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sur 14176 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai lu le portrait de Dorian Gray lorsque j'étais au collège. Même si cela remonte déjà à plusieurs années, je me souvenais très bien de l'histoire de ce jeune homme qui, devant le tableau qui le représente, émet le souhait de garder son éternelle jeunesse tandis que son portrait vieillira à sa place. Notre héros conclut donc une sorte de pacte faustien en vendant son âme pour garder la beauté de ses vingt ans et de son innocence.

Dorian n'est pas le seul personnage principal de l'histoire. Il s'agit de deux trios que nous suivons tout au long de ce récit. Il y a tout d'abord celui composé par Dorian, le peintre Basil et l'ami du peintre qui deviendra celui de Dorian, Lord Henry. Dès le début Lord Henry apparaît comme celui qui va corrompre Dorian par ses discours emprunts de cynisme. Il s'immisce dans l'amitié qui lie le peintre et son modèle jusqu'à écarter Dorian de Basil, les deux personnages se fréquentant progressivement de moins en moins.
Le deuxième trio est formé par Dorian, Basil et le tableau. Dès le début ce dernier est présenté comme un personnage à part entière du roman avec sa propre vie indépendante et la question de sa propriété va se poser. Basil aimerait le garder parce qu'il a peur que l'affection qu'il porte à Dorian y soit visible mais il finira par admettre qu'il appartient au modèle qui peut en disposer à sa guise.
Ces deux trios sont (presque) des trios amoureux. Si Oscar Wilde a su quelque peu masquer les véritables rapports entre ses personnages principaux, de nombreuses allusions et certains propos tenus nous font deviner la nature des sentiments éprouvés. Il apparaît notamment que Dorian Gray, à la manière de Narcisse, va tomber amoureux de son portrait dès l'instant où il va le voir. Un amour qui oscillera entre l'adoration et la haine.

J'ai été très surprise de découvrir tant de thèses développées par l'auteur dans la première moitié du roman. Les discours des personnages l'amène à parler de sa vision de l'art, de l'esthétisme, de la beauté. Même si certains passages peuvent être un peu longs, ils ne sont pas moins très intéressants.
Lorsqu'on lit ce roman (le seul de l'auteur), on ne peut qu'être frappé par son écriture à l'esthétisme si travaillé. Oscar Wilde a le sens de la répartie et de l'aphorisme. le roman en est truffé et certains sont même devenus très célèbres notamment ceux portant sur les moeurs. “Le meilleur moyen de résister à la tentation , c'est d'y céder” en est un parfait exemple.

Je regrette seulement que le roman soit tant porté sur l'aspect psychologique et philosophique, l'action n'étant développé que dans le dernier tiers de l'histoire. Les frasques de Dorian Gray ne sont que suggérées et aucune n'est réellement décrite ni clairement évoquée hormis sa venue dans une fumerie d'opium. Finalement, on ne sait pas grand chose de ses actions véritables pendant les dix-huit années qu'il passera à rechercher les plaisirs de la vie.

Il s'agit indubitablement d'un grand roman de la littérature qui suscitera de nombreuses controverses tout comme son auteur. Il fait partie de ceux qui m'ont le plus marqué par son sujet et la manière dont il est traité. Je garde également un très bon souvenir du film de 1945 qui en a été fait.
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Il y a des livres protéiformes, qui, selon le point de vue, avec lequel on les voit, semble différent. "Le portrait de Dorian Gray" est un de ces livres.
Le célèbre roman d'Oscar Wilde est à la fois une immersion dans la société victorienne, un recueil d'aphorismes et de bons mots ( ce qui m'a beaucoup plu ), un conte philosophique et une magnifique oeuvre d'art, tellement belle, tellement esthétique…
Dans ce livre bien à part, Oscar Wilde nous livre sa vision du monde et elle est passionnante. Il y a mis tout son art. C'est à la fois un plaisir jubilatoire et une oeuvre à déguster, une oeuvre complexe, d'un grand raffinement…
J'ai donc beaucoup aimé ce roman-le seul d'Oscar Wilde-, à la saveur unique et particulière, à l'image de son auteur qu'y s'est livré tout entier dans ce livre hors du commun.
Ce roman n'a pas volé sa place de grand classique de la littérature anglaise, et reste parfaitement beau, une oeuvre délicieuse, jubilatoire, à part, un livre hybride qui en préfigure bien d'autres et dont je ne peut dire que du bien.
Sous la plume De Wilde, l'émotion et l'humour se succèdent à un rythme rapide, dans ce premier ( et seul ) roman impressionnant.
Un excellent livre !
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Classique ...
" Que c'est triste! je vais devenir vieux, horrible et épouvantable. Mais ce portrait, lui, demeurera toujours jeune. Si seulement c'était moi qui devais rester éternellement jeune et le portrait qui devait vieillir ! Pour cela, je donnerai tout ! je donnerais mon âme ! "
Est ce un voeu qui s'est réalisé ou le diable qui a signé ce pacte ?
waooooow quelle splendide lecture ! je pense que j'ai trouvé la réponse maintenant à la question : quel est ton classique préféré ? je citerai sans réfléchir : le portrait de Dorian Gray !
2020 = l'année où j'ai lu Oscar Wilde
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Venant de relire le portrait de Dorian Gray, je me décide à en rédiger une critique rapide. "Critique" étant un grand mot, car il faudrait être présomptueux pour prétendre critiquer une telle oeuvre. le portrait de Dorian Gray est un chef-d'oeuvre, et si n'importe qui peut critiquer un roman de gare, puisqu'un roman de gare a comme principe de s'offrir a tout un chacun, un chef-d'oeuvre se mérite, et ne saurait s'incliner face a la vulgarité des réseaux sociaux - même si Babelio peut-être considéré comme un réseau social davantage exigeant (Ça reste a prouver).
Chef-d'oeuvre donc, c'est dit. J'avais déjà lu ce roman il y a plus de 20 ans, et je ne me souvenais plus vraiment de l'intrigue. Mais je me souvenais en revanche de l'impression qui m'en était restée, celle d'une lecture terrible et puissante, le genre qui ne vous laisse pas indemne et qui modifie quelque chose en vous. L'intrigue, donc, est admirable, mais ne révolutionne rien. C'est dans tout le reste que se cache le génie (je ne crois pas aux intrigues géniales, de toute façon. Les intrigues ne sont que des prétextes), et surtout dans ce qui n'est pas explicite.
Car le portrait de Dorian Gray a de multiples facettes, comme le portrait du titre, tiens donc. Oeuvre multiple, changeante, elle s'expose d'abord dans ce qu'elle ne dit pas, dans ses zones d'ombre. Elle exerce sur le lecteur le même genre d'influence que Lord Henri sur ses proches, et sur Dorian Gray en qui il trouve un sujet d'expérimentation fascinant. Car si Basil Hallward est le peintre qui exécute le portrait initial, c'est Lord Henri qui en fait sa copie maléfique et putrescente. Lord Henri, personnification du cynisme le plus outrancier, marionnettiste sans scrupules, vampire qui se nourrit de la naïveté et de l'innocence. Bien sûr, quelques passages sont un peu lourds (lorsque l'auteur étale son érudition en détaillant les passions de Gray pour les tapisseries, par exemple). Mais son talent explose lors des dialogues, truculents, incisifs, tout en double sens. Car je le répète, c'est assurément un livre qui se lit dans les interstices, dans laquelle l'auteur n'a rien laissé au hasard (le seul nom de Dorian Gray mérite les analyses scrupuleuses qui en ont été faites).
Roman sur l'influence, sur les apparences et sur la vacuité de l'aristocratie Victorienne, c'est une oeuvre qui dépasse son propre cadre pour questionner le sens de l'existence, la morale et la vertu.
Un chef-d'oeuvre, donc.
Dont j'espère que ma critique aura su se montrer digne.
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Le confinement a du bon, j'ai pioché ce livre d'Oscar Wilde qui dormait dans ma pile à lire depuis plusieurs années. Le fameux portrait de Dorian Gray. Un roman inclassable : classique, fantastique, philosophique, historique, social ? je dirais un peu de tout ça à la fois. La magie de l'écriture de l'auteur en fait un livre captivant ! J'en profite pour dresser un rapprochement avec un autre roman que j'avais beaucoup aimé, écrit dans la même veine : « La peau de chagrin » d'Honoré de Balzac.
L'histoire du « Portrait de Dorian Gray » dépeint la descente aux enfers d'un homme obsédé par la jeunesse et la beauté éternelles.
Dorian Gray est un homme jeune et incroyablement beau. Le peintre Basil Hallward, complètement sous le charme décide de faire son portrait. L'oeuvre de sa vie.
Allégorie de l'innocence dans les premières pages du roman, la rencontre de Dorian Gray avec Lord Henry, un ami du peintre, va bouleverser le jeune homme. Sa façon de penser, de voir la vie va changer imperceptiblement d'abord puis brusquement ensuite. Comprenant avec horreur que sa beauté se fanera fatalement avec le temps alors que la peinture ne bougera pas, Dorian Gray prie désespérément puis passe un pacte avec le diable. Il gardera une beauté et une jeunesse intemporelles et seul le portrait supportera les ravages du temps et de la vie.
Le style de l'auteur est envoutant et cynique, les thèmes abordés modernes et intéressants, les descriptions de la bourgeoisie de l'époque bien rendues… j'ai adoré ma lecture !
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Le portrait de Dorian Gray ou l'éloge de la beauté et de l'esthète.
Ce roman parle essentiellement de la beauté, de l'âme, de l'art, de la jeunesse et l'art et la beauté prennent une très grande place. Wilde décrit une société bourgeoise du XIX avec brio, il présente aussi le dandysme incarné surtout par Lord Henry et Dorian Gray.
L'histoire est très bien écrite, on plonge successivement dans l'abîme, on passe de l'ascension de Dorian Gray un jeune homme que tout disposait a être heureux, à sa chute, le tout rythmé par une écriture parfaite. La plume de d'Oscar Wilde est superbe, les mots sont bien choisit, le langage soutenu ( comme dans beaucoup de classique ) et poétique, sa façon de décrire les choses et les êtres rend le tout très beau. La richesse du récit résulte dans les dialogues on l'on trouve chaque fois une phrase frappante.
Les personnages sont très bien travaillés puisqu'au final il s'agit de peindre la nature humaine. Dorian Gray est un jeune homme, riche, de bonne famille que rien ne démarque si ce n'est son incroyable et attirante beauté. le portrait fait par Basil ainsi que le voeux de la jeunesse éternelle exprimé par Dorian Gray ne sont pas les deux événements décisifs à la chute du récit. La rencontre entre Dorian Gray et Lord Henry y est pour beaucoup. Lord Henry représente le Dandy aux propos réaliste et immoraux qui se veulent choquant et accrocheur au fond assez " mauvais " il fera de D.Gray un espèce d'élève auquel il apprendra sa philosophie.
Wilde montre à travers le tableau, symbole de l'âme, qu'une fois celle-ci séparé d'un individu, l'humain est prêt a commettre les pire horreurs et ne plus rien ressentir. Ainsi en vendant son âme au diable contre une éternel jeunesse, Dorian Gray a séparé son âme de son corps, son âme vieillit dans un tableau. Dorian Gray représente l'homme prêt a tout pour conserver sa beauté et sa jeunesse qu'il considère comme un art, l'art qu'il met au centre de ses préoccupations jusqu'à en oublier de vivre et d'être heureux.
Puisqu'il n'y a que le tableau qui subisse les souffrances de l'âme, Dorian Gray mène une vie de débauche. Mais au final, peut-on vivre sans âme ? Peut-on se satisfaire de ce bonheur sans sentiments ?
Ces questions deviennent obsédantes et la fin est magistrale, très pessimiste mais magistrale; la chute de narcisse.
Je n'ai rien a reprocher à ce livre. J'ai passé un très bon moment de lecture, ce livre est le meilleur des classique lu pour l'instant. A lire absolument !
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J'ai hésité quelques temps avant de mettre ce livre de poche dans ma valise. Aborder un classique pendant les vacances remises depuis trois ans? Bonne idée ou non…mais un écrivain du pays, un homme qui a son nom partout, son buste dans plusieurs villes; où les Wilde sont légion et les Oscar aussi nombreux que les moutons…

Lire le portrait de Dorian Gray pendant un road trip en Irlande? Moui, mais ça se déroule à Londres! Et puis, l'auteur est irlandais et chouchou comme tout…
Mais ce n'est pas un polar… tout le monde le sait, ça prend un polar en vacances… mais un polar, ça prend des vacances au soleil, ça, c'est pas sûr en Irlande.

Donc, après toutes ces tergiversations, Oscar et Dorian font partie de mon bagage, collé au guide de voyage.
Bien sincèrement, j'ai beaucoup aimé ce bouquin. Un livre publié en 1890 dans le contexte de l'époque victorienne et qui est encore tellement actuel.

Dorian Gray est un beau garçon qui deviendra un bel homme. Si au début du livre il ne semble pas être conscient de cette beauté, et très influencé par les propos de lord Henry Wotton., l''avenir nous confirme que Dorian est plus marqué par son passé qu'il n'y parait.

« Les gens se plaisent beaucoup à donner ce dont ils auraient bien besoin eux-mêmes. C'est ce que j'appelle les abîmes de la générosité. »

Lorsque son ami peintre Basil Hallward lui tire le portrait, Dorian se métamorphose. Il fait le voeu de toujours demeurer intact, de garder cette beauté éternellement, quitte à aller de bassesse en bassesse. Notre Dorian est un fin finaud, il sait s'adapter mais n'en est pas moins un être souffrant. Il aime le plaisir mais se complaît dans la douleur. Il semble près à mourir pour vivre intensément.

« Leurs passions les plus fortes ne peuvent que meurtrir ou disparaître : elles tuent l'homme ou meurent elles- mêmes.

Son amour pour Sibyl Vane, une jeune actrice, pourrait être une porte de sortie mais elle devient plutôt son billet d'accès à l'enfer. Tout dérape car il est inapte à l'amour. Il est trop accroché aux sensations fortes, à son image, à son portrait. Dorian est un monstre qui ne peut être guéri que par lui-même.

« Guérir l'âme au moyen des sens, les sens au moyen de l'âme. »

Que dire de plus… que ces êtres malheureux sont encore légions, que l'influenceur néfaste peut encore faire du tort et que le portrait de Dorian Gray est un peu un polar philosophique et narcissique à lire en vacances… dans son genre… et surtout, pour la qualité de l'écriture. Un grand livre!!
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Dérangeante. Enthousiasmante, agaçante et parfois ennuyante. Ce sont quelques-uns des qualificatifs qui viennent à mon esprit en évoquant cette lecture.
Dorian, jeune homme à la beauté louée de tous, rencontre Lord Henry lors d'une pose chez le peintre Basil. Un moment de bascule dans sa vie, qu'Oscar Wilde dépeint avec un tel talent que la scène recèle quantité de citations passées à la postérité.
Lord Henry, - Harry- personnage fascinant, obscur pygmalion, tel un homologue de Méphistophélès teinté d'une pincée de Merteuil, expérimente avec succès sur son poulain le pouvoir de ses mots. Et Gray de s'engager sur une voie tentante mais dont le chemin est sombre… J'adore le genre de personnage incarné par Harry, aussi, lorsqu'il s'efface peu à peu, j'ai trouvé le roman plus terne, avant de reprendre du rythme sur son final.
Un classique philosophique avec une touche de fantastique qui restera, tant les impressions qu'il procure sont marquantes, l'une de mes lectures mémorables de 2018.
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Imaginez: vous pouvez conserver votre jeunesse jusqu'à votre mort et c'est un portrait, caché aux yeux de tous, qui subira les outrages du temps à votre place. Vous signez?

C'est le pacte passé par Dorian Gray dans un salon aristocratique anglais de la fin du XIXème. Alors que ce jeune homme pose pour un peintre talentueux, il fait la connaissance de Lord Henry, un être cynique et beau parleur. Par son discours, ce personnage, mauvais par nature, va soumettre l'innocent Dorian à la tentation en lui présentant le vice sous ses plus beaux atours. Une fois le portrait terminé, ébloui par sa beauté éclatante et son indéniable élégance, Dorian n'a qu'un désir : que ce portrait vieillisse à sa place.
Et par magie, c'est chose faite: non seulement le portrait va vieillir, permettant à Dorian de garder sa candeur et sa beauté insolente, mais c'est aussi lui qui reflètera la noirceur de l'âme du jeune homme. Libéré de toute conscience, Dorian va vivre dans la débauche et faire preuve de cruauté sous la coupe du machiavélique Lord Henry. Les ignominies et trahisons modifieront les pigments de la toile mais le visage angélique du héros restera inchangé. Dès lors, Dorian va devenir un être décadent, dépourvu de sentiment et d'empathie. Autant vous dire que tout cela finira mal.

Ce roman est en fait un conte philosophique dans lequel s'opposent raison et tentation. Deux thèmes y sont abordés : Peut-on vivre sans conscience? Qu'est-ce que l'Art par rapport à la réalité? (Vous avez 4 heures).

J'ai trouvé ce livre passionnant. Homme d'esprit, Oscar Wilde est un maître de l'aphorisme: il dit beaucoup de choses avec peu de mots. Et quel sens de la formule!
A l'heure des selfies et des influenceurs, cette réflexion sur l'amour de soi pose des questions auxquelles on pensera encore longtemps après la fermeture du livre. Car n'a-t-on pas tous besoin de cacher la réalité de notre âme?

De nombreuses adaptations cinématographiques de ce livre existent (je ne vous recommande pas celle avec Ben Barnes et Colin Flirth que j'ai trouvée décevante et qui occulte des parties de l'histoire) ainsi qu'une série.
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Note sur l'art :
___________________

La laideur, c'est ce qui est repoussant pour les yeux.
La vraie beauté, c'est ce qui agrandit l'âme.
Mais où est la beauté quand tout devient subitement laid ?
Et où est la laideur si tout devient digne d'amour et d'intérêt ?

Les meilleures oeuvres fonctionnent comme des miroirs :
et les miroirs ne renvoient jamais que la petite cruauté de ce que nous sommes. Des êtres d'une perpétuelle mais vaine addition.
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