Fauteur de troubles

Un titre qui traînait dans ma liste de lecture depuis très longtemps et un auteur que je ne connaissais pas, sauf un film que j'ai vu, adapté d'un de ses romans, La fenêtre panoramique, avec Leonardo di Caprio et Kate Winslet dans les rôles principaux. du cinéma, il en est question dans Fauteur de troubles, mais c'est surtout d'alcoolisme et de troubles mentaux qui en sont les thèmes émergents. le début des années 1960 à New York, John Wilder, dans la trentaine, marié et père d'un jeune fils, se sent à l'étroit dans sa vie. Picolant sans arrêt, absent la plupart du temps au monde dû à ses nombreux comas éthyliques, mal à l'aise dans sa peau, Wilder perdra peu à peu le contrôle et c'est alors pour lui une longue descente vers la folie. Les dialogues sont percutants et drôles, ce qui permet de continuer la lecture même si l'histoire est d'une tristesse navrante. Et aussi, l'impression constante de regarder un épisode de Mad Men.

John Wilder, 34 ans, chargé de trouver des annonceurs pour une revue scientifique, rongé par des complexes (sa petite taille, son manque de talent) se réfugie dans l'alcoolisme pour faire face à la vie. Attiré par le sexe et les conquêtes, il mène une vie dissolue et finit par perdre les pédales lors d'une crise de démence. Séjour à l'hôpital Bellevue. Revue de portraits des patients de l'hôpital psychiatrique. Idylle avec une jeune étudiante riche, Paula, qui veut produire un film à partir de son expérience à Bellevue. Difficiles débuts à Hollywood, nouvelle crise de démence, HP. Sa femme, Janice et son fils, Tommy, délaissés. Sa femme se remarie avec son meilleur ami, Paul Borg.
Égocentrisme des personnages, aucune empathie de Wilder pour son fils. L'alcoolisme, le refuge qui mène au désastre. Amérique : NY, LA. Très grand roman.