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3.95/5 (sur 198 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : La Rochelle , le 13/10/1976
Biographie :

Mayalen Goust est illustratrice jeunesse.

Elle est diplômée de l'École d'arts appliqués de Poitiers et a travaillé dans une agence de publicité.

C'est en 2001 qu'elle illustre pour la première fois un album jeunesse; depuis elle est devenue une référence du métier.

Si elle est surtout connue pour ses illustrations d'albums aux éditions du Père Castor, son univers unique est facilement identifiable dans toutes ses œuvres.

Elle travaille à la fois à la main et sur ordinateur. Elle réalise le dessin au crayons gris, le scanne et fait la mise en couleur sur ordinateur. Mayalen réalise des fonds aquarelle, utilise des photos, des fonds matières..

Elle privilégie les illustrations, rondes, fluides, légères et colorées créant ainsi un univers unique, poétique et d'une beauté saisissante. Son style japonisant est facilement identifiable.

Depuis 2011, elle s'est lancée dans l'adaptation BD des "Colombes du Roi-Soleil", série à succès de romans historiques pour la jeunesse.

Elle vit aujourd'hui à Rennes.
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Bibliographie de Mayalen Goust   (40)Voir plus


Entretien avec Mayalen Goust à propos de son ouvrage Kamarades, tome 1 : La fin des Romanov :



Le premier tome de Kamarades traite de la chute des Romanov, la dernière dynastie régnante en Russie avant la Première Guerre Mondiale et la Révolution Russe. En tant que dessinateur, comment accepte-t-on de se lancer sur un thème déjà autant traité ?


C’est une période de l’histoire très mouvementée et réellement passionnante. Même si le sujet a déjà été traité il existe plein de manières de l’aborder, de revisiter l’histoire à travers différents thème. c’est ce qui m’a plu à la lecture de ce scénario. une romance sur un fond historique.



Comment aborde-t-on un tel projet en termes de vérité historique ? Avez-vous fait beaucoup de recherches documentaires ou avez-vous plutôt laissé parler votre imagination ?


Sur un tel sujet il est évidement indispensable de faire des recherches sur le contexte. J’ai passé beaucoup de temps à glaner des images d’époque, regarder des documentaires, pour m’inspirer d’une ambiance, de personnages, costumes, mobilier… Pour la suite je me laisse libre d’interpreter, pour y mettre ma patte.



D’ailleurs, n’est-ce pas difficile de dessiner un personnage comme Staline ? Avez-vous mis du temps à choisir comment le représenter ? Avez-vous déjà dû dessiner un autre personnage mondialement connu ?


Je n’avais jamais eu à représenter un personnage célèbre et l’exercice est plutôt difficile. Il ne faut pas tomber dans la caricature tout en conservant un trait naturel et spontané.



A propos de la réalisation de la bande dessinée. Comment s’est déroulée la collaboration entre vous les et scénaristes ? Avez-vous travaillé en deux temps (scénario puis dessin) ou bien tous ensembles ? Les auteurs ont-ils leur mot à dire sur le dessin ?


Les scénaristes ont écrit le scénario entièrement avant de me le transmettre. Dès que j’ai une question d’ordre historique ou de vraisemblance je peux me tourner vers eux. De leur côté, ils m’ont aidé à revoir certaines choses sur mon dessin, m’ont fournis de la documentation…



Vous êtes illustratrice mais n’avez-vous jamais eu l’envie de raconter votre propre histoire ? Quel genre d’histoire aimeriez-vous pouvoir écrire si vous deviez le faire ?


J’aimerai beaucoup mais je n’ai pas encore trouvé l’inspiration nécessaire pour me lancer. J’aime les histoires ou se mêlent romance et tragédie.



Plus qu’une illustratrice, vous êtes spécialisée dans la littérature jeunesse. Pourquoi vous être lancée aujourd’hui dans la bande dessinée adulte ? La différence de démarche est-elle importante ?


Je m’étais déjà essayé à la bd jeunesse avec les Les Colombes du Roi-Soleil, Tome 1 : Les comédiennes de mons... et j’avais vraiment envie de faire de la BD adulte, pour me renouveler, m’essayer à quelque chose de différent. La démarche est sensiblement la même, beaucoup de travail et de rigueur.



Les dessins sont de taille relativement grande dans cet album. Quel est votre avis sur la proportion texte/image dans une bande dessinée réussie ?


Je ne sais pas si il existe une proportion parfaite. Le tout doit être cohérent agréable à lire et à regarder. Oublier presque qu’on est dans une bande dessinée et être captivé par ce que l’on a sous les yeux. c’est en tout cas ce que je ressens à la lecture d’une bande dessinée qui me plait. Tout cela reste à mon avis très subjectif.


Vous avez-fait un travail intéressant sur les couleurs dans cet album, opposant véritablement le blanc à la couleur vive et surtout au rouge. Etait-ce un effet recherché ? Pouvez-vous nous en dire davantage sur les choix des couleurs lorsque l’on aborde une oeuvre ?


Dès le début je voulais partir que quelque chose d’assez monochrome avec des touches de blanc, de rouge et de bleu. Des couleurs fortes et symboliques pour faire ressortir certains éléments du dessin.
Le choix des couleurs doit s’accorder avec le ton du récit.



Quelques questions sur vos lectures :



Quelle est votre première grande découverte littéraire ?


Belle du Seigneur d’Albert Cohen.



Et en ce moment que lisez-vous ?


La terre qui penche de Carole Martinez.


Entretien réalisé par Marie-Delphine

Découvrez Kamarades, tome 1 de Mayalen Goust aux éditions Rue de Sèvres :


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Dans le 149e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Jeanne, premier tome sur trois de Crénom, Baudelaire, adaptation du roman de Jean Teulé par Tino et Dominique Gelli et publié chez Futuropolis. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec : - La sortie de l'album Le prof qui a sauvé sa vie que l'on doit au scénario d'Albert Algoud, au dessin de Florence Cestac et c'est édité chez Dargaud - La sortie de l'album Au nom de Catherine, adaptation d'un roman de Julia Billet par Mayalen Goust au dessin et c'est édité chez chez Rue de Sèvres - La sortie de Salamandre, titre que l'on doit à Ian Culbard et aux éditions 404 comics - La sortie de l'album Trois chardons que l'on doit à Cécile Becq et aux éditions Sarbacane - La sortie de l'album Dans l'ombre, adaptation du roman conjoint d’Édouard Philippe et Gilles Boyer, c'est Philippe Pelaez qui en signe le scénario, Cédrick Le Bihan le dessin et c'est co-édité par Jean Claude Lattès et Grand angle - La réédition de La guerre de Catherine pour les 10 ans de Rue de Sèvres, roman de Julia Billet qu'adapte ici Claire Fauvel

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Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
-- Lisa, ceux qui réussissent ne sont pas les meilleurs, ce sont les plus... les plus entêtés.
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Je crois que les conditions ne sont pas encore venues pour les visites de harkis. C'est exactement comme si on demandait à un français de la résistance de toucher la main d'un collabo. C'est très dur (Abdelaziz Bouteflika).
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Régner c'est choisir , et choisir c'est souffrir ! Tu es née Romanov, mais c'est peut-être aujourd'hui que tu le deviens vraiment, Anastasia. A toi de sentir maintenant de quel bois est faite ton âme. Es-tu une femme ou une reine ?
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la mort vaut mieux que la honte !
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Ne me juge pas Volodia... On aime qu'une fois.
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-Mes respects, vous savez mourir. En silence. L'œil sec. C'est navrant. Tant de gâchis pour une cause perdue d'avance.
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Voyez ces soldats ! Hier ils faisaient feu, aujourd'hui ils se taisent, demain ils renverseront le trône !
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Encore heureux que nous n'ayons pas de religion. Dieu nous aurait damnés pour ce que nous avons fait.
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Les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent.
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Ce n'est pas la violence mais le bien qui supprime le mal.
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