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Critiques de Trevanian (494)
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L'été de Katya

Trevanian, de son vrai nom Rodney William Whitaker, écrit toujours des romans passionnants mais là, il est au summum de son art ! J’ai découvert cet auteur américain publié aux éditions Gallmeister et je pense faire le tour de ses romans ! Dans "L’été de Katya", il situe son intrigue en France, dans un village du Pays Basque, au moment de la Grande Guerre et fait un vrai pas de côté dans le monde du polar. Il s’agit plus d’un roman historique et romantique que d’un thriller psychologique à proprement parler. Il donne même une dimension troublante, voire fantastique, à l’histoire. On y fait la connaissance d’un jeune médecin qui rend chaque jour visite à la famille Tréville. Il finit par tomber sous le charme de la curieuse Katya… L’écriture est travaillée, tout en finesse. L’intrigue se met lentement en place et la tension enfle au fil des pages, jusqu’au retournement final de situation. Un excellent roman et une belle lecture d'été...
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L'été de Katya

Je découvrais cet auteur à l’occasion de cette lecture et j’avais entendu beaucoup de bonnes critiques. C’est donc avec attente et confiance que je me suis plongée dans l’été de Katya. L’histoire se passe l’été 1914, au pays basque, j’ai été séduite par l’ambiance désuète, surannée, décalée. Par la suite, le ton restera agréable et dépaysant. L’histoire quant à elle m’a semblé prévisible et n’évolue pas vite, la fin délivre… donc à lire pour passer un bon moment, sans plus mais c’est déjà ça !
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L'été de Katya

Un livre qui oscille entre roman d'apprentissage et thriller psychologique. Je l'ai lu en une journée, c'est une belle découverte de la plume de Trevanian. De belles descriptions, des phrases poetiques et mélancoliques, un humour grinçant à travers les répliques des personnages...

La tension monte assez doucement, le récit reste calme sans qu'on sache où ça va nous mener pendant la première moitié, bien qu'on comprenne vite qu'il ne faut pas s'arrêter à ce que les Treville montre et qu'il y a bien plus caché derrière leur comportement. La résolution est intéressante et inattendue, un peu tirée par les cheveux mais elle parfait très bien le récit
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L'été de Katya

Ah Trevanian, cet homme aussi mystérieux par sa vie d’auteur que par ses livres.

Pour l’Eté de Katya, il s’est en quelque sorte imposé un exercice de style. Contrairement à son habitude, pas de personnage central intouchable et imperturbable, comme l’ineffable Nicholaï Hel dans l’excellent Shibumi.

Ici, Travanian met en scène l’histoire d’amoiur naissante de Jean-Marc Montjean, jeune médecin d’origine basque qui, après sa formation et un début de carrière à Paris, est revenu dans sa région d’origine, au village de Salies. C'est un romantique, au sens "XIXe" du terme... Il y fait la connaissance d’un drôle de trio, les Treville, d’origine parisienne. Il s’agit d’un père et de ses deux enfants jumeaux, Paul et Katya. Cette dernière, vingt six ans, éternellement vétue de blanc et un peu envoûtante, deviendra rapidement l’objet du désir de Montjean. Le frère Paul est un cynique qui voit d’un mauvais oeil les parades d’amour auprès de sa soeur.

Mais Montjean s’impose adroitement après avoir prodigué des soins à Paul. Il devient l’ami de la famille et s’installe à leur table, dans une grande demeure. Peu à peu, Montjean découvre que la famille traîne un lourd secret... Qu’évidemment je ne dévoilerai pas ici.

Trevanian fait évoluer son histoire lentement. De prime abord, cela semble ennuyeux, mais l’auteur s’y connaît pour faire monter la tension. L’Eté de Katya est en cela différent de tous ses autres livres, dans lesquels l’action s’impose dès les cinq premières pages. Ici, ce sont les échanges pleins de cynisme et de morgue, jouissifs par moments, entre Paul et Montjean qui nous tiennent en haleine. A liaison entre le jeune médecin et Katya ne décolle jamais vraiment, car cette dernière est retenue par on ne sait quelle sombre histoire (que je ne dévoile toujours pas). La danse nuptiale de Montjean n’aboutira qu’à une issue d’amour malheureux...

L’auteur nous y mène dans les cinquante dernières pages et dans les quinze dernières, l’histoire se dénoue définitivement, mais là, c’est carrément l’imbroglio, un peu trop à mon goût. Le secret des Treville tourne légèrement au vaudeville, on ne s’y attendait pas... et tout ce qui précédait dans le livre ne le requérait pas non plus. Le récit, pour en rendre une image globale, ressemble à une rampe de saut à ski: une longue descente linéaire et régulière, puis, au dernier moment, une courte remontée abrupte et puis le vol final, suivi de l’atterrissage. Trevanian aura, selon moi, réussi toutes ces étapes, sauf la dernière qui ma laissé dubitatif. En revanche, l’ultime épilogue, court de six lignes, est hilarant, ne le ratez pas si vous lisez ce livre. C’est du Trevanian pur jus.

Trevanian n’écrit pas la langue de Proust, de Hugo ou de Henry James. Tout au plus, son histoire s’approche de Somerset Maugham. C’est exact. Mais malgré ce que l’on pourrait prendre pour un manque de talent, Trevanian s’en sort à merveille. Avec son style à lui, incomparable. Avec un bon sens du rythme, dont il est un maître, mélange entre paragraphes et dialogues. Des descriptions brèves, maximum quatre ou cinq lignes. Un style inimitable, que les Anglais appellent “tongue in cheek”, et que l’on retrouve abondamment dans ses autres romans. De façon furtive, Trevanian distille quelques pensées, discrètes mais bien senties, sur notre société et sur les rapports humains, comme il le fait toujours dans ses oeuvres.

Un passage sur l’amour est magnifique. Oh, ce n’est toujours pas du Proust, mais c’est d’une pertinence tout aussi désarmante.

Le voici: “Katya venait de me dire qu’elle ne m’aimait pas...dans mon âme et dans mon coeur, je ne pouvais l’accepter, ni le comprendre...Je n’avais jamais pensé à l’amour comme à quelque chose qu’un personne ressent pour une autre. Je concevais l’amour comme un état, une condition extérieure aux deux personnes, un abri partagé où l’une et l’autre trouvaient réconfort et confiance ... Je n’imaginais pas l’amour comme une chose qui se construit et qui grandit, comme un contrat dont les termes se négocieraient un à un. Soit l’amour vous absorbait entièrement, soit ce n’était pas de l’amour..”. Ca aussi, c’est la patte de Trevanian. Qu’il puisse s’exprimer avec une telle justesse sur un sujet aussi complexe, l’amour donc, m’a épaté, je ne l’en croyais pas capable. Merci Trevanian, cet extrait, je m’y retrouve en grande partie.

Je reste un grand fan de Trevanian, dommage qu’il ne m’en reste que deux livres à lire ...
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L'été de Katya

Une belle découverte que ce roman. L'écriture est belle et agréable. Jean-Marc Montjean, jeune médecin, revient dans son pays basque natal pour y effectuer un stage. Le stage se révèle ennuyeux mais il fait la connaissance de la mystérieuse famille Tréville dont la fille Katya l'attire beaucoup. Il va peu à peu être confronté aux zones d'ombre de cette famille.
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L'été de Katya

J' ai beaucoup apprécié ce thriller psychologique se déroulant à l'été 1914 juste avant le début de la première guerre mondiale dans le pays basque. C'est l'histoire d'un jeune médecin qui se met à fréquenter une famille de parisiens venus s'installer dans la région. Se met en place une relation assez étrange entre le jeune médecin, le frère et la sœur et leur père. C'est vrai que le rythme du roman est assez lent mais j'ai aimé cette atmosphère remplie de secret qui rappelle certains romans du 19 ème siècle, bâtie autour d'une histoire d' amour somme toute classique.
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L'été de Katya

Un roman qui se veut gentiment désuet. D'une plume élégante l'auteur décrit une idylle naissante dans un environnement bucolique.

Mais tout cela n'est que façade ; un secret, une tension psychologique se tapissent en arrière plan.

J'ai aimé cette histoire.

Le rythme lent qui permet à l'intrigue de s'installer, le mordant des dialogues, la fête basque colorée, la chaleur de l'été et bien sûr le dénouement.

Le style de Trevanian m'a comblée.

Ce roman vaut le détour.
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L'été de Katya

Par un bel été, le dernier avant la Première Guerre mondiale, Jean-Marc rencontre Katya, une jeune aristocrate parisienne arrivée depuis peu dans la station thermale où il travaille La demoiselle est ravissante et pleine d'esprit, il tombe immédiatement sous son charme.. .

Pour la courtiser, il se rend chaque jour dans la villa isolée qu'elle occupe avec son père et Paul, son frère jumeau. La famille semble un peu curieuse; Katya voit un esprit dans le jardin, son érudit de père n'a pas l'air d'être bien en phase avec la réalité, son frère se montre agressif et demande constamment à Jean-Marc de ne pas se montrer trop intime avec la jeune fille.

Il semblerait que quelque chose ne tourne pas tout à fait rond dans cette famille. Mais quoi ? Ce que Freud appelait l'inquiétante étrangeté, peut-être....

Entre roucoulades amoureuses avec la jeune fille, joutes oratoires avec le frère arrogant et les élucubrations du père, l'histoire se languit jusqu'à ce que s'insinue une touche de mystère, quand est enfin révélée la raison qui a poussé cette famille à vivre recluse loin de Paris.

Il ne se passe pas grand chose entre l'apéritif, le thé, le café et le cognac. Ah si, un pique-nique quand même ! Pour avoir de l'action, il faut attendre les toutes dernières pages.

En bref, c'est un roman curieux à la tonalité légèrement gothique qui se déroule dans une atmosphère quasi proustienne... C'est fort agréable au début mais ça finit par devenir un peu lassant.
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L'été de Katya

Joli roman estival d'un auteur americano basque que je ne connaissais pas. J'ai pris ce livre comme ça, sur un étal à la Fnac, attirée par la jolie couverture et le titre.

Par hasard, il se trouve que je l'ai lu juste après le dernier Thilliez, 1991, avec lequel il entre, curieusement, en résonnance.

Publié pour la première fois en 1983, c'est un roman exercice de style à la manière des années 30. Le jeune homme idéaliste et romantique, la mystérieuse jeune fille solaire, son frère dandy cynique, le père, vieux professeur perdu dans ses recherches.

C'est joliment écrit (très bien traduit sans doute), agréable, drôle. Le récit de la fête basque est très bien rendu, on finit presque autant en sueur que les protagonistes.

Agréable lecture d'été.

Mention spéciale au Dr. Gros, hyper drôle.

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L'été de Katya





Connnaissiez vous la légende du romancier américain Trevanian? En effet, celui ci est un des auteurs sur lequel les rumeurs les plus incroyables ont circulé et qui a attisé la plus folle curiosité du monde littéraire.



Un écrivain sans visage dont les livres se sont vendus à plus de cinq millions d’exemplaires et on,été traduits en près de quinze langues sans qu’il ait jamais fait de promotion dont le célèbre La Sanction en 1972, succès planétaire qui sera adapté au cinéma trois ans plus tard par Clint Eastwood.



En 1983un article du Washington Post révèle qui se cache derrière Trevanian, et l’éditrice du Who’s Who in America renchérit : elle indique que le véritable auteur s’appelle Rodney Whitaker, qu’il est né au Japon en 1925, est titulaire d’un doctorat en communication et a été professeur à l’université du Texas. Bien que l’auteur véritable ait été découvert, cela n’empêche pas le mythe de perdurer au rythme des parutions sporadiques de Trevanian.



Parmi elles, L’été de Katya, paru initialement en France aux éditions Denoël en 1983, a été ressorti fin 2017, par Gallmeister l'éditeur habituel de Trevanian.



Ressorti ou plutot ré exhumé tant ce roman, assez éloigné des oeuvres précédentes de son auteur avait été un peu oublié depuis. Il faut dire que cet auteur mystérieux qu'est Trévanian, décédé en 2005 est plus célèbre pour ses thrillers d'action comme la Sanction adapté par Clint Eastwood en personne dans les années 80.



L’été de Katya est un roman assez classique dans sa forme, plus proche du drame romantique historique ( l'histoire se déroule en France en 1914) pas très loin d'un univers à la Daphné du Maurier, que du thriller psychologique bourré d'adrénaline.



Si on connait finalement peu de choses sur Trévanian on sait qu'il a passé pas mal d'années au Pays Basque du coup on n'est pas étonné de voir que son intrigue se déroile pendant un été caniculaire dans ce même Pays basque en août 1914 .



On aime la plume toute en élégance et délicatesse de l'auteur qui parvient à faire virer sa romance assez classique au début en une sorte de roman sombre, troublant et assez maléfique , flirtant même avec le fantastique et les esprits.



Une découverte assez formidable que la toujours épatante maison d'édition Gallmeister a eu l'excellente idée de faire connaitre à ses fidèles lecteurs.


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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L'été de Katya

Mystérieux écrivain que ce Trevanian dont on ignora longtemps tout de sa vie. Si son premier roman, La Sanction (adapté par Clint Eastwood au cinéma), parait en 1972, ce n’est qu’en 1983 que de premières indiscrétions commencent à filtrer par le Washington Post. Il semble avéré que Trevanian soit le pseudonyme de Rodney Whitaker, né en 1931 dans l’Etat de New York et décédé en 2005 en Angleterre. Au milieu des années 1970, après avoir quitté l’université du Texas (professeur associé à l’université du Texas, à Austin – département cinéma), il quitte définitivement les Etats-Unis et partage son temps entre la France, dans le petit village basque de Mauléon, et l’Angleterre, à Dinden, dans le Somerset, où il passera le reste de sa vie avec sa femme, rencontrée à Paris, et ses quatre enfants. Auteur de sept romans, L’Eté de Katya date de 1983. Il a également écrit des nouvelles sous divers pseudonymes.

Jean-Marc Montjean, aujourd’hui homme mûr, se souvient de l’été 1914 ; jeune médecin il était de retour au Pays Basque dont il est originaire, à Salies petite station thermale, comme assistant du Dr Gros. Appelé pour soigner Paul Trouville, il tombe amoureux quasi immédiatement de sa sœur jumelle Katya, les deux jeunes gens et leur père arrivent de Paris et vivent dans une villa retirée à l’écart de la ville. Profitant de la moindre occasion Jean-Marc revient à la villa et fait plus ample connaissance avec Katya qui va s’avérer aussi mignonne et femme libre que mystérieuse…

Certainement, à ma connaissance, le livre le plus atypique de l’œuvre de Trevanian, car de quoi s’agit-il, si ce n’est un roman très romantique se colorant au fil du récit d’une intrigue psychologique pour ne pas dire psychanalytique.

Jean-Marc tente de se rapprocher de plus en plus de Katya, son frère fait barrage avec des menaces à peine voilées, pendant que le père, vieil érudit n’ayant plus toute sa raison, s’adonne à des études médiévales. De son côté, Jean-Marc endure le bagout caustique du Dr Gros qui le rabaisse à tout bout de champ. Et puis, et puis, lentement, très lentement, de petites choses viennent faire naître un mystère mal défini autour de cette famille. Il y a des rumeurs au village, ils seraient réfugiés ici ayant fui Paris, on parle d’un meurtre… Katya verrait un esprit rôdant dans le jardin… Le mystère va s’épaissir, un faisceau d’indices troublants prouvent que ces trois-là taisent un lourd secret mais Jean-Marc est trop amoureux pour lâcher le morceau.

J’ai beaucoup aimé ce roman, pourquoi ? Parce qu’il est très bien écrit, tout en dialogues de hautes volées particulièrement jouissifs : avec Paul ce sont des joutes oratoires où le jeune prétentieux plein de morgue et de cynisme repousse le jeune médecin, avec Katya, les échanges sont taquins, amoureux, avec cette retenue de l’époque qui font sourire le lecteur d’aujourd’hui, entre notre héros et son mentor le Dr Gros, ce sont les vacheries goguenardes et moqueuses à la pelle qu’il doit encaisser, et avec le père, des discussion sans queue ni tête où le vieil homme ne voit que le sujet de son étude et rien de ce qui se trame autour de lui.

Comme toujours chez Trevanian, l’intrigue est enrichie de séquences et détails très pointus, ici les réflexions pertinentes et instructives du père sur la vie à l’époque médiévale, puis sur les traditions ancestrales du Pays Basque.

Je mentirais si je vous disais que la fin du roman m’a surpris, grosso modo, et c’est là qu’entre en scène l’angle psychanalytique évoqué plus haut, j’en avais deviné la « surprise » ; seul réel reproche, je l’ai trouvé un peu long.

Un bon roman, un de plus pour Trevanian.



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L'été de Katya

Salies-de-Béarn, août 1938, Jean-Marc Montjean se remémore l’été 1914 – un été marqué d’une perfection inhabituelle ; même ressenti, par Stefan Zweig avec : le monde d’hier – il a maintenant quarante-cinq ans ; le moment opportun de juger les ambitions de sa jeunesse à l’aune de sa maturité.



Ainsi, Montjean, jeune docteur a pour mentor le docteur Hippolyte Gros, la seul personne

cultivé dans ce petit village basque. Celui-ci l’envoie secourir un membre de la famille Tréville. De ce fait, il va rencontrer les jumeaux Tréville : Paul et Katya, et leur père – déconnecté de la réalité et perdu dans son monde médiéval.



Pourquoi viennent-ils de s’enfuir de la capitale ? Pour quel motif, quel lourd secret se cache dans cette fuite ?



En devenant un familier, il découvre l’animosité de Paul – jeune homme imbu de lui-même et arrogant – et surtout les rafales du vent de l’amour pour Katya : un amour obsédant, entier et irrépressible.



Dans ce style de roman, je n’irai pas plus loin, à chacun d’y trouver son charme ; mais une intrigue surannée et emberlificotée pour moi ! Certes les dialogues s’avèrent de qualité, le rythme soutenu, les descriptions de la mentalité et du folklore basques nous transportent dans ce merveilleux pays.



Travanian, américain a vécu au Pays basque, bien ressenti dans l’excellente traduction d’Emmanuelle de Lesseps, et retrace sans fioriture et avec tact les flèches d’Éros dans ce roman : L’été de Katya.


Lien : https://bookslaurent.home.bl..
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L'été de Katya

Un roman pour lequel j'ai eu beaucoup de difficulté à le lire jusqu'à la fin.

L'histoire commence par une romance quelque peu banal et on s'attend à un peu de piquant qui pourrait rendre ce livre très sympa ; mais au final, non ou tout au moins pas tant que ça même si à la fin on en apprend davantage sur l'histoire.

Dommage il suffisait peut-être de pas grand-chose pour apprécier.
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L'été de Katya

Que la langue de Trevanian est belle... Et heureusement ! Car L'été de Katya traîne un peu en longueur.



Au coeur du Pays Basque, à l'aube de la Grande guerre, les vies de Jean-Marc, jeune médecin remplaçant et de Katya, Parisienne débarquée en province vont se croiser le temps d'un court été.



Il est conquis, amoureux, prêt à ferrailler contre Paul le frère de Katya, imbu de lui-même, condescendant et méprisant, qui s'oppose à ce rapprochement annoncé. Elle est belle, légère, insouciante, mystérieuse, gaie et, a priori, prête à se donner.



Sauf que les choses apparaissent rapidement plus compliquées et qu'un secret semble plomber cette famille Tréville, dont la fuite régulière semble être inéluctable.



Dire que l'intrigue m'a passionné serait exagéré : c'est assez lent, assez long, assez convenu et même le twist final ne fait plus effet. Dommage...



Mais l'atmosphère récréée par Trevanian, tout comme la langue maniée à propos - mention particulière à la traduction d'Emmanuèle de Lesseps - sauvent cette lecture jusqu'à la rendre plaisante. Trevanian vient ici puiser dans la culture française, celle de Proust et de Flaubert, pour recréer l'atmosphère désuète de la province de la belle époque, où l'on fait la cour, discute et médit au café, danse à la fête, pique nique sur l'herbe au cours d'une excursion en cabriolet... Insouciance délicieuse et décalée alors que les canons s'affutent dans les pays voisins.



Et même si la campagne est belle, le drame n'y est pas pour autant absent.
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L'été de Katya

Peu sensible à l'humour des discutions spirituelles et des bons mots du début, j'ai fini par me laisser prendre par l'atmosphère de ce livre, qui m'a rappelé le charme désuet de très anciennes lectures ( Pierre Benoit, soeurs Bronté, Cronin, Du Maurier). Je n'ai pas conservé ces livres mais à l'occasion d'une brocante ou d'une boite à livres, j'en reprendrais bien un peu. S'agissant de l'intrigue, l'été de Katya est digne d'un thriller.
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L'été de Katya

Eté 1914, un petit village du Pays Basque, un jeune médecin et une jeune femme Katya.

Katya est une jolie jeune femme de bonne famille. Un jour, Katya demande au jeune médecin, Jean-Marc, de soigner son frère jumeau, Paul.

Dès leur première rencontre, Jean-Marc est intrigué par cette femme à la fois pétillante et sur la réserve. Petit à petit, Jean-Marc devient un intime de la famille. Mais une tension, un malaise s'immisce dans cette relation.



Dès les premières pages, ce roman a tous les traits d'une bleuette entre un jeune médecin et une jeune femme intrigante. J'avoue m'être quelque peu ennuyée au début par ce huis clos sentimental.

Un personnage secondaire, le médecin chef, Dr Gros, m'a aussi bien agacée. Je l'ai trouvé caricatural.



Puis, une ombre vient planer au-dessus de cette possible idylle: un père au bord de la folie, un frère jumeau colérique et autoritaire. Et là débute la 2nde partie du roman bien plus captivante. On attend le point de rupture qui fera basculer ce fragile équilibre familial.

C'est un roman qui peut dérouter en partie, ce qui a été mon cas d'où mon avis partagé. Néanmoins, je vous conseille de le lire pour y découvrir une fin complètement inattendue.

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L'été de Katya

Les dialogues sont une force chez Trevanian.

Je retrouve ici une histoire presque à la Maupassant. Pas loin du fantastique. Pas loin de Psychose aussi.

D'une histoire d'amour qui ne peut advenir par suite d'un complexe mécanisme défensif qui vire à une forme de folie.

Très différent des autres livres de Trevanian que j'ai pu lire. On n'est pas dans l'espionnage, dans la violence criminelle pure, dans du polar... Pas du tout.

Ce livre m'a par moment réjoui, mais j'ai ressenti un ventre mou un peu long dans l'intrigue, dans la narration, avant la partie finale qui donne ou redonne une vigueur particulière à l'histoire.
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L'été de Katya

Aout 1914, le soleil brille à Sallies, joli village du Pays basque. Jean-Marc Montjean y coule des jours heureux en exerçant gentiment son métier de médecin aux côtés d’un patron débonnaire.

L’arrivée de Katya, toute vêtue de blanc, aux charmes subtils, pourrait transformer de cet été en un véritable moment de bonheur, si ce n’étaient l’attitude paradoxale de son frère jumeau et la douce folie de leur père, un médiéviste perdu dans ses grimoires.

Mais, la jolie romance qui s’installait au cours des thés mondains de fins d’après-midi glisse sans s’en rendre vraiment compte vers une étrange manipulation psychologique aux contours plus que flous.

Ecrivain aussi discret que mystérieux, Trevanian, sous des abords d’une histoire romantique, s’attache en réalité à creuser du côté des méandres de la psychose et du dédoublement. Le classicisme et la beauté de sa plume élégante accentuent d’autant plus la noirceur et l’épouvante de l’intrigue. L’effet est saisissant.

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L'été de Katya

J'ai beaucoup aimé ce livre, au charme un peu suranné (quelle belle écriture, qui nous renvoie aux classiques de notre jeunesse), et où on contemple un amour non charnel fait de mots et de sentiments qui peut surprendre de nos jours. L'histoire ne surprend guère (sans vouloir spoiler, on devine assez vite le fond des liens entre Katia, son frère et son père, même si on n'en touche pas tous les détails), mais est tellement bien écrite qu'on ne peut qu'aller au bout. Et puis il y a le pays basque, si bien présenté ici. Mon premier livre de cet auteur, et j'en lirai d'autres (même si ils sont tous de natures très différentes si j'ai bien compris).
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L'été de Katya

Une histoire d’amour au pays basque à l’été 1914. Ou bien tout autre chose.



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2018/05/08/note-de-lecture-lete-de-katya-trevanian/
Lien : https://charybde2.wordpress...
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