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Critiques de Andrea H. Japp (603)
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Le Silence des survivants

L'un des tout meilleurs livres d'Andréa Japp, à mon sens de vieux lecteur des polars et thriller de toutes sortes.

L'histoire est sombre, sans lumière et résonne d'un désespoir dont l'écho est encore en moi.

L'horreur présente et les séquelles d'horreurs et d'atrocités passées, baignent et hantent ce thriller d'exception.

Certaines malédictions ne s'éteignent jamais.

Un coup de maître, Madame Japp!

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Les Mystères de Druon de Brevaux, tome 1 : Ae..

Druon de Brévaux est clerc (enfin déguisé"e" en clerc) et mire au moyen âge. En cherchant à échapper à l'Inquisition et à retrouver la pierre rouge qui a valu supplice et mort à son père, elle croise une baronne de fort caractère victime d'un complot à branches multiples et un jeune garçon qu'elle soustrait à une mégère malfaisante et lubrique.

La situation est assez peu orthodoxe et fait penser aux films récents sur la bête du Gévaudan, mais mystère il y a et bien ficelé, c'est agréable à lire et la jeune fille est d'une intelligence peu commune, que nous ne pouvons qu'envier!
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Les Mystères de Druon de Brevaux, tome 2 : La..

Deuxième tome des aventures de Druon de Bréveaux, mire (médecin) itinérant au 14e siècle en France. Toujours poursuivi par les puissants (Inquisition, Guillaume de Nogarets, etc.), et après avoir résolu le mystère d'une bête assassine et monstrueuse, notre héros continue sa route et s'arrête dans un village aux prises avec un tueur en série...



La trame de l'histoire, on l'aura compris, est plutôt classique, et j'ai trouvé la fin assez décevante. En fait, ici, la grande originalité réside dans le style et la langue d'Andrea H. Japp : elle utilise admirablement le vocabulaire médiéval (et pas que dans les dialogues), tout en conservant la fluidité de lecture nécessaire à un bon polar. Couplant cela à des paragraphes et des chapitres courts, l'auteur obtient un texte agréable, à l'ambiance prenante, qui se lit très rapidement et très facilement.
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Les Mystères de Druon de Brevaux, tome 1 : Ae..

Pour moi,il s'agit d'une premiere avec cet auteure et je dois avouer que j'ai adore,j'ai tout de suite ete prise par l'intrigue et par le suspens de l'histoire.Ce roman nous emmene en plein moyen age avec une femme seigneur s'il vous plait,et avec des hommes jaloux de ses prerogatives.Une quete d'une bete afffreuse qui commet des meurtres horribles.Il y aura aussi a travers les trois tomes qui constitueront l'histoire la recherche de templa mentis,pierre rouge sang.J'ai grand hate de lire les deux autres tomes et de partir a l'aventure avec Druon de Berveaux,alias Heluise,qui se cache de l'inquisition
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Le septième cercle

Le cours roman policier d'une femme qui après un accident de voiture et la perte de proches se voit "investie" d'une mission , trouver pourquoi une journaliste qui enquêtait sur une sordide histoire de déchets vient d'être assassinée.

En cela elle sera aidée par un pigiste, collègue de la journaliste et hackeur de génie à ses heures.

Une histoire à la limite du surnaturel qui laisse un goût de trop peu de développement.
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Mortagne, bourreau, tome 2 : En ce sang versé

Le "Brasier de Justice", se termine avec un Monsieur Justice de Mortagne, troublé, à la vue de la jeune Mahaut arrêtée pour empoisonnement. Cette jeune femme ressemble étrangement à Marie de Salvin, il se jure alors de l'innocenter et mener l'enquête. Cette dernière est retardée, le sous-bailli, Arnaud de Tisans, lui demande de l'accompagner en l'abbaye de Clairet, où sa fille Henriette, moniale de l'abbaye, a été retrouvée étranglée à la porte du couvent. Hardouin, très vite, comprend qu'Henriette était loin d'être cette jeune femme décrite par son père. Les moniales, ne manifeste aucune peine, et la mère abbesse, n'accepte pas facilement qu'elles soient intérrogées. Que de rebondissements !! Il ne me reste plus qu'à sortir le troisième tome de ma bibliothèque pour connaître la fin !!
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Entretiens avec une tueuse

Avec ce court récit de deux cents pages environ, l’auteur nous invite à plonger au cœur de la vie d’une tueuse. Le texte, écrit à la première personne du singulier, a pour objectif de provoquer une fusion entre le lecteur et Théa, le personnage principal.



Le « je » c’est « nous » et ce jeu d’écriture n’est pas sans provoquer un certain malaise tant la vie de cette femme est sordide, depuis sa prime enfance, passée seule dans les tunnels du métro jusqu’au déploiement de sa vie d’adulte. Rien ne nous est épargné.



Très tôt, l’enfant Théa est confronté à la nécessité de la survie. L’auteur nous présente un animal/humain, dénué de la parole et dont la seule préoccupation est de se nourrir.



Dès les premiers chapitres du livre, le postulat est posé : notre capacité à aimer dépend de l’amour dont nous avons bénéficié pendant notre enfance.



C’est bien, je crois, à travers ce thème de l’absence qu’ Andréa H. JAPP justifie l’inhumanité de son héroïne. L’absence de parents et d’amour familial, construit pour l’auteur, une personnalité incapable de tout attachement émotionnel. Il y a chez la « Théa » de JAPP quelque chose de Camus lorsqu’il décrit l’Etranger. Une distance, une fracture qui les coupe du reste de l’humanité et qui les rend monstrueux.



Alors, nous est présenté une femme, incapable d’empathie, et d’attachement. Elle tue ou fait l’amour sans être encombrée par le remord ou la morale. On dirait une femme qui n’est femme que sous la plume de l’écrivain puisqu’elle n’en porte aucun stigmate. Théa use des rapports sexuels mais ne tombe pas enceinte. Le seul enfant qu’elle élèvera sera celui d’une toxicomane.



De surcroît, l’auteur fait de son héroïne une sorte de surhomme affranchi des différences habituellement admises entre les deux sexes, c’est à dire, la force physique. Théa maîtrise physiquement les mâles, elle les domine.



Toutefois, à mi-parcours, Andréa H. JAPP semble prendre peur devant l’être qu’elle a mis au monde et paraît faire machine arrière en faisant naître de l’attachement pour Marigold et bien sûr, pour Angel, son enfant adoptif. Les raisons sont, peut-être à chercher dans le parcours de l’auteur ?



Andréa H.Japp m’apparaît comme un écrivain féministe et engagé. Ses héroïnes sont souvent des femmes fortes mais blessées, retrouvant dans la maternité une sorte de rédemption.



Le jeu de séduction entre Théa et Thomas, le jeune reporter qui vient l’interviewer, véritable fil rouge du récit, trouvera son sens au dénouement. Je vous invite à le découvrir.



Et vous ? Pensez-vous que nous ne puissions aimer qu'à la condition d'avoir été aimé pendant notre enfance ?
Lien : http://blogdecyrilleamiel.ov..
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Barbarie 2.0

J'ai retrouvé avec grand plaisir Andrea H. Japp au-delà de ses sagas médiévales dans un thriller plus proche des séries Gloria et Helen : un pur plaisir !



Cette histoire est terriblement sombre, et touche aux penchants sadiques et destructeurs de l'homme : pourquoi perdurent-ils au XXIème de manière si gratuite ? Il est donc question de la façon de traiter cette violence, la canaliser, l'enrailler... Le récit tourne autour de Yann, un analyste qui doit enquêter sur un meurtre, point qui paraît étrange du fait de son métier, il est choisi pour mener à bien une mission ce qui semble pour le moins suspicieux. Le héros se méfit et nous aussi...



Protagoniste principal, Yann est ce que l'on nomme un vrai gentil, un humaniste un peu naïf avec un fort humour. Il est touchant du fait qu'il est en plein questionnement sur ce qu'il devient, il se sent médiocre dans sa vie et il s'en rend compte au fur et à mesure de l'histoire : il accepte ainsi cette enquête afin d'échapper à sa routine. A ses côtés il y a Lucie une informaticienne, divorcée, plus âgée et plus forte aussi. Elle est elle aussi désabusée sur son entourage, son environnement et la nature humaine. Elle le démontre au travers d'un humour noir féroce et de l'autodérision.



Grande spécialité d'Andrea H. Japp, ce roman est rempli de femmes fortes, des mères solides, des rocs : des "femelles de l'espèce" comme elle le dit elle-même dans un de ses romans. Des êtres essentiels. Ce point positif est agrémenté d'une écriture de qualité, qui séduit tant par sa rapidité et fluidité policières que par l'intelligence de ses mots.



L'auteur s'ancre au-delà du polar dans ce roman, c'est un vrai documentaire sur l'analyse de la violence avec des références d'actualité. Le récit est rempli de touches de connaissances : cyber environnement, les interactions sur l'être humain de produits chimiques, le fonctionnement du cerveau... Léger petit bémol au niveau de la fin, on termine avec un sentiment de "et...?". A moins que cette fois-ci l'écrivain ait privilégié l'aspect documentaire à l'intrigue romanesque auquel cas la fin est de toute façon inéluctable...


Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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La Femelle de l'espèce

Un court thriller au thème bien classique, le rapt d’enfant…



Mais le roman est bon, d’une lecture fluide et rythmée, et réveille en chaque femme l’instinct de la mère qui veut sauver son enfant à tout prix.



Sarah se croyait heureuse dans un cocon bien confortable et tranquille, au sein d’une communauté italienne d’un quartier de Boston. Avec l’enlèvement de sa fille, Sophia, 12 ans, son univers vole en éclats devant les silences et l’inactivité de tous. Abattue dans un premier temps, toujours confiante en les autres, Sarah se réveille brutalement et se découvre femelle, mère, femme.



L’auteur nous dépeint une société américaine sombre et toute en silence dont les frontières raciales sont bien présentes et marquent l’existence d’états dans l’état. L’appartenance à une communauté est peut-être une rassurance tant que tout va bien mais ce thriller met en exergue qu’elle peut être aussi une prison dont il est ardu de s’affranchir.



J’ai aimé la transformation de l’héroïne, de la femme bourgeoise effacée qui agit comme tous l’attendent, effacée et transparente, qui s’oublie pour le bien de sa famille; en une virago rebelle, quoique maladroite, prête à prendre tous les risques, mêmes celui de se frotter à la mafia italienne, le FBI ou à des malfrats chinois.



Alors que j’ai eu envie de la secouer dans tous les sens devant son apathie dans les premiers chapitres, une totale empathie m’a rendue cette femme des plus sympathiques et des plus touchantes par la suite.



Au-delà d’une intrigue bien menée et trépidante, je retiens l’aventure humaine qui révèle la personnalité véritable de Sarah par le biais de ce kidnapping, véritable détonateur d’une bombe qui sèmera morts et règlements de compte dans un combat dont les enjeux la dépassent.



En tant que mère, j’ai adoré la morale de cette histoire: C’est la femelle la plus dangereuse, dès lors que l’on touche à ses petits.
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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La Dame sans terre, Tome 1 : Les Chemins de..

Une seule critique pour les 4 tomes, parce que cette saga constitue bien un ensemble complet et cohérent. Je copie donc la même critique à chaque fois.



Dans cette grande fresque historique, Andrea H Japp fait revivre pour nous la France du XIVe siècle, avec ses luttes de pouvoir entre le roi, le pape et les ordres de moines combattants, ses injustices fondamentales liées à la naissance, au sexe ou à l'argent, et ses particularités : l'inquisition, les sorcières, les 'enherbements'... Au centre de ce canevas, Agnès de Souarcy, une jeune veuve, intelligente, courageuse, honnête et belle, qui fait naître autour d'elle de grandes passions, sans qu'on comprenne bien pourquoi (du moins au début).



Rien de très original, donc, mais pourtant un excellent roman àmes yeux. En effet, on pénètre vraiment dans l'univers de l'héroïne, on vit avec elle dans son manoir du Perche, avec sa fille Mathilde, son mystérieux serviteur Clément, Gilbert le Simple et la 'mefaisante' Mabile... On suit Clément à l'abbaye des Clairets, on y découvre la vie des moniales, les différentes fonctions qu'elles occupent, la routine des offices... De même pour la vue quotidienne des templiers, des hospitaliers, des banquiers, des serviteurs ou du camerlingue... C'est comme un livre d'histoire, mais avec une intrigue en plus, pour maintenir notre intérêt éveillé et lier le tout !



Et l'intrigue est bonne, avec un poil de mysticisme, des méchants prêts à tout et rusés, beaucoup d'amour, des crimes en pagaille dans l'abbaye et autour, un peu de féminisme, une multitude de personnages secondaires drôles, attachants ou étonnants... J'ai souri aux premiers moments entre Agnès et Artus d'Authon - l'histoire des abeilles ou les trois mots, par exemple. J'ai frémi lors de l'enquête aux Clairets, menée avec intelligence et audace par Annelette Beaupré, la religieuse râleuse au bon cœur. J'ai été émue par Eleusie de Beaufort, Clémence de Larnay ou le chevalier de Leone, si pur et dévoué à sa quête qu'il risque de la faire échouer.



J'ai bien aimé le style aussi, fait de belles phrases fluides semées de vocabulaire médiéval : 'manants', 'esconces', 'enherbement' et autres 'palsambleu'... Ces mots un peu mystérieux ajoutent à la poésie de l'histoire et nous transportent au temps d'Agnes de Souarcy (nous faisant oublier les notes de bas de page trop répétitives !)



Enfin, peut-être est-ce naïf de ma part, mais j'aime la morale de l'histoire : on arrive à ses objectifs en se battant pour eux; la justice finit toujours pas triompher; la bonté et la générosité mènent à l'amour, à l'amitié et au bonheur... Ce n'est pas toujours vrai dans le monde réel. Raison de plus pour moi pour apprécier ces livres optimistes et 'moraux'.
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Mortagne, bourreau, tome 1 : Le Brasier de ..

Comme souvent chez Andrea H. Japp l'intrigue n'est que le prétexte pour nous faire découvrir le Moyen-Age, sa langue savoureuse, ses coutumes et son histoire (un peu comme le fait Jean-François Parot pour le XVIII avec son Nicolas Le Floch). Si, de ce point de vue-là le livre demeure fort intéressant et nous apprend beaucoup de choses, ici sur le rôle et la place du bourreau dans la société de l'époque et sur les intrigues politiques de la cour de Philippe le Bel, l'intrigue demeure fort légère, contrairement à celles de Parot, et laisse sur une impression de bâclée, avec des personnages peu typés. D'où mon impression un peu mitigée sur ce roman, qui se lit facilement mais risque d'être oublié tout aussi vite. Dommage, le Moyen-Age est une période qui mérite mieux.
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Les Mystères de Druon de Brevaux, tome 1 : Ae..

Voilà, ça c'est un bouquin comme j'aime !

tout y est !

L'aventure, le suspens...

Le Moyen Age comme époque en toile de fond, ce roman est le premier d'une trilogie qui nous emmène sur les routes, sur les pas d'un mire itinérant.

Il y a un suspens dans ce roman, mais également un autre mystère à élucider, qui se prolonge sur les 2 autres romans constituant les 3 volets.

L'auteur apporte des notes de bas de pages intéressantes mais également des annexes.

Vraiment je suis fan et le recommande à tous les lecteurs, et lectrices, qui aime, par exemple, Bleuette Diot.

Une vraie belle découverte, vivement que j''aie le temps de lire la suite
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Le Silence des survivants

4eme de couverture

Isabel vit aujourd'hui aux États-Unis. Autrefois, elle s'appelait Sok Bopah et elle a survécu aux Khmers rouges. Mère de deux enfants, elle est particulièrement proche de son beau-père, Simon, survivant des camps de la mort. Entre eux, un point commun supplémentaire : le silence concernant leur passé. Mais lorsqu'un tueur s'attaque à la fille d'Isabel, les deux survivants s'unissent et retrouvent de vieux réflexes qu'ils croyaient pourtant à jamais disparus..





C'est un livre dur ,cruel.Peu de mots sont échangés entre la mère et son beau père! pas besoin quand on se comprend à demi mots puisque tout a été vu,vécu...ça fait quelques années que j'ai lu ce livre mais il m'a marquée profondément .Il pose les questions sur le bien ,le mal.Ce mal est il acquis ou inné? comment peuvent se situer les "survivants" de l'horreur au sein de la société dite "normale" de celles et ceux qui n'ont pas connu de grandes tragédies?



oui c'est un livre policier mais qui pose tellement de questions importantes ,qui suscite tellement de réflexions qu'il vous marque pour longtemps.
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La malédiction de Gabrielle, tome 1 :  Le fléau..

Quel est donc ce tableau qui déchaîne les convoitises, pousse au crime, damne les âmes ?

Quel est donc ce mal étrange qui se répand à toute vitesse dans les grandes villes du royaume, décimant riches et pauvres sans distinction?

J'ai beaucoup aimé ce thriller historique et ésotérique angoissant. L'ambiance est lourde, pesante, stressante.

Gabrielle est une héroïne intéressante et attachante, petite chose douce et fragile, elle se révèle forte et décidée, prend son destin en mains et fait courageusement face aux événements.

Je n'ai pas compris pourquoi ce premier tome finissait si abruptement, je m'attelerai donc à la suite rapidement.
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Cinq filles, tome 2 : Les cadavres n'ont pa..

Petite série bien sympa d'Andréa H.Japp, qui met en scène un groupe de copines déjantées aux prises avec des meurtres.

Là ? C'est la chercheuse dont le labo va être le théâtre de cette histoire.



C'est très drôle, bien caustique aussi par moment, et je crois que l'auteur s'est fait plaisir avec cette trilogie pour mon plus grand bonheur.



Certes, les héroïnes sont complètement caricaturales, mais c'est ce qui en fait la drôlerie. Quoique que parfois dans certains passages on s'y retrouve complètement !



J'ai passé un excellent moment avec ce tome 2.
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Mortagne, bourreau, tome 1 : Le Brasier de ..

Moyen âge dans le Perche, un bourreau Hardouin cadet-Venelle, conduit à la mort une jeune femme jugée coupable, mais avant de mourir celle-ci lui livre sa vérité. Obsédés par la mort de cette jeune femme, M. Justice de Mortagne, c'est son nom d'usage, n'a de cesse de vouloir faire éclater la vérité et de rétablir la justice de Dieu et l'honneur de cette femme injustement condamnée. D'autant plus qu'après l’exécution d'autres crimes sordides seront commis.

Le Brasier de Justice se lit facilement; le style est simple et rapide ce qui vous

incite à tourner les pages pour connaître le dénouement.
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La Dame sans terre, Tome 1 : Les Chemins de..

Immersion réussie dans le moyen âge grâce à la plume détaillée et précise de l'auteur. L'intrigue m'a beaucoup plu et bien que les personnages soient très nombreux ; j'ai trouvé une cohésion intéressante entre eux et le dénouement de l'histoire. Des mystères ont éveillé ma curiosité. Par contre, je me suis un peu perdue dans l'enchevêtrement des intrigues politico-religieuse qui ont alourdi ma lecture devant mon manque évident de culture générale. Néanmoins, je vais continuer cette saga, de nombreuses intrigues vont être dévoiler et je veux connaître le sort réservé à Agnès et Clément.
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La Dame sans terre, Tome 4 : Le combat des ..

Conçue au départ comme une trilogie, cette tétralogie de la Dame sans terre se quitte avec regret, car on s'est bien attaché aux personnages.



Agnès de Souarcy, harcelée par l'Église en la personne du camerlingue du pape et par procuration de sa complice Aude de Neyrat a été inquiétée par un procès en inquisition mené par le moine sadique Nicolas Florin, proprement occis en son logis (logis qu'il avait réquisitionné en envoyant son propriétaire mourir sous la question). Cet événement étant considéré comme une ordalie ou jugement divin, Agnès est aussitôt libérée.

Elle épouse son suzerain le comte Arthus d'Authon dont elle a un fils.

Mais voici que c'est au tour d'Arthus, soupçonné d'être l'auteur de ce crime, d'être convoqué au tribunal d'inquisition d'Alençon, par décret royal, ce qui atteste une fois encore que le complot qui les vise vient de haut.

Ce dernier livre de la série se termine sur une note d'espoir puisque l'auteure règle leur compte aux principaux "Méchants". Mais comme ce monde n'est pas parfait, elle laisse dans la nature une angélique enherbeuse en herbes, comme le signe d'une autre suite possible...



J'ai beaucoup aimé cette série que je n'ai pas lâchée du début à la fin. Je regrette que certains personnages n'aient pas été suffisamment exploités : Mathilde, la fille aînée d'Agnès ou Esquive, l'ange protectrice du chevalier Francisco de Leone, le chevalier lui-même qui s'esquive un peu trop vite à mon gré...

Cependant, j'ai particulièrement apprécié les recherches de l'auteure sur le contexte historique des années 1304 à 1307, une période du Moyen-Âge marquée par les luttes de pouvoir entre la royauté et l'Église, ses soldats (templiers et hospitaliers), ses abbayes et monastères et ses tribunaux d'inquisition. Son récit s'y intègre à merveille, d'autant plus qu'elle use de maints termes et expressions d'époque sans alourdir son intrigue.

Je recommande donc ces quatre volumes aux amateurs de policier et d'Histoire.





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Les Mystères de Druon de Brevaux, tome 4 : In..

Dernier tome des aventures de Druon de Brévaux, "In anima vili" clôture la quête d'Héluise qui, déguisée en mire itinérant sous l'identité de Druon de Brévaux, tente de découvrir le coupable de la mort de son père, dénoncé à l'Inquisition. Après avoir retrouvé la pierre rouge et les livres sacrés, coupables de toutes les convoitises, elle risque sa vie et celle du petit orphelin Huguelin qui l'accompagne afin de trouver la vérité.

L'écriture de Andrea H. Japp est toujours aussi agréable, le rythme est bien enlevé et les descriptifs des lieux et des gens permet de imaginer les scènes. C'est la deuxième tétralogie, après "La dame sans terre" que je lis de cet auteur et j'ai toujours autant de plaisir.
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Les Mystères de Druon de Brevaux, tome 1 : Ae..

Bon polar historique !

Très bien documenté, l'ambiance y est parfaitement retranscrite, on s'y croit !

Les personnages sont attachants et on prend plaisir à suivre leurs aventures.

L'histoire met un peu de temps à se mettre en place, le rythme est coupé par les notes de pages, mais très enrichissantes et nécessaires.

L'intrigue de fond m'a moins intéressée que l'enquête, je suis néanmoins curieuse de découvrir la suite !
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