AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,1

sur 1770 notes
Essai de 1929, Une chambre à soi relate les rapports tourmentés des femmes avec le roman, sujet que l'auteure a abordé dans de nombreuses conférences données à l'université de Cambridge, l'année précédant la publication de ce pamphlet.
Elle y évoque les difficultés que rencontrent les femmes pour écrire des romans, celles-ci se trouvant vite limitées matériellement. Selon Virginia Woolf, posséder une chambre à soi est indispensable à la femme qui souhaite écrire, afin de ne pas être dérangée par la famille, les amis, et les divers soucis domestiques ( charge des enfants, tâches ménagères), une rente de 500 livres par an lui serait également nécessaire pour se libérer de ce quotidien qui l' accapare.
Du temps, de l'espace, de l'argent, voilà ce qu'il manque aux femmes de l'époque de Woolf. Cette dernière fait aussi allusion à la pauvreté d'ouverture d'esprit des femmes par manque de voyages, de flâneries, d'excursions culturelles. Elles étaient bien trop souvent confinées, isolées, par obligation morale, dans leurs intérieurs, lieux où elles se devaient d'être afin de s'occuper de leurs enfants et de leur mari.
Et quand bien même avaient-elles accès à l'écriture, elles se heurtaient sur-le-champ aux foudres et aux moqueries des hommes.
L'écriture de Woolf est enlevée, tantôt douce, ironique, emportée, mais elle conserve toute sa poésie, ce qui ferait presque de cet essai, un roman.

Lien : http://lesmotsdelafin.wordpr..
Commenter  J’apprécie          80
Un coup de coeur pour l'écriture de Virginia Woolf ! Je regrette seulement de ne pas l'avoir acheté en anglais!
Cette conférence a été publiée il y a 100 ans environ. Pourtant elle fait toujours réfléchir bien que la place de la femme ait quand même bien évoluée durant ce lapse de temps! Et heureusement d'ailleurs n'en déplaise à certains!
Commenter  J’apprécie          70
On nous fait lire Nana et l'Assommoir, Regain, le Rouge et le Noir...
C'est ça, ça, là, qu'il faut lire !
Ce texte magnifique, ce pamphlet, ce discours, cette profession de foi !
Ce sont ces mots-là qu'il faut se graver dans la tête te dans le coeur dès le plus jeune âge.
Les garçons et les filles. Les filles et les garçons.
Tous.
À l'image d'un Oscar Wilde qui nous balance ses aphorismes comme si de rien n'était, Virginia Woolf établit l'évidence.
Ça a l'air scientifique, révolutionnaire, alambiqué.
C'est juste la vérité.
Chacun devrait avoir une chambre à soi.
Commenter  J’apprécie          70
Ce livre est un recueil de six conférences données par Virginia WOOLF en octobre 1928. J'alerte d'emblée : ne vous laissez pas étouffer ni démotiver par le premier texte, il explique tout le reste, bien qu'il paraisse un brin nébuleux.

L'objet de ces conférences est le rôle de la femme dans la littérature, en particulier anglaise. le texte, tout en étant pédagogique, multiplie les références historiques fort pertinentes, extirpe quelques phrases d'auteurs ou spécialistes hommes de la littérature, qui écorchent sans aucune modération la Femme jusqu'à la caricature, arguant d'une prétendue infériorité chez la gente féminine. Charmant…

Virginia WOOLF revient sur le fait que moins de 50 ans plus tôt, les femmes n'étaient pas propriétaires de leur propre argent. Quant au droit de vote, il est alors récent pour elles. L'autrice développe peu à peu ses réflexions, entrant dans le vif du sujet, faisant progresser sa pensée. « Peut-être, lorsque le professeur insiste d'une façon par trop accentuée sur l'infériorité des femmes, s'agit-il non de leur infériorité à elles, mais de sa propre supériorité. C'est cette supériorité qu'il protège avec tant de fougue et d'énergie parce qu'elle lui semble un joyau d'une exceptionnelle valeur ».

Virginia WOOLF se fait plus offensive, plus directe. le miroir de l'homme est la femme, il la voit telle qu'il souhaiterait qu'elle soit et non pas telle qu'elle est. L'autrice digresse, mais toujours à bon escient, animée par cette volonté, ce besoin d'accéder à l'égalité, y compris dans les arts et la littérature. Les traces d'écrits de femmes en Angleterre sont rares avant le XVIIIe siècle. Parcimonieux au XIXe, ils tendent à se développer au début du XXe. Pourquoi cet oubli ? Parce que l'homme écrase, dirige, que la femme n'est pas considérée comme son égale, qu'elle doit uniquement s'investir dans les tâches ménagères et la vie familiale. Parce qu'elle n'est pas née pour penser, pour diriger son esprit. Certaines des phrases relevées par Virginia WOOLF font froid dans le dos, elles émanent d'hommes qui cherchent à garder la lumière sur eux, refusant de partager les arts.

Lorsque Virginia WOOLF prononce ces discours, les femmes ne possèdent toujours pas en leur demeure un bureau pour elles, pour écrire dans le calme et la solitude, voilà le sens de ce titre « Une chambre à soi ». WOOLF évoque longuement certaines écrivaines majeures du XIXe siècle : Emily et Charlotte BRONTË (mais faisant abstraction d'Anne, seul point noir du recueil à mon goût), George ELLIOT et surtout Jane AUSTEN qui devait se cacher dans sa propre maison pour écrire. WOOLF imagine les idées qui auraient pu être développées si les femmes avaient obtenu une pièce pour s'isoler, dans le calme.

Vient le tour d'écrivaines du XVIe siècle : lady WINCHELSEA et autre Margaret de NEWCASTLE, sans oublier Aphra BEHN au XVIIe. Ces femmes ont laissé des traces, aussi incroyable que cela puisse paraître, dans la poésie et le théâtre notamment, le roman étant déjà réservé aux hommes, aux mâles dominants. WOOLF imagine si depuis cette période les femmes avaient pu parcourir le monde (si elles en avaient obtenu l'autorisation), rencontrer plus de gens de diverses cultures, leurs textes se seraient étoffés et elles auraient enfin pu être reconnues comme égales des hommes. Il n'en a rien été, l'homme a voulu garder la femme dans l'ombre, dans son giron, loin des affaires artistiques.

Comble de l'insolence, WOOLF convoque un texte, certes peu réussi à ses yeux, mais abordant le lesbianisme au début du XXe siècle, elle y voit le premier récit sur ce thème. Je me permets ici une petite intrusion pour signaler au passage que DOSTOÏEVSKI avait déjà traité ce thème en 1849 (dans le roman inachevé « Nétotchka Nezvanova ») ainsi que Guy de MAUPASSANT en 1881 dans la nouvelle « La femme de Paul », Et il existe sans doute d'autres références. Mais peut-être Virginia WOOLF fait uniquement allusion à l'Angleterre ou aux écrits de femmes de lettres. Quoi qu'il en soit, ce petit aparté lui permet de bien mettre l'accent sur les sujets tabous, dont la femme dans la littérature fait partie.

Virginia WOOLF se permet une succincte et imaginaire biographie de la soeur de SHAKESPEARE qui aurait pu égaler son frangin si elle avait eu comme lui accès au savoir, puis elle revient avec humour sur certaines légendes concernant l'influence des femmes en littérature.

Un constat : Virginia WOOLF note que les hommes et femmes de lettres sont alors en grande majorité (intégralement pour ce est des femmes) issus des classes aisées, bourgeoises ou aristocrates, ce qui donne un ton général peu varié. Puis elle porte l'estocade par le biais de l'exemple du poète fasciste (donc encore plus retors que l'écrivain homme en général), en pleine montée du fanatisme en Italie : « Il est à craindre que le poète fasciste ne soit un affreux petit avorton tel qu'on peut en voir dans les bocaux de verre des musées provinciaux. Cette sorte de monstre ne vit jamais longtemps, dit-on ; on n'a jamais vu ce genre de prodige brouter l'herbe d'un champ. Deux têtes sur un seul corps ne sont pas favorables à la longévité ».

Dans ces textes, Virginia WOOLF fait oeuvre de féminisme, radicalement engagée dans la lutte contre la suprématie masculine au sein des arts, elle voit un avenir certain dans la littérature féminine et/ou féministe, car libérée de certaines de ses contraintes, la femme va enfin pouvoir trouver du temps à consacrer aux écrits. Ce livre est une grande leçon de vie, il permet de mettre le doigt sur ce que, nous les hommes, ne prenons pas toujours bien en compte : l'émancipation de la femme est récente et il a fallu des siècles pour qu'elle puisse plus ou moins librement s'exprimer, nous n'en sommes qu'aux débuts sur le grand calendrier du Temps.

Pour finir, une petite digression personnelle. Si Virginia WOOLF fait référence à la littérature plus ou moins contemporaine du pays où elle vit, je vais, et surtout en toute modestie, retourner l'argument, ou plutôt le compléter. Je m'amuse à penser, à partir de cette donnée, à la littérature de mon pays aujourd'hui. Certains écrivains français masculins semblent s'être aujourd'hui étiolés, parlant beaucoup d'eux-mêmes, comme endormis sur leurs lauriers, ils ont souvent un mal fou à engendrer des idées novatrices sur les problèmes actuels et récents, sur notre monde contemporain. Ils baignent dans les clichés. Mieux : ils viennent parfois critiquer des livres écrits par des femmes, souvent de manière inconsciemment mâle (souvenons-nous du tollé masculin sur le dernier Virginie DESPENTES ou des réactions pour le moins déplacées après le prix Nobel de littérature attribué à Annie ERNAUX). Ils ne font plus ni rêver ni réfléchir et je me sens parfois gêné pour eux lorsque je croise leurs arguments, sur les réseaux sociaux ou les interviews notamment. Ils sont sur leur territoire, ont placardé « Chasse gardée », sans même parfois s'en rendre compte. Ils sont exsangues d'innovation, ont perdu de leur envergure, sonnent creux (pas tous fort heureusement) En revanche, dans le même pays, les idées les plus novatrices, les moins nombrilistes émanent de plumes tenues par des femmes. Les exemples sont nombreux. L'Homme de lettres est peut-être sur le déclin, la place est enfin en partie libérée pour que la Femme puisse mettre ses réflexions à exécution.

Ce texte de Virginia WOOLF est d'une grande richesse, il doit être lu, y compris et surtout par nous les hommes, pour nous déconstuire.

https://deslivresrances.blogspot.com

Lien : https://deslivresrances.blog..
Commenter  J’apprécie          70
Une chambre à soi 💫
.
Je ne sais pas si c'était le bon moment, mais en tout cas j'ai eu du mal à comprendre où Virginia voulait en venir, j'ai l'impression d'être un peu bête de ne pas comprendre ce chef-d'oeuvre, ce roman que tout le monde a aimé, et pourtant c'est ce que j'ai ressenti. 🥹
.
Alors Virginia, je te dis peut-être à une autre fois, ou peut-être pas, cela dépendra de mon humeur, mais en tout cas j'espère que tu ne m'en voudras pas de ne pas avoir été totalement happée par ton roman. 🙌🏼
.
J'ai trouvé que les enchaînements de phrases n'avaient pas forcément de lien avec le paragraphe précédent, je n'ai pas saisi toutes les références évoquées, l'absence de dialogue m'a laissé perplexe, et le format essai plutôt que roman ne m'a pas forcément convaincue.
.
Et toi, tu l'as lu? ✨
Commenter  J’apprécie          72
Une soudaine envie de replonger dans ce grand classique du féminisme m'a fait attraper ce livre dans ma bibliothèque, calé entre deux lectures. Un pur chef d'oeuvre, et la même émotion à chaque fois... Qu'elle est brillante et juste, Virginia Woolf, quand elle parle des rapports de dominations dans nos sociétés. Comme elle nous emporte si bien à travers les siècles dans les salons de ces femmes de lettres pour nous convaincre d'une chose essentielle : pour créer, donnez donc à une femme 500 livres (Sterling) par an et une chambre à soi. Féministe ou pas, à lire et relire, car il n'y a rien de démodé dans les propos, et même si on pourrait reconnaître que certains passages divaguent un peu et se perdent dans des recoins inattendus, le style est juste superbe.
Commenter  J’apprécie          70
Simone de Beauvoir décortique la condition féminine avec son cerveau. VIrginia Woolf écrit avec ses tripes. On en arrive au même résultat, une analyse implacable de l'incapacité de nos sociétés gouvernées par des hommes, à donner une place digne de ce nom aux femmes.

Car ce titre, cette chambre à soi, n'est à mon sens qu'une litote, à ne pas prendre au sens littéral. Marie Darrieussecq, qui a jugé bon de le transformer en 'un lieu à soi' aurait mieux fait de pousser jusqu'à la logique cette nécessité d'avoir pour les femmes, une place à soi. On sait bien que pendant le récent confinement, l'espace étant compté dans la majorité des logements de nos métropoles, c'est la plupart du temps papa qui a occupé cette place à soi, tandis que maman casait tant bien que mal son ordinateur portable sur la table de la cuisine.

Et je prendrai également le thème du livre, donner aux femmes les moyens d'écrire, dans un sens beaucoup plus large. En gardant une attitude condescendante et empreinte de stéréotypes (tu seras coiffeuse ou aide-soignante ma fille, pas la peine de faire des études) on se prive de beaucoup d'intelligence. Au final, toute la société en pâtit. J'enrage de voir comment on décourage les filles d'étudier les maths, par exemple. Quand Virginia Woolf écrit que le sport et le football sont choses importantes alors que la mode et l'achat de vêtements sont futiles, on se dit que rien n'a changé depuis un siècle.

Dans ce petit livre l'amertume le dispute à la colère. Mais on rit aussi beaucoup aussi, à constater combien les femmes ont fait l'objet de tant de bouquins plus ou moins pertinents (certains même totalement crétins), tous écrits par des hommes évidemment! Tout cela me semble encore furieusement actuel...

Tiens, hier dans une revue, je tombe sur un poème d'Anne Sexton. Impossible alors de ne pas penser à la narratrice de Virginia Woolf, Mary Seton! Que dit ce poème? "Ma bouche fleurit comme une plaie. On m'a fait du tort toute l'année, pénibles nuits, rien que des coudes rugueux et de fragiles boîtes de mouchoirs criant pleurnicheuse, pleurnicheuse, pauvre idiote!"
Commenter  J’apprécie          70
La réputation de Virginia Woolf n'est plus à faire. J'ai souvenu entendu son nom venir aux lèvres des auteurs, lecteurs, professeurs passionnés de littérature anglaise, et encore plus lorsqu'il s'agit de parler de littérature féministe. La femme et l'écriture sont les sujets centraux de cet essai.

La thèse de V. W. est simple et connue : une femme qui veut écrire a besoin d'une chambre à elle et de 500 livres de rente. Comment en vient-elle à cette conclusion ? C'est toute la réflexion qu'elle nous propose, passant par le campus fictif d'Oxbridge dans lequel les femmes se voient exclues des bibliothèques. le constat est inévitable : les hommes écrivent pour les hommes. Mais un autre constat se profile: chaque femme qui écrit ouvre un chemin et une place aux autres femmes dans la littérature. Ainsi les ouvrages de Jane Austen, des soeurs Brontë et de George Eliot ont permis à d'autres plumes de se révéler.

V. W. invite les femmes à s'inscrire dans cet héritage et combattre les inégalités. Car après tout, la lutte pour l'égalité des sexes passe tout autant par les mots. Des extraits s'interrogeant sur la légitimité d'un texte sur le football ou la guerre face à des écrits sur les salons des femmes et la mode, sont particulièrement révélateurs. C'est à se demander si ce texte a bien seulement cent ans ?!

Une chose est sûre, le message est clair et transpire de cet essai : mesdames, écrivez !
Commenter  J’apprécie          70
"Votez Virginia !"
Je voulais absolument voir Une chambre à soi au programme du #cafeduclassique parce que je l'avais déjà lu il y a peu et que je m'étais retrouvée bien seule face à ma lecture. Et que j'entrevoyais le livre essentiel sans pour autant avoir assez de recul pour m'en assurer.
Apres une nouvelle salve de "Votez Virginia" c'était parti pour notre lecture commune, pour moi avec l'édition 10/18, extrêmement jolie, mais sans préface ni apparat critique. Ce qui n'était pas le cas de certains d'entre nous qui possédaient une autre édition et qui ont eu la gentillesse de partager les éléments qui manquaient à ma lecture.

Parce que cet essai de Virginia Woolf n'est pas simple à appréhender. S'il est riche et d'une grande pertinence sur la place des femmes au début du XXe siècle, il n'en demeure pas moins hermétique sous certains aspects (coucou le chapitre 2 qui ne me paraît pas beaucoup plus clair à la relecture). Pourtant, il soulève un sujet d'envergure : la place des femmes dans l'histoire littéraire et leur nécessaire émancipation pour pouvoir construire une oeuvre.

La relecture m'aura permis de voir toute l'ironie de Virginia Woolf et son ton sarcastique que je n'avais pas forcément perçu la première fois, bien trop concentrée sur le sens pour m'intéresser à la forme. Et c'est le sel de cet essai et le poivre tant cela a du gratter la gente masculine. Je pense qu'il existe une adaptation scénique qui doit être un bonheur, tant ce texte, qui est en réalité une conférence, gagne a être lu à voix haute.

Je suis convaincue par cet essai dont les références, d'Austen à Shakespeare me parlent et m'interrogent. Il reste d'une grande actualité, encore plus après trois confinements où de nombreuses femmes se sont retrouvées cantonnées à des espaces communs pour teletravailler. Nous sommes encore loin du lieu à soi pour laisser libre court à sa créativité. Je crois être prête pour une troisième lecture d'ici quelques années, dans une autre traduction, qui sait.
Commenter  J’apprécie          70
Pourquoi les femmes écrivent si peu et que leur"manque-t-il" pour cela?
L'aisance matérielle, de ne pas avoir à se battre contre bien des éléments pour pouvoir écrire, ce qui est souvent mal vu par les hommes.
Les hommes sont riches visibles alors que les femmes sont dans la discrétion, l'effacement mais devant s'occuper de l'éducation des enfants, du foyer.
De ce fait elles sont très importantes car elles ont éduqué et donné aux plus grands.
Visionnaire excellent avec l'exemple très parlant de la soeur de Shakespeare qui elle n'aurait pas pu commencer au théâtre comme son frère et monter les échelons, se faire du réseau. Elle n'aurait eu qu'un enfant d'un homme qui l'aurait prise en pitié et n'aurait pu écrire ou n'aurait pas été prise au sérieux car n'ayant pas eu accès à l'éducation à l'époque.

Visionnaire, excellent, inoubliable, ironique, superbement écrit et juste indispensable.
Fort par ses idées et sa construction Virginia Woolf est tout simplement une des plus grandes auteurs hommes et femmes confondus. Elle est également pour une réunion des sexes et de l'esprit, pour une forme de liberté n'empêchant pas la complémentarité entre le sexes et les éléments "masculins" et "féminins" de l'esprit.
Commenter  J’apprécie          70




Lecteurs (5653) Voir plus



Quiz Voir plus

Virginia Woolf

Virginia Woolf a grandi dans une famille que nous qualifierions de :

classique
monoparentale
recomposée

10 questions
196 lecteurs ont répondu
Thème : Virginia WoolfCréer un quiz sur ce livre

{* *}