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Critiques de Gipi (225)
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Aldobrando

Voici un conte de fées d'une terre lointaine et cruelle sous le soleil du sud : le roman graphique "Aldobrando" raconte la victoire d'un garçon naïf sur la tyrannie. Mais , rassurez-vous l'amour s'avère plus fort que toute magie. Le roman graphique sous la plume de Gipi, avec les dessins spectaculaires de Luigi Critone , est une aventure médiévale intrigante, ironique et émouvante, l'odyssée passionnante d'un jeune orphelin élevé par un sage et envoyé courir le monde à la rencontre à son sort, sans protection ni préparation d'aucune sorte. Un roman de passage à l'âge adulte, capable de parler au cœur des lecteurs de tous âges.

Dans un environnement hostile, où règne la cruauté, Aldobrando chemine avec loyauté et sacrifice, animé d'un sens profond de la justice. Mais il ignore les embûches qu'il rencontrera en chemin : meurtriers et guerriers brutaux, princesses et demoiselles d'honneur, ruses et intrigues de pouvoir à la cour du Roi des Deux Fontaines...

Ayant grandi en tant qu'orphelin, il n'a aucune idée du monde, des combats, de l'amour ou de la ruse des gens. Mais il possède les trois choses qui font partie de l'équipement de base de tous les héros depuis le "Seigneur des Anneaux" , aussi discrètes soient-elles : du courage, un cœur juste et un mystérieux anneau sur une chaîne...le jeune garçon naïf triomphera avec la force de l'innocence et, malgré l'oppression subie, ne perdra pas sa détermination et sa candeur.



Belle histoire, beaux personnages, même s'ils restent relativement simples, mais très attachants et puis que dire des dessins et des couleurs. J'ai profondément aimé le "changement de scène", nuits pluvieuses, forêts claires, paysages enneigés, donjons sombres, pièces éclairées par des feux vacillants - chaque panneau ressemble à un petit tableau.



Aldobrando est une histoire captivante, adaptée à tous ceux qui sont capables d'apprécier l'ironie, qui cherchent un sens de la justice derrière toute mesquinerie et qui veulent toujours être des héros et partent dans des missions désespérées à la recherche de princesses à sauver.



Aldobrando c'est chacun de nous, quand on a besoin d'une raison pour sortir de sa coquille et découvrir le monde !

Je recommande à 1000 %, coup de coeur!
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Aldobrando

Enfant caché d’un seigneur disparu, Aldobrando est confié à un vieux maître qui le destine à la sorcellerie. Mais lors de la réalisation d’un sortilège particulièrement important, celui-ci se blesse à l'œil. Il est catégorique: il n’existe qu’un seul remède, l’herbe au loup, qu’Aldobrando doit vite rapporter pour soigner son maître. Le jeune homme se retrouve donc bien obligé de découvrir et affronter le monde, armé de son épée de bois et de sa naïve bonté.

Voici un joli conte initiatique dans un univers médiéval qui ne manque pas de cruauté. Les dessins rehaussés de couleurs vives sont absolument magnifiques. Luigi Critone sait parfaitement donner de l’expression à ses personnages. Le scénario ne révolutionne pas le genre, mais Aldobrando est un one-shot tout à fait plaisant.
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Aldobrando

Voici la meilleure œuvre que j'ai lu de Gipi qui ne cesse de s'améliorer d’œuvre en œuvre pour atteindre une sorte de virtuosité. C'est franchement une bonne lecture pleine de surprise, de sensibilité et d'intelligence.



Le dessin de Critone m'a convaincu sur cette époque moyenâgeuse où le roi gouvernait sans partage sur le petit peuple. L'aquarelle apporte une belle touche colorisée.



J'ai également apprécié cette intrigue autour d'un jeune orphelin recueilli par un sorcier. Cela monte en puissance tout au long de ces 200 pages pour un final que l'on attendait. A noter des dialogues particulièrement ciselés et bien pensés.



Bref, une réussite à tous les niveaux. Que j'aime la bd italienne !

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La Terre des fils

Et si le tsunami de récits post-apocalyptiques ayant déferlé en librairie ces dernières années nous rapprochait inexorablement de la fin du monde, de l'humanité ? Avec 'La Terre des fils', en voici encore un, comme un cri primal décrivant comment l'homme agit lorsqu'il redevient une bête, cette fois à travers le destin de deux fils n'ayant jamais connu "le monde d'avant" et tâchant de survivre.

Le grand talent de Gipi, c'est sa capacité à dire beaucoup avec une grande économie de moyen, du noir et blanc cru, des lignes qui s'entrecroisent et une grande précision de trait. C'est terriblement beau, discrètement inventif et surtout passionnant. Au final, voilà une BD qui donne envie d'en lire plus !
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En descendant le fleuve et autres histoires

Une excellente surprise, cette b.d. éditée chez Futuropolis, ils assurent en général. D'ailleurs un immense merci à eux et à leur staff réactif (reçu le livre en 2 jours !... alors que certains cherchent peut-être encore mon adresse...?) et à Babelio pour ses opérations Masse Critique de qualité.(et tant pis pour les ratés du mois d'octobre... ^^)

Bon, revenons à ce livre... C'est beau, c'est étonnant, c'est vivant, mais qu'est-ce que c'est ? C'est du Gipy... Je ne connaissais pas. Shame on me... Il est italien et il fait de la bd en autodidacte depuis pas mal de temps : Notes pour une histoire de guerre - Vois comme ton ombre s'allonge, et bien d'autres.

La découverte est plus que plaisante : 12 nouvelles, parfois colorées en eaux fortes, parfois dessinées au simple stylo, parfois maladroitement (Le boxeur), mais toujours avec un sens aigüe du mouvement, et sonnant toujours juste, vrai.

Gipi nous conte des morceaux de sa vie. Elle est aventureuse et hors cadre, sa vie. J'aime, ça sent la liberté et les conneries. Mais ça sent aussi le type qui en a dans la tête et dans le coeur accessoirement.

On se promène au long du fleuve de la vie, un bout de chemin avec ce dessinateur de talent inclassable. C'est drôle, émouvant, poétique, bizarre, beau... C'est "En descendant le fleuve et autres histoires", une vraie bonne bande-dessinée qui change vraiment de ce qu'on peut lire d'ordinaire.

(Mes histoires préférées sont : En descendant le fleuve - La fille en plastique - Moi, toi et le démon de la magie noire - Une histoire de merde.)

122 pages.
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Le local

J’aime assez le dessin de Gipi, le trait est fin et brut, les couleurs sont en aquarelles, les contours sont approximatifs, il y a une certaine vivacité, un dynamisme dans le graphisme, comme prix sur le vif, qui rend les décors crus et austères.

C’est un récit d’adolescence. Des jeunes se retrouvent dans un garage pour jouer leur musique, il n’ont pas de gros moyens, il viennent de milieux populaires, leurs préoccupations sont celles de leur âge, les filles, l’envie de percer dans la musique, les relations avec leurs parents, les problèmes d’argent…

Sur fond de roman social, Gipi nous dépeint une jeunesse italienne du début des années 2000, avec sensibilité, mélancolie et pudeur, c’est une petite histoire ordinaire, racontée avec justesse. C’est la deuxième BD de Gipi que je découvre après “Vois comme ton ombre s’allonge”, cette fois-ci, le propos est beaucoup plus modeste et le résultat est beaucoup plus convaincant.
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La Terre des fils

Et si le monde dans lequel nous vivons n'existait plus ? Et si les êtres humains redevenaient sauvages mais dans un univers où tout est potentiellement toxique et violent ? Dans ce roman graphique on découvre deux jeunes garçons qui n'ont pas vraiment de nom, pas vraiment d'âge. Ils n'ont pas eu d'affection et sont très bruts de décoffrage. Au fil des pages on s'y attache, même si au début, de par leur violence, ça n'était pas gagné.



Quand j'ai ouvert cette bande-dessinée, j'étais sceptique. Le thème m'attirait mais, à première vue, les graphismes ne me plaisaient pas du tout. Et pourtant, le trait évolue au cours de l'histoire et devient très performant, très impressionnant. Les vignettes démontrent progressivement un travail incroyable.



J'ai aimé cette histoire très originale de par l'ambiance et le contexte. C'est très sombre mais très addictif.

Néanmoins, il y a un gros point faible : la fin, elle m'a déboussolée. J'étais déçue de n'avoir aucune réponse. Je le suis toujours d'ailleurs.
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Aldobrando

Aldobrando est un jeune enfant lorsque son père le confie à un mage pour veiller sur lui et faire son éducation. Il sait qu’il mourra bientôt et que l’enfant ne survivra pas seul.

L’enfant grandit sous le toit du mage, bien éduqué mais très solitaire.

Le mage décide de lui montrer comment faire une potion magique mais se blesse à l’œil. La seule solution pour le sauver et lui éviter de perdre l’œil et peut-être la vie, trouver une herbe très spéciale.

Aldobrando doit alors partir en quête d’une plante qu’il ne connaît pas pour sauver son père adoptif.

« Alors cours ! Cours, Aldobrando. Trouve l'Herbe du loup ! Quitte la maison. Cours le monde. »



Eh bien, il en vivra des histoires notre Aldobrando. Il en fera des rencontres, certaines très dangereuses, d’autres plutôt inoffensives mais toujours enrichissantes.

Il est le vrai anti-héros qu’on se plaît à apprécier malgré son physique ingrat et son allure peu délurée. L’époque, d’allure médiévale, donne un ton à la Don Quichotte avec un personnage au cœur pur, une quête initiatique et un écuyer qui varie au rythme des situations.



Critone & Gipi nous offre une œuvre savoureuse et très divertissante. J’ai retrouvé de belles sensations de lecture, comme lorsque je lisais de la bd adolescente.

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Aldobrando

Ce roman graphique est une magnifique surprise, je l'ai dévoré.



Dans un moyen-âge alternatif, un homme courageux sait qu'il va mourir, il confie à un viel homme ayant une dette envers lui son bien le plus précieux : son fils.

L'enfant grandit, devient un jeune homme chétif, maladroit et craintif. Un stratagème de son maître et protecteur va le propulser dans le vaste et cruel monde, où il va se découvrir des qualités de courage, de persévérance et de loyauté insoupçonnées.



J'ai tout aimé dans ce livre, à commencer par son visuel éblouissant. Les couleurs varient les décors et les ambiances, les personnages sont expressifs, chaque nouvelle planche est un ravissement.

Le scénario n'est pas en reste, il se montre haletant du début à la fin tout en faisant la part belle aux valeurs et aux sentiments.



Une lecture que je ne peux que recommander.
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Aldobrando

Aldobrando est un jeune homme élevé par un mage. A première vue, il semble un peu niais et peureux. Pourtant, sa naïveté et sa bonté en feront un être courageux et incroyablement perspicace sur le monde qui l'entoure.



J'ai eu un gros coup de coeur pour ce roman graphique porté principalement par le personnage d'Aldobrando. Évoluant dans un monde assez classique où les grands de ce monde dominent par la violence et la ruse, le jeune Aldobrando va découvrir les règles et les contredire par son bon sens. Des personnages entrent dans la danse avec leur lot d'injustices, de violences subies ou exercées, de hasard heureux ou malheureux. Ils vont faire grandir Aldobrando mais celui-ci aussi va parfois changer leurs visions des choses, voire d'eux-mêmes. Aldobrando gravite dans chacune de leurs histoires sans le vouloir mais toujours avec bienveillance et intelligence.



J'ai adoré l'histoire, j'ai adoré Aldobrando, j'ai adoré les graphismes, les propos tenus et le regard sur le monde. Je n'ai pas de critiques négatives à faire sur ce livre, et ça, ça a le mérite d'être rare.
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Baci dalla provincia, Tome 1 : Les innocents

Voici une BD qui, malgré sa brièveté, ne manque pas d'impact.

Gipi nous livre ici une vision désabusée d'une Italie corrompue, injuste et tragique.

A travers un court road-trip, nous suivons l'histoire racontée par un homme à son neveu : celle de jeunes pris en grippe par de policiers véreux dans une Italie en pleine psychose terroriste.

C'est intelligent et c'est noir.

Gipi utilise deux dessins différents pour relater deux époques distinctes mais tout en gardant son style personnel très caractéristique.

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Aldobrando

L'intrigue de ce beau roman graphique prend place à l'époque médiévale, dans une contrée inconnue. le jeune Aldobrando, orphelin élevé par un mage vivant reclus, est propulsé de façon inattendue dans le vrai monde quand son maitre l'envoi quérir une herbe médicinale capable de lui sauver la vie.

Commence alors un dangereux périple pour ce jeune homme candide, dont l'intelligence naïve n'est pas sans nous rappeler le fameux Ingénu de Voltaire.



Gipi nous offre une intrigue complexe, alternant entre l'humour, la grandiloquence et le drame, sur fond de chevalerie mais surtout de misère moyenâgeuse. On se laisse embarquer dans un voyage initiatique classique, durant lequel Aldobrando va rapidement se heurter au mensonge et à la cruauté qu'il ne connaissait alors que de nom. Bien vite, les rencontres vont se multiplier, bonnes et mauvaises, apportant chacune son lot de déconvenues, et notre héros -car c'en est un assurément- sortira bel et bien changé par le grand monde, mais pas sans avoir lui-même provoqué de grands changements…

Les graphismes quant à eux, nous laisse deviner toute la complexité et tous les non-dits des personnages. Un soin particulier semble avoir été porté aux visages, qui sont particulièrement expressifs. Et les regards ! Assurément dans ces regards on peut deviner les secrets et les abimes de l'âme humaine, autant que sa bonté grandiose.

Mention toute spéciale pour le personnage de Paprasse, gratte papier pragmatique qui ne lève jamais le regard de ses notes, parle beaucoup, écrit davantage encore, mais jamais ne s'affirme, en ombre fidèle d'un dégoutant monarque. Mais quand enfin il lève les yeux, quelle force dans ce regard azuréen et glaçant, quelle conviction dans ses traits. On réalise alors que Paprasse ne souffre aucun arrangement quand il s'agit de tradition et celui que l'on croyait le laquais servile d'un roi se révèle l'inflexible protecteur des coutumes du royaume.



Une histoire à l'image de son héros : assez naïve en apparence, mais juste, et dont la subtilité et l'intelligence profonde ne transparaissent qu'à force d'attention.
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La Terre des fils

"La Terre des fils » de Gipi est un très bel album noir et blanc prenant parti intimiste d’un monde dévasté par la pollution, la montée des eaux et autres catastrophes qui ne nous sont pas vraiment dites, le lecteur comprend juste de lui même qu’il n’y a plus rien ou presque, que les gens survivent grâce à la pêche de poissons toxiques de par les catastrophes passées ou encore de viande de chien errant.



La génération de la catastrophe a vieillie, les enfants nés par la suite sont des adolescents mais aussi ont des dégénérescences dues aux conditions et à l’état de la planète. Mentalement ou physiquement déficients mais loin d’être des imbéciles, les deux ados que nous suivons font tout leur possible pour survivre et ne pas se faire tuer bêtement.



L’histoire est triste mais magnifique à la fois, très dure en fait, en imaginant que cela pourrait arriver vu comment l’humain traite la Terre et les efforts presque inexistants qui sont fait, j’en ai froid dans le dos.



Les personnages eux sont très intéressants, l’auteur joue beaucoup sur la psychologie de ceux-ci. Les personnages secondaires sont eux placés dans le contexte et nous font comprendre ce que pourrait donner un monde pollué et pourri à l’extrême, sans compter les fous, les dégénérés, les adorateurs de dieux inventés ou dérivés du christianisme mais à la sauce violence, du cannibalisme et autres folies.



J’ai beaucoup aimé et vous conseille cet album dessiné en noir et blanc et à l’histoire intimiste mais captivante.
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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En descendant le fleuve et autres histoires

J'avais entendu du bien de l'auteur de cette BD, et devant la couverture et le bel objet des éditions Futuropolis je l'ai cochée entre autre BD, lors de la masse critique spéciale BD de chez Babelio !

Merci beaucoup ♥ j'ai été retenue !



Recueil d'histoires ou plutôt d'historiettes car je dois dire dans un premier temps que celles-ci peuvent être sans queue ni tête et c'est bien cette impression qui a dominé pour moi lors de se lecture.



Déstabilisée oui je l'ai été... Et c'est bien pour ça que j'ai préféré certaines histoires... Mon esprit trop cartésien sans doute...



J'ai préféré celles qui me racontaient quelque chose, celles qui avaient une trame lisible et compréhensible.



Autre indice de préférence, se cumulant avec le premier ci-dessus cité, le dessin et l'utilisation de technique comme l'aquarelle.



Sur les 12 histoires ma préférence à moi va à l'histoire donnant le titre à la BD "En descendant le fleuve " où deux ados (dont GIPI j'imagine) réalise un périple en canoë sur un fleuve dans l'idée d'atteindre la mer. Ils n'atteindront pas la mer se laissant abuser par la beauté et la douceur d'un petit village et de ses charmantes "sirènes".



Le deuxième nouvelle (qui en fait est ex æquo avec En descendant le fleuve) est celle de " La fille en plastique".



Un homme s'achète une poupée en plastique plus vraie que nature et il va ainsi s'attirer la suspicion et la jalousie d'autrui.



Ces deux nouvelles ont ma préférence car elles cumulent histoire et graphique très réussis. Les aquarelles sont très belles.



Les autres histoires m'ont laissée très dubitative, voire septique (comme la fosse... surtout dans "Une histoire de merde"... ) : que dire de la fille renarde, du Génie...



Le drame Marocain lui touche du doigts les problèmes des migrants.



Un peu déçue de me sentir trop septique et décontenancée...

Cette BD m'aura tout de même apportée des plaisirs esthétiques certains.



Reste à poursuivre la découverte de cet auteur de façon plus poussée

et de découvrir un album qui me plairait dans sa globalité.

Vous avez peut-être des idées à me proposer ?










Lien : http://imagimots.blogspot.fr..
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Baci dalla provincia, Tome 1 : Les innocents

BD qui pourrait être un témoignage d’injustice. Andrea accompagne son tonton pour une virée au bord de la mer. Giuliano fait un crochet pour voir un camarade de jeunesse qui a également fait de la prison. Des flashs blacks qui racontent comment ils ont eu à faire à des flics véreux. Le texte et les personnages sont émouvants, malgré que je ne comprenne pas pourquoi il a attendu d’être avec son neveu pour aller voir son ancien ami. Dessins en noir et blanc.

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Aldobrando

Enfin je lis Aldobrando et je reste un peu sur ma faim. L’histoire est un beau conte et les dessins sont magnifiques, surtout les paysages.

Aldobrando est un candide, il découvre le monde de force, confronté très vite à la bassesse des hommes, il se retrouve embrigadé dans une histoire qui le dépasse. Il rencontre le mensonge, la tromperie, la haine, le meurtre, l’amour mais traite ces facettes de l’humanité avec un regard neuf que nous lecteur n’avons plus.

La conclusion est tout autre que celle que l’on pouvait imaginé, c’est une jolie message d’espoir sur les hommes.

Pourtant je ne me suis pas attaché à Aldobrando, le personnage paraît fade à côté de tout les autres. En étant détaché du personnage je ne me suis pas retrouvé embarqué dans l’histoire et les aventures s’enchaîne sans vraiment d’importance.
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Aldobrando

Un glaive en bois contre l’adversité.

Aldobrando, jeune disciple d’un sorcier, semble n’avoir quasiment rien retenu de l’enseignement dispensé mais le vieux mage a donné sa parole naguère au père qui savait sa fin proche. Il devait en faire un homme. Malgré ses doutes face aux capacités d’Aldobrando, il persévère et s’apprête à lui révéler un secret en touillant son chaudron mais un chat prévu dans la recette refuse d’être ébouillanté vif. Il lacère le visage du vieil homme qui somme son apprenti de lui rapporter de l’herbe de loup sinon il perdra la vue et peut-être la vie. Malgré sa méconnaissance du dehors, le jeune homme se lance dans le monde armé seulement d’un glaive en bois. Chichement vêtu, il doit s’abriter du froid mordant mais à peine abrité, il doit déjà rendre des comptes. Rien n’est gratuit dans ce bas-monde et il faut savoir défendre sa place et lutter pied à pied contre toutes les perfidies et les coups du sort.

Gipi, auteur et scénariste transalpin de bandes dessinées a conçu un conte initiatique dans une Italie médiévale de la plus belle eau. Il reprend les ingrédients classiques du conte mais en change les valeurs. Le chevalier au grand cœur est un freluquet inexpérimenté, désargenté, ingénu. Le roi est écrasé par sa charge pondérale et la trahison de la princesse qui est elle-même orpheline. Les épreuves pour atteindre l’amour sont multiples, tragiques, fatales sans aide extérieure. Aldobrando, dans sa naïveté non feinte, sait toucher le cœur des brutes endurcies en les mettant face à leurs contradictions. Il n’hésite pas à descendre dans la terrible fosse alors que ses chances de survie sont nulles. En prenant le contrepied du conte, Gipi apporte de la crédibilité à son histoire. Malgré l’humour, la mort rôde. Les sentiments font mal et la fin n’est pas enchanteresse pour tout le monde. Luigi Critone surprend sans cesse par son graphisme expressif, léger, parfois bringuebalant mais toujours maîtrisé, l’excellence de ses cadrages et la maîtrise de la perspective. La mise en couleur est une totale réussite, apportant matière aux ambiances sombres des prisons et des égouts, lumineuses dans la nature. Narrée à hauteur d’homme, l’histoire est prenante tout le long des deux cents pages.
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Aldobrando

Au premier abord, j’ai aimé les premières pages de l’histoire, l’abandon d’Aldobrando à un vieux mage par son père, le mage blessé qui demande à Aldobrando de trouver « l’herbe du loup » pour le soigner, les premiers pas d’Aldobrando, dans le « monde extérieur», livré à lui-même, parti à la recherche de cette herbe mystérieuse que personne ne connaît. J’ai beaucoup aimé le dessin et les couleurs de cette BD.



J’ai aimé les autres protagonistes de cette histoire, la naïveté d’Aldobrando, son apprentissage du monde, son honnêteté et son courage.



Ce qui m’a manqué : un peu plus d’épaisseur, de profondeur, à l’histoire, plus de détails sur le passé de certains personnages. J’aurai aimé en connaître plus sur l’histoire du père d’Aldobrando, j’ai été déçue par « la fosse », si mystérieuse, mais en fin de compte, simplement une arène. Et surtout, il reste bien des mystères autour d’Aldobrando et des autres personnages. Mais peut-être y-aura-t-il une suite ?



Ce n’est pas à la hauteur de « Les Indes fourbes » d’Alain Ayroles qui est également une BD d’aventures picaresques. Je pensais retrouver cette même verve et qualité de scénario en la lisant.



Donc, pour moi, lecture mitigée.

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Notes pour une histoire de guerre

J'ai d'abord mis du temps à rentrer dans l'histoire. Je n'arrivais pas à situer l'action...Où suis-je? Quelle guerre ? J'ai pensé à la 2ème guerre mondiale à cause des couleurs de la couverture. Mais non. Tout est contemporain. Mais intemporel surtout. Une fois qu'on a accepté cette idée, on peut rentrer dans l'histoire de cette petite bande de 3 copains qui se débrouillent comme ils peuvent jusqu'à leur rencontre avec une bande de vrais durs, qui profitent de la guerre pour racketter, trafiquer et s'en mettre plein les poches...Ils vont se laisser embarquer dans la vie de truant au fric facile, comme par jeu , jusqu'à ce que....



Un monde très noir (tout en gris!) , très sombre, violent et dérangeant en fait. Mais un bel album quand même...




Lien : http://lesgridouillis.over-b..
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Aldobrando

J'ai beaucoup apprécié ma lecture, ce fut agréable de suivre l’aventure d’Aldobrando à la découverte du monde. L'histoire est très bien développée, de l’enfance de notre héros, à sa découverte de la vie adulte.

C’est une BD qui se rapproche davantage à un conte. Les mises en couleur sont magnifiques, elles s'harmonisent très bien avec la gentillesse, innocence et la pureté qui caractérisent Aldo.

Même si l’histoire est assez classique, ce fut un bon one-shot avec une belle réalisation.
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