Bon ben, "Outlaw Players" est un SAO like, et sur le 4e de couverture il suffit de remplacer le nom du MMORPG « ultra-réaliste et révolutionnaire » pour retrouver justement le 4e de couverture de "Sword Art Online". J'avoue que j'en ai un peu marre des SAO like vu que tous supports confondus il en sort un par trimestre depuis quelques années déjà… C'est de la Portal Fantasy à l'ère du numérique, et on se retrouve avec une flopée de Tron médiévaux-fantastiques, mais on n'utilise que très peu des codes du genre, et on n'exploite que très peu des potentialités du genre : je trouve que les auteurs manquent cruellement de créativité, et tout ça serait de la fantasy tout court que cela ne changerait pas grand-chose finalement (fanservice et cocooning pour gamers)
L'auteur nous explique qu'"Outlaw Players" existait sous forme de webcomic depuis 2002… Oui pourquoi pas, mais je me souviens que Glen A. Larson expliquait en pleine déferlante "Star Wars" que son "Battlestar Galactica" existait depuis plusieurs années…
Mais après tout, quand c'est bien fait il faut se laisser prendre au jeu ? ^^
Nous suivons les tribulations de Sakuu, joueur novice dans l'univers de l'univers de Thera, et qui s'avère incapable d'opérer des actions de faible niveau d'un côté, mais capable de manipuler des artefacts de niveau très élevé d'un autre côté. Entre son impossibilité de se déconnecter, ses souvenirs confus et ses étranges visions, tout semble ne pas tourner très rond…
Dans le tome 1, sur l'île de Trajaak qui fait office de tutoriel il accompagne quelques temps joueuse chafouine Velda, et sur le contient il se retrouve à faire route avec Oko, Aefka et Léni prototype d'IA de régulation… (Après une fois de plus, je ne vois pas trop l'intérêt d'expliquer ce que les gamers connaissent déjà par coeur : classes, compétences, expérience, table des rencontres aléatoires…)
Ici c'est fait avec bonne volonté et bonne humeur (mdr les private jokes sur "Final Fantasy" ou "JoJo's Bizarre Adventure" ^^). Mais ce qui fait toute la différence avec la concurrence ce sont les dessins épatants de SHONEN qui sont non seulement de haute qualité mais également ultraclassieux ! C'est carrément du bonbon pour les yeux, et il a beau être français son travail appartient à ce qui se fait de mieux sur la Planète Manga. Je le connaissais de nom et de réputation, mais là c'est toute sa production qui intègre ma wishlist ! Affaire à suivre donc…
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Oui les personnages sont très sympathiques, oui dialogues et/ou situations sont pleins d'humours, oui les bastons sont très stylées, et oui les graphismes du mangaka français Shonen sont très léchés... Mais bis repetita : quid de l'histoire dans tout cela ???
Dans ce tome 9, Shonen se rappelle au B.A. BA de la Portal Fantasy, mais j’ai envie de dire qu’il aurait pu y penser bien plus tôt… Alors tandis que les membres de la Guilde Outlaw Players effectue leurs power-up sur la version "One Piece" de Skull Island, IRL Majorie enquête sur l’ascension fulgurante de la mégacorpo Aegis principale partenaire du Projet Thera. Je sais bien qu’on vit dans un Monde De Merde où les riches et les puissants sont en passe de gagner la lutte des classes, mais le jeu vidéo hype qui provoque le coma ou le décès de centaines voire de milliers d’utilisateurs sans que personne ne s’en émeuve cela met quand même la suspension d’incrédulité à rude épreuve… (Remarquez, on a bien entre autres choses des autorités corrompues (pléonasme) qui ont autorisé les Laboratoires Servier à vendre des amphétamines à des cardiaques, et il y a fallu près d’un million de malades pour que les Laboratoires Merck et les autorités corrompues (pléonasme) admettent l’existence d’un problème avec le Lévothyrox, alors que dans le même temps Agnès Buzyn grosse buse et autoproclamée Sinistre de la Santé partait en croisade contre le Doliprane et le Maxlilase et niait la toxicité du glyphosate et du chlordécone)
Après on a un game of thrones arcanepunk mais on a peine à identifier les joueurs et les enjeux d’une course aux armement internationale. On a aussi la Guilde Providence : on ne sait toujours pas qui ils sont, ce qu’ils sont, et ce qu’ils veulent. Comme leur utopie méritocratique ressemble fortement à une dystopie aristocratique / ploutocratique, je me demande si Shonen n’est pas comme bon nombre de ses collègues français et les Français tout court atteint de macronite aiguë… Mais on a encore en plus une apocalypse zombie, et des mystères lostiens avec unetelle qui parle d’un phénomène résurgent, unetelle qui prévient ses « créatures » de rester en dehors du chemin de leur « créatrice », ou la chose zombifique trucmuche qui affirme être une ancienne irrégularité ressuscitée (et comme le statut des irrégularités n’a jamais vraiment été clarifié, cela ne fait que rendre plus nébuleux voire plus fumeux le schmilblick)… Alors comme les personnages sont très nombreux, très ressemblants, et peu ou pas nommés j’ai renoncé à les identifier. Dans la catégorie OSEF, je rajoute tous les phylactères consacrés aux reliques qui nous relèvent l’existence de « reliques autonomes »...
Tout le monde semble s’être donné rendez-vous à Ztem, le village qui est devenu une ville en plein boom économique grâce à l’argent de la Guilde Outlaw Players. Et pour ne rien gâcher on rajoute plein de personnages qui ne sont pas nommés : on ne sait donc pas qui ils sont, d’où ils viennent, et ce qu’ils veulent… Cela me fait de la peine d’écrire ces mots, mais tout cela est quand même assez bleachien hein car si c’est très beau à voir c’est un peu OSEF à lire ! ("Bleach" = le manga qui s’est lamentablement planté car il n’a jamais su où il voulait aller)
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Bon ben, "Outlaw Players" est un SAO like, et sur le 4e de couverture il suffit de remplacer le nom du MMORPG « ultra-réaliste et révolutionnaire » pour retrouver justement le 4e de couverture de "Sword Art Online". J'avoue que j'en ai un peu marre des SAO like vu que tous supports confondus il en sort un par trimestre depuis quelques années déjà… C'est de la Portal Fantasy à l'ère du numérique, et on se retrouve avec une flopée de Tron médiévaux-fantastiques, mais on n'utilise que très peu des codes du genre, et on n'exploite que très peu des potentialités du genre : je trouve que les auteurs manquent cruellement de créativité, et tout ça serait de la fantasy tout court que cela ne changerait pas grand-chose finalement (fanservice et cocooning pour gamers)
Mais après tout, quand c'est bien fait il faut se laisser prendre au jeu ? ^^
Dans ce tome 2, Sakuu et ses amis expérimentent les dangereux bugs de la table des rencontres aléatoires car après une Chimère nos héros doivent affronter une Hydre… Ce qui nous offre un combat épique dans la plus grande tradition du shonen nekketsu ! ^^
Dans le village de Ztem, nos amis découvrent que les PNJ rêvent aussi de moutons électriques, et décident de se lancer dans les actions de donjon solidaires pour venir en aide à la veuve et à l'orphelin, aux démunis, aux nécessiteux et aux oubliés de l'économie de marché (on me souffle dans l'oreille que les partisans de la loi de jungle s'arrache les cheveux… et bien tant mieux ! ^^)
Ensuite le groupe se dirige vers la capitale Prais / Paris : Sakuu souhaite partir à la recherche de Majorie, Okoto et Aefka souhaitent recruter d'autres personnages piégées dans la matrice pour augmenter leurs chances de survie, et Leni l'IA à l'apparence de sexy magicienne aux yeux pairs souhaite découvrir le pourquoi du comment des « irrégularités »… (guide de héros : qui a dit Athéna ? ^^)
On passe des thématiques individuelles de SAO aux thématiques collectives de Log Horizon : Humains PJs et Intelligences Artificielles PNJs vont-elles oeuvrer de concert pour un monde virtuel meilleur ? Car voici venue l'heure des Players Killers et des guerres de guildes… Sommes-nous en route pour la Bataille de Paris ???
Sinon, je vous laisse savourer le caméo de GRR Martin… lol
J'aimerais pouvoir dire que SHONEN est le Yusuke Murata français qui associe action, humour et graphismes de haute qualité… Mais sur ce dernier point, je dois avouer que l'auteur d'"Outlaw Players" est sans doute meilleur ! Il voulait abolir les frontière entre les mangas japonais et les mangas français et il y est parvenu : la vie est belle, oh yeah !!!
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Oui les personnages sont très sympathiques, oui dialogues et/ou situations sont pleins d'humours, oui les bastons sont très stylées, et oui les graphismes du mangaka français Shonen sont très léchés... Mais bis repetita : quid de l'histoire dans tout cela ???
Dans ce tome 8, c'est en reprenant tous les classiques de tournois de shonen que Sakuu affronte Wolgar le chef la Guilde Fenris qui veut le tester avant d'éventuellement le recruter. L'idée c'est que dans tous les shonen de type nekketsu ce type d'affrontement soit avant tout idéologique, et c'est effectivement le cas ici puisque Wolgar représente toutes les irrégularités qui veulent rester dans le monde virtuel censément meilleur que le monde réel et Sakku représente toutes les irrégularités qui au contraire veulent retrouver au plus vite le monde réel. Et cela aurait été excellent si cela avait été bien amené, mais les dramas de qualité plein d'explication détaillées tombent à plat avec un background bancal pour ne pas dire foireux !!!
Le combat et le tournoi sont interrompus par une attaque de pirates aussitôt amenée aussitôt expédiée, et la suite du tome est une autre forme d'affrontement idéologique puisqu'on nous montre un affrontement présent entre les Venraids et l'Impératrice Elica qui amène à un déséquilibre et un affrontement passé entre les Venraids et la guerrière Ju-Bei qui avait amené un équilibre… Donc on a une confrontation entre 2 events dans un univers vidéoludique, et on ne sait toujours pas si les personnages overcheatés de la Team Elica sont des agents de l'ordre ou du chaos, et si ce sont des PJs, de PNJs, ou des IAs rebelles… C'est super bien dessinée donc super beau à voir, mais dès qu'on met le nez dans les phylactères ça se veut super classe avec plein d'explications techniques alors qu'en fait les tenants et les aboutissants sont confus et/ou mal maîtrisés : attention au Syndrome Bleach !
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Les dessins c’est du bonbon pour les yeux, et rien que pour eux cette série vaut très largement le détour pour les amateurs car les combats envoient sacrément du bois, et pour ne rien gâcher l’univers arcanepunk qui ressemble de plus en plus à la franchise "Final Fantasy" est cool et les personnages éminemment sympathiques sont plutôt fun…
Mais on est désormais dans le tome 4, et on reste encore dans le schwartz et je ne sais toujours pas quelle est l’histoire principale ! Donc on a une guilde de PNJs qui sort d’on ne sait où et qui veut détruire le Paris Virtuel pour on ne sait pas trop quelle raison, puis on a la joueuse mystère Lyséa qui se fait attaquer par une guilde mystère qui veut la punir d’être une hackeuse (mais où sont les modos ? ^^), avant de se faire secourir par la dénommé Ju-Bei (50% Gally, 50% Mikasa ^^), une anomalie mystère qui veut la recruter pour sa guilde mystère composée uniquement d’anomalies qui veut devenir la meilleure des guildes (eh les mecs et les meufs, vous êtes bloqués dans un monde virtuel et votre seul objectif c’est d’améliore vos stats ? bande de no life ! ^^)… Pendant ce temps le combat entre Taardis et Léni se solde par un match nul et celle cette dernière délaisse la défense de Prays pour sauver ses ouailles…
Au final Sakuu se fait mener par le bout du nez et devient le chef d’une nouvelle guilde comprenant Okoto, Aefka, Lyséa, Moira/Marjorie (qui n’a toujours pas reconnu notre Sakuu amnésique) et la petite PNJ de la guilde des combattants (que personne n’a encore nommé en 2,5 tomes !), avant que nous assistions à une scène de piraterie aérienne dans la plus pure tradition de la fantasy arcanepunk…
Je ne suis pas dupe du cliffhanger de fin : à part faire du fan service pour gamers, quel est l’intérêt de faire de la Portal Fantasy sans qu’il n’y ait aucune interaction entre monde primaire et monde secondaire ? La Portal Fantasy des années 1980/1990 centrée sur les jeux de rôle classiques étaient d’un bien meilleure niveau que la Portal Fantasy des années 2000/2010 centrée sur les jeux de rôle vidéoludiques, et je parle même pas de cette mode actuelle des réincarnations à la con qui vient inutilement tout compliquer juste pour justifier l’existence d’un monde secondaire… Tout cela serait de la fantasy tout court qu’est-ce que cela changerait à part le fan service pour gamers ? rien finalement… Je sais bien que Shonen a l’immense avantage par rapport à la plupart des autres mangakas français de publier régulièrement, mais il ne faudrait pas oublier de réaliser en cours de route une vraie histoire hein !!!
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Dans ce tome 5 nous suivons les heurs et malheurs de la guilde nouvellement créée des Outlaw Players composée de Sakuu, Okoto, Aefka, Lyséa, Lily et Moira/Marjorie (l'IA Léni jouant pour eux le rôle de marraine-fée ^^) : loot, farming, collecte de ressources, tabassage de newbies et racket de rookies… Toujours est-il qu'Elica l'impératrice IA a convoqué tous les dirigeants de Thera pour leur déclarer la guerre, et que nos noobs se retrouvent à lutter contre des kaijûs à la "Monster Hunter" !
Quelle déception les IA anarchistes et terroristes ne sont qu'un putain d'event à la con pour un MMORPG : on casse toutes les possibilités de « vachement bien » avant même d'avoir pu les exploiter ! Et pour compenser cela quasiment impossible de développer le relationship drama vu que les personnages sont avares de renseignements sur leur passé et leur personnalité… Les dessins de Shonen sont de très haute qualité, c'est sans doute l'un des meilleurs dessinateurs de mangas du monde, l'action est très réussie, l'humour est très réussie et pour ne rien gâcher (ah les météores supersoniques contre les chakras de la tortue ^^). Mais si on est finalement plus dans "Log Horizon" que dans "Sword Art Online", il serait temps qu'on passe de la mode isekai au genre Portal Fantasy : Sakuu amnésique ou Sakuu pas amnésique ? anomalies bloquées dans le monde virtuel ou anomalies pas bloquées dans le monde virtuel ? PNJ simples figurants d'un monde virtuel ou IA véritables actrices d'un monde réel ? Et puis marre aussi des inconnus stylés qui d'un sommet lancent des déclarations cryptiques : c'est du foreshadowing aussi ringard que les mentors magiciens qui déboulent de nulle avant de lancer un « ça a commencé ! » ^^
Scénario 2,5 / Dessins 4,5 => note finale 3,5
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Dans ce tome 6 Okoto part à la rescousse de Lily avalée par un monstre, Sakuu et Lyséa lattent du streum à tire-larigot (et au final Sakuu finit par éprouver d'étrange sentiments à propos de la jolie PNJ qui leur a permis de l'emporter grâce à ses buffs / debuffs divins), les destructeurs de Prays se lancent dans la chasse aux démons, et une nouvelle guilde d'irrégularités fait son apparition dont le membre le plus mis en avant est Duranzan / Super Durand qui officie en tant qu'alter ego de Sakuu ^^
Ce tome 6 est à l'image des précédents : dessins fantastiques et personnages sympathiques, mais nous sommes en présence d'une histoire plus isekai que Portal Fantasty faisant la part belle à la baston et à l'humour sans être capable de dépasser ses lacunes, sans être capable de marcher dans les pas du vachement bien (l'univers doit faire avancer les personnages et les personnages doit faire avancer l'univers)...
La Venraids qui s'abattent sur le monde de Théra ne sont qu'un event pour un MMORPG en réalité virtuelle intitulé « Désolation & Désespoir », et la team Elica change de nature en fonction des tomes (après nous avoir expliqué qu'il s'agissait IA badass, on nous explique qu'il s'agit de noobs blasés IRL et overcheatés dans le jeu... Attention, ça commence vraiment à devenir trop bleachien pour moi ! ^^), et on développe une dualité entre joueurs immortels et PNJ mortels avec des irrégularités qui sont des joueurs du réel qui dans le jeu sont mortels... Cela aurait bien de l'expliquer dès le tome 1, et d'exploiter cela au lieu de repomper de manière incohérente les SAO like car ici on laisse totalement de côté les twists du tome précédent sur le sort de Sakuu et sa sœur IRL... Mais malgré les soupirs cela reste très sympa à suivre !
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Bon ben, "Outlaw Players" est un SAO like, et sur le 4e de couverture il suffit de remplacer le nom du MMORPG « ultra-réaliste et révolutionnaire » pour retrouver justement le 4e de couverture de "Sword Art Online". J'avoue que j'en ai un peu marre des SAO like vu que tous supports confondus il en sort un par trimestre depuis quelques années déjà… C'est de la Portal Fantasy à l'ère du numérique, et on se retrouve avec une flopée de Tron médiévaux-fantastiques, mais on n'utilise que très peu des codes du genre, et on n'exploite que très peu des potentialités du genre : je trouve que les auteurs manquent cruellement de créativité, et tout ça serait de la fantasy tout court que cela ne changerait pas grand-chose finalement (fanservice et cocooning pour gamers)
Mais après tout, quand c'est bien fait il faut se laisser prendre au jeu ? ^^
Ce tome 3 qui se déroule à Prais, double virtuel de Paris, est une suite de grosses bastons vachement stylées…
- Sakuu se fight avec la gunslayeuse mystère qui veut savoir pourquoi il en sait aussi long sur elle
- Sakuu se fight contre l'IA loyale neutre Taardis (^^) qui veut mesurer ses capacité ses propres capacité
- puis la team Sakuu se réunit pour affronter la menace en armure
- puis la gunslayeuse mystère affronte en duel une équipe entière avant de recevoir le renfort d'une swordslayeuse mystère
Sinon il y a une IA terroriste chaotique mauvaise qui butte le roi de Prais pour foutre le bordel, et aucun membre de la team Sakuu n'a encore compris que leur nouveau membre est la fameuse Marjorie que recherchait activement Sakuu…
On est dans un sympathique mélange entre "SAO" et "Log Horizon" : je suis complètement sous le charme des graphismes topissimes de Shonen, mais cela maintenant 3 tomes qu'on est dans le schwartz en ce qui concerne les tenants et les aboutissements de la série, et alors que les enjeux du récit reste très flous on rajoute des mystères à chaque tome… Il faut réagir avant que ne frappe le Syndrome Lost ! 3,5 étoiles : j'arrondis à 4 étoiles, mais si le scénario ne s'éclaircit pas ou ne s'approfondit pas la prochaine fois j'arrondis vers le bas…
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Oui les personnages sont très sympathiques, oui dialogues et/ou situations sont pleins d'humours, oui les bastons sont très stylées, et oui les graphismes du mangaka français Shonen sont très léchés... Mais bis repetita : quid de l'histoire dans tout cela ???
Dans ce tome 7, la Team Sakuu revient sur Creeg pour remporter un tournoi 100% shonen organisé par la Team Fenris. le but étant d'obtenir la localisation d'une map dédiée au farming donc à la chasse au XP, sauf que le chef de la Team Fenris se pique d'intérêt pour le chef de la Team Sakuu et sa fameuse relique magique qui sort d'on ne sait où (ça et la mystérieuse guerrière borgne qui se la joue "Monster Hunter" toute seule sans son coin)... Les Venraids sont-ils un event ou la fin du monde ? La Team Elica est-elle composée de PJs, de PNJs, ou d'IAs rebelles ? Pourquoi tout ce qui fait l'ADN de la Portal Fantasy se situe ici entre la poire et le fromage, ce qui fait de cette série un émule des nombreuses séries isekai qui ont inondé le marché japonais ces dernières années ???
Oui tout cela se laisse particulièrement bien lire, sauf que bien malin est celui qui sait d'où on vient et où on va dans cette nouvelle saga... On est loin des thématiques de "SAO" ou "Log Horizon" les références de la Portal Fantasy 2.0, car les liens entre monde réel et monde virtuel semble se résumer à des Noobs en quête d'XP et puis c'est tout !!! (et je vous passe les incohérences des familles qui mettent la suspension d'incrédulité à rude épreuve)
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Je ne suis malheureusement pas rentré dans cette réalité virtuelle pour gamers dans un univers médiéval fantasy.
Le dessin au trait noirci m’a un peu rebuté. Pourtant, c’est un style graphique qui ne laisse pas indifférent. Cela passe ou cela casse. J’admets qu’il y a un soin tout particulier pour les décors et les costumes des personnages.
A noter qu’il s’agit d’un manga français. On le sent au niveau des dialogues. Pour l’intrigue, il y aura des surprises à partir d’une intrigue liée à un bug informatique empêchant notre héros de quitter la partie. Il est vrai que je n’ai pas saisi les véritables objectifs. C’est assez confus.
Un manga fait pour les véritables gamers encore actifs.
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Alice et Esteban sont deux jeunes apprentis de l'ordre Sephiroth. Malgré leurs débuts laborieux, ils sont envoyés à Paris pour une mission importante. L'intrigue est parfois confuse mais l'univers reste riche. Les dessins sont simples avec des visages expressifs.
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Quelle surprise que cette fin.
Je dois dire que je ne m'attendais pas du tout à ça et je suis pourtant rarement surpris pendant mes lectures car j'ai tendance à tout voir venir.
Un excellent tome de fin.
Je conseil ce manga à tout bon fan de manga aimant la SF. Une très bonne surprise.
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Une très bonne suite.
Ont en apprend un peu plus sur Kama. Mais surtout, et c'est la le plus intéressant, sur le projet omega du président Wood.
De l'action, de l'humour et du complot. Tout ce qu'on aime dans un bon manga. A voir ce que nous réserve le troisième et dernier tome de la série.
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Omega complex est un Manfra (ont est d'accord le nom est ridicule). Pour ceux qui ne le savent pas c'est le terme utilisé pour parler de manga Français. le sens de lecture reste à la Japonaise mais ont sent clairement la french touch. J'ai trouvé que les dessin faisait très bd franco/belge (et c'est plutôt sympa) et j'ai trouvé l'histoire bien plus recherché que les autres Seinen que j'ai pu lire jusqu'à aujourd'hui (mais bon je reste encore un novice dans le manga et j'en ai pas lu tellement non plus).
L'histoire se déroule après une guerre nucléaire entre les US et l'URSS et se fini en 3 tome.
Pour soigner les malades des radiations les états unis ont créé un médicament. Malheureusement l'effet n'a pas été le même pour tout le monde et certaines personnes ont été transformé en mutant surpuissant recherché par les autorités.
Nous suivrons donc Kama. Un chasseur de prime ayant subit lui même les effet du Ghost (le médicament en question) qui poursuit ses compatriotes pour pouvoir acheter ses doses et éviter de passer le seuil critique qui le ferais basculer et perdre tout contrôle.
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