Agnès Maupré

"L'anatomie étudie un corps inerte sur une table froide, la morphologie observe un corps vivant en mouvement".

Pour tout dessinateur, l'étude de la morphologie est capitale, au delà de son côté fascinant.

J'aurais adoré suivre l’enseignement de Debord, et je suis ravie de pouvoir le découvrir dans cet ouvrage ! On s'y amuse, et on apprend beaucoup.

On s'y croirait :)

Merci !

Alors non, je n avais pas lu le livre, je n ai d ailleurs lu quasiment aucun classique et je n arrive pas à me débarrasser de ce sentiment de honte.

Donc j ai décidé de me rattraper, et je me suis dit, tient je vais commencer à découvrir les classiques en BD. 2 challenge en 1. Je ne lis pas de classiques ni de BD 😅 .



J ai donc commencé par Au bonheur des dames.

J ai bien aimé l histoire qu il faut remettre dans son contexte. La condition féminine n était pas des plus réjouissante mais au fur et à mesure de l Histoire nous voyons évoluer grâce à l héroïne de l histoire.



Point de vue dessin c est la que ça pêche pour moi. J ai faillit abandonner car je n accrochais pas aux dessins. J ai franchement du mal.... .



Aller je m en vais choisir mon prochain classique en BD dans les rayons de ma mediatheque !

Je me suis forcée à lire Les trois mousquetaires jusqu'au bout, mais j'ai souhaité emprunter rapidement cette BD à la bibliothèque pour, peut-être, me réconcilier avec l’œuvre de Dumas. Effectivement, j'ai un peu plus aimé découvrir le point de vue de Milady. Cependant, le format bande dessinée, qui laisse beaucoup de place à l'interprétation et ne rentre pas trop dans les détails, ne m'a pas permis de comprendre en profondeur ce personnage. Je reste donc un peu sur ma fin après la lecture des 2 opus. J'ai assez aimé les illustrations, je leur ai trouvé un petit côté manga, par les traits et le noir et blanc.

Alléchée par sa belle couverture et la perspective de lire Les aventures de mes chers Mousquetaires de Dumas par le biais de ce personnage de Milady qui m'a toujours interpellée et pour qui j'ai une pensée chaque fois que je passe la Lys (la rivière où Dumas lui donne la mort), j'étais donc pleine d'attentes et de curiosité en rentrant de la bibliothèque, ce bon gros volume de l'intégrale sous le bras.

Sans qu'elle soit une déception ou un regret, cette lecture n'a pas été au niveau de mes espérances.

Les traits du dessin, assez simples, étaient mis en valeur sur la couverture par de belles couleurs, mais hélas les planches à l'intérieur sont en noir et blanc, ce qui rend le tout moins attractif. Nota Bene pour l'éditeur : on trouve p.236 une reproduction à l'identique de la page 104 qui n'a rien à faire là : erreur de montage.

J'ai trouvé ce portrait de Milady finalement assez creux : elle est juste sournoise, séductrice, menteuse, sans scrupule, calculatrice, mais tout cela est livré "brut de décoffrage" et ça manque un peu de psychologie à mon goût. Elle est en deux dimensions : pas/peu de nuances.

Je n'ai pas aimé non plus ce que l'autrice a fait de nos quatre mousquetaires (enfin, trois mousquetaires et un cadet de Gascogne) : Athos est un pochard dépressif, Porthos un gros lourdeau nigaud, D'Artagnan un séducteur d'opérette au coeur d'artichaut, et Aramis semble un précieux joli coeur moralisateur (il est censé être évêque de Vannes). Anne reine de France devient une grosse dondon lubrique, le roi de France un indolent qui s'ennuie, seul Richelieu a un peu d'épaisseur. Déjà Dumas avait pris de grandes libertés avec l'Histoire de France, alors là ....

Relire l'histoire à travers les yeux de Milady de Winter -qui n'est pas toujours la narratrice d'ailleurs- m'a semblé finalement ne pas apporter grand chose en plus des textes d'Alexandre Dumas. A notre époque où on tente d'explorer et de nuancer les portraits des méchants des contes et des Marvel (avec plus ou moins de succès et de finesse : le Joker, Cruella, Maléfique ....), j'aurais aimé plus de "punch" dans cette "biographie".

Dommage...

J’avais déjà entendu parler de la destinée incroyable de la première femme médecin d’Europe lors de ma lecture de et j’ai apprécié d’en apprendre plus et de voir sa vie mise en dessins dans cette BD.



Ce roman graphique retrace le parcours de Margaret Buckley qui a dû se travestir en homme pour pouvoir exercer son métier de médecin. Une fois son diplôme obtenu iel va s’enrôler dans l’armée Britannique et largement contribuer à améliorer les conditions des patients dans les hôpitaux en améliorant les conditions d’hygiène et d’accès à l’eau dans de nombreuses colonies britanniques notamment au Cap.



J’ai apprécié ma lecture avec de jolis dessins, aux traits fins et aux couleurs vives.



Je ne connaissais pas ces autrices mais c’est une belle découverte

Une réécriture des trois mousquetaires où les mousquetaires , D'Artagnan notamment et les hommes en général en prennent sérieusement pour leur grade. Les femmes ne sont pas mieux lotis. Une lecture intéressante cependant et une fin glaçante, triste, ouch, elle aurait pu se passer de l'épilogue.

Curieusement ou pas, cette lecture m' a fait détester les mousquetaires. Je n'ai plus du tout envie de relire le texte de Dumas pour me le remémorer. Cela fait trop de déconvenues par rapport aux dessins animés de mon enfance... ;)

Milady de Winter, la mystérieuse et sublime femme qui rendait fous les mousquetaires se voit enfin dédier un roman graphique. Et, cela fait mouche!



J'ai tout simplement adoré le scénario qui montre l'envers du décor du célébrissime roman d'Alexandre Dumas. Le point de vue de Milady de Winter permet de voir d'un autre œil cet oeuvre. Personnellement, j'adore Les Trois Mousquetaires et j'avais un peu peur d'être déçue mais cela n' a pas été du tout le cas! Le scénario révèle pleins de belles surprises et le rythme est effréné. On ne s'ennuie à aucun moment et j'ai véritablement dévoré la BD.



Le personnage de Milady de Winter est au centre de tout le récit. Elle emplit pleinement l'oeuvre. Elle apparaît tantôt faible, tantôt forte, mais ce que je retiendrai c'est surtout sa détermination, son courage et sa ruse. Elle ne se laisse pas faire et c'est tout à son honneur. Jusqu'au bout, elle tente de sauver sa peau. Très souvent, Milady apparaît comme une prédatrice mais ici, on découvre un autre visage de ce personnage, un peu plus doux, un peu plus humain. En revanche, les mousquetaires en prennent pour leur grade et leur image policée en prend un coup. 



L'esthétique de l'ensemble est en noir et blanc et j'ai adoré le dessin d'Agnès de Maupré. Les personnages sont sublimes. Le trait est fin et léger. J'ai apprécié les détails notamment dans les costumes des personnages
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J’ai beaucoup aimé cette BD, dans laquelle l’autrice et dessinatrice essaye d’imaginer qui peut bien se cacher derrière l’identité de Milady de Winter. Son traitement des personnages est sans concession, les mousquetaires en prennent pour leur grade. Les planches sont superbes, le trait en noir et blanc renforce les expressions des émotions… Très belle découverte, qui me donne envie de lire Les trois mousquetaires ! J’ai retrouvé dans cette BD certains éléments que je connaissais via les films, et mes souvenirs d’Albert le cinquième mousquetaire ( ^^ ), mais maintenant je me sens prête à partir à l’assaut de la grande œuvre de Dumas !

J'ai emprunté ce deuxième tome à la médiathèque et j'ai retrouvé avec plaisir Aurore en adolescente névrosée, mal dans sa peau, cynique et désagréable avec son entourage. Sa grand-mère partant en Inde, elle réintègre sa chambre et la vie familiale aux côtés de ses parents et de sa sœur cadette. Elle s'essaye quelques temps à la bienveillance mais ça effraye tout le monde. Ce qui va surtout changer sa vie c'est d'intégrer le groupe de rock du grand frère de Samira en tant que chanteuse.

C'est drôle et tendre, assez juste je pense et j'adore les pages dessinées au début de chaque mois.

L'adaptation BD des Trois Mousquetaires, du point de vue de Milady, une jeune fille "actuelle" qui rêve d'amour, de bal, aime la mode et est gourmande. Mais à cause de ses désirs de liberté, les hommes deviennent ses ennemis. Dans un monde de loup, elle doit s'endurcir. Des dessins sensuels qui mettent les femmes au premier plan - les mousquetaires sont seulement en arrière-plan.

Cette adaptation graphique du roman fonctionne très bien. L’histoire est criante de vérité et dépeint avec justesse cet âge charnière où rien ne va et tout nous ennuie.
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Quel amusement de voir Aurore ce débattre avec sa vie d'adolescente ! On la comprend également et on aimerait bien l'aider à s'accepter, à être indulgente avec elle-même et avec sa famille, avec ses amies et même avec son petit-ami. Le dessin, les couleurs et le récit sont enthousiastes comme la jeunesse du personnage principal. Les personnages qui gravitent autour d'Aurore sont très bien croqués. Bref, un bon moment de lecture qui nous rappelle à tous notre jeunesse où à certains moments tout le monde nous insupporte.

Le désir de vengeance de Milady de Winter ne tarit pas et la pousse à prendre part à un complot qui changera l'Histoire. Espionne, intrigante, femme fatale, mère malgré elle, quel personnage passionnant que cette Milady ! Malgré son caractère impitoyable, qui la pousse à ne reculer devant aucun crime pour arriver à ses fins, on ne peut s'empêcher de s'attacher à cette femme qui ne voulait, au départ, que vivre selon son bon vouloir, ce que la société ne pouvait lui permettre. Je n'ai toujours pas lu les Trois Mousquetaires, depuis le tome 1 de cette BD, mais je vois dans ce diptyque une relecture féministe du célèbre roman de Dumas, où l'on découvre que celle qui est considérée comme une infâme criminelle et pécheresse n'était au départ rien d'autre qu'une femme libre, qui aimait qui elle voulait, couchait avec qui elle voulait et quittait qui elle voulait. Ne pouvant conserver son rang et son honneur avec un tel passé, elle en entraînera cependant plus d'un dans sa chute. Je n'ai pas décroché une seconde de cette aventure, et je reste encore marquée par son épilogue glaçant.

La conclusion est à la hauteur des attentes, pour ce qui s'affirme comme un très beau diptyque que l'on referme à regret.
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Une virée virevoltante au XVIIIe siècle dans la vie du chevalier d'Eon. Les couleurs vives d'Agnès Maupré nous emmènent dans un voyage à travers la Russie et nous plonge, à travers la vie de ce jeune noble travesti, dans les relations entre les grandes puissances européennes. Sa plume et sa narration sont pleines de plaisantes réparties.
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Même si cette adaptation est toujours aussi bien, et le personnage de Milady toujours aussi intéressant et fascinant à suivre, je trouve que ce deuxième tome est un peu en dessous du premier.

Peut-être ai-je laissé trop de temps entre la lecture des deux tomes, mais je suis un peu moins bien rentrée dans cette second partie de l'histoire.

Ce qui m'a surtout "bloquée" parfois, ceux sont les illustrations. Elles étaient bien passées au premier tome, mais dans celui-ci, peut-être à cause des actions plus nombreuses, j'ai parfois vraiment eu du mal.



Aussi, alors que je trouve le personnage d'Athos très intéressant dans le livre, là je trouve qu'il est dépeint d'une façon qui ne lui rend pas vraiment justice, et on ne le comprend pas bien.



Cette série reste une bonne découverte, une bonne adaptation et est très agréable à lire, mais je préfère de loin le tome 1.

Après les trois adaptations simultanées du roman d’Alexandre Dumas (une dans la Collection Ex-Libris de Delcourt (Morvan/Dufranne), l’autre chez Vent d’Ouest (Adam/Micol) et la dernière de Nicolas Juncker chez Treize étrange), cette nouvelle relecture originale de ce grand classique du roman de capes et d’épées démontre que d’Artagnan et ses trois mousquetaires n’ont pas encore terminé de faire mouche.



Comme le titre laisse présager, Agnès Maupré se concentre sur la célèbre espionne du Cardinal de Richelieu. A l’instar de l’excellent D’Artagnan, journal d’un cadet, le récit ne va d’ailleurs pas s’éterniser à nous conter des épisodes connus de tous, mais principalement se focaliser sur les personnages, sur leurs faiblesses, leurs amours, leurs aspirations, le tout dans ce cadre d’aventures et de traîtrises connu de tous. Le récit propose donc quelque chose de différent, moins héroïque et moins axé sur l’action. Alors que les joutes des mousquetaires sont reléguées au second plan, le personnage de Milady de Winter s’avère de plus en plus attachant et intriguant et c’est donc avec grand intérêt que l’on suit ses déboires.



Après avoir abordé le célèbre épisode des ferrets de la Reine Du lors du tome précédent, cette conclusion se déroule du siège de La Rochelle jusqu’à la mort du Duc de Buckingham. Au fil des pages, l’auteure aborde cette femme marquée de la fleur de Lys de manière plus ambiguë, offrant même un semblant d’humanité à la diablesse sans scrupule de Dumas. De sa relation avec Constance en passant par son rôle de mère, Agnès Maupré parvient à créer énormément d’empathie envers cette femme dont le caractère fort s’est forgé à travers les épreuves et dont la détermination est animée par une envie de survivre à ses malheurs.



Au niveau du graphisme, le style personnel et Sfaresque d’Agnès Maupré insuffle beaucoup de rythme et de charme au récit, tout en mettant brillamment en valeur son héroïne.



Un excellent diptyque que vous retrouverez d’ailleurs dans mon Top de l’année et dans mon Top du mois !
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Avec un trait lâché, souple, à la fois gracieux et énergique, l’auteure donne à son récit une nervosité élégante.
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(...)Cette Milady est une femme splendide à l’apparence aussi légère et gracieuse que le trait aérien et faussement naïf d’Agnès Maupré. Un trait dans la même lignée qu’Aude Picault ou Lucie Durbiano et surtout Joann Sfar avec qui elle a longtemps travaillé.

Mais sous ce masque se cache une écorchée, une romantique déçue, une femme originale qui porte sur le monde un regard d’une grande lucidité. Cynique pour les uns, charismatique pour les autres, opportuniste, vengeresse et manipulatrice, vous apprécierez sans aucun doute ce personnage finalement très humain, se laissant aller à ses envies dans l’intimité et totalement en contrôle lorsqu’elle sort dans le monde, capable de colère et d’amour sincère, capable de vengeance et d’érotisme(...)
Lien : http://www.iddbd.com/2011/09..

Que ceux qui croyaient que d’Artagnan et ses trois mousquetaires avaient terminé de faire mouche après les trois adaptations simultanées du roman d’Alexandre Dumas (une dans la Collection Ex-Libris de Delcourt (Morvan/Dufranne), l’autre chez Vent d’Ouest (Adam/Micol) et la dernière de Nicolas Juncker chez Treize étrange) se détrompent, car Agnès Maupré propose ici une nouvelle relecture originale de ce grand classique du roman de capes et d’épées.



Comme le titre le laisse présager, l’auteure se concentre sur la célèbre espionne du Cardinal de Richelieu, qui joua un rôle crucial dans l’épisode des ferrets de la Reine. A l’instar de l’excellent D’Artagnan, journal d’un cadet, le récit ne va d’ailleurs pas s’éterniser à nous conter le célébrissime épisode des ferrets de la reine, mais principalement se focaliser sur ses personnages, sur leurs faiblesses, leurs amours, leurs aspirations, le tout dans ce cadre d’aventures et de traîtrises connu de tous. Le récit propose donc quelque chose de différent, moins héroïque et moins axé sur l’action. Le personnage de Milady de Winter s’avère très attachant et intriguant et c’est donc avec grand intérêt que j’attends la suite de ce récit haletant.



Au niveau du graphisme, le style personnel et Sfaresque d’Agnès Maupré insuffle beaucoup de rythme et de charme au récit.



Une belle découverte !



Retrouvez cet album dans le Top BD de mon blog !
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