AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Alain Corbin (142)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Histoire buissonnière de la pluie

Les Filles de noce attend déjà depuis un moment sur mes étagères, et pour moi Alain Corbin était l'historien de la féminité, de la virilité, de la prostitution, de la sexualité, du corps. Parmi les essayistes d'histoire culturelle, je le rangeais, en gros, dans la même catégorie que Georges Vigarello. Mais grâce à une critique de kuroineko, j'ai découvert un autre pan de son travail, qui concerne l'évolution des sensibilités.





Cette Histoire buissonnière de la pluie possède un avantage certain : elle est courte. Corrolaire : elle est très succincte, et ce d'autant que, sur une centaine de pages, elle en contient une trentaine présentant des extraits de textes d'écrivains, français pour la plupart. Un ou deux auraient à mon sens largement suffi. Par conséquent, c'est parfait si on dispose de très peu de temps et qu'on tente pour la première fois la lecture d'un essai d'histoire culturelle, mais réellement frustrant lorsqu'on n'en est pas à son premier, et qu'on connaît déjà un peu Pastoureau (la star française de l'histoire culturelle ^^), Vigarello, Perrot, pour ne nommer qu'eux. C'est également frustrant quand on a déjà eu l'occasion d'écouter Alain Corbin parler de ses travaux : on en attend plus !





De plus, un tel essai historique, c'est plein de promesses, tellement la pluie est un phénomène qui suscite des réactions négatives de la part d'une grande majorité de personnes en Occident, et ce encore en notre période de réchauffement climatique. Bref, les gens font la gueule quand il pleut, et s'en plaignent ouvertement, y compris à d'autres gens qui, comme moi, n'aiment pas le soleil : il est entendu que tout le monde déteste la pluie et adore le soleil - bizarrement, en pleine période de canicule, les discours changent, mais pour très peu de temps. La nature revient vite au galop et on a la mémoire très très courte (et après on se moque des poissons rouges...) J'avais donc très envie de comprendre comment on en était venu à assimiler la pluie à un phénomène naturel négatif, alors qu'il est tout aussi vital que le soleil.





Alors oui, on comprend quelques un des motifs de ce désamour qui sévit depuis fin XVIIIème - début XIXème, puisque c'est à cette époque qu'Alain Corbin situe un changement dans les sensibilités. On comprend que les aristocrates sont contrariés parce qu'ils planifient des sorties qui nécessitent qu'il fasse soleil, et que les bourgeois n'aiment pas se salir. du côté des paysans, on voit bien qu'elle peut être une bénédiction autant qu'un malheur, mais je doute que ça ait beaucoup changé au cours des siècles - je ne vois donc pas très bien ce qu'on apprend de ce côté-là... Côté littérature, Alain Corbin associe la pluie au spleen via Baudelaire, et curieusement dans un même élan, m'a-t-il semblé, à une humeur morose. Mais c'est là, il me semble, oublier de parler plus avant de la mélancolie, et donc de la dépression, qui fait fuir le soleil et la journée, et préférer le temps gris et la nuit.





De façon générale, je n'ai pas forcément trouvé très pertinent de consacrer toute une partie de l'essai à des ressentis personnels, essentiellement via des extraits de correspondances et autre littérature : on en tire difficilement des généralités sur l'évolution des sensibilités. Sans conteste, le chapitre très intéressant de ce livre, c'est pour moi celui qui porte sur la politique. La façon dont Louis-Philippe a a fait de ses sorties officielles sous la pluie un instrument de communication, le présentant comme le roi qui supporte vaillamment avec le peuple les mêmes désagréments, est proprement édifiante. le chapitre consacrée à la religion et les pratiques invocatoires n'est pas mal non plus ; mais deux ou trois chapitres réellement instructifs, c'est peu. Il manque de plus une bibliographie à la fin, ce qui m'étonne de la part d'un historien patenté.





Je pense que c'est un petit essai à prendre pour une petite pause culturelle qui ne force pas à réfléchir et détend. Mais même dans cette perspective, je pense qu'Alain Corbin aurait pu aller un peu loin. Il manque pas mal de points qui ne sont pas du tout abordés. Reste donc à s'attaquer plus sérieusement à l'ouvrage publié en 2013 que Corbin a dirigé, et qui s'intitule La pluie, le soleil et le vent : Une histoire de la sensibilité au temps qu'il fait.





Il m'est venu soudainement venu l'envie d'écouter Daft Punk en boucle (j'aime pas trop Daft Punk) pour écrire cette critique. Bizarre, uh uh.
Commenter  J’apprécie          240
Histoire buissonnière de la pluie

Histoire buissonnière de la pluie a de quoi réconcilier avec la science historique tous ceux qui ne voient dans ses ouvrages que de gros pensums ennuyeux ou des défilés de dates à n'en plus finir. Alain Corbin s'est spécialisé dans l'étude des sensibilités, domaine aussi vaste que proche de nous de façon très directe.



Son court essai traite, comme le titre l'indique, de la pluie et des ressentis qu'elle suscite. C'est surtout à compter du XVIIIème siècle qu'on relève des approches personnelles du "mauvais temps" et des effets qu'il peut avoir sur l'humeur.

Les premiers chapitres s'attèlent à des ressentis individuels. Et l'auteur de citer divers diaristes et épistoliers plus ou moins célèbres à ce propos. Ainsi Baudelaire assimila pluie et spleen dans ses poèmes, certains peintres voyaient dans la pluie une autre façon de peindre la nature, quand Stendhal la détestait cordialement.



L'approche collective étonne avec les incidences politiques pour des rois et chefs d'État à partager la saucée avec les masses populaires venues assister à sa venue (en politique il faut faire feu de tout bois, même de la pluie).



Alain Corbin s'intéresse enfin à la relation entre précipitations et religion, voire religiosité. Avant que la science météorologique ne désacralise le ciel et ses aléas, la coutume voyait dans l'absence ou la présence de pluie, dans la survenue de tempêtes de grêle, un geste de Dieu ou du diable.



L'opuscule se clôt par des extraits de lettres, romans et études relatifs à la pluie. L'ensemble reste assez succinct et offre une petite balade instructive et légère sous les nuées en larmes. Alain Corbin écrit dans un style très plaisant qui n'enlève rien au sérieux historique; il rend son sujet accessible et permet d'appréhender autrement dans les textes ou les traditions l'importance de la pluie. A déguster par temps pluvieux au chaud derrière sa fenêtre, une tasse de thé ou de café à la main.
Commenter  J’apprécie          202
Le monde retrouvé de Louis-François Pinagot

Cheminement dans une enquête...

A travers ce livre dont l'écriture n'est pas trop fine, nous partons à la rencontre d'un ''invisible, d'un anonyme'' par un exercice de style, voire une méthode de recherche anthropologique, dans la société rurale où Alain Corbin a grandi.

Faire avec ''rien'' (une date de naissance) une analyse qui tient debout : Recomposer un puzzle à partir d'éléments dispersés par des recherches aux archives départementales, en allant du probable au possible. J'ai bien aimé ce style d'écriture et d'enquête qui m'a beaucoup apporté pour mes recherches généalogiques.
Commenter  J’apprécie          10
Les conférences de Morterolles, hiver 1895-18..

Monographie, micro histoire qui au travers de conférences du soir prononcées par M Beaumord, instituteur de Morterolles en 1895-1896, témoignent d'un monde disparu, englouti, d'un monde rural qui commence à s'ouvrir, de ses habitants venus assister à ces conférences désireux de s'informer, de s'instruire. Elles permettent de restituer une époque aux valeurs différentes des nôtres : patriotisme, foi dans le colonialisme, dans la grandeur de la France à travers ses héros, foi dans le progrès, dans la science, traumatisme de la défaite de 1870. Les conférences portent sur l'Histoire, ses batailles, ses héros, les événements contemporains (conquête de Madagascar), sur des pratiques agricoles, des conseils agricoles pratiques.

Plongée dans le monde de nos ancêtres et de leur univers mental.
Commenter  J’apprécie          80
De quoi avons-nous peur ?

Quinze intellectuels et artistes réfléchissent à nos peurs face à la menace terroriste, à la menace écologique, et à la menace nucléaire.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
Commenter  J’apprécie          10
De quoi avons-nous peur ?

Ouvrage collectif divisé en chapitres. Historiens, philosophes, écrivains, comédien, artiste, parlent de ce que la peur représente, sa place en chacun de nous ou au sein d'une société; d'où vient-elle, par qui vient-elle, pourquoi est-elle véhiculée ou pourquoi est-elle si présente.



Le sujet me semblait intéressant mais certains chapitres étaient difficiles à ma compréhension et donc rébarbatifs. Par contre, j'ai bien aimé les passages où un artiste de cirque parle de son métier, et un chapitre dans lequel l'auteur fait référence à de nombreux films de cinéma. C'était plus concret.
Commenter  J’apprécie          190
Paroles de français anonymes : Les années trente

Un historien et un philosophe livrent deux réflexions contrastées sur la comparaison de notre époque avec les années trente.
Lien : https://www.la-croix.com/Cul..
Commenter  J’apprécie          00
La vie électrique : Histoire et imaginaire (X..

Une virée en électrons de quelques siècles. C’est bien de pouvoir relativiser la simple pression de l’index sur « ON ».
Commenter  J’apprécie          20
Le village des Limousins

Magnifique ouvrage collectif sur le village des Limousins pour mieux comprendre comment s'était constituée et comment fonctionnait le village limousin, cellule de base de la société rurale.
Commenter  J’apprécie          00
Le village des

L'émeute de Hautefaye a été racontée par maint auteurs: des frères Tharaud, en passant par J-L Gallet ou Marbeck ou bien ici Alain Corbin, le lynchage cruel du jeune de Moneys a été diversement interprété: sentiment bonapartiste, sentiment anti-noble et bien d'autres encore. Il n'empêche que les circonstances atroces de ce crime un jour de foire ont frappé les esprits jusqu'à la guillotine qui a œuvré sur place, à Hautefaye.
Commenter  J’apprécie          10
Archaïsme et modernité en Limousin au XIXe siècle..

Un travail monumental, une référence sur laquelle s'appuient tous les chercheurs et amateurs de l'histoire du XIXe en Limousin.
Commenter  J’apprécie          00
L'harmonie des plaisirs

"Le miasme et la jonquille" m'avaient beaucoup appris et disons le, enchanté. Je n'ai pas eu le même plaisir de lecture avec cet ouvrage, ni même je pense celui d'apprendre, sur un sujet dont le traitement par Corbin m'enthousiasmait par avance. Sa lecture est difficile et le fil historique moins visible et vivant que dans le "miasme". Dans ce dernier, il était fascinant de partir de la promiscuité méphitique des cadavres et d'aboutir à l'émail de nos salles de bains contemporaines en passant par la désodorisation sociale, ici, en revanche, les pratiques de la volupté et ses fantasmes semblent intrinsèquement et historiquement invariables, et seule leurs progressives émancipation d'une totale surveillance théologienne et religieuse apparaît comme évènement, en tout cas durant les deux ou trois siècles chers à Alain corbin.
Commenter  J’apprécie          10
Le miasme et la jonquille

Alain Corbin continue à explorer le grand XIXème siècle sous un angle non politique mais culturel, à travers l'histoire des sensibilités. Et ici, ses recherches sont difficiles en soi, puisqu'il travaille sur ce qui est pas essence évanescent et éphémères, les odeurs.

Mais justement, ces odeurs laissent des traces, dans les textes scientifiques qui cherchent à neutraliser leur pouvoir nocif dans la propagation des miasmes, dans les lois qui veulent réglementer le sort des déjections animales et humaines, dans les murs des hôpitaux, des prisons et des casernes qui conservent l'odeur de la maladie et de la misère, dans les fantasmes des amants aux tendances fétichistes, dans la littérature baudelairienne ou naturaliste...

Cette étude érudite permet donc de revaloriser l'odorat, dégradé dans l'esthétique kantienne, pour lui donner une fonction à la fois politique et poétique.
Commenter  J’apprécie          50
Une histoire du silence : De la Renaissance..

Quel beau livre que celui-ci, et comme je suis étonnée qu'il ait eu, sur Babelio, si peu de critiques, en général mitigées...



Peut-être cela vient-il d'un malentendu, dû à Alain Corbin lui-même, car effectivement, comme le fait très justement remarquer Henri-l-oiseleur dans sa critique, cette "Histoire du silence" n'en est pas une, et son titre prête à confusion.



Historien des émotions, Alain Corbin retrace ici non pas une histoire du silence au sens chronologique et factuel du terme, mais plutôt une histoire intérieure, une forme d'écoute intime du silence, un vagabondage qui nous conduit à la rencontre de cette "présence dans l'air" qu'est pour lui le silence ; présence palpable dans certains lieux, dans certains livres, dans la peinture également, comme dans les interactions sociales ; présence centrale et indispensable au cheminement spirituel, à l'oraison, au recueillement, quand le silence devient "le coeur qui écoute, l'intériorité absolue, (...) le dépassement de la parole"...



"Histoire du silence" est un livre érudit, qui déconcertera certainement quiconque y cherchera une oeuvre d'historien (encore une fois, le titre est mal choisi), mais qui vaut également par l'ampleur et le choix des citations et des références culturelles, comme par la finesse de son approche et de son analyse.



Un livre sensible autant qu'il est savant, avec lequel j'ai passé un bien bon moment...
Commenter  J’apprécie          407
Histoire de la virilité, tome 2 : Le triomphe..

Ouvrage d'historiens qui remémore sous couvert d'histoire de la virilité les épisodes qui forment toujours nos racines: dans le désordre: l'esprit colonial, les cercles d'hommes, le machisme, la virilité ouvrière, les châtiments corporels, l'armée obligatoire. Tout ceci fait partie intégrante de notre passé et de notre culture.

très bien documenté, l'ouvrage aurait gagné à un peu plus de concision, qualité illusoire chez un historien (simple opinion)
Commenter  J’apprécie          80
Une histoire du silence : De la Renaissance..

Sujet intéressant et difficile à traiter.



Les chapitres de cet ouvrage couvrent successivement : le silence et l'intimité des lieux, les silences de la nature, les quêtes du silence, apprentissages et disciplines du silence, interlude: Joseph de Nazareth ou l'absolu du silence, la parole du silence, les tactiques du silence, des silences de l'amour au silence de la haine, postlude: le tragique du silence.



Cet ouvrage de moins de 200 pages analyse les textures du silence et fourmille d'informations passionnantes sur ce trésor qu'est le silence. Craint par notre temps, ce livre montre comment il a été apprécié différemment au travers des siècles.



Bien des leçons à tirer de ce livre truffé de citations et de références. Une très belle source de sujets à approfondir.



Cette collection Champs de Flammarion est devenu une de mes principales sources de lectures.

Commenter  J’apprécie          200
Une histoire du silence : De la Renaissance..

Alain Corbin dit clairement que cette Histoire du Silence aurait demandé plusieurs tomes.Ce grand professeur , spécialiste de l’histoire des sens, a voulu écrire un livre abordable par un public plus vaste que le cercle restreint des spécialistes..Alain Corbin est très connu dans le monde entier. Il aborde l’Histoire de façon originale qu’il raconte l’histoire d’un savetier anonyme dont il fait presque un héros, qu’il parle des odeurs dans Le Miasme et la Jonquille ou de l’histoire de la virilité ou des émotions.Alors le silence a-t-il une Histoire?Oui et ce n’est pas seulement l’absence de bruit qui crée le silence. Le sujet est certainement trop vaste pour se résumer à un livre de format classique.L’érudition prend le pas sur la poésie et le sacré, à travers un florilège de citations souvent magnifiques et pas forcément très connues. Cela donne un livre compact qui semblera difficile et touffu à certains lecteurs.Pourtant ,c’est une invitation à aller plus loin dans notre perception du silence , je dirais même des silences. Alain Corbin, un historien majeur .Je vous invite à le découvrir mais il vous faudra un peu de courage intellectuel.







Commenter  J’apprécie          110
La Fraîcheur de l'herbe

Nostalgique des émotions suscitées par ses odeurs et ses messages sensoriels, l’historien Alain Corbin consacre un ouvrage à «cette composante essentielle du regret».
Lien : http://next.liberation.fr/li..
Commenter  J’apprécie          00
La Fraîcheur de l'herbe





Quelle meilleure occasion qu'un week-end champêtre pour se plonger dans ce délicieux essai qu'Alain Corbin a consacré à l'herbe. Avec son talent habituel, il nous rappelle que les citadins plus habitués à fouler le bitume que les prés verdoyants, n'en conservent pas moins dans un coin de leur mémoire, tout un éventail de représentations intimes liées à l'enfance, à la recherche du plaisir, à la redécouverte d'une authenticité oubliée...

Bien que les campagnes se soient dépeuplées au profit des villes depuis bien longtemps, n'oublions pas nos racines rurales qui s'ancrent dans un imaginaire agricole où l'herbe, qu'elle soit mauvaise ou domestiquée, conserve la première place.

Alain Corbin illustre ses multiples visages en convoquant écrivains et poètes, de Théocrite à Victor Hugo en passant par Ronsard (et bien d'autres) qui au fil des siècles, l'ont chantée et ce voyage dans le temps est aussi rafraichissant que le titre de l'essai.

A l'herbe liée aux plaisirs des jeux de l'enfance ou de l'amour, à la marche à travers les prés, à la méditation, à la liberté retrouvée, il oppose l'herbe domestiquée des pelouses et des jardins, destinée aux seuls regards, qui témoigne à travers le désir de brider la nature, d'une lutte incessante contre le désordre mais aussi contre notre finitude car le vert perpétuel est bien synonyme de jeunesse éternelle.

Mais l'herbe peut aussi se faire menaçante quand, piège mortel, elle recouvre tous les artefacts issus de la main de l'homme, rappelant ainsi sa primauté originelle.

La seule remarque négative qui m'a traversé l'esprit à la lecture de cet essai intelligent et érudit, est le peu de mention qui y est fait des herbes médicinales qui auraient pu trouver toute leur place , tant les hommes de tous temps se sont toujours tournés vers la mère nature pour soigner les bobos petits et grands.

On sort de cette lecture avec une furieuse envie de marcher pieds nus dans des herbes assez hautes pour s'y dissimuler si cette promenade, qui se fait bien sûr main dans la main avec un compagnon aimé, débouche sur quelque roulade coquine du plus haut intérêt ...



Commenter  J’apprécie          40
Histoire de la virilité, tome 1 : De l'antiqu..

J'ai lu cette trilogie sur la construction sociale du genre masculin après avoir lu l'Histoire du corps avec les mêmes directeurs scientifiques. Du coup, il y a quelques redites, mais j'ai préféré cette dernière série, écrite plus récemment, et donc plus élaborée d'un point de vue historiographique en ce qui concerne l'histoire du genre.

Le genre est un concept utilisé en sciences sociales pour étudier les différences sociales construites entre hommes et femmes, entre masculin et féminin donc, avec les représentations associées. La virilité est donc alors différente de la masculinité, c'est l'idéal à atteindre selon l'art, les philosophes..., et un idéal qui se construit face, voire contre, la féminité. Et cet idéal change selon les époques, selon les cultures : le chevalier du Moyen-Âge en armure ou le courtisan précieux en talons hauts du XVIIème siècle n'incarnent pas la même chose, pas les mêmes conceptions.

Une lecture éclairante, assez accessible, qui ne demande pas de véritable connaissances théoriques ou historiques initiales.
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Alain Corbin (751)Voir plus

Quiz Voir plus

Les parents dans la fantasy

Elle a perdu ses parents tellement jeune qu'elle ne se souvien même plus du prénom qu'ils lui ont donné. C'est une fillette qui lui as offert celui qu'elle utilise. Elle a pourtant sans le savoir marché dans les traces de sa mère en suivant la même Voie qu'elle :

Nawel Hélianthas
Ellana Caldin
Ombe Duchemin
Ewilan Gil'Sayan

11 questions
13 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , famille , personnagesCréer un quiz sur cet auteur

{* *}