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Citations de Gudule (576)


[à propos de la fée Morgane]
(...) la découverte de Mein Kampf en édition de poche mit un comble à son exaltation. Elle modifia son nom, qu’elle brandit désormais comme un slogan politique évoquant l’Avenir et l’Espoir :
Moorgën, demain…
Galvanisée par la perspective de ces lendemains, non qui chantent mais qui hurlent, la petite créature intemporelle ne vécut plus que dans un futur né des cendres du passé. Elle se tatoua une croix gammée sur le sein gauche, salua en criant : « Heil Hitler ! » et vola au pas de l’oie.
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" je n'ai jamais eu de chagrin qu'une heure de lecture n'ait apaisé." Pourquoi une heure? Un mot suffit, à vous faire oublier le reste de la planète ....
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Il jette la croix dans le bûcher. Une flamme plus claire et plus vive que les autres en jaillit. Elle prend Lisa de plein fouet. Le front d'ivoire, l'oeil languide, les lèvres au modelé sensuel et rieur, grandes ouvertes, obscures, sur un horrible cri, se déforment, se convulsent, s'atrophient. Prennent l'aspect déliquescent d'une cire fondue. Se carbonisent enfin.
Haletante, la foule. Voyeuse, la foule. Soulevée par un rut collectif, une érection macabre et gigantesque.
(Dans "Âge de cendre")
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normal de mettre une chaussette pour prendre son pied!
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Les couvertures des livres sont des portes qui donnent, non sur
des textes arides comme on le croit souvent, mais sur de fabuleux
univers. Celui-ci n’est autre qu’un magnifique jardin plein de fleurs
et de fontaines.
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A l'instant de pénétrer dans la mini-chapelle, Emma se retourne une dernière fois. Mais nous ne la voyons pas. Normal : Dico et moi, on est occupés à s'embrasser !
C'est une voix familière qui m'arrache brutalement aux lèvres de la rouquine, des lèvres sucrées et fondantes comme des Chamallows.
- Ah bravo, Cyril ! Tu flirtes avec les filles, maintenant ? Ca, tu peux être sûr que je vais le dire à maman !
Les poings sur les hanches, Violette nous toise. Ses couettes frétillent des deux côtés de sa tête.
Dans un éclat de rire, je lui réponds :
- Dis donc ! De fréquenter un spectre de près, ça ne t'a pas arrangé le caractère, toi !
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Les couvertures des livres sont des portes qui donnent, non sur des textes arides comme on le croit souvent, mais sur de fabuleux univers.
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L'endroit est extraordinaire : des rayonnages couvrent les murs et s'alignent les uns derrière les autres, formant d'étroites allées. Combien y a-t-il de livres, ici ? Dix mille, cent mille, un million ? Une odeur de vieux papier, à la fois âcre et doucereuse, émane du fantastique amas d'ouvrages, dont certains ont plus d'un siècle. Couverture de cuir, de tissu, de carton, aux tranches dorées ; parchemins roulés ; éditions rares et volumes populaires pleins de naïves illustrations ; tout le savoir du monde semble rassemblé ici.
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A croire que ça les distrait, de faire des pronostics sur ma mort!
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Écho, la nymphe des bois, possédait une voix si douce et mélodieuse que les oiseaux eux-mêmes se taisaient pour l'écouter. Sitôt que s'élevait son chant, le vent cessait de souffler, la source de murmurer, le lion et la biche s'allongeaient côte à côte, unis dans une même extase, et les bergers descendaient des montagnes, suivis de leurs troupeaux.
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C’est fou comme, au fur et à mesure que Guillaume écrit, les choses deviennent plus faciles. Les mots arrivent d’eux-mêmes sans qu’il ait besoin de les chercher, et les images que conçoit son esprit n’ont aucune peine à se traduire en phrases… Mais cette fois, le style est ailé, limpide. L’ivresse de l’écriture se double d’habileté. Pour être pilote de course, il ne suffit pas d’aimer la vitesse, il faut aussi savoir conduire !

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Le taxi-service est le système de transports en commun local. Des dizaines de Mercedes sillonnent la ville en suivant des itinéraires déterminés. Les clients se postent le long du trajet et font signe au chauffeur. S'il reste de la place, celui-ci s'arrête. Pour descendre, pareil. C'est simple comme bonjour et ça ne coûte que quelques piastres
p73
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L’ironie du destin atteint parfois des sommets de cruauté. Certaines coïncidences semblent dictées, non par le hasard mais par un diabolique, un implacable sadisme.
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Pourquoi Armand Grémillon demande-t-il pardon à ma mère?
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"- Mais, a-t-il ajouté, se repaître du malheur d'autrui étant la fonction même du téléspectateur, je crains que ce ne soit l'effet inverse qui se produise. Plus vous manifesterez de détresse, plus vous chatouillerez la curiosité du public !"

C'est encourageant !
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C'est un clown et c'est tout le monde. Dans les minuscules portraits qu'il campe séquence après séquence, chacun se retrouve. Petits travers évoqués en trois gestes ; caricatures subtiles et féroces d'une admirable brièveté...
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Et là, brusquement, paf, elle attaque:
- C'est quoi, ces revues qui traînent sous ton lit?
J'ai fait un bond en l'air. Et d'un, mes Frénétik ne traînent pas, ils sont parfaitement rangés, en pile, dans le bon ordre. Et de deux, ça ne la regarde pas.
- Quelles revues? a demandé papa.
- De la presse pour adultes... complètement... euh...
Elle ne trouvait pas ses mots: la BD, elle n'y connait rien!
(...)
- De quelles revues s'agit-il? a insisté papa, qui se sentait mis de côté.
Par un tour de passe-passe que je ne suis pas près de lui pardonner, maman a sorti un numéro de je ne sais où.
- Celles-là!
- Ah, Frénétik! s'est écrié papa, visiblement soulagé. Tu m'as fait peur! A t'entendre, j'ai cru que Pauline lisait, je ne sais pas, moi, des journaux pornos ou de la propagande d'extrême droite!
Il a pris le Frénétik et l'a feuilleté avec un petit sourire en coin.
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Nos baisers ont repris, de plus en plus longs. Et j'ai compris le sens de l'expression « perdre la tête ». Je ne savais plus où j'étais ni pourquoi. Toutes mes rancœurs s'étaient envolées. Quant aux soupçons qui me taraudaient quelques instants auparavant, ils étaient relégués si loin au fond de moi que c'était comme s'ils n'avaient jamais existé.
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Je sens les larmes me monter aux yeux. Des larmes de rage impuissante, de rancune. De dégoût. C'est quoi, sans blague, cette piaule de poupée Barbie?
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Ils se regardent, se comprennent, malgré tout ce qui les sépare : l'époque, le lieu, la classe sociale.
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