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Citations de Anny Duperey (486)


Mais on ne peut tout avoir : l'appétit et la sagesse de savourer, l'ivresse de l'allant et le regard sur sa course, la pure allégresse et la conscience. Ce n'est que longtemps après que l'on se dit : " Quelles belles années j'ai vécu là ! Je ne les ai pas senties passer..."
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Il fallut attendre le milieu du XIXe siècle pour que Darwin jette un grand coup de pied dans les croyances ancestrales avec sa théorie de l'évolution. On savait déjà que la Terre était ronde, et voilà que l'homme apprenait qu'il descendait du singe. Le bipède créé par Dieu pour être le maître du monde en prenait un coup dans les gencives ! Controverses, scandale du côté de l’Église, mais on dut se rendre à l'évidence, les travaux étaient on ne peut plus sérieux et les preuves indiscutables. Il fallait donc admettre, vaille que vaille, cette vérité nouvelle.
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Le chagrin cadenassé ne s'assèche pas de lui-même, il grandit, s'envenime, il se nourrit de silence, en silence il empoisonne sans qu'on le sache.
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il n'est pire jalousie, peut-être, que celle qu'éprouve un être dominateur et superficiel envers celui, ou celle, qui lui échappe sur un chemin de vérité qu'il ne peut suivre
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Il n'y avait pas de chirurgie "noble" et de chirurgie "de rapport", il y avait des bons et des mauvais chirurgiens, c'est tout ! Et surtout, il trouverait l'occasion d'exprimer, à travers son savoir-faire-médical, une vocation artistique qu'il sentait en lui depuis toujours. Elle savait comme il était sensible à l'art, à tous les arts. Lui, il ne sculpterait pas de la pierre, il sculpterait des corps, des visages, de la vraie chair qui marche, qui exprime. Des œuvres vivantes... Il n'hésitait pas, au terme de la diatribe enflammée de ce soir-là, à rebaptiser la chirurgie esthétique "chirurgie artistique".
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Maintenant, je sais que beaucoup de choses sont arrivées et arrivent encore ainsi dans ma vie. Je ne m'en étonne pas moins, mais à présent je reconnais plus vite ce doigt si précis d'un hasard qui n'en est pas un, qui ne peut en être un pour répéter si fidèlement ce phénomène - comment l'appeler ? fatalité? prédestination? chance? - et qui signale ou place dans ma vie un être, un projet tout à coup éclairé d'un sens évident : celui-là , ceci est pour toi, c'est le moment. L'injonction est - elle si nette qu'on ne peut l'ignorer ou suis-je douée pour la distinguer? Y a fil une disposition particulière qui porte à saisir les signes et à les accepter?
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ne pas rechigner, ne pas vouloir décider ou contrer, accepter humblement ce que le sort désignait comme être mien.
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Une distance rendait les choses différentes, ou la perception qu'elle en avait. Rien n'était plus tout à fait pareil, une forme d'innocence était flétrie... Ainsi en était-il peut-être de nos amours envers les humains, pensa Christine. Un soupçon, une colère, et se creuse la faille, commence à s'effriter l'attachement. Qu'il faut soigner nos amitiés ! Tout est si fragile. On risque de perdre ceux qu'on aime à tout moment, pour un faux pas, une mauvaise pensée, peu de chose...
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Les gens qui aiment les chats,avec infiniment de respect et de tendresse,auraient envie d'être aimés de la même manière -qu'on les trouve beaux et doux,toujours, qu'on les caresse souvent, qu'on les prenne tels qu'ils sont, avec leur paresse, leur égoïsme, et que leur présence soit un cadeau.
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L’expression populaire « Va te faire cuire un œuf ! » ne devrait pas exprimer rejet et mépris, mais être au contraire une marque de bienveillance – quoi de plus beau, de meilleur que de se faire cuire un œuf et de le déguster !
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La plupart de nos a priori négatifs ne prennent-ils pas racine dans l’ignorance ?
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Alors, tout au fond d'elle même, elle reconnut la peur - cette saloperie de peur, sournoise, venimeuse, qui prenait les formes déguisées de la lassitude, de la colère, de l'épuisement, de l'envie de tout laisser tomber, de fuir, qui sapait tous les courages et le cœur du bonheur.
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Mais comment faire pour résister ? Quelle force découvrir en soi, quelle ruse trouver pour lui échapper, l'empêcher de renaître, maléfique ? Il faudrait avoir la candeur de cette fleur offerte sans défense au soleil et aux étoiles, à la pluie bienfaisante comme aux orages, même aux pieds maladroits d'une promeneuse, et qui relevait sa corolle vers le ciel avec une humble vaillance.
Tandis qu'elle songeait à cela, un mot naquit dans l'esprit de Christine : J'ACCEPTE... Le mot se déploya en elle, doucement.
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Il était beau garçon. Il eut pas mal d'aventures, d'une nuit, de quelques jours. Mais séduire n'arrivait pas à le mettre dans cette humeur jubilante qu'il voyait chez presque tous les hommes - avec cet allant, cet œil allumé qu'ils attrapaient pour une donzelle qui passait et qui leur faisait oublier n'importe quel serment, n'importe quel mariage heureux
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et sûr que lorsqu’il aurait trouvé sa compagne, sa femme à lui, il ne se conduirait pas comme les autres. Quel besoin aurait-il de papillonner ça et là ? Il voulait une relation plus belle, plus grande que ça. Tous ces mensonges, ces arrangements qu'il voyait pratiquer en amour n'étaient pas pour lui. Luc était un homme de sincérité et d'engagement.
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Il y a des hommes comme ça, mâles jusqu'au bout des ongles, qui n'ont de cesse d'avoir un fils - et tant pis pour les filles nées avant, les "pisseuses" qui se trouvent du coup ravalées au rang d'amuse-gueule pour attendre le plat principal : le garçon tant désiré, le petit double, le semblable, le "couillu".
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Mais le mâle comblé avait passé son temps, ensuite, dès le berceau, jour après jour, à brimer obstinément ce fils [Luc, en l’occurrence] tant attendu, pour bien prouver que c'était lui le chef, le plus fort et qu'il entendait le rester.
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Solange faisait des efforts pour être plus sociable car elle aimait bien les gens, du moins aurait-elle aimé ses semblables s'ils n'avaient été en général si lâches, si peu fiables, si faibles, si flous... Ce n'était pourtant pas compliqué, bon sang, d'être net, sincère, franc, ponctuel, de faire ce qu'on dit et de dire ce qu'on pense, zut alors ! Si en plus il fallait se taire et tout avaler comme si de rien n'était, zut, zut et re-zut!
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Mon Dieu, quel entraînement as-tu aussi pour ne donner aux autres que ce que tu choisis de leur montrer, et seulement cela, en gardant toute angoisse, toute incertitude pour toi.
(Anny Duperey)
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Mettre un peu d'art dans sa vie et un peu de vie dans son art... Le théâtre est fait de toutes les douleurs et de toutes les joies du monde. Rien n'est faux. Il suffit d'avoir un peu la foi et tout devient réel. Il faut y croire... N'oubliez jamais, c'est quand le rideau se lève que votre vie commence, il ne tient qu'à vous qu'elle continue une fois le rideau baissé. Pour cela, il suffit, après avoir cru à vos personnages, de croire un peu en vous...
Louis Jouvet dans "Entrée des artistes"
Dialogues de HenrI Jeanson
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[extrait d'une lettre reçue.]

Quelles que soient les circonstances, on a toujours tendance à s'accuser de l'irrémédiable.
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Après avoir si longtemps refusé de souffrir, mes défenses s'amenuisent, tombent les unes après les autres, et plus je m'ouvre plus je ressens vivace la douleur qui me vient d'EUX, même si elle attendait, tapie en moi, que je la reconnaisse pour prendre tout son pouvoir.
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Il faut réconcilier les enfants perdus que nous avons été avec les adultes blessés que nous sommes. Duperrex Any, Je vous écrit, un correspondant anonyme
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