AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Ann Cleeves (105)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Une affaire classée

Dans une de ses dernières enquêtes, Vera se voit amenée à résoudre un cold case. Comme toujours avec Cleeves, le rythme du livre est lent. L'étude sociale, étroitement imbriquée au lieu de l'action, est mise au premier plan. Sans insister outre mesure, l'autrice nous brosse le portrait d'une enquêtrice très seule, qui se néglige et ne fait rien pour plaire, mais dont le cerveau tourne à cent à l'heures dès que l'occasion se présente. Tout en intériorité et en retenu, c'est un polar qui ne peut pas convenir à celles et ceux qui veulent de la vitesse, des sensations fortes et de l'hémoglobine à tout va ! Ce livre a été adapté dans la série TV des enquêtes de Vera sous le titre français : une affaire ancienne (The Seagull).
Lien : https://www.babelio.com/list..
Commenter  J’apprécie          660
Des vérités cachées

Seuls, trois des romans de la série "Vera Stanhope" ont été traduits en français à ce jour. Je dois dire que celui-ci est sans doute mon préféré tant l'intrigue est extrêmement chiadée. Les personnages sont traités en profondeur car ce qui intéresse l'autrice en premier lieu, c'est la nature humaine et les secrets qu'elle recouvre. On remarque que tout, dans cette histoire, réside dans le paradoxe de l'apparence qui ne reflète pas la vérité intérieure des différents protagonistes. Et c'est l'inspectrice Vera Stanhope, que Cleeves décrit volontiers comme plutôt mal dégrossie, qui va se montrer la plus fine et la plus psychologue de tous les personnages pour démêler le fin mot de l'histoire. Ce roman a fait l'objet d'une adaptation télévisée pour le tout premier épisode des Enquêtes de Vera avec Brenda Blethyn dans le rôle de Vera. En anglais : Hidden Depths.
Lien : https://www.babelio.com/list..
Commenter  J’apprécie          650
Une affaire classée

Véra est inspectrice de police. Elle n’est pas de première jeunesse, est mal fagotée, porte un chapeau sans forme qui doit la protéger de l’humidité anglaise ambiante et ses sempiternelles sandales à semelles en caoutchouc et fermetures velcro.



Véra est gourmande, mange gras et aime bien boire de l’alcool. Elle habite la vieille maison héritée de son père au milieu de la pampa anglaise, là où les vents violents passent. Je l’aime bien la Véra.



Quand son nouveau jeune patron, quadragénaire, avec des idées bien arrêtées, lui demande de se rendre à la prison auprès de vieux prisonniers pour témoigner sur l'expérience des victimes, Véra préfère obéir. Elle aurait pu se braquer mais elle avait suffisamment d’expérience pour ne pas s’engager dans une bataille perdue d’avance.



Elle part en ruminant, se demandant si son patron va la pousser à partir de la brigade. Elle a cinquante cinq ans et a le sentiment que cette intervention auprès de vieux escrocs est une sorte d’avertissement. Ce qui ne l’empêche pas de manger un délicieux sandwich au crabe se réservant le dessert pour le chemin du retour.



En faisant son exposé devant les prisonniers, elle reconnaît l’un deux. Un ex-surintendant de la Police qu’elle a aidé à faire coffrer. Un ami de son père également : John Brace. Ce dernier demande à lui parler en privé et lui propose de la mettre sur la piste d’une vieille affaire jamais résolue en échange d’une aide pour sa fille Patty.



L’enquête démarre. Véra se prend d’amitié pour Patty, jeune mère à la dérive suivie par les services sociaux et dans le même temps remonte le fil du passé scupuleusement, faisant preuve d’empathie pour faire parler les témoins et se demandant avec angoisse si son père n’était pas complice de ce meurtre.



J’ai adoré cette enquête en bord de mer et dans la campagne anglaise avec l’équipe de Véra, complémentaire et soudée. Un bon moment de suspense rondement mené dans une ambiance dépaysante.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
Commenter  J’apprécie          505
Morts sur la lande

Ann Cleeves me semble être une des meilleures autrices de polars anglais de sa génération et l'on peut franchement regretter qu'elle ne soit pas plus traduite en français.



Chaque facette de l'univers intérieur, humain et social des personnages est extrêmement travaillé. Cleeves prend son temps pour développer l'histoire, décrire comment les éléments naturels ainsi que le milieu social jouent sur le mental des personnages et poussent chacun(e) à agir. On est littéralement plongé dans ces paysages du Yorkshire qui entourent l'estuaire de la Humber, les environs de Hull... On vit dans la tête des personnages et dans leurs pensées.



Cerise sur le gâteau, on découvre "de l'intérieur" le personnage de Vera Stanhope qui, me semble-t-il, fait une de ses premières apparitions dans ce roman. J'ai adoré... Ce livre est adapté dans la série TV des enquêtes de Vera sous le même titre français (en anglais : Telling Tales)



Résumé : le petit village d'Elvet est sous le choc : Jeanie Long s'est suicidée. Emprisonnée pendant dix ans pour meurtre, elle a toujours crié son innocence. En vain. L'émotion est à son comble quand on apprend la réouverture de l'enquête : des faits nouveaux tendraient à prouver que Jeanie disait bien la vérité. Mais, curieusement, les villageois ne semblent pas pressés de replonger dans le passé, et les langues ne se délient pas facilement. Jusqu'à l'entrée en scène de l'inspectrice Vera Stanhope, qui va déployer tout son art de l'interrogatoire pour lever le voile sur les secrets inavouables de ces vies en apparence irréprochables. Jalousies, fantasmes, liaisons incestueuses, chantages... A peine Vera se fait-elle une idée sur les coulisses de la petite communauté qu'un second crime a lieu. L'affaire va alors prendre un tour inattendu...
Lien : https://www.babelio.com/list..
Commenter  J’apprécie          370
Morts sur la lande

Après le suicide en prison de Jeannie Long, accusée du meurtre d'Abigail, une adolescente, fille de son compagnon, un crime qu'elle a toujours nié, l'inspectrice Vera Stanhope doit rouvrir l'enquête; en effet, quelques jours après la mort de la suspecte, un témoin avait confirmé son alibi de l'époque. Depuis cette enquête, les deux flics habitent toujours les environs mais ont tous deux changé de voies, Caroline Fletcher, chef d'enquête s'est reconvertie dans l'immobilier et Dan Greenwood dans la poterie. Les protagonistes ont grandi - Emma, amie d'Abigail revit à nouveau la découverte du corps de son amie, le frère d'Emma, Christopher a quitté la région, le père d'Abigail a réussi à se reconstruire mais les autres acteurs redoutent cette enquête qui établit clairement que l'assassin court toujours...Vera Stanhope, la cinquantaine, plus attachée à l'être qu'au paraître et qui préfère le whisky au thé, amorce donc son enquête à son rythme - par interrogatoires informels, en passant d'un protagoniste à un autre, histoire de se faire une idée du climat général et des tensions latentes...Grâce à ce procédé elle met à jour les dissensions, les non-dits, les dénis et fausses amitiés.



Cela faisait longtemps que je voulais plonger dans un roman d'Ann Cleeves, mettant en scène cette enquêtrice atypique, héroïne d'une série télévisée qui avance à son rythme avec son franc-parler, qui ne se laisse pas démonter par les différences sociales, au contraire, qui éprouve plus d'empathie pour les faibles et les fragiles que pour les nantis. Une enquête ré-ouverte à la suite d'un nouveau témoignage, qui va permettre d'entrer dans l'intimité des personnages, le rythme est lent, quelquefois décousu mais les personnages sont tellement bien décrits psychologiquement et les paysages dépeints que ce n'est pas gênant.

Morts sur la lande est une première rencontre réussie avec cette enquêtrice inhabituelle et attachante.
Commenter  J’apprécie          263
Une affaire classée

On retrouve avec plaisir Vera Shanhope, la célèbre inspectrice de la Région du Northumberland (Angleterre), région où vit l'auteure Ann Cleeves. Les enquêtes de Vera ont été popularisées par une série diffusée sur France 3 que personnellement je n'ai pas vu, préférant la lecture de celles-ci.



Dans ce roman, Vera, toujours mal-fagotée, parfois décalée, pugnace, fouineuse au coeur tendre, est sommée par son supérieur d'intervenir dans une prison à la demande de l’aumônier. Pendant son intervention, elle se fait interpeller par John Brace, un ancien flic qui purge ici sa peine de prison. Celui-ci lui propose un marché : il est prêt à lui faire des révélations sur un crime ancien si Vera garde un œil protecteur sur sa fille Patty et ses 3 enfants qui sont dans une mauvaise passe. Accompagnée de son équipe, Joe, Charlie et Holly, notre inspectrice va déterrer un cold case datant de 1995 qui va la renvoyer à sa jeunesse, l'enquête impliquant son père Hector, décédé à ce jour, et sa "bande des 4", composée de lui-même, John Brace, Robbie Marshall et le Prof, dont l'identité n'est pas révélée.



Ann Cleeves sait faire entrer le lecteur dans son histoire. On est dans le bureau de Vera, avec son équipe qui nous est très bien décrite, en train de prendre le thé et de déguster les bons petits gâteaux. On les entend, on ressent l'atmosphère, on participe ; bref, on est dedans. Il n'y a pas d'alternance aujourd'hui/1995 comme c'est souvent le cas dans les polars de ces dernières années. Non. Nous sommes tout au long du récit dans le présent, ce qui permet une meilleure pénétration de l'histoire. Ce n'est pas sanglant, pas gore, c'est un polar grand public. Une enquête classique, pas de grande surprise, pas d'effet de style mais une simplicité redoutablement efficace pour passer un bon moment de lecture. Merci à Mylène des éditions de l'Archipel pour l'envoi de ce livre.

Commenter  J’apprécie          190
Une affaire classée

Dans cette huitième enquête de Vera Stanhope, la police du Northumberland travaille sur une affaire qui replonge l'inspectrice bourrue dans son passé, et surtout dans celui de son père, Hector.

L'un des vieux amis de celui-ci, un ex-policier nommé John Brace, est enfermé dans le quartier des personnes âgées et des invalides d'une prison dans laquelle Vera fait une intervention. Il la reconnaît comme la fille de son ami Hector Stanhope, et lui demande de veiller sur sa propre fille, Patty, en échange de quoi il fournira des informations sur une vieille affaire : la disparition de Robbie Marshall, un autre de ses amis.

Intriguée par ce que John Brace pourrait bien lui révéler, Vera se prend au jeu : elle va voir Patty Keane, obtient les informations promises par Brace, et dégage deux squelettes d'un ponceau de St Mary's Island.

Au fil de l'enquête compliquée à laquelle son équipe est confrontée, Vera se pose de plus en plus de questions sur son père et les liens de ce dernier et de ses trois amis (la bande des quatre) avec la mort de deux personnes retrouvées dans le ponceau.



Ann Cleeves est, à mon humble avis, l'une des meilleures auteures de polars de langue anglaise. Il suffit d'ouvrir un seul roman des enquêtes de Vera pour s'en rendre compte : la profondeur des personnages, les détails de leurs histoires et de leurs trajectoires personnelles les rendent particulièrement réalistes et « vivants ». Même les plus secondaires d'entre eux sont décrits et exploités de telle façon qu'il est possible de se les représenter précisément, avec leurs qualités et leurs défauts, leurs forces et leurs faiblesses.

Une affaire classée a été adaptée à la télévision sous le titre « Une histoire ancienne ». Les deux intrigues présentent des différences notables et le roman, plus complet et plus fouillé, m'a bien plus passionnée que la série, dont je suis pourtant une grande fan (l'interprétation de Brenda Blethyn n'étant pas pour rien dans mon attachement envers le personnage de Vera).



Dans la « version roman » de cette enquête, Vera est moins torturée que son alter-ego télévisuel. Même si elle se pose beaucoup de questions sur la vie de son père décédé, elle reste concentrée sur son enquête et semble puiser de l'énergie dans la complexité de celle-ci. Son sergent, Joe Ashworth, la trouve d'ailleurs comme rajeunie pas son enthousiasme lorsque l'équipe est réunie afin de faire le point sur l'avancée de l'enquête.

Le point commun dans les deux versions, c'est la personnalité de Vera. Bourrue et mal fagotée, elle ne paie pas de mine et est souvent prise pour autre chose qu'une inspectrice de police Mais Vera est intelligente, dotée d'un instinct policier sûr et efficace. Et elle aime son métier. Elle se soucie des gens et c'est encore une fois Joe Ashworth qui parvient à exprimer cela lorsqu'il répond à une question d'Holly, qui lui demande pourquoi victimes et témoins se confient plus facilement à Vera qu'à son équipe. Réponse de Joe : « Parce qu'elle s'intéresse ». J'imagine très bien ici l'expression anglaise d'origine, plus imagée et profonde que tout équivalent français : ‘'Because she cares'', to care signifiant non seulement s'intéresser à/se soucier de, mais aussi prendre soin…



Après, bien sûr, le personnage n'a pas que des bons côtés. Vera a aussi ses défauts. Elle est autoritaire avec les membres de son équipe (même si elle les materne un peu) et impatiente. Elle ne prend pas soin d'elle ni de sa maison. Elle est parfois solitaire et impulsive, ce qui lui vaut d'ailleurs une assez mauvaise surprise à la fin de ce roman.



Même si Vera est l'(anti-)héroïne de cette enquête, Ann Cleeves ne laisse pas son équipe de côté pour autant. Charlie, Joe et Holly ont tous droit à leurs propres passages dans l'histoire et Une affaire classée est composé comme un travail de groupe plutôt que comme un solo de Vera. On suit alternativement chacun des personnages, ce qui permet de mieux saisir les détails parfois subtils d'une enquête assez compliquée.



Le rythme de l'histoire est excellent : ni trop rapide ni trop lent, bien dosé par l'auteure qui retient notre attention de la première à la dernière page, sans pour autant se lancer dans des scènes d'un suspense insoutenable. Ann Cleeves parvient vraiment à captiver ses lecteurs avec ce « cold case » très prenant et la manière dont celui-ci s'intègre dans l'histoire personnelle de son inspectrice rend les choses encore plus intéressantes.



Un grand merci à Babelio et aux éditions l'Archipel pour ce roman, reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique Mauvais Genres !
Commenter  J’apprécie          1810
Blanc comme la nuit

Sans qu'il soit "exceptionnel", ce petit roman policier m'a fait passer deux journées agréables. Je l'ai lu avec plaisir mais sans me presser.



Bien qu'il ne fasse que 440 pages, il m'a fallu deux jours de lecture. Preuve s'il en est que je ne l'ai pas "dévoré" mais savouré.



Le rythme est lent, l'inspecteur Perez n'est pas du genre à courir en menant son enquête. Il n'y a pas de trépidations durant l'histoire, ni de gyrophares déposés à la hâte sur les voitures avant de se lancer, pied au plancher, derrière les coupables.



Non, Perez va à son aise, prenant le temps d'interroger les habitants du village des îles Shetland. Tout le contraire de son collègue venu d'Inverness, Taylor, qui est du genre "excité" et le contraste entre les deux personnages est rude, difficile, même.



Le plus nerveux, bouillonnant d'impatience, lorsqu'il voit que l'inspecteur local va "piano piano" dans ses questionnements.



Si on laissait faire Taylor, je pense que cela finirait avec la lampe dans les yeux et le tabassage à coup d'annuaire téléphonique. Mais non, on va au rythme de Perez et on ne violente personne, on n'engueule pas les gens et on ne se croit pas au-dessus de tout le monde.



Cette lenteur d'enquête était nécessaire afin de bien s'imprégner du caractère assez complexe des îles Shetland, situées en Mer du Nord, entre l’Écosse et la Norvège. Et c'est très appréciable, ça fait voyager.



Petite particularité, l'enquête s'effectue durant la période estivale où le soleil ne se couche jamais tout à fait - même pendant la nuit - rendant tout le monde un peu déphasé avec ces nuits blanches dans tous les sens du terme.



Sans compter que dans ce village, tout se sait très vite et que le niveau d'intimité est proche du zéro !



Le tout sera de découvrir qui est cet anglais qui est retrouvé pendu dans une remise, pourquoi est-il venu dans ce petit village tranquille, que cherchait-il et surtout : QUI l'a pendu.



Comme dans tous les petits villages insulaires, tant que le mort n'appartient pas à la communauté, ils s'en contrefichent. Vous pensez bien, un anglais pendu, ils haussent les épaules.



Ce sera là toute la difficulté de l'inspecteur Perez... découvrir l'identité du mort, gérer l'hyper activité de son collègue d'Inverness et tenter de commencer une histoire d'amour avec une habitante de l'île. Il avait du boulot sur la planche, l'homme.



En ce qui concerne les personnages, entre les hyper-chiants que l'on rêverait de pendre nous-même (Bella et Roddy); nous avons l'inspecteur Perez, pas très charismatique (trop calme et trop réfléchi); l'autre flic, Taylor, nerveux et un imbu de lui-même; les habitants du village et Fran, la future copine du flic Perez.



J'aurais aimé un peu plus de sa présence, elle gagne à être connue. Croisons les doigts que dans le tome suivant, l'auteur lui fasse la part belle.



Les indices sont disséminés un peu partout, sans savoir ce qui est important ou ne l'est pas.



En ce qui concerne une "certaine chose" au sujet d'un personnage, j'avais déduit rapidement la solution. Après avoir éliminé l'impossible, ce qu'il restait, même improbable, devait être la vérité.



J'avoue, ce n'était pas fort compliqué à déduire, vu le nombre de fois que c'était répété, ça ressemblait plus à une tranche de bacon agitée devant la truffe d'un chien. Bingo, j'avais vu juste.



Mais pas pour le reste !



Après avoir suspecté tout le monde et n'importe qui, je me suis prise une claque à la fin. Non, un coup de pied dans le cul !



Que dis-je, l'équivalent d'un bâton de dynamite déposé sous ma chaise. Non, celle-là, je ne l'avais pas vue venir.



Ce polar n'est pas celui de l'année, mais j'ai passé un bon moment et rien que pour la fin, il méritait amplement d'être lu.
Lien : http://the-cannibal-lecteur...
Commenter  J’apprécie          180
Morts sur la lande

Dans un premier temps, je remercie Masse critique ainsi que l’éditeur pour l’envoi de ce livre.

Bon, je vais faire hurler les puristes du livre papier mais j’ai eu un mal fou à démarrer ce livre puisque ça fait plusieurs années que je ne lis que de numérique et de l’audio en écoute.…… et quelque part, ce fut un retour aux sources …

Pour élucider un meurtre, une enquête est à nouveau ouverte dix ans plus tard. On part sur le suicide en prison de Jeanie parce qu’accusée à tort.

Je ne connaissais pas la série et je suis donc partie en terrain inconnu.

C’est donc avec l’intervention de Véra que nous suivons cette enquête qui se veut passionnante. Pas de castagne mais une Véra avec une approche tout en douceur et psychologie.

J’ai aimé la plume d’Ann Cleeves, précise, addictive où elle a l’art et la manière de rendre ses personnages crédibles et terriblement humains, ce qui nous permet de les comprendre, de nous les rendre sympathiques ou horripilants.Une enquête sans sang, à la méthode des « cinq dernières minutes » avec une héroïne féminine et hors norme comme Véra. Je me suis surprise à être baladée en cherchant le coupable sans pour autant l’avoir découvert avant la fin.

Une jolie surprise à laquelle je ne m’attendais vraiment pas. Je pense probablement lire d’autres romans de cette auteure et regarder quelques séries.

Bien évidemment, je recommande vivement et même les lecteurs d’un autre style ne seront pas déçus.

Commenter  J’apprécie          174
Morts sur la lande

C'est sur un fond musical d'Ane Brun, chanteuse norvégienne de folk indie qui me rappelle par sa tessiture de voix ,la chanteuse Joan Baez, que je vous écris ma critique.

Lu dans le cadre des Ancres Noires 2019 du Havre,j'ai moyennement aimé; le début m'a paru " longuet" et j'ai du insister pour poursuivre.Policier psychologique, j'ai du de temps en temps "rétropédaler",revenir en arrière, ne me souvenant pas de tous les personnages! En même temps,je ne connais pas la série T.V.et peut -Être devrais-je regarder un épisode pour me faire une idée,étant totalement déconnectée de la télé, on verra?(sans mauvais jeu de mots!) Bref,l'étude psychologique des personnages m'a agacée par sa longueur,j'ai parfois "sauté des pages",et la fin,m'a surprise et déçue. Je n'avais pas du tout pensé à ce personnage du roman comme assassin.Chut,je ne vous dévoile rien de l'histoire mais pour ma part ,je n'en garderai pas un souvenir impérissable car trop linéaire un roman à lire entre deux policiers plus violents pour se reposer.⭐⭐⭐
Commenter  J’apprécie          166
Blanc comme la nuit

Jimmy Perez est l'inspecteur/personnage principal de ce roman, Blanc comme la nuit. Jimmy Perez est le héros de la série télé "Shetlands".

Après cette lecture, j'en suis à me demander si, pour une rare fois, je ne préfère pas la série télé au roman. Hummm ...

Un cadavre, portant un masque de clown, est retrouvé pendu dans un hangar à bateaux. On doute du suicide. Et voilà que Jimmy devra parler à tout le monde de ce petit hameau, tous des connaissances d'ailleurs. Et avec Jimmy, le rythme est donné: on prend le temps avec les gens. Nous sommes chez des insulaires, n'oublions pas. L'auteur, Anne Cleeves, maintient le tempo, brouille les pistes : tout le monde et personne est suspecté. Mais contrairement au personnage télé, je me suis moins attaché à Perez. Il me manquait un "je ne sais quoi " de vulnérable chez lui. Une sensibilité moins bien exploitée peut-être. Par contre, la description des lieux, le décor, les îles, leur mode de vie, ce soleil presque éternel en été, c'est juste trop attirant. Et bravo car on sent bien l'influence du climat, de ces lieux particuliers et riches et mystérieux sur l'ambiance. Une ambiance toujours un peu oppressante .

Bref, un honnête policier et une bonne série télé inspirée de ces romans. Notre plaisir peut donc être double .
Commenter  J’apprécie          150
Noire solitude

Ann Cleeves est une auteure anglaise de polars assez méconnue, qui a pourtant écrit plus d’une trentaine de livres ! Je l’ai découverte tout à fait par hasard grâce à Noire solitude, un roman policier qui se situe sur les îles Shetland, en Écosse, pendant un hiver où la neige était dense. D’où la raison qui m’a fait sortir ce livre de ma pile à lire : il entrait parfaitement dans le thème du moment, avec le froid, la neige.



Un matin glacial, Fran Hunter, après avoir déposé sa petite fille Cassie à l’école, découvre Catherine Ross, une jeune étudiante, inanimée dans la glace. Elle alerte les secours, qui concluent à un meurtre. La jeune fille. a été étranglée avec sa propre écharpe. Tous les regards se tournent vers Magnus Tait, un vieil homme solitaire, marginal, qui habite à proximité de la scène du crime, qui effraie et suscite bien des questionnements depuis des années. Mais surtout, les habitants ne peuvent s’empêcher de lier ce meurtre à la disparition de la petite Catriona Bruce, survenue il y a plusieurs années. Une enquête non élucidée, qui pointait, là encore, Magnus Tait du doigt.



L’intrigue se déroule sur à Shetland, un archipel de l’Écosse dont je n’avais jamais entendu parler. J’ai donc été ravie de découvrir les somptueux paysages, la vie de cet archipel, qui avoisine les 25 000 habitants seulement pour près de 1500 kilomètres carré. Autant dire que chacun se connaît aux Shetland. Les hivers se font rudes, la nature est sauvage, mais il semble faire bon vivre sur cette petite île. En tout cas, j’ai apprécié le voyage.



Le récit est rythmé, le suspense maintenu, les personnages sympathiques. On se sent comme intégrés dans une grande famille, où chacun se connaît, s’entraide, se préoccupe de l’autre. C’est plaisant de voir ces élans d’humanité au coeur de ces petits villages, qui donnent l’image de cocons douillets, où il fait bon vivre et grandir.



Le dénouement est carrément décevant. Ann Cleeves a voulu, comme tout bon auteur de polar qui se respecte, faire un demi-tour à son récit, en pointant du doigt un coupable qu’aucun lecteur n’aurait soupçonné. Jusqu’aux dernières pages, j’ai soupçonné chacun des protagonistes, sauf celui qui était réellement impliqué. J’aurais été satisfaite si j’avais pensé m’être fait habilement manipulée. Mais ici, les raisons de ce choix sont obscures et même carrément invraisemblables : comme si l’auteure essayait de nous convaincre des motifs du meurtrier, mais assurément, ils ne sont pas assez bien explicités et encore moins crédibles. Dommage pour cette fin en eau de boudin, l’ensemble du récit était plutôt sympathique.



Un polar sympathique qui se déroule dans l'hiver glacial des Shetland. J'en ressors mitigée : j'ai trouvé l'enquête rythmée et j'ai aimé que le suspense soit maintenu jusqu'à la fin, mais le dénouement était peu crédible et très décevant.
Lien : https://analire.wordpress.co..
Commenter  J’apprécie          131
Une affaire classée

Une affaire classée est la huitième enquête de Vera Stanhope. L'éditeur a donc choisi de publier les tomes 2, 3 et 8 de la série. Étrange... et inquiétant. Il y a fort à parier que le reste de la série ne soit jamais publié.

Dans cette enquête, Vera fait un bon dans le passé lorsqu'un flic ripou, ancien ami de son père et condamné à une lourde peine de prison, lui propose un marché pour élucider une disparition jamais résolue. Si Vera accepte, elle n'est pas dupe sur les motivations du bonhomme... une intrigue parfaite, bien menée et qui garde en haleine jusqu'au bout.



La suite sur mon blog :
Lien : https://lauryn-books.blogspo..
Commenter  J’apprécie          100
Morts sur la lande

Fan de la série sur France 3 le dimanche soir, j'ai adoré retrouvé Vera Stanhope. Mais avant de la rencontrer, il faut attendre presqu'un chapitre entier : car l'auteur nous décrit deux principaux personnages avant que Vera n'apparaisse.

Tout d'abord, nous rencontrons Emma, jeune femme qui a decouvert 10 ans plus tôt, sa meilleure amie dans un fossé. Cette dernière a été étranglée et c'est la petite amie de son père Jeanie Long, qui a été accusée de ce crime puis emprisonnée alors qu'elle a toujours crié son innocence. Puis l'auteur nous fait découvrir Michaël Long, le père de Jeanie qui lui l'a croyait coupable.

10 ans après, Jeanie se suicide en prison en clamant son innocence et un témoin se présente pour confirmer que Jeanie était à Londres au moment du crime. C'est là que Vera Stanhope va être dépéchée pour débrouiller les fils et trouver le véritable meurtrier.

J'ai beaucoup aimé ce roman car l'auteur nous présente les sentiments et ressentis des personnages principaux. Vera Stanhope est bien telle que dans la série. Une femme seule, empathique et curieuse qui apprécie un peu trop le whisky, mais qui excelle dans son travail d'enquêtrice. Elle analyse, scrute, écoute, surveille... bref, elle fait son job.

J'ai retrouvé un peu la plume d'Agatha Christie dans l'écriture. La psychologie creusée des personnages en est probablement la cause.

J'ai passé un bon moment avec Vera, et il ne fait aucun doute que je lirai un autre roman de cet écrivain que j'avoue ne pas connaître.

Merci donc à Masse critique et aux éditions Archipoche qui ont d'ailleurs eu la gentillesse de joindre un petit carnet au livre. Ce dernier me permettra de noter à l'intérieur les romans que je souhaite acquérir.

Commenter  J’apprécie          100
Noire solitude

Un polar écossais. Une jeune fille retrouvée morte dans la neige, un coupable idéal en la personne du vieux fou du village... Prenant et glaçant, on est avec les villageois dans le froid de l'hivers.
Commenter  J’apprécie          90
Morts sur la lande

Je suis une grande inconditionnelle des policiers du dimanche soir sur France 3, et en particulier de Vera Stanhope, tellement à contre courant de ces enquêtrices qui courent après les coupables en talons aiguilles et sans que leur brushing ou leur maquillage ne bougent, et qui manient aussi bien le flingue que la recette du soufflé glacé !

Donc j'ai été ravie de tomber complètement par hasard sur ce roman.

Et je n'ai pas été déçue, c'est très bien écrit, on est ici plus dans l'univers du policier psychologique à la Simenon que dans le thriller ou le whodounit à la Agatha Christie.

Sans sombrer dans le glauque, on est ici dans un univers morne, aves des personnages terriblement humains - tant dans leurs qualités que dans leurs défauts, dans leurs petitesses et leur lâcheté du quotidien.

Le personnage de Vera est beaucoup plus rugueux que dans la version télé, et dans cette enquête en particulier, je le trouve un peu trop en retrait: Ann Cleeves prend le temps d'installer l'ambiance, l'univers, les personnages, avant que l'on arrive au cœur de l'enquête, ce qui peut parfois donner une impression de lenteur ou de longueurs inutiles.

Ann Cleeves possède de genre d'écriture qui vous embarque, on a l'impression de sentir l'odeur de la bière et des fishes and chips, et Vera est un personnage vraiment attachant.

Petit bémol sur la traduction "morts sur la lande", complètement crétine -le vrai titre est" telling tales" - c'est à dire se raconter des histoires - et c'est beaucoup plus parlant que le titre français (qui plus est les victimes ne sont absolument pas retrouvées en pleine lande isolée)

Nonobstant ce détail, j'ai vraiment aimé, et je pense lire d'autres romans de cette auteur, en particulier ceux qui se passent dans les îles Shetland.
Commenter  J’apprécie          90
Noire solitude

J'ai découvert cette série par le biais de la télé, les splendides paysages des Shetland m'ont enthousiasmé. Les livres sont pas mal non plus. Roman d'atmosphère plus que thriller ou roman d'action, l'auteur s'attarde à nous présenter les différents protagonistes et elle le fait particulièrement bien.

Milieu clos, dans cet archipel d'iles, tout le monde se connait ou sait qui est apparenté à qui. Le policier, héros des romans, est malgré son nom (Perez) un natif de Fair Isle (70 habitants). Aidé par Tosh et Sandy, il mene ses enquêtes avec psychologie. Dans ce premier roman, on découvre le corps de Catherine, agée de 16 ans, sur la plage. Un vieux garçon, habitant à coté, est trés vite soupconné. D'autant que 8 ans plus tot, une autre fillette, Catriona, a disparu aussi dans les parages.

Roman bien construit, prenant.Les personnages sont bien caractérisés et réalistes. A lire.
Commenter  J’apprécie          81
Blanc comme la nuit

Deuxième tome des enquête de Jimmy dans les shetlands. Un cadavre est retrouvé dans la cabane d'un pêcheur, avec un masque de clown sur la tête.

C'est parti pour plonger dans les secrets du village écossais et du passé de certains habitants.

Un bon petit polar pour les vacances.
Commenter  J’apprécie          80
Noire solitude

Dans ce roman, Ann Cleeves ne s’intéresse pas totalement à l’enquête mais nous propose une vision plus humaine, plus réaliste d’un groupe de villageois reclus un peu sur eux-mêmes et n’acceptant que par obligation les étrangers.

L’histoire est prenante et l’auteure arrive à conserver le suspense jusqu’au bout. On ne se doute pas un instant de qui est derrière tout cela ni les raisons.

Ann Cleeves évoque évidemment l’enquête avec les recherches et les questions aux suspects. Mais tout est fait dans l’intimité comme pour ne pas briser le quotidien de ces habitants.

On y apprend que la différence fait beaucoup et qu’il ne faut pas grand-chose pour rendre un homme coupable.



J’ai beaucoup aimé vivre ces jours au côté de ces personnages qui finalement n’avaient rien demandé à personne mais se retrouvent au cœur d’une enquête peu banale.

Les descriptions sont présentes et je suis assez bien arrivée à m’imaginer les paysages mais aussi les sentiments des protagonistes.

J’ai par contre eu un petit peu plus de mal concernant leur physique… Il y a selon moi beaucoup de personnages mais l’auteure fait en sorte que le lecteur arrive toujours à se souvenir de leur rôle ou de leurs liens entre eux.

Ce que j’ai aussi apprécié c’est que les protagonistes semblent réalistes, ils ne sont pas des héros et ne cherchent pas à l’être, mais au contraire ils sont sensibles, humains avec des qualités mais aussi des défauts. Ils ont des faiblesses et des peurs comme peuvent en avoir les gens dans la vie de tous les jours



Les retournements de situations ne sont pas très nombreux mais ils apparaissent lorsque c’est nécessaire pour que ce soit réaliste et non pour que le roman soit une avalanche de meurtres…

La fin est intéressante. J’ai beaucoup aimé les explications car finalement une fois toutes les informations données cela nous semble presque évident.

En résumé un bon roman que je vous conseille si vous avez envie de découvrir comment un homme peut changer la vie de beaucoup d’autres. Mais attention mettez de côté vos aprioris et vos préjugés !


Lien : http://fais-moi-peur.blogspo..
Commenter  J’apprécie          80
Vera Stanhope, tome 6 : Harbour Street

Nous sommes dans le Northumberland à quelques jours de Noël.

Le sergent Joe Ashworth a assisté au "Carols" de l'école de sa fille Jessie. Père et fille prennent ensuite le métro pour rentrer chez eux.

Les rames du métro sont bondés, tout le monde semblant s'être décidé à faire son shopping de Noël au même moment. Joe est agacé par la foule mais (sans doute grâce à ses réflexes de policier) observe la foule autour de lui. Il est notamment agacé par une bande d'adolescents qui se conduisent mal. Il remarque aussi une femme d'environ soixante-dix ans (septante pour mes compatriotes et moi ;-)) qui monte dans la rame et s'assied sur le dernier siège libre... où Joe voulait amener Jessie !

Agacé par cette femme, Joe remarque pourtant son élégance. L'inconnue ne fait pas son âge et est encore très belle.



Quelques minutes plus tard, une annonce est diffusée dans les rames de métro : les wagons ne peuvent plus circuler étant donné la neige qui s'accumule sur les voies. Un service de bus est mis à disposition des passagers, qui sont priés de descendre à la prochaine station.

Joe et Jessie sont dans les derniers à descendre. Mais la jeune fille remarque qu'un passager est encore assis, une femme et, plus précisément, celle que son père a remarqué. Celle-ci semble s'être endormie et ne pas avoir entendu l'annonce. Jessie s'approche donc d'elle pour l'éveiller. Mais Margaret Krukowski n'est pas endormie : elle a été poignardée...





Vera Stanhope est une enquêtrice comme je les aime. Elle connaît son boulot et le fait bien. Mais elle fait également confiance à son instinct pour mener ses enquêtes.

Mais, pour ceux d'entre vous qui ne la connaîtrait pas encore, voici une petite description de cette D.I. (Detective Inspector) bourrue mais sympathique. Vera est petite et boulotte. Elle aime la malbouffe et l'alcool. Elle s'habille un peu n'importe comment, au grand désespoir de son sergent, Joe Ashworth. Gentille et compatissante avec les victimes, les pauvres et les plus faibles, Vera peut aussi être de mauvaise humeur... auquel cas Joe et Holly (cette dernière étant l'un des membres de l'équipe d'enquêteurs de Vera) n'ont qu'à bien se tenir !



Dans Harbour Street, Vera enquête donc sur le meurtre de Margaret Krukowski, une femme dont on sait peu de choses au début. Patiemment, Vera et son équipe vont donc fouiller le passé (plutôt trouble) de la victime, afin de comprendre qui a bien pu la tuer.

Cette enquête va mener les policiers dans divers milieux : l'Eglise, une maison d'accueil pour femmes en détresse (notamment ex-prostituées ou ex-toxicomanes), une maison d'hôtes,... Vera se sent comme un poisson dans l'eau parmi ces gens : elle parvient à se "mettre au niveau" de tous, adoptant le bon ton, trouvant les bons mots avec tous ceux qu'elle interroge. On ne peut certes pas en dire autant de ses deux adjoints. Joe et Holly ont visiblement les dents longues et ont tendance à se considérer eux-mêmes comme "trop bien" pour certaines tâches que leur supérieure leur confie. Alors, Vera s'énerve, elle parle sèchement et râle. Certains le prennent mal mais tant pis pour eux. Vera est comme ça et c'est à prendre ou à laisser !



Mais Vera Stanhope n'est pas simplement un bon flic / une femme au fort caractère. C'est aussi un être humain, avec tout ce que cela comporte : des failles, des regrets et des souvenirs. La solitude de Margaret Krukowski, qui se révèle petit à petit aux enquêteurs fait réfléchir Vera, qui se rend compte que sa vie n'est pas plus remplie que celle de la victime. Elle aussi est seule et ne comprend pas trop comment cela lui est arrivé. Sans doute parce qu'elle s'investit trop dans son travail...



L'ambiance de "Harbour Street" est presque intimiste par moments. On partage les réflexions des personnages, on découvre des pans entiers de leur passé. Certains passages font oublier le roman policier, car Ann Cleeves nous détaille tellement bien la vie de tous les jours (spécialement dans la maison d'hôtes) que l'on a presque l'impression de lire un sympathique conte de Noël. Car oui, l'ambiance de Noël est bien là elle aussi malgré l'enquête policière.

Pourtant, c'est bien un polar. Et un bon polar ! Si vous ne connaissez pas encore Vera, laissez-vous séduire.
Commenter  J’apprécie          80




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Ann Cleeves (405)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "Blanc comme la nuit" d'Ann Cleeves.

Qui découvre l'homme pendu ?

Edith
Roddy
Kenny

10 questions
2 lecteurs ont répondu
Thème : Blanc comme la nuit de Ann CleevesCréer un quiz sur cet auteur

{* *}