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Critiques de Anaïs Cros (60)
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Le Peuple Invisible, tome 1 : L'Eau du Léthé

Lors de la dernière masse critique j’ai été sélectionnée pour recevoir le tome 2 de « Le peuple invisible – La nuit des sorcières ». Ni une ni deux j’ai voulu lire le premier tome, chose faite, je viens de le terminer.

Une bien belle découverte, un roman de fantasy tout à fait imbriqué dans notre époque et aussi celle du 16ème siècle. Le peuple invisible côtoie les humains sans que ceux ci ne s’en doutent.

L’histoire se situe à Strasbourg dans notre belle Alsace. De l’année 1586 avec Katell jeune fille obligée de se faire passer pour un homme pour pouvoir travailler dans ce qu’elle aime le plus : l’imprimerie à l’année 2014 avec Franck Sennier, aide-soignant en psychiatrie, qui côtoie la folie tous les jours.

A travers ces deux destins, ces deux non-initiés comme les appelle le peuple invisible, nous allons assister à une quête, celle de L’eau du Léthé, l’eau de l’enfer, l’eau du grand oubli.

Katell, va se retrouver mêlée sans vraiment le vouloir à un combat qui oppose deux clans du peuple invisible, ceux qui veulent rester cachés et ceux qui veulent soumettre les humains à leur bon vouloir. Elle va se donner corps et âme à cette quête avec ceux qu’elle aime profondément, ceux qui l’ont sauvée de la misère : son maître d’apprentissage, sa femme Lydie qui se comporte comme une mère avec elle, son compagnon Max, graveur ainsi que le peuple invisible : lycanthrope, nain, et autres créatures. Le mal est là, il faut le combattre.

Franck, lui se retrouve lors d’une de ses gardes en Hôpital psychiatrique, à affronter deux créatures qui le laisse sidéré. Tout son univers vole en éclat ainsi que sa vie privée.

Il fait la connaissance de Killian, l’immortel, créature excentrique, volage et plein de bagout. Il va le suivre aussi à la poursuite de la fameuse Eau du Léthé.

J’ai adoré ce premier tome, plein de fantaisie, d’humour, d’action, qui mêle créatures de la nuit, loups-garous, vampires, et immortel le seul, l’unique qui mène la danse.

De plus l’auteur nous emmène à travers la ville de Strasbourg, dans sa belle cathédrale qui a elle seule prend une place extrêmement importante.

J’ai beaucoup aimé l’écriture de l’auteure, que ce soit dans l’action ou ses descriptions de la ville et de ses monuments.

Vite, je vais me lancer dans le tome 2. J’espère y trouver autant de plaisir.



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Le peuple invisible, tome 2 : La nuit des s..

Avec la dernière masse critique, j’ai eu le plaisir d’être sélectionnée pour lire ce tome 2 des aventures du Peuple invisible. J’ai réussi à trouver le tome 1 et je dois dire que j’y ai pris grand plaisir. De plus pour la lecture de ce tome 2 c’est bien plus facile et pratique de s’y retrouver.

Nos personnages principaux y sont déjà à l’œuvre. Kieran l’Immortel, Franck l’aide-soignant reconvertit en ami et garde du corps de Kieran, Johanna, la jeune sorcière qui tombe amoureuse de Franck, Piotr le domovoï, sorte d’elfe de maison attaché à Kieran et bien sûr Le peuple invisible qui rassemble un tas de personnages les plus excentriques et dangereux qu’il soit.

Avec le 1er tome on évoluait en pleine Renaissance, cette fois-ci nous voilà transporté dans le Strasbourg de 1870. Époque fort cruelle pour l’Alsace et la Lorraine. Les Prussiens pilonnent sans relâche la ville de Strasbourg : destruction, morts, le feu, les bombes on s’y croirait. La petite Joséphine est une Première née, une sorcière en devenir et le croquemitaine Hans Trapp la veut pour lui. Là où les légendes ancestrales prennent forme, les sorcières, les bonnes gens et les monstres se combattent.

De nos jours Johanna est accusée d’avoir assassiné sa mère. C’est une course contre la montre pour prouver son innocence.

Entre immersion dans l’histoire de Strasbourg et ses moindres recoins et le Strasbourg de nos jours, on passe allègrement d’un chapitre à l’autre en navigant entre les deux époques et nos personnages.

C’est épique, bien écrit, plein d’actions, de sentiments. Les personnages sont bien décrits, leurs pensées, leurs aspirations, leurs sentiments.

On s’attache à eux entre guerre avec les sorcières, les goules, et dans le monde humain entre français et prussiens. La guerre est vraiment une sale manie des humains pour créer chaos et malheur.

J’ai adoré continuer avec ce tome 2. J’aime beaucoup le style d’Anaïs Cros ainsi que les illustrations des couvertures. Elle mélange à la fois superstitions, fantasy, contes et modernité.

Un tome 3 serait chouette je trouve !!!!

Merci à la masse critique Babelio et les Éditions Nestiveqnen pour cette belle découverte.

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L'oeil du tueur

Merci à Librinova de m'avoir permis la lecture de ce bon thriller .Théo Francoeur ,un sociopathe qui vit des rentes que lui octroie son richissime père ,s'accorde quelques jours à la montagne avec son amant et sa gouvernante ,qu'il a sauvé d'un mari violent .Malheureusement une conquête d'un soir va être retrouvée assassinée désignant Théo comme le principal suspect .Théo compte bien découvrir qui essaye de lui coller ce meurtre sur le dos ,persuadé d'être l'objet d'une conspiration .Un bon thriller .
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Les lunes de sang, tome 1

Superbe découverte !

Les Lunes de Sang est le premier livre écrit par Anaïs Cros, une jeune auteure Française, et très honnêtement elle s'en sort haut la main. Ce livre est aussi le premier d'une saga qui comporte actuellement trois tomes.

Le résumé de ce premier tome est simple à faire: Evrahl, Nain de race et médecin de profession, a perdu toute sa famille pendant la guerre des Vingt Lunes dans laquelle il a lui-même participé. La guerre est désormais terminée et il ne reste plus rien à Evrahl, sauf la haine qu'il nourrit envers le roi de Mortelune. Le tenant responsable du décès de ses proches, Evrahl va "tout simplement" comploter pour éliminer Torn le roi, afin de venger enfin sa famille. Pour ce faire, il s’installe à Lunargent, la cité royale de Mortelune, mais peine à se loger. C'est alors qu' il va faire la rencontre assez fortuite de Listak, un demi-lunaire patibulaire...mais presque :-) ! Ce dernier recherche un colocataire afin de réduire les coûts de son loyer. Se jetant sur l'occasion et remerciant Naïas, la déesse du hasard, le Nain va accepter de partager le toit de Listak, mais ce qu'il ignore, c'est qu'il va partager bien plus avec son étrange et mystérieux coloc' !

Evrahl et Listak vont peu à peu mutuellement se prendre d'affection et une amitié va naitre entre eux. Très vite, le Nain va apprendre que Listak n'est rien de moins qu'un détective à la solde du roi, dont il a l'air d'être un proche. Evrahl se retrouve donc ( selon une expression populaire ) les fesses entre deux chaises...le demi-Lunaire et le Nain sont en passe de devenir de vrais amis et le Nain éprouve des remords, car il doit sans cesse mentir à son camarade qui de son côté mène une enquête qui pourrait bien menacer les plans d' Evrahl et de ses quelques associés.

Voilà qui promet une situation cocasse et assez ironique, et garanti, ça l'est ! D'autant plus que Listak n'est pas le détective du roi pour rien mais parce qu’il développe des facultés d'observation et de déduction hors norme, qui ne se sont pas sans rappeler celles d' un certain Sherlock Holmes. D'ailleurs, le personnage de Listak est explicitement inspiré du célèbre détective flegmatique (et Evrahl est médecin comme Watson).

La méthode de narration rend l'histoire encore plus prenante et accessible puisqu'elle s'effectue à la première personne; c'est donc Evrahl le médecin Nain qui nous narre ce récit. Cette méthode rend (à mon sens) le personnage de Listak encore plus mystérieux, car nous ne savons de lui que ce qu' Evrahl en sait lui même. Et puis il faut dire que l'incroyable talent de conteuse que possède l'auteure y est franchement pour beaucoup ! Dès qu'on ouvre son livre, nous sommes directement transporter dans la tête bornée d' Evrahl, ce Nain qui ne peut que nous émouvoir de part son vécu et de part sa personnalité. Mais il n'est pas le seul à attendrir le lecteur, Sel, le Fou du roi, à sa manière le fait aussi, Amhiel n'a pas oubliée de le faire non plus... et puis il y' en a d' autres qui dégoutent, qui font peur ou qui intriguent, bref il y en a pour tout les gouts et pour tout les sentiments. Les personnages sont vraiment tous bien travaillés et très réussis, mais je pense que le plus fascinant d'entre eux est Listak, ce déroutant demi-Lunaire auquel nous nous attachons presque malgré nous...un peu comme le fait Evrahl, en fait... Si les personnages sont réussis, les descriptions le sont tout autant, elles sont très jolies et il est très facile de s’imaginer dans tel ou tel quartier de Lunargent ou bien d'admirer les Jumellunes lorsqu'elles sont pleines. Chose appréciable aussi : le lecteur n'est pas ensevelit sous une montagne d'informations, de noms, de dates à retenir. Les infos viennent tranquillement et naturellement, je le répète, c'est appréciable, surtout dans ce genre de littérature où il est parfois difficile de s'y retrouver .

Pour essayer de conclure(...) : Les Lunes de Sang est un univers purement Fantasy, mais il est plus axé sur le côté enquête, réflexion, et psychologie des personnages, cela n’empêche pas qu'il y est quand même quelques combats sanglants et quelques cadavres sans tête, cependant ne vous attendez pas à des bastons toutes les cinq minutes ni à compter les litres d'hémoglobine par millier. . La Magie est aussi présente , elle se fait discrète, -car l'histoire le veut ainsi- mais elle apparait aussi sous une forme étonnante...

Pour conclure (!) : Pour son premier livre, Anaïs Cros s'est admirablement bien débrouillée , et je me réjouis de savoir que Mortelune me tend de nouveau les bras pour d'autres aventures, d'autres révélations, dans la suite de cette saga.
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L'oeil du tueur

Anaïs Cros est l’auteure de plusieurs romans éclectiques, dont une saga fantasy, un roman d’horreur, un autre fantastique. L’oeil du tueur est un thriller où l’on suit les pas d’un étrange psychopathe.



Théo Francoeur a une personnalité bien particulière : bel homme riche et séduisant, il use de ses charmes pour manipuler et posséder ses proches et les personnes qui tombent dans ses filets. Il est « tenté » par le meurtre mais résiste à ses pulsions en étant parfois cruel, voire sadique, notamment avec son amant Raphaël à qui il fait vivre l’enfer psychologique… Lors de vacances en Savoie, il trompe celui-ci avec une jeune femme. Le lendemain, la police lui annonce que celle-ci a été retrouvée violée et assassinée. Alors qu’il se rêvait meurtrier, le voilà devenu suspect idéal dans une affaire dont il ignore tout… Bien décidé à prouver son innocence, Théo se met en quête du véritable coupable.



Théo a une personnalité trouble, il est à la fois ange-gardien et bourreau, est capable du pire comme du meilleur. Lui faire confiance c’est le regretter aussitôt… Quoique, il est surprenant, très surprenant ! Pour preuve, sa femme de ménage qu’il emmène en vacances avec lui après l’avoir sauvée d’un mari violent. Idem pour Raphaël avec qui il entretient une relation complexe, de dominant-dominé. L’auteure donne corps aux protagonistes par l’intensité des tensions qui résident entre eux. Lorsque je garde en tête les personnages d’un livre en dehors de mes lectures, je pense que le travail de l’auteur est réussi et c’est le cas ici.



Le récit est bien mené, de façon claire et dynamique. Pour débusquer le tueur qui a gâché ses vacances, Théo enquête en parallèle de la police. Le roman aurait peut-être pu gagner en profondeur si l’enquête de police avait été plus développée et si le contexte lié à l’impact de l’affaire (plusieurs meurtres dans une station de ski tout de même…) au niveau des médias avait été évoqué. Mais je comprend également le choix de l’auteure en voulant volontairement mettre en lumière le personnage extrême de Théo Francoeur. Elle l’a parfaitement réussi en l’opposant aux autres : on se doute dès le départ que les deux policiers quasiment relégués au rang de figurants seront inefficaces sur cette enquête. Ce que Théo va découvrir n’est pas une partie de plaisir mais va, en bon psychopathe qu’il est, parfaitement le ravir! Nous ne sommes pas dans un cosy-mystery, loin de là! Ames sensibles s’abstenir… Les autres, venez donc jeter un œil sur ce roman où les codes du genre sont bouleversés et où la frontière entre le bien et le mal est fortement remise en question!!!



Je remercie Anaïs Cros de m’avoir proposé ce roman via le site Simplement Pro.
Lien : https://loeilnoir.wordpress...
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La mécanique du chaos

Le royaume de Borée subit une grave crise, une révolte du peuple opprimée qui se retourne contre le coupe royal. Seul Maxine et Fleury, les deux plus jeune enfants royaux, arrivent à s'enfuir pour se refugier dans le royaume voisin où habite leur grand-mère maternelle.

Des années plus tard, la révolte est matée. Fleury s'apprête à devenir roi et Maxine est devenue chef des armées. Mais l'oppression des basses castes est toujours aussi terrible et les problèmes qui semblent s'accumuler sur le royaume cet hiver semblent réveiller les vieilles rancœurs.



Je remercie chaudement l'éditeur Hellébore et Babelio pour cet envoi lors de la dernière masse critique car la lecture fut très divertissante.

L'univers est bien rodé. Un système de castes hermétiques les unes aux autres gangrènent un royaume dont la tête se divise entre Fleury et Maxine. Deux personnages plus complexes qu'il n'y parait. Leur passé traumatisant à blessé leur âme, chacun s'étant reconstruit différemment. Fleury, gravement blessé, est resté handicapé et nourri une grande haine envers les basses castes à l'origine de la révolte. Il va devenir un roi dans la lignée de son père : intransigeant, frivole, méprisant envers les petites gens. Maxine, elle, voit tout le mal de l'organisation de leur société, elle a gagné une ouverture d'esprit qui lui permet de tout tenter pour le changement.

L'histoire est bien construite, avec des catastrophes qui s'enchainent faisant monter la tension et le suspense. On devine peut-être un peu aisément qui est derrière tout ça, mais cela ne m'a en rien gâché la lecture.
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Le vingtième arcane

Il en est des coups de cœur livresques comme des coups de foudre amoureux, après l’ivresse de la rencontre, rien n’est garanti. Parfois la suite se révèle décevante et ne reste alors que le souvenir d’un éclair et un petit tas de cendre. J’avais adoré Le Septième Arcane et les aventures d’Eva, Ethan, Brahim et les autres m’avaient laissée émerveillée. Comme Les Arcanes d’Autremonde sont une duologie, je savais déjà qu’il me restait un récit à découvrir pour mettre un point final à cette formidable histoire. Un récit et donc l’opportunité de savoir si ce coup de cœur se confirmerait…



Tu vas peut-être me trouver un brin chauvine ami-lecteur mais j’avoue que mes craintes ici se révélaient plus profondes qu’habituellement parce que l’autrice, Anaïs Cros, est française. Et publiée chez une petite maison d’édition. Tu me connais, je n’allais pourtant pas mettre mon avis dans ma poche et si le récit me décevait, je ne me laisserais pas d’autre choix que de le déclarer honnêtement, explications à l’appui.



Heureusement, je n’ai eu aucune difficulté à me replonger dans le monde construit par madame Cros. Et retrouver les héros du premier volume a été un plaisir. Tant et si bien que j’ai tout oublié durant cette lecture. Le monde qui m’entourait, les soucis, les corvées... J’étais aux côtés d’Eva, Ethan, Benoît, Jessica et Brahim. Toujours aussi bien affûtée, la plume de l’auteure nous emporte dans un tourbillon de personnages nuancés et fascinants. Une fois encore, j’ai adoré que les membres du puzzle soient complexes, héroïques, imparfaits et profondément humains. Côté action, on est servi sans être submergé et j’ai régulièrement retenu mon souffle.



Bref tu l’auras compris, le coup de foudre est devenu une belle histoire d’amour entre moi et Les Arcanes d’Autremonde. Le genre de bouquins qui justifie à lui seul ma passion pour la lecture. La fin, que je vais m’empêcher de dévoiler, est à la hauteur et met un point final logique à l’aventure tout en préservant la plus grande qualité – à mon avis – de cette duologie : la nuance.



Du coup, je l’avoue, je suis presque triste d’avoir terminé mais je sais d’ors et déjà que Les Arcanes d’Autremonde deviendront des compagnons réguliers et ses héros, de ces amis de fiction que je prends plaisir à retrouver souvent. Encore merci Anaïs Cros pour votre travail et votre talent.
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Les Lunes de Sang, tome 2 : La Lune Noire

Nous voici de retour à Lunargent pour un long et rude hiver !

Un important personnage a été assassiné dans la capitale de Mortelune et il en revient à Listak et ses compagnons de mener l’enquête.

Nous avons une fois de plus affaire aux mémoires d’Evrahl, donc comme pour le premier livre, c’est lui qui nous raconte les faits de ce maudit hiver.

L’auteure n’a pas voulu jouer la carte du suspense puisque dès le prologue, nous apprenons que Morsech -l’ennemi si intime de Listak- est toujours en vie (du moins ce prologue est présent dans la version Lokomodo qui est remaniée par l’auteure, peut-être n’est il pas présent dans la toute première édition). Même si cela m’a un petit peu étonné, je respecte entièrement le choix de l’auteure car elle préfère créer des mystères plus profonds qui voilent souvent les protagonistes ou encore le royaume de Mortelune.

Alors quoi de neuf depuis le premier tome ? Et bien on peut d’ores et déjà dire que Listak n’est pas au mieux de sa forme et que sa santé lui joue mystérieusement des tours, mais il est fidèle à lui-même ; on peut aussi dire que le racisme envers les Nains s’accroît effroyablement ; ce fléau ronge quasiment la totalité de Lunargent. Pour ce dernier point j’admire franchement Anaïs Cros qui touche du doigt un problème, une plaie, qui concerne malheureusement beaucoup plus de personne que l’on a tendance à croire… l’auteure fait passer gentiment mais fermement son message via certains de ses personnages et en particulier celui d’ Evrahl, qui assiste avec horreur à l’aversion que les autres races ont à l’égard des Nains. Ce pauvre médecin qui une fois de plus va se trouver dans une situation des plus inconfortable : Son peuple ou sa semi allégeance au roi Torn…

Un travail remarquable a été effectué sur le personnage d’Evrahl ; il est d’une crédibilité hallucinante face aux évènements ! Je rappel que ce livre est narré par ce dernier et que nous avons donc accès à tout ses états d’âme. Je trouve que c’est une magnifique prouesse de traiter d’un thème aussi « casse-gueule » tout en nous donnant l’impression de vivre le problème nous-même, et surtout, tout en faisant avancer une intrigue principale que l’auteure gère parfaitement bien.

D’ailleurs parlons en de cette intrigue. L’enquête de notre désormais trio officiel va les conduire dans le quartier de La Lune Noire. Ce quartier là, c’est les bas-fonds de Lunargent…il se situe à l’extérieur des remparts de la capitale et il est séparé en deux parties par le fleuve Argenta : la partie sud est un ghetto pleine de crapules et la partie nord est maudite, pour des raisons évoquées dans le volume un.

Pas joyeux dites donc ! Et bien non, l’atmosphère est assez « tendue » et les personnages sont très loin d’être épargnés… Car si le premier tome était un peu plus « tranquille », celui-ci est très mouvementé ! Plus de combats, plus de sang, plus d’injustices et…beaucoup plus de magie !

Une magie originale et fascinante nous est en partie dévoilée, car dans le monde imaginé par Anaïs Cros, les Lutins sont naturellement transporteurs de cette magie qui devient si rare. Ces petits êtres bleus d’essence magique sont vraiment attendrissants, et leur magie est très joliment décrite, elle est apaisante… un contraste bienvenu dans cette atmosphère pesante, alors ne négligeons pas cette occasion qui se présente (désolé, je n’ai pas pu m’empêcher… c’est une dédicace à Sel, le Fou du roi, mais lui s’en sort beaucoup mieux que moi) ! Mais le voile ne s’est pas totalement levé et cette magie rare et assez étrange réserve encore des surprises, affaire à suivre de très près donc.

Au final je suis vraiment enchanté d’avoir pu lire ce deuxième opus de la saga Les Lunes de Sang, qui offre un super divertissement tout en abordant de nombreux sujets épineux, cela doit être un sacré défi de pouvoir offrir ce genre de prestation. D’autant plus que le tout est servit avec une écriture de qualité, un bon rythme et de belles descriptions.

Sans oublier les nombreux mystères qui planent toujours…heureusement que la suite est disponible ! Ouf !

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Le peuple invisible, tome 2 : La nuit des s..

merci aux éditions Nestiveqnen et à Babelio pour la découverte de ce titre.



L’histoire nous porte en Alsace, entre deux périodes. une contemporaine avec l’histoire de Johanna que l’on accuse du meurtre de sa mère, une sorcière importante de la Sororité. Ses sœurs pensent qu’elle est coupable. Acculée, elle trouve refuge chez son pire ennemi Kieran à qui elle demande protection.

En parallèle, nous suivons le destin de Josephine qui vit à Strasbourg en 1870, période de guerre entre la France et la Prusse.

Une plongée dans un monde imaginaire de sorcières et autres créatures maléfiques.

J’ai trouvé que l’intrigue avait un peu de mal à se mettre en place et qu’il y avait trop de détails et descriptions à mon goût.

Il faudrait peut être lire le tome 1. Les deux volumes ne sont pas si indépendants.

Parfois, il y a des livres pour lesquels ce n’est pas le moment...

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L'oeil du tueur

Théo Francoeur souffre d'hypermnésie et n'éprouve aucune émotion. Plusieurs psy l'ont déclaré psychopathe. Il entretient une relation avec Raphaël, ancien junkie, un peu maso sur les bords. Avec leur femme de ménage, Houriya, qui fuit un mari violent, ce trio improbable décide de passer des vacances en Savoie. La montagne au printemps ne sera pas de tout repos...



J'aurais pu rencontrer Théo enfant dans La mer des songes mais je n'ai pas eu cette chance. Qu'à cela ne tienne, il n'est pas besoin d'avoir lu ce premier roman pour apprécier celui-ci et bien cerner la personnalité de Théo, devenu depuis trentenaire.



Nous avons ici un thriller auto-édité diablement efficace. L'autrice prend le temps de bien poser les personnages et les relations entre eux. Le lecteur se rend vite compte qu'il est tombé dans un environnement assez glauque, où les relations sont malsaines et il sent que l'autrice va prendre plaisir à jouer avec lui. Parce qu'à notre grande honte (ou pas), on s'attache à ce Théo. Bien qu'il soit cynique au possible, insensible par nature, cruel par essence, claustrophobe par expérience... Et quand il décide de se lancer sur la trace d'un tueur en série, on espère de tout coeur qu'il va réussir à mette la main dessus avant la police. Sans doute que notre côté sombre à nous est juste ravi de pouvoir prendre la main, le temps d'une lecture qui ne prête pas à conséquence.



L'intrigue est maîtrisée par l'autrice qui parvient à partager un thriller assez original qui reste cohérent de bout en bout. J'attendais beaucoup de la fin et je n'ai pas été déçue. Ses personnages sont riches et très bien construits, toujours sur le fil qui sépare le bien du mal, même du côté de le police. On n'est pas loin du page turner et on adore ça !

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Les arcanes d'Autremonde, tome 1 : Le septi..

Il y a plusieurs mois que je n’avais fait ni partenariat ni masse critique or c’est un principe que j’aime beaucoup. D’abord parce que mon budget bouquin n’est – hélas – pas extensible mais surtout car cela me permet de sortir de ma zone de confort. À ces occasions, je découvre des romans, des univers, des auteurs… Bref, tout cela pour dire que l’ouvrage qui nous intéresse aujourd’hui est un Masse critique – via Babelio -. Et c’est le résumé qui m’a fait glapir de joie…



Une autrice française ? Un récit qui ne naît pas à Paris mais à Strasbourg ? Une petite maison d’édition ? Avec tout ça, il y avait de quoi être intriguée… Et je l’avoue, je me suis jetée sur La Septième Arcane comme une affamée.



Le premier élément qui m’a frappée, dès les premières lignes pour être exacte, c’est la qualité de l’écriture. Que ça fait du bien de lire un roman aussi bien écrit ! Bien écrit mais sans vanité avec un style précis qui sert avant tout la narration. Très vite mon engouement ne s’est pas limité au phrasé de l’autrice… Parce que je suis tombée folle amoureuse de l’univers qu’elle nous révèle au fil des pages. Rien n’est facile et pourtant on entre très simplement dans ce monde post-apocalyptique. J’ai aimé Eva, l’héroïne, mais j’ai encore plus aimé les autres personnages. Que ce soit Ethan, si difficile à apprécier au premier abord, ou Brahim, le gamin débrouillard et sensible. Sincèrement, j’ai tout vécu avec eux, la peur, l’espoir, le chagrin, l'incompréhension face à ce monde nouveau... Et avec eux j’ai traversé la France... Avec eux, enfin, j’ai retenu mon souffle face à une fin énorme qui laisse présager une suite haletante…



Tu l’auras compris ami-lecteur, c’est bien plus qu’un coup de cœur… La Septième Arcane fait partie de ces livres qui nous transportent ailleurs avec intelligence et nuance, il fait surtout partie de ces livres qui, en nous montrant un monde chaotique et loin de notre réalité, nous parlent avant tout de notre humanité, dans tout ce qu’elle a de terrible et de magnifique. Merci Anaïs Cros !
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Le peuple invisible, tome 2 : La nuit des s..

Tout d'abord merci à Babelio et aux éditions Nestiveqnen pour m'avoir fait parvenir ce 2ème tome du peuple invisible. J'avais reçu le premier tome de la même façon, il y a quatre ans et j'avais gardé un excellent souvenir de ma lecture. J'ai donc replongé très facilement dans ce nouveau roman d'Anaïs Cros et j'ai vraiment adoré cette aventure pleine de surprises.

Tout d'abord j'ai apprécié retrouver Franck, Kieran et Johanna afin de connaître leur évolution. Toutefois, je pense que ce n'est pas nécessaire d'avoir lu le premier tome pour apprécier cette histoire.

Deux histoires s'imbriquent dans ce roman : celle de Joséphine, 10 ans, au coeur d'une lutte de pouvoir impitoyable sous les bombardements de Strasbourg de 1870; et celle de Johanna, de nos jours, accusée par ses sœurs sorcières d'avoir tué sa mère et contrainte de demander de l'aide à l'Immortel.

L'auteure a su créer un univers magique riche en puisant dans les différentes créatures mythologiques classiques et en leur donnant un terrain de jeu à leur mesure : Strasbourg sur une durée de plusieurs siècles. Ici, s'affrontent les sorcières et l'Immortel bien sûr avec la question de détruire le traité et de relancer la guerre, mais également des goules, des croquemitaines, des hermaphrodites, des domotoï, des tarasques et des krakens, et tellement d'autres. Croiser au détour d'une page un satyre ou un cyclope, découvrir la caverne sous la cathédrale... les décors sont grandioses.

L'histoire prend cette fois la forme d'une enquête pour découvrir le véritable criminel au sein du peuple invisible et celle-ci est, à mon avis, bien construite et avec suffisamment d'indices pour supposer être sur la bonne voie.

J'ai également apprécié ce mélange de fantastique et d'histoire qui m'a permis de découvrir la guerre de 1870 et le siège de Strasbourg plus particulièrement. L'auteure a habilement mêlé réalité historique et fiction avec un soin des détails très savoureux.

C'est un véritable coup de cœur !
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L'oeil du tueur

L'histoire est assez simple mais traitée avec maestria ! Un homme, beau gosse, richissime, rentier, arrogant, hypermnesique, un brin bagarreur et totalement psychopathe; un gars qui n'a d'autre centre d'intérêt que lui-même, n'en fait qu'à sa tête et vit sa vie comme un jeu, jusqu'au jour où l'une de ses conquêtes est retrouvée atrocement assassinée et que la police l'accuse.

Bien décidé à ne pas se laisser pourrir la vie, il va mener l'enquête en parallèle, accompagné de son petit ami et de son ex femme de ménage recueillie après une scène de violence conjugale.

Alors oui, c'est invraisemblable, ok, ça ne pourrait pas arriver dans la vraie vie, et ceci et cela, mais qu'est-ce qu'on s'en fiche ! Quel panache! Quel kif!

On imagine tellement Bebel, ou Tony Curtis ou Sean Connery au volant de sa voiture de sport en train de traquer le meurtier à la barbe des flics ! Et des scènes de bagarres haletantes, et des rebondissements hallucinants !

Le décor des Alpes en été est sublime, l'affaire se dessine avec subtilité avec, en filigrane, un trouble épisode du passé, les personnages sont justes, construits avec finesse, Raphaël, l'amant ex-junkie devenu bobo, fidèle et si attachant, Houryia, discrète, digne, humaine, Adélaïde vieille dame classe et malicieuse et le duo de policiers volontairement balots.

Bref j'ai adoré ! C'est pétillant, mené tambour battant, ça nous happe et ne nous lâche qu'à la fin, étonnante et réussie.

Un vrai roman d'action qui tient sur un trio improbable d'anti-héros efficaces et drôles, un protagoniste ambigu, qui ne distingue pas le bien et le mal et dont ne sait jamais de quel côté il va tomber.

Un roman ouvertement amoral mais qui sert des valeurs humaines universelles, on le dévore avec un plaisir non feint.

Encore une belle preuve de la qualité de l'auto édition !

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Les lunes de sang, tome 1

Une très agréable surprise! Au regard de la couverture, je m'attendais à une énième variante du Seigneur des anneaux. Or, même si on y parle de nains, d'elfes et de lunaires, ce roman offre une atmosphère vraiment différente. Le clin d'oeil évident au couple Holmes Watson est travaillé intelligemment et les personnages ggagnent en épaisseur psychologique.
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Le Peuple Invisible, tome 1 : L'Eau du Léthé

Tout d'abord merci à Babelio et à Nestiveqnen pour m'avoir fait parvenir ce livre qui a été une vraie bonne découverte.



Ce roman nous entraîne à Stasbourg en 2018 ou Franck aide soignant dans une clinique psychiatrique se trouve confronté à un événement aussi violent qu'inimaginable. Nous rencontrons également Katell, toujours à Strasbourg mais en 1586. Le lien entre les deux? La découverte du peuple invisible qui se mêle aux humains et s'y livre une guerre impitoyable. A quelques centaines d'années d'écart les voilà plongés au coeur d'un conflit qui les dépasse; l'une pour aider à dissimuler l'eau du Léthé, ramenée des Enfers par Dante et dont les propriétés exactes demeurent inconnues hormis le pouvoir d'oublier, l'autre fasciné par un mystérieux immortel Kieran, pour retrouver cette fiole. Au centre de cette quête, un livre dont les gravures semblent renfermer la clé de l'énigme.

C'est une double aventure trépidante, intrigante, énigmatique, pleine de rebondissements, on s'attache très vite au personnages: Franck et ses problèmes de couple, sa vie qui l'ennuie; Katell obligée de se faire passer pour un garçon pour pouvoir apprendre le métier qui la passionne... Kieran et son passé trouble, violent, dont tout le monde se méfie mais qui reste fascinant...

L'eau du Léthé est le premier tome d'une série: le peuple invisible. Mais il peut très bien se lire seul, le scénario principal trouvant sa résolution dans ce tome même si l'on sent bien que d'autres aventures se profilent.
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Les Lunes de Sang, tome 3 : Métamorphose

Troisième volet d’une série passionnante, Métamorphose nous offre un grand voyage dans une partie des Territoires Magiques.

Ce livre débute tout de suite après les sanglants événements du 18 Froidelune 1883, nous assisterons donc aux funérailles des nombreux Nains tragiquement disparus cette nuit là. Un moment assez émouvant, décrit avec pudeur et tact mais aussi avec détail.

Puis vient la migration du peuple Nain. Un exode escorté par la garde royale et qui a les Montagnes Oulanes comme destination.

Comme convenu, Amhiel, Listak et Evrahl se sont aussi embarqués dans cette procession, mais pas pour longtemps puisse qu’ils devront quitter le convoi pour se rendre à Roseraie afin d’effectuer la mission que leur a confié Torn.

Par peur de trop en dire, on se contentera de ce petit résumé. Mais parlons de la plume de cette auteure. Anaïs Cros est une conteuse hors pair et son style est très épuré, très travaillé, ainsi, le lecteur tourne les pages sans s’en rendre compte tant le paysage décrit nous éblouit ou tant l’action qui se déroule nous prend aux tripes. Nous sommes totalement happé par le récit extraordinaire que nous conte Evrahl … sa narration convient parfaitement à cet univers, vivre les choses par ses yeux est une expérience fantastique, souvent émouvante, car ce médecin Nain transpire la sincérité ; on oublierai presque qu’il s’agit d’une fiction ! Evrahl est un personnage qui restera encré dans ma mémoire je pense ; sa façon de voir les choses, sa crédibilité, sa bonté, sa vaillance et toutes ses autres qualités en font un personnage inoubliable. Et puis franchement, une grande partie des persos de cette saga sont mémorables. Ils le sont, car malgré la diversité des races que l’on peut rencontrer, (Nains, Elfes, Hommes, Lunaires, Lutins, etc.) ils possèdent des valeurs, des doutes et des réactions qui sont fondamentalement humains, et c’est ce qui nous rappel que ces livres ne sont pas réellement écrit par un Nain, mais par une Humaine de grand talent ! Je pourrais parler des heures de tout ces personnages, à commencer par Listak… Souvent, j’ai pu lire dans l’avis des autres lecteurs que Listak les agaçait, de par son comportement disons distant, froid, imprévisible et … lunatique ! C’est ce qui rend ce personnage attachant pour ma part ; il est quasiment le héros de cette histoire (puisque il est un Existant) mais il est aussi celui qui a le plus de défauts. Des défauts qui cache en réalité un être exceptionnel, il faut le dire… Listak se confie rarement à ses amis, mais dans ce tome il y sera bien obligé et il remontera forcément dans l’estime de ceux qu’il avait déçu.

Pour finir avec notre trio, il faut parler d’Amhiel ! La courageuse Amhiel est toujours aussi loyale et possède une incroyable force de caractère, ce qui pousse naturellement à l’admiration. Elle s’émancipe de plus en plus et elle est désormais indispensable dans cette grande aventure. C’est le personnage auquel je m’identifie le moins (étant un garçon) mais j’ai une profonde sympathie pour elle.

Une autre figure de cette série pour laquelle j’éprouve une certaine compassion, c’est le roi Torn. Nous savons que Sa Majesté est manipulé par son conseillé et que sans certaines de ses (leurs) décision(s) la Nuit Sanglante n’aurait sûrement jamais eu lieu. Malgré tout, le voir rongé par les remords et la culpabilité est assez touchant, son intervention spontanée lors de la cérémonie funéraire était un moment très intense que l’auteure a parfaitement su mettre en scène. Torn est un roi qui fait pas mal d'erreurs, mais qui ne se défait jamais de sa crédibilité. J’espère vraiment qu'il comprendra qu’il est manipulé et j’espère qu’il saura prendre les bonnes décisions…Prions Naïas !

Pour finir passons maintenant à l’univers de ce bouquin (sinon j’arrête plus avec les persos :-)). Et bien ce troisième épisode porte très bien son titre : Métamorphose… On passe de la Fantasy policière à de l’héroïque Fantasy. Cela s’est fait en douceur en fait, le deuxième tome servant de transition entre le premier volume et celui-ci. Cette fois ci plus d’enquête mais « simplement » une quête. Et quelle quête ! Vous n’en saurez pas plus venant de ma part, sauf que c’est très initiatique…

Que dire de plus pour vous donner l’envie de lire cette saga ? Si vous avez le temps, allez lire les chroniques des autres lecteurs (ils s'en sortent mieux que moi) , vous verrez que Les Lunes de Sang fait pratiquement l’unanimité, et j’ose espérer que vous voudrez vous en faire votre propre avis, car très honnêtement, cela en vaut la peine - joie est un mot nettement plus approprié. C’est écrit avec beaucoup de style et d’intelligence, il y a énormément de mystères, d'émotions et de sentiments, et en plus, c’est une série Française (oui, j’aime bien faire travailler les jeunes auteurs de chez nous, surtout lorsqu'ils le méritent !).

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Les arcanes d'Autremonde, tome 1 : Le septi..

Merci beaucoup à Babelio et aux éditions Nesti Veqnen pour cette Masse Critique.



Un jour, Eva s’endort pour se réveiller à l’aube d’une nouvelle vie. En effet, tout le monde a disparu de la surface de la Terre, sauf quelques élus. Parmi ces personnes, certaines découvrent un tatouage sur leur corps, qui n’existait pas avant. Un tatouage en forme de puzzle. C’est la mission d’Eva, dans ce nouveau monde, de réunir les pièces du puzzle avant qu’il ne soit trop tard.



L’idée en elle-même est intéressante. Une sorte de dystopie se passant en France. C’est rare de lire un roman fantastique écrit par un auteur francophone et dont la trame se déroule dans nos pays (Belgique-France-Luxembourg). J’aimerais ne dire que du positif sur cet ouvrage. Malheureusement, j’ai trouvé que l’écriture manquait de peps. Il y a beaucoup de répétitions, beaucoup de lenteurs/lourdeurs dont je me serais bien passée. Les personnages manquent parfois de logique : autant j’ai trouvé le personnage de Jessica adorable et compréhensible, autant certaines relations (Eva-Ethan, ou Brahim-Ethan) manquent, pour moi, de réalité. Lors d’une catastrophe (et les évènements de ce roman se qualifient, selon moi, de catastrophes), les gens réagissent différemment, de manière plus humaine ou plus horrible. Normalement, on part dans les extrêmes. Or ici, je n’ai pas eu le sentiment que les personnages faisaient face à une situation exceptionnelle.



Il y a pas mal de passages dont je ne vois pas l’intérêt, aussi. Le passage chez la cartomancienne, par exemple, sort de nul part – sauf pour rappeler le tirage des premières pages. Ou encore, Judith, sensée être l’antagoniste de l’histoire, apparaît très peu et très mal.



J’ai ressenti ce premier tome comme une ébauche, un peu précipitée peut-être, d’histoire. Qui sait, le deuxième tome pourrait rattraper cette première impression ?
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La mécanique du chaos

J'ai commencé ma lecture un peu mitigée par la violence des premières pages de ce livre dans lesquelles on assiste à une révolte sanguinaire et au viol de la princesse aînée du royaume.

Malgré tout, j'ai persisté et ne regrette aucunement. Ce roman est très bien construit, l'intrigue prend de l'épaisseur à l'arrivée de chaque nouveau personnage, de chaque rebondissement. Tout comme le personnage principal, la cadette de la famille royale, générale en chef de l'armée, on a du mal à comprendre l'enchainement des évènements jusqu'aux dernières pages où l'autrice livre les réponses que l'on attendait.

Les personnages sont intéressants, pas manichéens du tout, et j'ai beaucoup aimé l'univers créé, un savant mélange des codes de la fantasy et de la science-fiction avec de la mécanique, des castes et de la romance.

Une petite maison d'édition et une autrice française que je ne connaissais pas du tout, découverts grâce à l'opération Masse Critique de Babelio.
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Les chemins de traverse



Voilà une lecture assez inattendue. Je savais que j’allais accompagner Bastien, la quarantaine sur la route pour faire un voyage qui lui permettrait de régler ses comptes avec son passé, mais je ne me doutais pas que je m’attacherais autant à lui qu’à ses comparses, rencontrés sur son chemin. Ils sont tous aussi surprenants les uns que les autres, arrivent à point nommé dans l’histoire, le tout bien ficelé, avec des petites intrigues qui donnent envie de lire encore un chapitre, puis un autre.

Ce livre se lit avec une certaine facilité, il est bien écrit, les dialogues donnent un rythme intéressant à l’ensemble, qui fait qu’on se laisse embarquer dans l’histoire. C’est tout à fait le genre de roman duquel on pourrait faire un film.
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Le Peuple Invisible, tome 1 : L'Eau du Léthé

Un roman très bien écrit et une histoire bien ficelée, avec une touche de suspens à la fin de chaque chapitre. L'histoire se déroule dans un même lieu à deux époques différentes: Strasbourg version contemporaine et version moyenâgeuse. On a deux récits parallèles qui se développent distinctement l'un de l'autre. Il y a l'histoire de Franck, un infirmier qui travaille en psychiatrie, qui se trouve happé dans une histoire rocambolesque, qui le mènera à la rencontre du "monde invisible" , en particulier un personnage intrigant, Kerian dit l'Immortel. Puis il y a celle de Katell, en 1586, orpheline, travestie en garçon pour pouvoir devenir un apprenti auprès du maître imprimeur Hanns Engelmann, qui dissimule bien des secrets. J'ai bien aimé le personnage de Katell, car elle grandit peu à peu sous nos yeux, une jeune femme attachante, fière et courageuse.

Ces deux histoires se frôleront à un instant donné et repartiront vers leur direction. Bien sûr il y a une quête, mais elle me semble secondaire.

Mais le personnage principal du livre, où s'enroule ces deux récits, c'est Strasbourg. L'auteur nous fait parcourir la ville à ces deux époques avec brio, on voit qu'elle connaît bien son sujet et qu'elle désire nous faire partager son admiration pour cette cité.

Le bémol du livre selon moi, c'est que le monde invisible n'est pas assez original, on retrouve tous les monstres du genre (vampire, loup-garou, sorcières), les personnages manquent de profondeur et d'originalité, seul l'Immortel est intéressant, mais j'aurai aimé qu'il soit plus incisif.

Merci bien sûr à Babelio pour m'avoir envoyé ce livre, et toutefois je le conseille à des jeunes ado qui découvriront bien des choses intéressantes.

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