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Critiques de Yann (1408)
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Sambre, tome 1 : Plus ne m'est rien...

♫ Je n'ai jamais su t'oublier,

Et s'il faut pour, que tu pardonnes,

Donner ma vie, je te la donne

Je ferais tout, pour te retrouver



Cette petite fille, aux yeux rouges,

Que j'ai tant fait pleurer,

Cette petite fillle, aux yeux rouges,

Que j'aurais dû garder ♫

Une petite fille aux yeux rouges - Claude François - 1969 -



Malheur à celui qui aimera

créature aux yeux rouges,

car celui-là, pleurera,

sa vie durant,

des larmes de sang...🩸

Sèche tes paupières

les larmes sont l'impudeur de l'oeil

un jars blanc pour le repas de deuil

Passer d'amour à trépas

Tu viendras, je sais que tu viendras...

A suivre, profond malaise

ces êtres aux yeux de braise...

"Rien ne m'est plus, plus ne m'est rien"

Un Echo à l'abîme au-delà de mon chagrin.

Tuée sous mes yeux...épingle à cheveux

"Révolution du mépris" vs "la guerre des yeux"

moments délits yeux

Où l'instant, s'est dit cieux

Yslaire-Balac , un livre délicieux !



















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Sambre, tome 2 : Je sais que tu viendras...

La neige, et donc le blanc, occupent les premières pages de ce deuxième opus, avant que le rouge ne réapparaisse, puis les gris et le noir, pour continuer de dérouler cette histoire d'amour paraissant impossible entre Bernard et Julie sur fond de prémices de révolution.



Encore de belles images comme celle du ciel tourmenté au-dessus de Notre-Dame de Paris, ou la plastique des corps féminins qu'il s'agisse du modèle d'un peintre ou d'une belle bourgeoise ardente dans les bras de laquelle Bernard, toujours en quête de Julie, va céder à quelques tentations de la chair compréhensibles, le vouvoiement restant de rigueur au cours des ébats des deux protagonistes.



L'histoire n'a pas vraiment avancé, mais la lecture est rapide, les dessins réussis, que demander de plus en attendant une suite peut-être plus palpitante?
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Sambre, tome 1 : Plus ne m'est rien...

J'ai découvert cette série par hasard dans l'une des médiathèques que je fréquente, il était temps puisque ce premier tome est paru en 1993, il y a donc plus de trente ans...



Dès les premières pages, j'ai été saisi par la qualité des dessins, par leurs couleurs sombres mêlées de rouge vif, ainsi que par le scénario où les moeurs d'une époque, au coeur du XIXème siècle, se télescopent avec l'Histoire et où les personnages sont tous porteurs de messages, depuis la servante disponible pour être troussée à volonté, jusqu'au patriarche dont les premières planches figurent l'enterrement, jusqu'aux jeunes héros, Bernard et Julie, en passant par la mère et la soeur du premier, toutes deux bien perturbées.



Belle scène d'amour et promesses impossibles entre les deux jeunes, consolation rapide de la veuve dans les bras d'un futur commissaire de police victime au pire moment d'une défaillance sexuelle regrettable, acrimonie d'autres protagonistes, bagarres, violences, toute une panoplie d'ingrédients qui produisent des dessins que j'ai trouvés très agréables à suivre.



Je n'ai pas trouvé cet album vieilli, tant d'autres, élaborés au vingt-et-unième siècle ne restituant pas d'aussi belles images. Ce premier tome m'est donc paru prometteur, il convient d'enchaîner avec les sept autres pour apprécier si la suite sera aussi délectable...
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Sambre, tome 4 : Faut-il que nous mourions ..

De l'action dans ce quatrième tome avec toujours de très belles planches comprenant des noirs, des gris, mais aussi des teintes marron et, bien sûr, le rouge sanglant omniprésent.



La révolution est en marche, Julie et Bernard s'y trouve mêlés bien malgré leur intime volonté, chacun faisant le choix d'y mourir pour respecter leur voeu du premier tome. Mais les destinées sont telles que les deux jeunes vont accumuler les découvertes sur leur passé, alors que l'avenir sombre ne paraît pas se dégager.



La famille tient aussi un rôle majeur, avec les interventions pas forcément inappropriées des domestiques, père, mère, soeur peut-être n'étant sans doute pas ceux que l'on croyait.



Les seins et les hanches de Julie restent toujours appétissants malgré sa grossesse, pourra-t-elle la mener à terme? Et si les retrouvailles entre les deux amoureux sont trop brèves, le destin suit son cours avec celui de l'histoire de cette révolution qui gronde. Ils voulaient mourir ensemble, sont-ils exaucés? L'auteur laisse planer un peu de confusion à la fin de ce tome, la réponse sera pour le suivant.



Les premières et dernières planches sont magnifiques, les autres n'étant pas en reste, sans oublier les bons mots sur la politique, l'amour et même la lecture.
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Thorgal, tome 41 : Mille yeux

Dans ce nouveau tome, Thorgal va devoir affronter encore bien des épreuves au fond d'un gouffre afin de pouvoir sauver son fils Jolan et sa future compagne Boréale, la nouvelle venue de la saga.



Il faut rappeler que nous avons un solide guerrier qui n'a pas hérité de l'amour du combat et de la violence du peuple viking. Il aspire à une vie tranquille avec son Aaricia et ses enfants mais même les Dieux ne le laissent pas en paix !



Encore une fois, il sera confronté à la cupidité des hommes qui convoite des choses pour le moins extraordinaire réservé au domaine des Dieux. Il fera une rencontre assez intéressante mais elle sera de courte durée. Cela se termine par un clifhanger avec un personnage maléfique qui refait surface à la toute dernière case.



Bref, cela ne sera pas le meilleur tome de la collection, c'est certain. On a l'impression de lire un album de transition dans ce qu'il y a des plus classiques. Il est vrai que cela se démarque de l'album « Adieu Aaricia » sorti en début d'année et qui avait une tout autre qualité d'écriture pour des effets assez novateurs.



Gageons que les auteurs feront mieux la prochaine fois au niveau du scénario sachant que la lecture n'a pas été désagréable non plus.
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Mezek

1948. La création de l'état d'Israël sur le territoire palestinien ravive de vieilles tensions. La ville de Tel-Aviv, notamment, subit quotidiennement les bombardements de l'armée égyptienne. Tsahal, l'armée du pays, a fait appel à des mercenaires ou des volontaires juifs venus de tout pays pour contre-attaquer. Une flotte d'avions de chasse constituée de Mezek fournis par la Tchécoslovaquie, seul pays à avoir accepté de vendre des chasseurs malgré le blocus. Malheureusement, ces "mules" comme on les surnomme, se trouvent être de vieilles carcasses de Messerschmitt trafiqués avec des moteurs trop gros. L'on déplore ainsi de nombreux accidents et les pilotes risquent chaque jour leur vie. Björn, d'origine suédoise, est de ceux-là. Lui-même surnomme ces Mezek des cercueils volants. Il fait partie des meilleurs pilotes du squadron 101. Il trouve tous ces accidents bien suspects...



Au cœur de la guerre israëlo-arabe, alors que l'état d'Israël vient tout juste de naître, l'on suit ces pilotes mercenaires qui tentent, vaille que vaille, de défendre ce nouvel état. Parmi eux, Björn, un homme doué et séducteur qui connait un certain succès auprès des femmes. Une personnalité ambigüe qui peu à peu se dévoile. Yann, qui s'est fort documenté et qui aura mis plus de 20 ans à faire cet album, nous plonge en plein cœur de l'Histoire en évoquant ce pan méconnu qui aura le mérite de nous éclairer un tant soit peu sur le monde actuel. Un album qui s'appréhende tant il fourmille de détails et de précisions. Des dialogues denses pour un scénario maîtrisé, instructif et passionnant. Graphiquement, André Juillard illustre avec une certaine élégance cet album. Ses couleurs chaudes nous plongent dans une ambiance suffocante.
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XIII Trilogy - Jones, tome 1 : Azur noir

Quelle bonne idée, de nous conter l'histoire et les aventures d'un des personnage féminin les plus attachant de la Bande dessinée!

Jones, puisque c'est elle, méritait bien d'avoir sa mini-série à elle...

Et donc, le lecteur de XIII, ravi et curieux, retrouve la petite noire misérable du ghetto qui fait sa chrysalide en pilote de l'USAF!... Grâce à la protection du charismatique général Carrington qui a pris l'enfant sous son aile.

Jones s'initie donc au pilotage et au close-combat, sans oublier pour autant son frère Markus qui vient de s'évader de prison...

Une belle trilogie qui commence bien, que ce Jones, et dont on ne souhaite que la suite ne tarde pas trop!
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Les mondes de Thorgal - La jeunesse, tome 1..

Cela fait longtemps que je n'avais pas lu un album aussi réussi de la saga Thorgal. C'est le personnage qui m'a fait aimer véritablement la bande dessinée après Tintin et Astérix.

Il y a quelque chose chez lui qui me passionne car il est à la recherche du bonheur mais se trouve embarqué par des aventures bien périlleuses qui l'éloigne à chaque fois de sa trajectoire.



Visiblement, dans la jeunesse, on suit son parcours lorsqu'il est adolescent et qu'il va devenir un homme. Cependant, force est de constater qu'il possède déjà toutes les valeurs et les qualités requises à être un grand héros. Nous avons d'ores et déjà de l'empathie pour ce personnage.



D'ailleurs, c'est le cas dans ce tome où il va aider un bâtard viking à conquérir un trône alors qu'il s'éloigne de sa bien-aimée Aaricia. Ce périple va l’entraîner dans la mort et plus précisément dans le fameux passage de vie à trépas où l'on peut rester coincer un certain temps. Il faudra la magie des Dieux pour revenir sur le sol des mortels.



Oui, cela faisait un bail que je n'avais lu un album aussi parfait dans son déroulé du scénario qui va en surprendre plus d'un. Evidemment, on va faire la connaissance de la petite Sydonia en proie à son démon intérieur mais cela ne sera pas la pire ennemie que notre jeune héros va croiser. Parfois, il vaut mieux se méfier de ses propres soi-disant amis.



Un mot sur le dessin de Surzhenko pour dire simplement qu'il me convient et qu'il est le digne successeur de Rosinski. On voit qu'il effectuer un gros travail sur les ombres et les lumières. Par ailleurs, on reconnaît facilement l'ensemble des personnages. Je trouve personnellement qu'il y a une nette amélioration par rapport au début de la série des mondes de Thorgal. C'est respectueux et c'est également novateur.



Ceci dit, au-delà d'être une bonne série de divertissement, ce tome inscrit la légende de Thorgal dans le marbre. Aventure, retournement de situation, rencontres avec les divinités mythologiques, tout y est pour passer un agréable moment de lecture.
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Les Mondes de Thorgal - La jeunesse, tome 1..

Un petit autocollant collé sur la couverture nous annonce qu'il s'agit de la conclusion de la jeunesse de Thorgal. On se souvient que ce dernier a parcouru un long périple et qu'il n'a qu'une hâte à savoir retrouver sa belle Aaricia afin de se marier avec elle et vivre une vie heureuse loin des tumultes de la folie des hommes.



C'est un beau programme mais on sait à travers la série mère que cela ne sera pas de tout repos pour notre guerrier. On verra qu'une femme dotée de don de voyance va le prédire à Aaricia qui n'écoutera que son pauvre cœur.



J'ai beaucoup aimé la dualité de ce récit qui se concentre sur le parcours de Thorgal qui va revenir entre les morts en affrontant une nouvelle épreuve. Quant à Aaricia, elle va découvrir un nouveau peuple et notamment un gentil garçon mais qui cache bien des choses à savoir Grym.



La fin de cet album demeure énigmatique bien que j'ai ma petite théorie. On rencontrera à nouveau dans la série mère le fils de Grym dont l'identité n'a pas été révélé formellement. Cependant, un gros indice ne laisse plus trop de place au doute. Le pire, c'est que cela se tient avec les événements de la série originale. Je n'en dis pas plus mais c'est la très bonne surprise sur l'origine d'un individu qui m'avait fait cauchemarder durant mon enfance dans un album qui demeure d'ailleurs assez mémorable.



C'est assez incroyable mais j'ai adoré la lecture de cet album qui s'avère être l'un des meilleurs de cette série dérivée des mondes de Thorgal. Il est bon de rester sur une note positive pour terminer en beauté. 
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Sambre, tome 1 : Plus ne m'est rien...

Dans la famille Sambre je demande le plus torturé !

Ce ne sera pas facile de les départager tant les membres de cette cellule sociale sont présentés de manière complexe, avec leurs démons, le poids du passé et leurs malédictions.



Sous fond de révolution, d'histoire d'amour et de sacrifices, il est facile de vouloir suivre les Sambre jusqu'au bout de l'enfer.

On avance avec délice dans un univers glauque, très bien rendu par des dessins solidement réalistes mais vraiment ancrés et encrés dans le noir de chez noir.

Certaines vignettes zoomées viennent casser le rythme des cases.



Chez Bernard Yslaire il existe une vraie réflexion sur les couleurs, qui font ressortir en parallèle la nature sombre des personnages.

La mise en scène très soignée et le langage acide, sarcastique, fait de cette saga familiale culte de la bande dessinée moderne un excellent moment de divertissement.



Il me tarde de découvrir la suite !





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Spirou et la Gorgone bleue

Je suis toujours déconcerté et époustouflé par la maîtrise graphique de Dany!

Et, au service de Spirou sur scénario de Yann, c'est un festival qui nous est offert!

Ce Spirou-là est fidèle aux personnages qu'a su développer l'immense Franquin. Mais Yann et Dany lui amène un punch et une actualité bienvenue dans une aventure surfant sur la malbouffe et les détritus.

Le lecteur attentif et connaisseur des oeuvres des compères Dany et Yann, trouveront quelques personnages déjà rencontrés...

Et puis, un Spirou plein de jolies filles admirablement croquées, c'est loin d'être désagréable!

Un Spirou , en tout cas, qui renoue avec certain âge d'or sur 88 pages (!) et une quatrième de couv en beau clin d'oeil.

Miam.
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Le Spirou de..., tome 5 : Le groom vert-de-..

L’occupation allemande met l’amitié de Spirou et Fantasio à rude épreuve. Quoi Spirou «emboché» au siège de la Gestapo, cirant les bottes des nazis? Fantasio a beau de son côté bosser pour un journal de collabos, il trouve qu’il y a des bornes à ne pas dépasser.

Rassurez-vous, bien évidemment, nos deux héros ont des âmes de résistants, mais voilà, en cette période trouble, les apparences peuvent être trompeuses et la suspicion vient pourrir les relations humaines.

On ne s’ennuie pas en lisant cette BD, aux dessins peu avares en détails, accumulant péripéties et rebondissements, pleine à craquer de références au 9ème art.

En fait, c’est même trop, on frise parfois un peu l’indigestion. Et je n’ai pas aimé les couleurs - je sais, le vert-de-gris était dans le titre, je n’ai pas été prise en traître. En fait, sans dénier au dessin une certaine efficacité, je n’y ai pas été très sensible, il ne m’a pas vraiment touchée.

Et surtout j’ai trouvé que l’évocation des activités de résistance de Spirou et Fantasio ne sonnaient pas super juste. Yann et Schwartz n’ont pas complètement su trouver le bon ton à mon avis pour mêler la fantaisie, la légèreté de l’univers qu’ils reprennent à cette période historique particulièrement terrible.

Ce n’est pas mal, mais très-très loin d’être aussi réussi que le Marsupilami de Frank Pé et Zidrou.
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Thorgal, tome 40 : Tupilaks

Thorgal est le héros que l'on ne présente plus. A noter qu'il n'a toujours pas été adapté au cinéma ou en série comme maintes fois annoncé.



On est toujours dans le cycle des nouveaux horizons commencé au tome 37 après que Thorgal ait pu sauver son fils machiavélique Aniel à Bagdad.



Ce présent tome fait suite au gros clifhanger du précédent où Thorgal fait face à son ascendance extra-terrestre et doit combattre une intelligence artificielle atlante : rien que cela ! On replonge d'ailleurs dans les racines de la série où l'on retrouve celle qui ne meurt jamais à savoir Slive.



On remarquera que le dessin de Fred Vignaux se rapproche singulièrement de celui de Rosinski. Bref, toujours ce retour aux origines pour mieux garder le lecteur après 40 tomes. Certains ont décroché sur une série devenu trop longue et qui ne parvient pas à renouer avec le prestige de l'époque du pays de Qâ.



D'autres comme moi s'accrochent aux branches pour voir comment la nouvelle génération se débrouille et je dois bien avouer que ce n'est pas trop mal dans l'ensemble.



La moralité de ce récit est que quand un peuple confie sa destinée à des machines évoluées, il se condamne lui-même inéluctablement. Il faut accepter de vivre en acceptant de subir les caprices de la nature comme par exemple les catastrophes naturelles ou les épidémies. Mais bon, on place dans l'intelligence artificielle les moyens d'assurer notre survie. Pas certain que ce soit le bon choix.



Bref, une aventure de Thorgal qui se place clairement dans le domaine de la science-fiction même si des tupilaks interviendront pour rétablir l'équilibre des forces. Il y a toujours une part de magie et de légendes.
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Sambre, tome 2 : Je sais que tu viendras...

Dans ce deuxième tome on commence à pénétrer gentiment dans les secrets de la lignée des sombres et torturés membres de la famille Sambre.



« Malheur à celui qui aimera une fille aux yeux de braise ».

Dans une atmosphère toujours aussi incandescente et sinistrée par la révolution latente, au centre d'une histoire d'amour tragique, comme les sont toutes les plus belles histoires d'amour, nous cherchons à percer les mystères qui entourent et précèdent Bernard Sambre.



Puissantes et enragées, les planches en noir et blanc « rougissent » du désespoir, de la passion et de la frustration des personnages.

Avec un talent magistral le dessinateur belge a décidé d'exploiter uniquement la palette de blanc, de noir et de rouge en les donnant des dégradés et des forces différentes.

Toutes les nuances de la couleur rouge à elles seules représentent différentes ambiances, divers états d'esprit et finissent par guider la lecture.



Plein de jolies références artistiques sont exprimées par le dessinateur belge, qui a grandi en lisant les grands-chefs d'oeuvre de la littérature française, sombres et romantiques.



La saga culte de Sambre offre, jusqu'à présent une lecture étourdissante, qui enthousiasme par son souffle épique et abasourdit par sa noirceur.



Je me languis de la suite !!





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Black Squaw, tome 1 : Night Hawk

Lorsque je choisis une BD c'est, la plupart du temps, sur un coup de coeur, à savoir, principalement, la couverture.

Ce qui fut le cas ici.

On lira entre les lignes que j'ai été déçu.

Non par le dessin mais j'y reviendrai.

Cet album nous conte l'histoire de Bessie Coleman qui fut le première femme noire d'origine amérindienne à obtenir son brevet de pilote d'avions, obtenu en France soit dit en passant.

Mais ça je l'ai appris en lisant le "Making of" de fin d'album et non en lisant la bd! Personnellement je l'aurais placé avant, mais c'est moi...

C'est brouillon, très, on passe du coq à l'âne, on revient en arrière, un "play back" diraient certains, puis, hop, un saut en avant, comme au cinéma mais en moins bien. Bref je me suis un peu perdu.

De plus il y a aussi, en parallèle, la rivalité entre bandes de "bootleggers" sous fond de prohibition américaine, l'histoire se passant à cette époque.

Et pour couronner le tout, le KKK, le Ku Klux Klan, que nous explique l'auteur en fin d'ouvrage. Tout cela mélangé, c'est un peu beaucoup roboratif, surtout sans véritable liant.

Alors pourquoi trois étoiles? Parce qu'il y a Yann et ses dessins. On connaît Yann, je sais que c'est un remarquable dessinateur. J'ai encore en mémoire la série des "Pin-up" des années 1990.

Ici cette jeune pilote est toute mignonne, jeune ou moins, petite ou grande, elle attire l'attention, le lecteur est sous le charme mais ce n'est pas tout. Bateau ou hydravion, Yann en fait des modèles d'une excellente justesse. Il a le chic pour les personnages, les méchants ont une trogne de méchants, les gentils et les gamins sont beaucoup plus présentables. Couleurs vives et chaudes, pile poil en adéquation avec les dessins, bref, Yann c'est du tout bon.

Il y a une suite à ce présent album.


Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Les Mondes de Thorgal - Louve, tome 1 : Raïssa

Toujours considérées comme étrangères dans ce village Viking adoptif, Aaricia et la petite Louve se morfondent en attendant impatiemment le retour de Thorgal.



A l'absence du papa viennent se greffer les brimades régulières de Misha, fils du chef en titre, et de tous ses compagnons de jeu, envers cette gamine qui les domine tous à l'arc et posséde la faculté rare de communiquer avec les animaux.

C'est justement la rencontre avec l'un de ses derniers qui la poussera un peu plus vers l'âge adulte.



Bon sang ne saurait mentir.

Celui de Louve est particulièrement riche niveau hérédité.

Intelligente, curieuse et courageuse, autant de qualités dont elle devra user pour se sortir indemne du premier opus de cette nouvelle franchise.

D'autres verront le jour, nous donnant ainsi moult indices quant à la réussite de cette gamine diablement attachante en quête de son passé.



Cet album, à la fois touchant et enlevé, s'achève sur un twist final prometteur.

A découvrir, c'est déjà une valeur sûre.
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Sambre, tome 1 : Plus ne m'est rien...

Challenge ABC



C’est assez marrant que je sois tombé sur Sambre, car c’est grâce au challenge ABC. Je cherchais désespérément un auteur dont le nom commençais par un Y et j’ai trouvé Yslaire. L’histoire ne m’attirait pas plus que ça, mais bon, au pire, je ne partais que pour une demi-heure de lecture, au mieux je découvrais une bonne histoire.



Et là, jour de chance, je découvre une histoire vraiment prenante ! J’ai immédiatement accroché au style graphique, uniquement en nuance de gris avec des pointes de couleur rouge. D’ailleurs la couleur est au coeur de l’intrigue, puisque l’on suit deux adolescents qui ne peuvent s’aimer à cause de la couleur de leurs yeux. Rouge pour l’un Noir pour l’autre.



Depuis toujours, la famille au yeux noirs traite en paria tous ceux qui leur sont différents. Un savant mélange sous fond de racisme, d’amour impossible, le tout servi par une narration et un style graphique parfait.



J’ai hâte de voir comment va évoluer l’intrigue dans les tomes suivants, mais pour l’instant, c’est bien parti !
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Angel Wings, tome 7 : Mig Madness

La Corée, celle du Nord, vous connaissez ? Cette sympathique république « populaire » qui a envahi le sud en 1950, avec l’appui des Chinois et des Russes, mais chuuut ! Officiellement, les Coréens du Nord agissent seuls…

C’est dans ce splendide contexte que la CIA a chargé un avion espion Neptune d’aller se balader dans ce merveilleux pays. A son retour, mauvaise pioche, un Mig 15 a été envoyé pour l’intercepter. L’aéronef américain se fait abattre en territoire hostile. Ce qui ne plaît pas aux Américains, c’est que leur Neptune est bourré de nouveaux systèmes électroniques « top secret ». Faut pas que ça tombe entre de mauvaises mains. Il faut envoyer au plus vite des avions détruire ce qui reste de l’avion espion. Et qui est désigné pour accomplir cette mission casse-gueule ? … Vous ne voyez pas ? On est dans « Angel Wings » tout de même ! … Comment ? … Angela ? … Non ! Non ! Mais vous n’êtes pas loin… C’est Rob Clower, le petit copain d’Angela !

Bon, mais Angela dans tout ça ? Ah, elle ? Eh bien, elle est aux USA où elle sert de cible à des petits gars qui apprennent à se servir du Sabre, le nouveau bijou de l’US Air Force…



Critique :



C’est avec une joie immense que je retrouve Angela, alors que je ne m’y attendais plus, la Seconde Guerre mondiale étant terminée. Mais voilà, les hommes étant incapables de se tenir tranquilles, une nouvelle guerre a démarré en Corée. Angela reprend du service dans une aventure fort peu crédible. Que la CIA lui confie une mission de la plus haute importance en Corée… au sol, dans un camp de prisonniers et à deux pas de la Chine… Mouais… Bon, d’accord, Angela est une ancienne de l’OSS dissoute au lendemain de la guerre pour être remplacée par la CIA… C’est un peu l’histoire cyclique du serpent qui se mord la queue…

Si vous avez des sympathies pour la CIA, ne lisez pas cette BD car vous ne tarderez pas à vous rendre compte que ses dirigeants sont de vrais s…… si on en croit Yann qui est au scénario.

Les dessins de Hugault sont à tomber par terre, une fois de plus, et contrairement à nombre de dessinateurs qui s’en sortent plutôt bien avec les avions et les décors, mais pas avec les personnages, chez Hugault, tout est splendidement réalisé.

Bon, la guerre de Corée n’étant pas finie, un 8e album s’y déroulant devrait voir le jour…

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Dent d'ours, tome 1 : Max

Octobre 1944. Quelque part au milieu du Pacifique. Porte-avion « Fighting Lady ».

Las Américains accumulent les pertes suite aux attaques des kamikazes. A bord du porte-avion, un pilote juif, citoyen américain de fraîche date, accomplit des exploits et accumule les victoires.



1930. Silésie (Pologne).

Trois enfants inséparables, Max, Werner et Hanna, se livrent à leur passion favorite : faire voler des petits planeurs en se promettant un jour d’en piloter des vrais.



1932.

En testant sa fusée, Max perd deux doigts.



1944. San Diego.

A peine le porte-avion de Max a-t-il accosté pour panser ses plaies que la police militaire vient arrêter Max Kurtzman. Tout porte à croire qu’il est un espion nazi infiltré aux USA…



Critique :



Ce scénario, qui oscille entre plusieurs époques, dû à l’incroyable imagination et documentation de Yann, traite de l’amitié entre deux gamins et une gamine habitant en Silésie polonaise. Max, le juif, Hanna et Werner, les petits aryens semblent liés par une amitié indissoluble d’autant qu’ils partagent tous les trois le même rêve : voler ! Les nazis installent un club de vol-à-voile dans le coin. Adolf Galland en personne dirige les sélections et les formations. Condition sine qua non pour s’inscrire, faire partie des jeunesse hitlériennes. Max qui a lu « Mein Kampf » ne se fait guère d’illusions quant à ce qui attend ceux qui voient en Hitler un leader. Max, étant juif, n’a aucune chance d’accéder à l’instruction au pilotage, d’autant qu’il vomit les nazis. Hanna et Werner ne se formalisent pas et ne voient qu’une chose : la possibilité d’apprendre à voler. Bon, pour Hanna, ce n’est pas gagné… Ce n’est qu’une fille après tout…



Ce scénario qui oscille sans cesse entre différentes époques, mais toujours avec les mêmes protagonistes, qui devient récit de guerre, de combats aériens, d’espionnage, thriller est une pure merveille très bien servie par les dessins ligne claire de Henriet et la mise en couleurs d’Usagi.

Voilà deux trilogies que je vous recommande d’acheter en intégrales et d’enchaîner ainsi les récits.

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Les Mondes de Thorgal - La jeunesse, tome 9..

Où l'on continue à côtoyer des grands noms de l'Histoire des Vikings et notamment les deux rois du Danemark successifs : Harald à la dent bleue, Sven à la barbe fourchue. Pour l'heure, ce dernier cherche surtout à échapper à la rage de son père Harald qui refuse de le reconnaître.

Thorgal et Aaricia sont à bord de son drakkar lorsqu'ils se retrouvent sur l'île de Bohk Lihnn où ils espèrent trouver de l'eau douce.

Mais, là, à défaut de trouver une source, il faudra aussi braver les dangers...



Un album pas forcément essentiel pour comprendre la genèse de Thorgal. Les auteurs surfent toujours sur la vague des mythologies scandinaves et sur l'Histoire des hommes du Nord.

Cela reste plaisant à lire.
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