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4,14

sur 14181 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Que dire d'innovant sur ce roman ??

Je l'avais lu à l'adolescence et m'étais beaucoup attachée à l'histoire.
Quelques 25 ans plus tard, j'ai eu envie de le relire à la lumière de ce que je connais de l'auteur et de la sagesse acquise au fil du temps (on se console comme on peut).

Surprise : bien que plus attentive aux aphorismes bien connus hors contexte et la mise en perspective de la vie d'Oscar Wilde, j'ai été reprise par la force narrative d'autant plus que je ne me souvenais pas de la fin.
Ce que je prenais pour un prétexte est en fait une interprétation du mythe de l'éternelle jeunesse.
De ce point de vue, il est à lire effectivement à toutes les grandes étapes de notre vie et permet d'apprécier à leur juste valeur les marques du temps :-))
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Un véritable coup de maitre, et un véritable coup de coeur.

Un roman qu'on savoure à chaque instant, qu'on voudrait dévorer, mais on se retient, on maitrise son appétit pour l'apprécier à petites doses, histoire de faire durer ce plaisir trop intense, et devenu trop rare dans mes moments de lecture.

Un vrai délice de cynisme et de mauvaise foi, et tout le monde est servi : la société anglaise, les Américains, les femmes (bien sûr), les aristocrates, les poètes, les curés, les artistes, les esthètes, les bien-pensants, la morale, les intellectuels, les romantiques, la vie conjugale, les ruraux, …

Je cite, dans le désordre :
« Regarde les gens qui ont du succès dans toutes les professions savantes : ils sont tous parfaitement hideux! Sauf, bien sûr, dans l'Église, mais c'est que, dans l'Église, ils ne réfléchissent pas. Un évêque octogénaire continue à répéter ce qu'on lui a appris quand il était un gamin de dix-huit ans, et il s'ensuit naturellement qu'il garde toujours un physique délicieux. »
« La vie conjugale n'est qu'une habitude, une mauvaise habitude. »

Ou encore

« Les personnes qui m'ont adoré – il n'y en a pas eu beaucoup, mais il y en a eu quelques-unes – se sont toujours obstinées à continuer de vivre alors que je ne les aimais plus depuis longtemps, et qu'elles ne m'aimaient plus elles-mêmes. Elles sont devenues grosses et ennuyeuses, et, quand je les rencontre, elles y vont tout de suite de leurs réminiscences. Horrible mémoire des femmes ! La redoutable chose ! Et quelle stagnation intellectuelle elle révèle ! »

Et le sublime :

« Il vaut mieux disposer d'un bon cuisinier que d'une morale à toute épreuve.»

Une langue qui nous régale à chaque phrase, un style qui nous emporte, un lyrisme aussi comme ce « soleil qui patinait sur les feuilles lisses ». En parcourant les nombreux extraits que j'ai précieusement recopiés, je tombe encore sur ceci : « L'humanité se prend trop au sérieux. C'est là le péché originel du monde. Si l'homme des cavernes avait su rire, l'Histoire n'aurait pas été la même. » Que dire après une telle phrase ? Qu'écrire en plus ? Et si c'était là la clé de ce roman ?
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Ha Dorian Gray qui scandalisa l'Angleterre victorienne si bien pensante ! Tant de réinterprétations et d'adaptations aujourd'hui où la tendance est de toujours réunir différents personnages emblématiques de romans de cette époque, avec ce soupçon de brumes gothiques et de parfums presque romantiques, en omettant volontairement certaines morales ou philosophies pourtant bien présentes dans ces ouvrages-là.

Croit-on que Sire Wilde est démodé ? Non. Rétrospective au Petit Palais et MOOC sur l'auteur - que je suivrai ! - dès la rentrée, il semble que 2016 soit son année à titre posthume. Alors révisons nos classiques !

Lui aussi m'a accompagné, il y a fort longtemps. J'ai jubilé face à cette écriture ciselée et l'ouvrage m'a marqué, utilisé souvent en référence dans mes activités de rôliste. Ce chef d'oeuvre sous forme de conte philosophique, que j'emporterai aisément sur une île déserte, pose plusieurs questions dont et avec cynisme. Sur l'art et la conscience. Après tout, peut-on vivre sans conscience ? Peut-on nier l'effet de nos mauvaises actions sur l'âme ? Peut-on vivre de manière abstraite à l'image d'une oeuvre d'art en fermant les yeux ? Peut-on enfin se mentir à soi-même ? Rédemption et repentir sont-ils possibles ?

Dorian Gray, si beau et si pur, encore jeune et malléable fait un voeu qui s'exauce et se laisse séduire par la facilité et le mal. Lui, entre deux feux, l'artiste et le tentateur, s'avilira jusqu'à s'égarer sans doute bien trop loin, jusqu'à l'acte final, l'ultime châtiment qu'il s'infligera à lui-même. A moins que ce ne fut qu'un juste retour dans l'ordre naturel des choses après l'avoir tant transgressé, à rebours ?
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Il s'agit de l'unique roman d'Oscar Wilde, écrit suite à la sollicitation d'un éditeur américain, J. M. Stoddart, pour le magazine qu'il dirigeait. Oscar Wilde y répond en se lançant dès l'été 1889 dans la rédaction du Portrait de Dorian Gray, pendant que Conan Doyle rédige pour la même revue le signe des quatre, la deuxième aventure de Sherlock Holmes. Le portrait de Dorian Gray paraît en juillet 1890 dans le Lippincott's Monthly Maagazine : l'accueil de la critique est très hostile. Le texte est jugé immoral, « empoisonné », les parties suggérant des relations homosexuelles entre les principaux personnages sont particulièrement critiquées. Il y a même eu des appels à la censure.

Oscar Wilde va modifier son texte, rajouter des chapitres, mais aussi retoucher certains passages pour la parutions sous forme de livre en avril 1891. Il va également rédiger une préface sous forme de 25 aphorismes pour défendre son oeuvre, dont le fameux « Il n'existe pas de livre moral ou immoral. Un livre est bien écrit ou mal écrit, un point, c'est tout. ». Il va même tenter de défendre l'idée qu'au fond son ouvrage est profondément moral, qu'il illustre le danger des excès et surtout de la quête absolue de l'esthétique. le roman va quand même garder auprès des critiques et des lecteurs une aura sulfureuse, et sera même cité à charge pendant le procès De Wilde (entre autre pour établir son homosexualité).

Différentes oeuvres peuvent être citées comme sources d'inspiration du roman : « La peau de chagrin » De Balzac, des nouvelles d'Edgar Poe (« William Wilson », « Le portrait ovale ») et aussi « Dr Jekyll et Mr Hyde » de Stevenson. Mais avant tout on retrouve les dialogues étincelants des pièces De Wilde, ses aphorismes et phrases qui font mouche, ainsi que son univers intellectuel et esthétique.

Un peintre, Basil Hallward, fait le portrait d'un tout jeune homme, Dorian Gray, dont la beauté le fascine. Lors d'une séance de pose, il lui fait rencontrer, malgré lui, un de ses amis, lord Henry Wotton. Dorian Gray est sous le charme de cet homme brillant qui profère des sentences paradoxales et immorales. Il fait prendre conscience au jeune homme du prix de la beauté et de la jeunesse qu'il perdra comme tout un chacun. Dorian fait le voeu que le tableau peint par Basil prenne les stigmates de l'âge à sa place, et qu'il puisse rester à jamais pareil à ce qu'il est maintenant.

Dorian, sous influence de lord Henry devient moins candide, et fait des expériences. Il tombe amoureux d'une jeune actrice, Sibyl Vane, il se fait aimer d'elle, et s'engage à l'épouser. Mais comme sous l'emprise de l'amour elle perd son talent, il l'abandonne. Elle se suicide, et Dorian constate que le tableau a changé, une trace de cruauté le marque désormais. Effrayé, persuadé que son voeux a été exhaussé, il cache le tableau.

Progressivement, Dorian s'abandonne à tous les excès et toutes les débauches, mais garde malgré les années qui passent le même physique jeune et pur alors que le portrait devient de plus en plus laid et effrayant. Sa vie suscite de plus en plus de questions et de réprobations ; tancé par Basil qu'il considère comme responsable de ce qui lui arrive, il lui montre le portrait et l'assassine. Par ailleurs, le frère de Sibyl Vane le poursuit et veux le tuer, mais il est victime d'un accident de chasse.

De plus en plus aux abois, Dorian essaie de changer sa vie, et décide de détruire le portrait. Mais c'est lui-même qui sera poignardé alors que le tableau reprendra sa beauté originelle.

Le livre joue sur différents registres et s'approprie différents genres. le récit fantastique, avec le thème du portrait, du double, ainsi que des atmosphères, des accessoires de ces types de récits. Mais il s'agit en même temps d'un roman de moeurs, décrivant un certain nombre d'usages et préjugés des classes aisées de l'époque. Un côté roman naturaliste y est aussi présent, par exemple par la famille de Sibyl Vane, d'un tout autre milieu social, et aussi de la faune fréquentant les endroits louches dans lequels Dorian va évoluer pour ses plaisirs. On pourrait continuer à citer des genres et des courants littéraires, mais ce qui est fascinant c'est l'appropriation de tout cela par Wilde, il n'y a pas d'accumulations d'éléments disparates, mais une synthèse parfaite, et au final une oeuvre personnelle et originale. Cela probablement grâce à son style, son écriture, avec bien sûr les fameux aphorismes et bons mots, mais qui sont parfaitement à leur place dans la bouche de ses personnages.

Les personnages, et en premier lieu Dorian, sont complexes et contradictoires. Ce qui frappe tout de même c'est son grand égoïsme. Sa beauté qui fascine son entourage, lui donne une idée excessive de sa valeur, et le sentiment qu'il a tous les droits. Wilde en donnant quelques éléments sur sa famille, suggère des raisons de son comportement. Lord Henry est certes un déclencheur, mais au final, il ne semble pas réaliser toutes les réactions qu'il provoque chez Dorian. Lui-même semble toujours conscient de la limite à ne pas franchir, et son immoralité paraît se traduire surtout en bons mots dans les dîners mondains, plus qu'en actes répréhensibles, mais son émule n'a pas les mêmes freins.

Lord Henry en vient à certains moments à vouloir faire prendre conscience à Dorian des résultats de ses actes, et se refuse à le voir aussi noir qu'il l'est (il prend l'affirmation de Dorian qu'il a assassiné Basil comme une plaisanterie, pire, une faute de goût). C'est un esthète, un théoricien, alors que Dorian agit plus qu'il ne pense. Au final Henry n'aura que provoqué quelque chose de latent chez Dorian, et qui se serait peut-être produit de toutes les façons.

Un grand livre, brillant et d'une très grande richesse.
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En voilà un livre surprenant pour un classique!
Dorian Gray, vous m'en direz tant.
Ne connaissant pas l'ouvre d'Oscar Wilde, je me suis laisser porter comme une caresse sur une rose, mais celle-ci porte des épines bien sûr.
Le roman ressemble étrangement à une nouvelle sauf que celui-ci est plus consistant. Il fait beaucoup penser à l'univers d'Edgar Allan Poe, surtout dans le portrait ovale. Ce peintre qui recherchait la beauté d'une muse. Les trois personnages principaux m'ont énormément plus: Basil le peintre amoureux de son oeuvre d'art, Dorian la muse qui va se prendre au jeu et s'y perdre étonnement et Harry (Lord Henry) qui remet les personnes en face de leurs contradictions tout en les manipulant. le lord est la conscience, c'est le double d'Oscar Wilde en personne, il m'a fait pensé au couple Valmont/Merteuil dans les liaisons dangereuses. le côté fascinant du conte macabre, philosophique et fantastique m'a entièrement cueillit.
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Une relecture spontanée pour le club lecture de Babelio, après l'avoir lu une première fois au lycée. Une fois n'est pas coutume, je suis repassée par les mêmes sentiments, d'intérêt tout d'abord, d'ennui en abordant le milieu du livre, et d'une fascination morbide dans les dernières pages. Ce que j'aime chez Oscar Wilde, c'est quand son écriture devient concise comme le serait celle d'une nouvelle. Dorian Gray change sous nos yeux, passant de la candeur du débutant à l'épouvante face à ce qu'il est de devenir, pour enfin tomber dans le cynisme et la déchéance.
Oscar Wilde prête à ses personnages des propos et des intentions qui peuvent indigner ou choquer mais qui forcent le lecteur à s'interroger et comme un dialogue s'installe entre lui et le roman.
Enfin, ce que j'ai particulièrement apprécié, ce sont ces premières pages d'un jardin au printemps où l'on sent le parfum des roses, où l'on voit l'ombre frémissante des oiseaux dans les arbres et les haies: le livre s'ouvre ainsi dans une sorte d'innocence et de paradis bientôt perdu pour nous, lecteur comme pour Basil qui en dévoilant le secret qui le lie à la toile à son ami Lord Henry, comprend qu'il a mis la machine en branle.
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Un voeu lancé de façon inconséquente fonctionne trop bien : Dorian a souhaité que son sublime portrait peint par Basil Hallward vieillisse à sa place. Mais le portrait ne se contente pas de vieillir, il enregistre aussi sa perte d'innocence et l'accroissement de son cynisme.
Dorian serait-il devenu cet être dépravé s'il n'avait pas rencontré Lord Henry ? Une des nombreuses questions auxquelles le lecteur devra répondre.
Un petit bijou de fantastique
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Au XIXè à Londres, Lord Henry fait la connaissance de Dorian Gray dans l'atelier de son ami Basil Hallward artiste peintre. Ce dernier a peint le portrait de Dorian jeune homme d'une extraordinaire beauté. Lord Henry homme cynique et qui prend plaisir à influencer le jeune homme, le complimente sur sa jeunesse et sa beauté avec insistance.
Face au tableau, Dorian, fasciné par sa propre image, et parce qu'il hait la laideur, va proférer une prière folle ; il fait le voeu de rester jeune et beau en revanche, son portrait doit vieillir à sa place.
Lord Henry fréquente souvent le jeune homme encore innocent, il tente de le corrompre et lui offre un livre mystérieux sur les plaisirs épicuriens qui bouleversera la vie de Dorian Gray. Celui-ci fort intéressé par l'ouvrage, se voit confronter à des choix. Mais la vie a décidé pour lui, et l'éternelle beauté et jeunesse le pousseront vers les péchés les plus ardents et immoraux.
Le portrait de Dorian, dissimulé du regard des éventuels curieux, devient son miroir, à chaque péché auquel il succombe, il s'altère... Il est comme une conscience, le portrait s'enlaidit et révèle une cruauté glaciale et terrifiante !
Au fil des années Dorian Gray, sous l'apparence d'un jeune homme innocent aux allures de prince charmant, cache en réalité douloureusement son secret et finit par tomber dans la paranoïa, il est obsédé par son portrait.
Cette beauté et cette jeunesse qu'il a tant priées, masqueront-elles vraiment son âme ? La laideur qu'il a tant haïe se révélera-t-elle sous ce masque de beauté ? Les signes du péché sont-ils plus horribles que les marques de l'âge ?

Un livre magistral, la plume d'Oscar Wilde est sublime, l'intrigue terrifiante, la part de fantastique du « portrait qui vieillit » est d'une originalité singulière, les réflexions sur le bien ou le mal que traite l'auteur révèlent bien ses choix personnels. Les personnages tels que Lord Henry le dandy libertin, misogyne et influent est fascinant et Dorian Gray jeune homme insatiable, narcissique et maléfique nous glace le sang.
Le tragique destin de Dorian Gray sous l'influence de Lord Henry m'a envoûtée.
Roman inoubliable aux répliques succulentes grâce à la magie des mots d'Oscar Wilde.
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Dialogue imaginaire :
- Belzébuth ? Méphisto ? Hadès ? Est-ce que quelqu'un pourrait me répondre ? Y a quelqu'un ? demanda Dorian Gray.

- Que veux-tu, petit homme ? répondit une voix sépulcrale.

- Je souhaiterais vivre longtemps mais sans vieillir... Pouvez-vous m'aider, monsieur le Seigneur des Ténèbres ?

- Nous avons des excellentes crèmes anti-rides : de l'Huile Ofolaz, de l'Oré-Al de chez Bête En Cours ou de la Diader Mine. Au choix.

- Maître des Ténèbres, je ne suis pas prêt à vous vendre mon âme pour une quelconque crème anti rides ! Je refuse de vieillir, point !

- Tu rigoles ou quoi ? s'esclaffa le diable. Jane Fonda semble avoir 20 ans dans ses spots publicitaire !

- S'il vous plaît, Votre Ténébreuse majesté ? Qui est cette Jane Fonda ?

- Oublie, c'est dans le futur ! Fais-toi tirer le portrait, mon cher Dorian et laisse-moi faire le reste ! rugit le diable dans un rire démentiel.

Et voilà comment, par la magie d'un voeu (ou d'un pacte avec le Diable, nul le sait), Dorian Gray conservera la grâce et la beauté de sa jeunesse. Seul son portrait vieillira.

Mais à tout pacte, il y a une contrepartie et Dorian laissera plus que son âme dans ce petit arrangement !

Durant tout le roman, nous le voyons s'avilir, à défaut de vieillir, n'hésitant pas à tuer pour que son petit secret soit aussi bien conservé que sa jeunesse. Et point de vue conservateur, c'était du costaud !

Au départ, je n'avais pas l'intention de lire ce roman d'Oscar Wilde, même en sachant que c'était CE livre qu'il avait écrit tandis que Conan Doyle écrivait "Le signe des quatre".

Nos deux auteurs avaient reçu une avance d'un américain nommé Joseph Marshall Stoddart, qui venait d'être nommé directeur du Lippincott's Monthly Magazine, publié simultanément à Londres et à Philadelphie.

Une avance pour quoi ? Pour écrire chacun un roman...

Wilde, écrivit "The picture of Dorian Gray" qui allait scandaliser le Londres littéraire et mondain et Conan Doyle, lui, s'était vu réclamer, non pas un roman historique, mais une autre aventure de Sherlock Holmes ! Ce fut "Le signe des quatre".

Honte à moi... Si une connaissance ne m'avait pas conseillé, séance tenante, de me procurer ce livre et de le lire, je ne l'aurais jamais lu. Et je serais passée à côté d'un grand moment de lecture !

La descente de Dorian dans un abîme de noirceur est tout simplement magnifique. On lit et on est impuissant devant ce qui se trame.

Excellent !

Que dire de plus face à 136 autres critiques ?

Juste que la critique est publiée dans le cadre du challenge "La littérature fait son cinéma" de Kabaret Kulturel, du challenge "Romans Cultes" de Métaphore et "I Love London" de Maggie et Titine.


Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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J'ai voulu tenter l'expérience du livre audio avec ce roman. J'ai trouvé une version en ligne gratuite racontée par Daniel Luttringer.
Est-ce de la chance pour cette première fois mais la voix de cet homme et sa façon de lire ce livre ont trouvé grâce à mes yeux.
L'avantage est que l'on peut faire plein de choses pendant que l'on écoute un livre audio, pour ma part marcher, faire le ménage, cuisiner, pâtisser. le petit inconvénient pour moi est le manque du livre papier quand on veut relire un passage, une phrase, revenir en arrière dans un chapitre.
Sinon sur le roman en lui même, que dire quand tout ou presque a été dit. Un grand classique anglais à lire, à écouter et surtout à découvrir.
Ce roman est doté d'une écriture magnifique, d'une reflexion sur la haute société anglaise pertinente et sans artifice, d'une multitude de sentiments explorés avec brio. L'histoire est prenante avec cette petite touche de fantastique. L'évolution du personnage principal, Dorian, et sa transformation me laisse sans voix.
Je ne regrette pas cette découverte anglaise et je me rends compte qu'il faudrat que je lise un peu plus d'auteurs anglais classiques.
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