sur les autres dans un univers qui fait de l'image arrangée, sublimée et trafiquée de soi un argument de compétition..."



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