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Critiques de Yann (1408)
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Colt Walker, tome 1 : Gila 1

Colt Walker, c'est un flingue.

Allez pas croire que c'est le nom de son propriétaire, ils sont juste "best friend for ever".

D'ailleurs, c'est son seul pote au gars. Brother qu'il l'appelle même, son calibre . Ça hume bon le psychopathe amateur de gros transfert affectif.

Signe distinctif de cette gueule anonyme taillée à la serpe : sosie bodybuildé officiel d'Eastwood, période westerns spaghettis.

On serait pas en présence d'une sorte d'hommage appuyé que je me suis-je dis direct ?



Ben si !

D'un côté, le mec mutique qui dégaine plus qu'il ne cause, de par le fait.

De l'autre, une bande de joyeux barbus, les Danites, qui ferait passer votre contrôleur fiscal pour Bozo, l'ami des p'tits et des petits.



J'ai plutôt apprécié le coup de crayon et la colorisation explosive, parfait reflet de son anti-héros à savoir un brin dégueu et agressif en diable.

Côté scénario, on a dû carburer au champomy car la fête est beaucoup moins folle.

Outre une situation moult fois rebattue -le loup dans la bergerie-, ce qui gêne aux entournures ce sont ces attitudes et ces répliques frôlant régulièrement la caricature.

Des postures censées asseoir un climat anxiogène qui vous étirent les zygomatiques, ça la fout mal.



Bref, j'ai lu bien mieux et bien pire.

Ça donne moyennement envie? Normal pour une BD moyenne...
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Dent d'ours, tome 4 : Amerika bomber

Werner est à New York avec Hanna. Ils sont dans un taxi lorsque l’ombre d’une aile volante géante s’abat sur eux. L’incroyable est sur le point de se réaliser… Les nazis vont lâcher sur la plus grande ville américaine une bombe sale… Mais ce n’est qu’un cauchemar. Werner a été blessé par le bombardement occasionné par une bombe de dix tonnes larguée sur la base allemande par les Britanniques. Mais où est Hanna ? A moitié nu, il court à sa recherche. Lorsqu’il la trouve, ils embarquent sur un Fiesler Storch… qui croise sur sa route deux P-38 Lightning…



Critique :



Face au succès de la première trilogie, Yann a succombé à l’envie de donner une suite à une histoire qui aurait dû en rester là pour être crédible. Il nous entraîne donc ici en pleine uchronie avec des armes secrètes nazies autrement plus puissantes que les ailes volantes et bien plus rapides. Pourtant, la guerre est pour ainsi dire achevée, ce qui n’empêche pas les plus fanatiques des SS de croire que la victoire est encore possible grâce aux nouvelles armes de leur arsenal.

On sent clairement les prémices de la Guerre Froide s’installer entre Russes et Américains. Nul doute qu’une confrontation entre les « Alliés » se prépare, maintenant que l’Allemagne semble bel et bien écrasée.

Le côté uchronique décevra certainement beaucoup de lecteurs qui tenaient à ce que « Dents d’Ours » garde un caractère « véridique » dans un contexte plausible. De plus, Max étant mort, il ne reste plus que deux protagonistes qui s’aiment mais ne partagent pas du tout les mêmes opinions politiques : Hanna tient à tout prix à respecter sa parole donnée au Führer et Werner est écœuré par les atrocités et la folie destructrice des plus bornés des nazis.



Les dessins du Belge Henriet sont toujours aussi fascinants et bien servis par la brillante mise en couleur d’Usagi.

N’ayant rien contre les uchronies, j’apprécie cette suite.

Ce quatrième album sert avant tout d’introduction au second cycle même si les auteurs nous livrent de nombreuses péripéties.

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Dent d'ours, tome 2 : Hanna

1944. Tuchola (Poméranie).

Alors que des bombardiers britanniques Halifax lâchent leurs chapelets de bombes sur un lieu où les nazis testent leurs armes volantes les plus secrètes, un DC-3 a pour mission de larguer un agent spécial attendu par la résistance polonaise, l’Armia Krajowa. Il a pour mission de supprimer une femme… Et quelle femme ! Probablement la meilleure pilote nazie, capable de voler sur n’importe quel engin fut-il à réaction !



Critique :



Yann poursuit son scénario avec, cette fois, au centre de l’aventure, Hanna. Hanna qui a su s‘imposer dans le milieu très machiste de l’aviation grâce à ses incroyables talents de pilote. Elle représente un danger considérable pour les bombardiers alliés qui cherchent à anéantir la base nazie où l’on règle les armes volantes qui doivent assurer aux fidèles d’Adolf, le petit moustachu végétarien buveur d’eau claire, la victoire finale. Très bien documenté, l’auteur a su créer une fiction qui, à défaut d’être vraie, est rendue plausible par son talent… Magnifiquement épaulé, une fois de plus, par Henriet qui redonne à la ligne claire toutes ses lettres de noblesse. Quant aux couleurs, elles contribuent largement à mettre en valeur paysages, personnages et machines.

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Double 7

Il y a l'élégance, parfois à peine empruntée, du dessin d'André Juillard.

Un dessin qui colle parfaitement au récit de Yann: La guerre civile, le sang, les atrocités et la trahison stalinienne.... Des instants de trêves amoureuses, entre des combats aériens déroulées comme des chorégraphies dans un ciel bleu et vide.

Cette bande dessinée de douleurs lancinantes et de douceurs brèves comme des flashes, laisse un goût amer: Celui d'une révolution avortée par la faute des nations qui tournèrent le dos ou d'un dictateur rouge qui la voulait à son unique profit.

L'album est exemplaire, qui vient nous rappeler que le sang, la mort et les trahisons n'en finissent pas de gangrener les peuples.
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Dent d'ours, tome 2 : Hanna

Un tome 2 dans la veine du premier, c'est-à-dire très bon. On découvre un peu plus l'histoire des trois amis, Max, Hanna et Werner. Si le premier opus s'attachait plus particulièrement à l'histoire de Max, émigré aux Etats-Unis, ce tome 2 nous fait découvrir un peu plus le caractère bien forgé d'Hanna et de son emprise sur ses jeunes compagnons.

Mêlant habillement les flashbacks sur la jeunesse des trois personnages principaux et les scènes de cette fin de seconde guerre mondiale dans laquelle Hanna et Max, dans des camps opposés, occupent un rôle prépondérant.

Alors que le troisième Reich vit ses derniers jours et jette ses dernières forces dans une bataille vouée à l'échec, les Américains veulent terminer cette tuerie le plus rapidement possible. Hanna, pilote hors-pair mène désormais les pilotes de la Luthwaffe et les essais de nouvelles armes de destruction pouvant affaiblir l'ennemi américain. Max, quant à lui, est désigné pour une mission : supprimer Hanna.

Toujours aussi passionnante, cette bande dessinée de qualité se suit avec plaisir. Les planches de Henriet sont magnifiques et mettent en valeur un scénario aux nombreux rebondissements signé par le talentueux Yann. Une équipe de choc au service d'une histoire bien ficelée. En route pour le tome 3!
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Dent d'ours, tome 1 : Max

Masse critique : joli cadeau que cette bande dessinée reçue ce jour.

C'est en admirant sa splendide couverture, joliment rétro, que l'on découvre ce livre, elle donne, toutes affaires cessantes, l'envie d'en déguster l'histoire.

Celle-ci nous entraîne sur le Pacifique à bord d'un porte-avions. Soudain une attaque de kamikazes survient et les pilotes, surpris, ont à peine le temps de décoller. C'est dans cette situation de panique que l'on fait connaissance de Max, surnommé " Le Polak", une tête brûlée qui ne renonce jamais devant l'ennemi. Mais ce jeune pilote à une histoire et c'est cette histoire qui va le mener à prendre bientôt une cruelle décision.

Quelques années avant la guerre, en Silésie vivaient trois enfants passionnés d'aviation. Max, le juif polonais, Hanna et Werner d'origine germanique. Le nazisme allait alors les séparer.

Dans ce premier tome et cela dès le début, je me suis retrouvé bien des années plutôt lorsque je dévorais les aventure de Buck Danny. Le gamin que j'étais alors, adorait les histoires de guerre, je suis devenu plus pacifiste avec l'âge et la guerre ne m'intéresse plus que par les dommages qu'elle peut causer aux êtres qui ont le malheur de croiser son chemin. C'est en cela que ce livre est passionnant, outre des dessins de très bonne qualité, on suit à l'aide de flashbacks l'histoire de ses trois protagonistes à qui la guerre va, encore une fois, bouleverser les existences.

Un très bon premier tome qui m'a fait mettre aussitôt les prochains dans ma liste de lectures.
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Spirou et la Gorgone bleue

Erreur de casting.



Depuis que les éditions Dupuis ont lancé le concept de la série “Spirou vu par…”, je me réjouis de chaque sortie. Les auteurs sollicités ont su donner à ces personnages une nouvelle dimension. Le scénariste, Yann, c’est d’ailleurs prêté au jeu à plusieurs reprises avec une certaine réussite, comme l’excellent “Le groom vert de gris”, et le diptyque de “La femme léopard”. J’étais fan de Dany dans les années 70 avec sa série Olivier Rameau avec Greg au scénario ou sa collaboration fugace mais excellente avec Van Hamme sur “Histoire sans héros”. Mais depuis, il s’est dangereusement fourvoyé avec entre autres, l’effroyable série “Ça vous intéresse ?”, série humoristique autour du sexe, d’une lourdeur et d’un sexisme effroyables, suffisamment pour le rendre à mes yeux totalement illégitime pour participer à la série Spirou.



Cette histoire m’a fait grincer des dents à de nombreuses reprises, humour vaseux, vision de l’écologie ridicule, construction du scénario laborieuse et surtout, ambiance outrageusement sexiste avec une caution féministe totalement à côté de la plaque.



Pour les détails des griefs, je vous invite à lire la critique de RPFHdm,

https://www.babelio.com/livres/Yann-Spirou-et-la-Gorgone-bleue/1553504/critiques/3669763



Et malheureusement, une suite est prévue.



Evidemment, il y a pire comme bande dessinée (Ça vous intéresse ?), mais pour moi, il y a un gros problème : après avoir renouvelé l’univers Spirou en faisant appel à des artiste de la génération suivante, offrant une nouvelle vision de nos héros et de la bande dessinée en général, Feroumont (pour parler du féminisme, c'est d'un autre niveau, et en plus, c'est drôle), Trondheim, et même Yoann, Sophie Guerrive pour la série principale, mais surtout l’énormissime Emile Bravo avec Journal d’un ingénu et L’espoir malgré tout, c’est leur faire insulte de sortir un tome si lourdingue, si ringard, sans imagination tel que celui-ci et c’est détruire tout l'édifice qui c’est mis en place pour faire renaître un Spirou moderne, actuel et qui avait retrouvé une belle place dans l’univers de la bande dessinée.



Cet album est une catastrophe éditoriale.
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Les Mondes de Thorgal - La jeunesse, tome 7..

La jeunesse de Thorgal suit son cours...

Notre valeureux viking est toujours à la recherche d'Aaricia et parvient chez Harald à la dent bleue, le roi des Danes.

On retrouve bien l'atmosphère viking et les personnages rivalisent les uns les autres à qui sera le plus fourbe et le plus cruel. C'est à finir par ne plus s'y retrouver d'ailleurs.

Dans cet album, Thorgal est égal à lui-même... Ni plus, ni moins.

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Les Mondes de Thorgal - La jeunesse, tome 6..

Autant j'avais apprécié le tome précédent, autant celui-ci est une déception. Le scénario est assez brouillon et plutôt tiré par les cheveux. Il reprend l'évasion de Slive et donne une explication à son œil perdu.

On sent que les auteurs tentent de ne pas trop s'éloigner de la série mère, tout en semant ici ou là des indices permettant d'éclairer le scénario initial.

Tout cela est-ce bien utile ? Ce sera l'éternelle question...
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Black Squaw, tome 1 : Night Hawk

Tout était réuni pour que la magie opère et pourtant… Pourtant, c’est un flop ! Malgré la personnalité décoiffante de l’aviatrice, cette histoire ne m’a pas fait l’effet attendu.



Je pense qu’en réalité, il y a trop d’histoires présentées pêle-mêle dans ce premier tome. L’histoire de cette aviatrice métisse, l’histoire de la prohibition aux États-Unis, la rivalité entre les différents gangs… trop de choses à la fois pour ne pas se perdre en route. Et, on le dit souvent, le mieux est l’ennemi du bien.



Mais je dois vous avouer que cela me perturbe tout de même un peu parce que c’est typiquement le genre de bande dessinées que j’adore.



Ce que je peux vous en dire, malgré tout, c’est que cet album a les qualités de ses défauts. Ce côté foisonnant – trop – fait que, vraiment, cela ne manque pas de rythme, à chaque page il y a du nouveau, avec souvent une révélation inattendue. Le scénariste fait ce qu’il veut de son lecteur et l’emmène, le secoue, l’embarque où il le souhaite ! Pour les effets de surprises, le rythme intense, nous sommes servis !



Les illustrations ne sont pas en reste non plus, les couleurs donnent vie aux sentiments des différents acteurs et intensifient le rythme de l’histoire. Les détails sont impressionnants, je pense notamment aux détails du visage de l’aviatrice prise dans une tempête… C’est du grand art !



Bref, vous le voyez tout était réuni, mais pour ma part la magie n’a pas opéré ! Dommage…
Lien : https://ogrimoire.com/2021/0..
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Dent d'ours, tome 6 : Silbervogel

A quelques encablures du château de Fürstenstein, deux corps décharnés s’extraient péniblement de la fosse où les nazis les avaient abattus pour qu’aucun témoin ne survive.



Le colonel Donovan, commandant de l’OSS se pose non loin de là pour rencontrer la résistance polonaise. Il souhaite s’entretenir avec Wolinski du ZZW, la résistance polonaise communiste. Celui-ci a un contact dans le château en la personne d’un scientifique allemand. Cet homme tente de ralentir autant que possible la mise au point et l’utilisation du Silbervogel, un avion incroyable capable de bombarder New York. Le temps presse car les troupes spéciales russes hantent déjà la région.



Saboter le Silbervogel, c’est aussi le but que s’est fixé Werner. Pas facile pour lui quand on sait que c’est sa copine d’enfance, dont il est amoureux, fervente nazie, qui est supposée le piloter pour une mission sans retour.



Les services secrets britanniques, à l’affut des communications des nazis, interceptent un message très inquiétant venu d’un sous-marin nazi au large de la côte canadienne. Les nazis préparent un sale coup alors qu’ils sont foutus. Mais quoi ?



Critique :



Yann termine en beauté ce deuxième cycle de « Dent d’Ours » avec des rebondissements en cascade servis par les talents conjugués de Henriet au dessin et de Usagi aux couleurs. Un petit clin d’œil à Blake & Mortimer puisqu’on les retrouve au cœur de l’interception des messages et de leur déchiffrage par les services secrets britanniques. De l’excellente BD.



Une fois encore, je vous recommande l’intégrale qui se voit agrémentée d’une vingtaine de pages de « making of » très intéressantes quant aux révélations concernant la conception de la série.

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Colt Walker, tome 2 : Gila 2

Same player shoot again!



Où l'on retrouve El Gringo, bien plus prompt à vous soulager d'une carence en fer qu'à vous offrir un p'tit arabica sur le pouce.



Histoire de canaliser le curseur violence flirtant régulièrement avec son max, l'auteur s'est ici fendu de quelques tentatives humoristiques louables.

Seulement voilà, y a des fois, c'est drôle.

Pis y a des fois où l'on se dit que l'humour, c'est pas naturel pour tout le monde.



Avis aux binoclards sévères qui, tout comme moi et ce malgré leur très jeune âge, commenceraient à posséder une acuité visuelle proche du niveau de la mer, se fader ce second opus sis exclusivement dans une cavité rocheuse serait un pur suicide oculaire. Grotte alors!



Le précédent était moyen.

Celui-ci est moyennement moyen.

Maintenant, c'est vous qui voyez. Enfin pour les plus chanceux...
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Les Exploits de Poison Ivy, tome 1 : Fleur ..

Une jeune fille orpheline, vit avec son frère dans le bayou. Ils vivent grace a la peine aux crocodiles. mais le grand frère ne reve que d'une chose faire partie des pilotes et le jeune fille est un peu insouciante. Des espions chinois passent par le bayou et Ivy les découvre, ces derniers l'empoissonnent avec des baies. Mais c'était sans compter sur la sorcière du village qui sauve Ivy mais ce ne sera pas sans conséquences.



j'ai trouvé cette Bd très drôle avec des graphismes pin up très adaptés a l'époque et au lieu.

Une histoire en somme assez classique mais travaillée et qui donne envie d'en savoir plus

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Sambre, tome 2 : Je sais que tu viendras...

Avec ce deuxième tome, la saga Sambre, s’étoffe un peu plus et nous dévoile de nouveaux personnages. L’intrigue se déplace dans les rues de Paris du 19eme siècle avec tout ce que cela entraine. Le contexte historique est très présent et joue un rôle majeur.



La qualité du dessin s’est amélioré également, les traits sont plus fins, les personnages plus expressifs, plus identifiables, et de fait deviennent plus attachants. Ou plus repoussants, car il n’y pas que des gentils dans cette histoire, bien au contraire.



Sans être palpitant, ce deuxième tome fait son office en se plaçant dans la continuité du premier et en nous laissant entrevoir de bonnes choses pour la suite des événements.



Une très bonne lecture, une fois de plus.

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Sambre, tome 1 : Plus ne m'est rien...

J’ai toujours su qu’un jour je me lancerais dans la lecture de « Sambre ». Ce n’est pas faute d’en avoir eu l’occasion, ce livre me tombant régulièrement entre les mains au gré de mes pérégrinations dans diverses librairies, mais chaque fois, je repartais avec un autre livre…La faute peut-être aux couleurs sombres, qui sont clairement la marque de fabrique de cette série.

Il aura fallu que ma tite sœur déménage de l’autre côté de l’océan et me laisse une partie de ses livres pour que je me décide enfin à lire le premier tome de cette saga qui en compte huit, sauf erreur de ma part.

Une ambiance glauque, lugubre avec des personnages plus qu’intrigants. Entre Bernard Sambre et sa sœur, nous sommes déjà servis car la mort de leur père semble amener plus de questions que de réponses….Et n’oublions pas la jeune braconnière aux yeux de braise, Julie, qui semble avoir un intérêt tout particulier pour Bernard.

A suivre….





Challenge ABC 2023/2024

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Les Mondes de Thorgal - La jeunesse, tome 4..

Aaricia est aux mains des Berserkers. Thorgal se lance à la poursuite de ses ravisseurs en embarquant sur le drakkar du valeureux Sigurd.



J'ai bien apprécié ce quatrième tome même si certains dialogues m'ont paru encore bien légers. Mais ne boudons pas notre plaisir de retrouver notre héros préféré.

Cette aventure est à son image : audacieuse, généreuse et pleine de bonnes intentions. Les méchants sont punis, les affreux sont pris à leur propre piège, les plus faibles se révèlent.

On regretterait presque que tout se déroule aussi bien... Mais, bon, il fallait bien trouver un moyen pour justifier l'acceptation par Gandalf des épousailles futures.
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Les Mondes de Thorgal - La jeunesse, tome 2..

Cet album est la suite directe du tome 1 de la jeunesse de Thorgal.

Thorgal a promis aux sœurs Minkelsönn de les libérer du sortilège les ayant transformé en baleines. Mais, le jeune Thorgal va apprendre à ses dépens qu'il n'est jamais bon d'interférer dans les affaires des dieux.

Même si le scénario est prenant, j'ai moins aimé la façon dont Thorgal parvient à se dépêtrer de toutes les mésaventures qui lui tombent dessus. Ce sont surtout des personnages feminins qui viendront en aide à Thorgal, sans raison apparente, juste pour ses beaux yeux. C'est un peu trop facile à mon goût.

Thorgal est désormais un adolescent et on dirait bien que la pauvre Aaricia a bien du souci à se faire.
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Sambre, tome 1 : Plus ne m'est rien...

Plein d'aprioris très positifs du temps de mon adolescence, je me vois mal lui mettre autre chose que 5/5, si ce n'est, que c'est légèrement moins bien que dans mes souvenirs. Le tome un est, me semble-il, le meilleur.

Dès la couverture, on a à droite la femme plantureuse avec les tombes, et à gauche l'amant cambré représenté avec des ailes tel un binone ange et démon. On aurait pu escompter que pour un si vieux livre (1986), ce soit le mâle le maléfique! Julie, image de l'amour et de la mort gothique, passionnée... Pécheresse du temps du livre.

On allait plus vite en besogne, à l'époque!

Quant au titre, c'est une formule magique ! Tout est en noir et blanc... et rouge. La scène d'exposition avec les gamins qui débriefent de l'enterrement est bien conduite. Introduction à "la famille des Sambre". Les dessins, en particulier les paysages, sont magnifiques, ainsi que Julie.

Cet ouvrage relate la rencontre de la bohémienne et Bernard. Le passage à l'âge adulte pour Bernard, entraîné par l'intrépide Julie... la fille aux yeux si rouges, et accessoirement, d'une telle beauté qu'elle avait éveillé ma sexualité quand j'avais environ 13 ans, j'ai été fier d'avoir été introduit par la littérature.

Ces yeux rouges qu'elle serait prête à sacrifier... Que j'ai repris dans bien des histoires...

Bonne Lecture à vous!
Lien : https://vella.blog/
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Les trois cheveux blancs

Je l avoue j 'adore l univers de René Hausman , il peut- être aussi dramatique , sinistre , sanglant, cruel que drôle ,charmant ,poétique ou gourmand . Et puis son style de dessins si particulier m 'a toujours ravi Cette BD trouvée chez un bouquiniste me permet de bien modestement de faire hommage à un immense conteur et illustrateur Parti à 80 ans certes mais j aurais bien aimé encore quelques albums
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Le Spirou de..., tome 5 : Le groom vert-de-..

C’est le deuxième album de Spirou et Fantasio plaçant l’aventure à Bruxelles pendant la seconde guerre mondiale, difficile de passer après le formidable “Journal d’un ingénu” d’Emile Bravo. Dans cette aventure, le ton est un peu plus burlesque que dans le précédent. Il y a sans doute moins d’émotion contenue et plus d’héroïsme, mais cela n’empêche cette aventure d’être poignante et captivante. Je trouve cet album plutôt réussi.

Oliver Schwarz est un adepte de la ligne claire, le trait est rétro, de nombreux clins d’oeils sont éparpillés dans l’aventure, apportant une pointe d’humour supplémentaire. C’est parsemé de références historiques réelles, de clins d'œil à la culture belge avec des personnages non fictifs, Andrée de Jongh, Violette Morris, Jean Doisy (ici résistant, directeur de publication du journal Spirou de 1938 à 1955)) Raymond Leblanc (résistant, dans la bande dessinée et dans la réalité, fondateur des éditions du Lombard et artisan de la réhabilitation d’Hergé)… On y retrouve le showbiz, l’actualité et la bande dessinée de l’époque, l’anecdote du pilote belge de la RAF mitraillant le siège de la Gestapo est un fait réel, Hergé feuillette un livre sur une brocante, un étrange trafic de marché noir se déroule dans une cave avec trois individus qui ressemblent à Louis de Funès, Bourvil et Jean Gabin. C’est aussi l’occasion de réfléchir sur le travail d’Hergé dans ces années, sa participation à un journal collaborationniste, et la publication du Trésor de Rackham le Rouge. J’ai particulièrement ri à l’évocation du professeur Tournesol, on y rencontre aussi Quick et Flupke, Ivan Ivanovitch Sakharine, le collectionneur du Secret de la Licorne, j’ai cru y voir Jo et Zette et quelques personnages furtifs des albums de Tintin, et beaucoup d’autres encore liés à l’univers de la bande dessinée, Tif et Tondu, Roba… C’est comme un jeu de dénicher toutes ces références, je suis sûr qu’il m’en reste encore beaucoup à découvrir. Sur une place, il y a même une statue de Franquin. Deux personnages des premières aventures de Spirou et Fantasio par Franquin, Poildur, le voyou, et Samovar le savant fou y jouent un rôle prépondérant et paradoxalement, tout en conservant leurs caractères, ces deux personnages évoluent du côté des gentils. J’ai trouvé cette idée surprenante et assez réjouissante.

Et c’est justement de ce point de vue que cette aventure est très réussie. Elle est rocambolesque, burlesque, et rythmée, mais elle laisse derrière son aspect divertissant, une réflexion intelligente sur la nature de l'héroïsme à travers le sujet délicat de la collaboration et de la résistance. À l’arrivée, on s’est bien divertit, bien amusé et pourtant l’innocence du lecteur a été un peu secouée avec celle de nos héros.
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