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Critiques de Andrea Camilleri (1003)
La secte des anges

Je ne suis pas convaincue par ce livre. L'idée de départ est intéressante, il y a du rythme, mais le patois italien m'a totalement perdue.
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La Concession du téléphone

Livre terminé en ce début d'année 2018 mais il ne s'agit pas d'une nouveauté puisque le livre date de 1999 d'après ce que je peux voir (et encore, je pense que 1999 est l'année de sortie en poche mais il devait déjà exister en grand format en 1998...)



Drôle, plein de rebondissements, de quiproquos et d'imbroglios, ce roman d'Andrea Camilleri est très distrayant.

En suivant les déboires du personnage principal, un certain Filippo Genardi, je me suis fait la réflexion qu'il était bien difficile, à l'époque, d'avoir un téléphone (fixe évidemment !!) qui, en plus, n'était relié qu'à un seul correspondant !!!

Les démarches étaient vraiment longues et paraissent invraisemblables à l'heure où nous pouvons avoir une utilisation illimitée d'appareils hyper sophistiqués... Mais peut-être sommes nous allés trop loin ?
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Le Sourire d'Angelica

J'aime bien quand Montalbano tombe amoureux ! Et en prenant de l'âge, il semble être de plus en plus sensible à un regard, à la texture d'une peau, à la courbe d'un dos qui "perd son nom avec si bonne grâce qu'on ne peut s'empêcher de lui donner raison". Cédera ? Cédera pas ? Comment résister à Angelica et à son sourire alors que même Arioste et son "Roland furieux" viennent lui souffler ses répliques en même temps que la grande tempête des passions malheureuses ?

C'est tout juste si, égaré dans les fantasmes de son adolescence depuis longtemps obsolète, le beau commissaire parvient encore à voir les indices de la sombre vengeance qui se trame. Pourtant le modus operandi des cambriolages de riches maisons de Vigata a de quoi l'inquiéter...



Cette nouvelle enquête est un délice ! Un feu d'artifice de langage imagé et sensoriel qui m'a laissée éblouie, avec une impérieuse envie de déguster des pâtes 'ncasciata !
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Ne me touche pas

Rome, juin 2010. Publié en 2016. Non traduit.



Pas de Montalbano, pas de dialecte sicilo... Et pratiquement pas de récit. Un livre essentiellement composé de dialogues. Vocabulaire usuel, utile. Ecriture facile à me faire oublier que ce n'était pas ma langue maternelle.

Laura, la jeune épouse d'un écrivain célèbre a prétendu se retirer quelques jours dans leur maison de campagne. En réalité elle a volontairement déserté.

Le commissaire Luca Maurizi, le plus cultivé, le plus brillant de l'équipe et aussi le plus fin psychologue, est chargé de l'enquête. Il interroge les proches de Laura. Tout est sous forme de conversations : directes, téléphoniques, courriels.

La lecture de quelques lettres reçues et conservées rompt la monotonie.

Chaque interlocuteur révèle ainsi "sa" Laura, ses facettes, la complexité de son caractère, son comportement changeant.

J'avançais dans ma lecture sans y trouver d'intérêt particulier,aucune tension, pas d'empathie : cette jeune femme ne me touchait pas.Puis j'ai été nettement intéressée, voire captivée, dans le dernier tiers de l'ouvrage. Et le livre, trop vite refermé, a poursuivi son cheminement en moi.



Je termine par cette note de Camilleri que je retranscris dans sa langue pour mes amis italiens ou italianisants.

"Spero che, arrivato alla fine, il lettore si sarà accorto che questo breve romanzo nonintende essere un raconto poliziesco sulla comparsa di una giovane donna, ma il tentativo di disegnare, con mezzi semplici, un ritratto feminile complesso, si, ma non cosi inconsueto come a prima vista dùo apparire."



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La Piste de sable

Lire une nouvelle enquête du Commissaire Montalbano est un plaisir semblable à boire un verre d'un bon vin qu'on apprécie depuis longtemps.

Même si La piste de sable n'est pas le meilleur cru Camilleri.

Un cheval qui vient mourir devant la maison du Commissaire, des paris, des courses, une belle romaine qui le séduit, voilà ce qui nourrit cette nouvelle enquête.

L'intrigue est un peu molle cette fois mais c'est toujours un bonheur de retrouver les personnages (Montabalno, Fazio, Catarella etc..) et la langue si imagée et poétique et tellement bien traduite de cet auteur.
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Le toutamoi

Ici, pas de commissaire, pas de Sicile... Juste une atmosphère pesante, un peu gluante qui pousse à aller jusqu'à la fin pour comprendre là où ça coince, là où ça a dérapé et saisir ce malaise qui prend dès les premières pages. Avec cette femme, très belle, sexuelle, à qui le mari, eunuque impuissant offre d'éphémères éphèbes pour la combler.



Elle est pas nette cette Arianna... mais elle est si belle, mystérieuse et envoûtante. Comme une sirène qui appelle les marins pour les perdre dans les vases des hauts-fonds.
Lien : http://noid.ch/le-toutamoi/
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La Lune de papier

Je n'étais peut être pas dans l'état d'esprit le meilleur mais je dois reconnaître que j'ai trouvé cette histoire pesante, voir poisseuse.

Les deux héroïnes ont pourri la vie de la victime (mais comment et pourquoi cet homme est-il mort ?) mais elles alourdissent aussi l'enquête. Montabano, qui n'avance pas, se croit atteint de la maladie d'Alzheimer et le pauvre Catarella, promu expert informatique "au garde de la porte" est pris d' un vrai désespoir.

Pas de sermon politico-policier chez le Questeur et pourtant Montalbano est convoqué tous les jours. Mais on n'a jamais le temps de le recevoir...

Pas de colère, de scène de ménage et pourtant Livia vient passer quelques jours en Sicile...

Quand je vous dis que rien ne fonctionne normalement dans ce livre...

A lire absolument, comme tous les livres du même auteur !

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La Concession du téléphone

Je suis toujours étonnée de la variété des sujets et des styles des œuvres de Camilleri. En plus de la série policière qui met en scène le commissaire Montalbano, il a écrit des romans historiques : le Roi Zozimo, la Révolution de la Lune, la Secte des Ange, romans baroques, bouffonneries qui m'ont fait mourir de rire, une biographie du Caravage....toutes les époques, mais toujours en Sicile.



1891, Filippo Genuardi fait la demande de concession du téléphone. C'est déjà le premier propriétaire en Sicile d'un quadricycle à moteur. Le livre commence par un échange de courriers entre Genuardi et les autorités. Étrange roman qui alterne courriers -"choses écrites" et "choses dites" : dialogues.



Cette demande d'installation du téléphone parait suspecte à tous, aux autorités qui traquent les agitateurs politiques, à son beau-père qui finance l'entreprise de son gendre, les mafieux tirent les ficelles des autorisations des propriétaires qui doivent donner leur accord pour la pose de poteaux sur leur terrain....



S'il s'agissait seulement de la concession du téléphone, ce serait déjà bien embrouillé. D'autres intérêts entrent en compte. Un ami de Filippo Genuardi n'a pas acquitté ses dettes de jeu...Et Pippo est un chaud lapin, ses histoires compliquent ses relations avec le curé et les bien pensants....



Camilleri dresse un tableau drolatique et amer de sa Sicile . J'ai plus souri que ri. Il réserve de belles surprises et rebondissements. Même si j'ai eu du mal à identifier tous les personnages au début, je me suis bien amusée.
Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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La révolution de la Lune

Quel bizarre petit roman !

Je n'avais jamais lu Camilleri, même si je connais bien Montalbano, son personnage fétiche que j'adore regarder quand France 3 passe les derniers épisodes.

Je savais qu'il avait une langue particulière, où l'italien est mêlé au sicilien, ce qui ne doit pas être simple pour les traducteurs.

Mais le savoir et le découvrir "en vrai", ce sont deux choses différentes !

Le texte est effectivement truffé de petits mots qui viennent s'insérer dans les phrases et faire irruption dans le récit.

Certains sont proches du français par une racine commune ou paraissent être issus d'un vieil argot tandis que d'autres sont sans doute plutôt des créations du traducteur qui a voulu rester proche du texte original.

Je ne sais pas si tous les romans de Camilleri sont écrits de la même façon, mais cela m'a franchement déstabilisée pendant une trentaine de pages.

Le sens est souvent transparent et ce n'est pas vraiment un problème de compréhension car on s'habitue vite, mais c'est très gênant de devoir s'arrêter toutes les trois lignes pour tenter de découvrir ce que cela signifie.

La lecture est beaucoup moins fluide et s'arrête forcément sur ces mots.

Alors évidemment, cela "fait" peut-être sicilien, couleur locale, typique, c'est sans doute une revendication territoriale de la part de Camilleri, mais je n'ai pas vraiment été réceptive.



Et puis je me suis habituée et j'ai poursuivi ma lecture... pour découvrir que la Comtesse parle espagnol la plupart du temps !!

Après le sicilien francisé, l'espagnol non traduit !

Bon, je crois qu'on peut clairement dire que le choix de la langue est un point déterminant pour Camilleri.

La comtesse ne souhaite pas s'installer, elle sait que son séjour sera bref, et elle est d'ailleurs restée cachée pendant que son mari gouvernait la Sicile.



Pour résumer ces considérations linguistiques, il vous faudra un peu de courage pour découvrir cette histoire mais vous aurez raison de persister car c'est tout de même une bien jolie histoire.

L'auteur s'est appuyé sur un fait historique souvent passé sous silence dans les Histoires de la Sicile.

Une femme au gouvernement, quelle indécence !

Et pourtant, les textes montrent qu'elle a mené une série d'actions déterminantes pour la population, pour les pauvres, pour les femmes, pour les femmes âgées anciennes prostituées...

Camilleri romance un peu tout ça en mettant en place une intrigue entre les membres du conseil évincés et la Comtesse vice-roi qui fonctionne très bien et m'a fait pensé à ces romans du 16e siècle où le larron est confondu par un vertueux comme dans le Décameron.

Il y a une vraie lignée romanesque qui s'exprime ici et la style de Camilleri joue forcément un grand rôle dans cette appartenance.

C'est un peu baroque, riche et foisonnant dans le mélange des langues et les évènements qui se déroulent en une centaine de pages.

On a vraiment l'impression d'être plongé dans Palerme qui se révolte, Palerme qui remercie, Palerme qui protège et le départ de cette femme nous est autant une déchirure que pour les habitants.


Lien : http://lirerelire.blogspot.f..
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La Première Enquête de Montalbano

Plus qu'une enquête, ce sont trois histoires distinctes, à différents moments de la vie de Montalbano.

La première histoire : "les sept lundi".

Une énigme assez floue, sur un meurtrier, qui annonce ce qu'il va faire au travers d'énigmes.

La seconde histoire : "la première enquête de Montalbano" (on devrait préciser à Vigata). Une superbe enquête, qui regroupe l'ensemble des ingrédients des enquêtes de Montalbano et qui apporte un éclairage intéressant su le début de sa carrière au commissariat de Vigata.

La troisième et dernière histoire : "Retour aux origines". Qui se place plutôt sur la fin de carrière de Montalbano et qui décrit une histoire d'enlèvement.....

Un très bon Camilleri, frais et intriguant !



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La secte des anges

Andrea Camilleri est le "père" de Montalbano dont je suis toujours avec grand plaisir les enquêtes, c'est aussi un auteur de romans historiques, comme le Roi Zozimo que j'avais adoré, lu en riant aux éclats.

La Secte des Anges s'inspire d'une histoire vraie.

En 1901, A Palizzolo, une bourgade de Sicile, une étrange rumeur d'épidémie de choléra affole toute la population. Le prêtres partent en croisade contre l'avocat Teresi, défenseur des pauvres gens, et anticlérical notoire. Les autorités font appel aux carabiniers pour rétablir le calme....Ce n'est pas le choléra mais plutôt une épidémie de grossesses chez les jeunes filles de bonne famille et dévotes.

Camilleri raconte avec humour et truculence sa Sicile. Aristocrates, mafia et clergé se liguent contre Teresi. Intimidation, violence, la justice a bien du mal à passer.

Si la narration est alerte, le rythme endiablé, avec tous les rebondissements de l'affaire, le style est alourdi par l'usage d'un "argot"(?) ou dialecte(?) étrange. Difficile de traduire les particularismes linguistiques de Camilleri! Le traducteur a fait appel à tout un corpus de mots inconnus qui entravent la compréhension. Il aurait fallu fournir le lexique. Un ou deux mots déformés ou inventés de temps en temps, passe encore, mais il y en trop!

Cela ralentit la lecture sans la gâter toutefois.






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Le toutamoi

Original. mais trop court. j'ai bien aimé
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Le toutamoi

Cela faisait un moment que je voulais lire cet auteur de polar et jusqu'à présent, je n'en avais pas eu l'occasion. C'est fait, grâce à Babelio et aux éditions Métailié que je remercie de m'avoir fait découvrir cet auteur. Et quelle découverte. J'ai hâte de lire un de ses romans policiers pour voir ce qu'il en est dans le cadre d'une enquête criminelle...

Car dans ce roman-ci, pas d'enquête, ni d'enquêteur , même si la mort rôde; elle est omniprésente, de même que le sexe. Mort et sexe, cocktail classique mais le mélange est mené ici avec maestria par Camilleri qui suggère plus qu'il ne décrit, distille goutte à goutte plus qu'il ne relate et c'est cela qui crée le malaise, l'angoisse.

La situation de départ : ces rencontres sexuelles sans lendemain, même si cadrées, même si protégées le plus possible ne peuvent que dérailler. Et on attend le déraillement...Et lorsqu'il arrive, il m'a surprise par sa conclusion.

Et c'est cela que j'ai apprécié; je m'attendais à une fin classique, du genre la femme et l'amant complotant contre le mari mais non.

J'aurais dû m'en douter car le récit de Camilleri, tout du long n'était pas conventionnel : son protagoniste principal, Arianna, ne l'est pas du tout. Décrit comme une femme-enfant, elle est plutôt une enfant-femme, fillette dans un corps de femme, avec ses rituels d'éveil, ses jeux de poupées, sa cruauté enfantine. Le plaisir de mouiller ses draps qu'elle évoque est révélateur : elle correspond parfaitement à ce que racontent les enfants frappés d'énurésie. La réticence à se lever, le plaisir de se répandre, la chaleur dégagée...Ce personnage m'a fascinée et au fil des pages, on découvre un pan nouveau de sa personnalité bien plus complexe, bien plus névrosée qu'il n'y parait au départ. Plongée extraordinaire dans une psyché complètement éclatée. Je l'ai crue, dans les premiers chapitres, victime des hommes et peu à peu, au gré des souvenirs qu'elle égrène, qu'elle laisse filtrer, on s'aperçoit que ce n'est pas la seule réalité.

Et tout ça en 138p. Comme quoi, ce n'est pas la quantité de pages qui permet d'installer une atmosphère ou de produire un récit efficace. Cependant, je dois avouer que je suis un peu restée sur ma faim. Quand j'ai fini le roman, je me suis dit : "C'est tout?". J'ai appris des choses mais bien des éléments restent mystérieux et en suspens. C'est probablement ce sentiment qui me donne envie de me replonger dans cette atmosphère, dans d'autres romans du même auteur...

En bref, une très bonne découverte de l'oeuvre de l'auteur et un début, je pense.



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La reine de Poméranie

Écrites dans un langage truculent (bravo au traducteur pour avoir su rendre aussi bien l'étrangeté de la langue), ces nouvelles sont de véritables pépites de loufoquerie. L'auteur épingle les petits défauts de ces villageois siciliens vivant à l'ère Mussolinienne (ou au début du XXe, selon les nouvelles) avec beaucoup d'humour et de tendresse. Sur des ressorts vaudevillesques, chaque nouvelle présente une galerie de personnages roublards, lâches, concupiscents ou tout simplement incroyablement naïfs et stupide. Un régal de lecture, un univers dont on se sépare avec regrets.
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Le toutamoi

Je suis assez mitigée sur ce livre étrange et surtout sur le personnage d'Arianna... En fait, je l'ai trouvée très antipathique (je pense que c'est quand même l'intention de l'auteur). On a donc Arianna, finalement plus enfant que femme qui se sert de son physique avantageux pour attirer les hommes... Donc Arianna est très égoïste, égocentrique, elle est comme un joli bibelot qui est là pour être honoré. On comprend aussi très rapidement, dès la première mention de son amie Stefania où l'auteur veut nous emmener, en cela je n'ai pas été surprise... J'ai largement préféré les passages flash back à l'histoire proprement dite... L'enfance d'Arianna réussit plutot bien à expliquer son existence présente et surtout la fin de l'histoire dont on devine dès le début qu'elle ne sera pas heureuse.



Sur la relation avec Mario et le cheminement de pensée d'Arianna, je l'ai vite trouvé fatiguant, on se doute bien que cette femme va finir par craquer, sa vie est entièrement régie par le principe du plaisir agrémenté de pulsions de mort ( d'un point de vue psychanalytique, Arianna est une étude de cas à elle toute seule). Et de ce fait, le personnage en devient intéressant, sa relation à la miction est d'ailleurs intéressante, le plaisir qu'elle prend à pisser au lit est tout de même révélateur de sa personnalité tout comme l'incident de l'oiseau ou encore la tête de vache. Sur le symbolisme, le terme de toutamoi est parfait : on pourrait même généraliser cela à la vie entière d'Arianna, qui prend tout ce qu'on lui offre comme un du parce qu'en définitive elle est énormément dans le "toutpourmoi" . Sur la relation sexuelle, elle permet de remonter toute la théorie freudienne et Arianna concentre à elle seule une fixation à l'ensemble des stades (oral, par son rapport charnel à la nourriture, anal avec son habitude de pisser au lit, stade phallique avec bien évidement son rapport au sexe et sa relation avec un mari beaucoup plus agé qu'elle et, de plus impuissant...) On comprend que Guilio ressent le problème, j'ai adoré quand il lui dit " tu es un labyrinthe et je ne me sens pas l'âme d'un Thésée, j'aurais trop peur de rencontrer le Minotaure" cela rend le personnage du mari encore plus condamnable à mes yeux, parce qu'il sait et qu'il fait semblant de ne pas voir.



Dans ce roman, on se retrouve donc face à une relation délétère entre deux personnages malsains, Arianna et son concentré freudien et Guilio dont la pulsion de voyeurisme et son attachement à un personnage de femme enfant comme Arianna en disent long sur sa santé mentale... Mario ne parait pas plus équilibré que les deux autres, mais au bout du compte c'est le personnage le plus sain de l'histoire, comme Vanni avant lui...



L'oncle Arturo et Simone n'arrangent sans doute rien à l'état mental d'Arianna et j'aurais aimé en savoir plus sur la grand-mère... La fin est sans surprise, mais je me demande si en définitive la vérité va éclater même si on comprend que le personnage n'en est pas à son coup d'essai...



Ce que j'aime : le côté très psychanalitique, limite étude de cas du roman et du personnage d'Arianna



Ce que j'aime moins : A la longue, le personnage d'Arianna fatigue et je me dis que les hommes qui se sont attachés à elle ont un problème.



En bref : Intéressant, déroutant et une belle étude de cas psychanalytique avec beaucoup de niveau de lecture



Ma note



6,5/10
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La Première Enquête de Montalbano

Un régal, ces trois histoires 'gentilles' racontées avec humour.

Et chapeau au traducteur qui nous amène le soleil du grand sud!
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Chien de faïence

Bien sûr nous sommes avec Montalbano, donc nous avons droit aux paysages desséchés de Sicile, à la mer, pas toujours de bonne humeur, aux petits rougets...à Catarella, à la Mafia (et aux mafieux de tous types)...et à une bonne dose d'humour.

Mais j'ai trouvé que ce livre était aussi un extraordinaire hymne contre le racisme...

Camilleri, qui, en tant que Sicilien, sait que son pays a été au Moyen Age, un creuset mélangeant les civilisations chrétiennes (romaine et byzantine), arabo-musulmane et même normande, nous montre que toutes les cultures ont les mêmes mythes et que nous avons beaucoup plus en commun que nous ne voulons bien l'imaginer.
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La Concession du téléphone

C'est drôle, mais parfois un peu lassant.

Autant j'avais ri sans discontinuer avec Le Neveu du Négus, pourtant écrit ultérieurement sur le même schéma, autant ici, j'ai souri mais souvent, mais sans avoir de coup de coeur.



Evidemment, c'est une jolie satire de la vie en Sicile, avec son administration obtuse, sa mafia toute puissante, ses opportunistes et ses pauvres bougres qui ne voient rien venir.

L'alternance de courriers et de conversations est savoureuse.

Mais je suis déçue parce que j'avais tellement ri aux situations de l'autre livre !



Finalement ,je vais revenir à Montalbano.
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Les enquêtes du commissaire Collura

Ce roman constitue un recueil de nouvelles sur les petites enquêtes menées par le Commissaire Collura à bord d'un bateau de croisière. Il se lit d'une seule traite en moins d'une heure. C'est divertissant et sans aucune prétention...
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La Danse de la Mouette

Un polar qui ne m'a pas enthousiasmée plus que ça.
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Andrea Camilleri est né en Sicile en 1925. Il s'est mis au polar sur le tard, avec un très grand succès. C'était en :

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