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Citations de Arthur Miller (168)


LINDA : C'est les morts qui se taisent encore le mieux Willy. Toi tu vis, Dieu merci, alors tu parles !...
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Happy: Il savait tout faire! - Biff: Sauf choisir ses rêves...
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J'avais six ans quand j'entrai à l'école et n'avais jamais encore entendu prononcer de propos antisémites. Si j'avais réfléchi à la question, j'aurais sans doute pensé que le monde entier était juif, sauf peut-être Gaucheux le flic et Mikush. Pendant les quelques années que j'avais passées, au ras du sol, à contempler les chaussures des gens, les moutons sous les lits et les roulettes de cuivre du piano, ma peau avait, sans le savoir, absorbé deux mille ans d'histoire européenne dont j'étais devenu partie intégrante, personnage parmi tant d'autres d'une épopée dont j'ignorais l'existence, grumeau réfractaire à la surface du creuset mythique américain. Pour employer le jargon moderne, j'avais été programmé de façon à ne pas être imbu de mes origines malgré l'autorité apparemment si tranquille de mon père et l'aisance qu'il affichait aussi bien avec les agents de police qu'avec les chauffeurs de taxi mal embouchés et même avec M. Mikush, capable pourtant d'inspirer la crainte de Dieu à un ours brun. Mon père exerçait sur tous un ascendant indéfinissable, peut-être à cause de sa grande taille, de son teint clair, de ses yeux bleus, de sa tête carrée et de ses cheveux d'un blond qui tirait sur le roux ; il avait l'air d'un détective irlandais.
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Ce que nous savons, c'est qu'en chacun de nous il y a prise aussi bien pour Dieu que pour le Diable. Dans nos âmes, les routes du bien et celles du mal se coupent et se recoupent à l'infini. (p. 112)
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Il savait bien qu'il serait resté tapi derrière ses stores vénitiens, se répétant à lui-même que Finkelstein aurait dû déménager dès qu'il s'était su menacé ; qu'être passé à tabac, après tout, n'était pas si horrible pour un juif puisque de naissance il était dressé à s'y attendre.
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Tout vaut mieux que des gages
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Vous avez le don de vie, Roslyn.
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Arthur Miller
D'une manière générale, les Français sont des gens réceptifs aux oeuvres étrangères, plus réceptifs que la plupart des gens des autres pays.
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Elle obéit. Perce monte sur la plate-forme à son tour.
Roslyn : » est très bien bien ! Essayez ça, Perce. »
Perce s’installe de même. Tous trois sont maintenant assis ne silence, tandis que Gay scrute de nouveau l’horizon à l’aide de jumelles
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« Ce que c’est calme ici, mon Dieu ! On entend presque sa peau se froisser ! »
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WILLY: Charley, I'm strapped, I'm strapped. I don't know what to do. I was just fired.
CHARLEY: Howard fired you?
WILLY: That snotnose. Imagine that? I named him. I named him Howard.
CHARLEY: Willy, when're you gonna realize that them things don't mean anything? You named him Howard, but you can't sell that. The only thing you got in this world is what you can sell. And the funny thing is that you're a salesman, and you don't know that.
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Arthur Miller
Nous sommes un grand pays quand il s'agit d'assurer notre propre publicité. Nous sommes le pays de Dieu. Nous sommes une terre de succès. (…)Et en même temps, nous pouvez sentir là-dessous une forme de souffrance. C'est là le dilemme de l'Amérique : nous avons tous du succès, mails il ne faut pas pousser bien loin pour sentir l'angoisse qui nous étreint tout au fond.

Entretien pour le Documentaire "Mark Twain" - 2001
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Biff :
Je ne suis pas un chef… Je ne suis pas un meneur d'hommes, Willy Loman ! Et toi non plus...Toi… Tu es un type de rien du tout. Moi ? Je vaux un dollar de l'heure.
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Ce damné Satan est sorti de l’Enfer et se promène dans Salem avec un cortège de sorcières.
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Et, tout à coup, j'ai pensé... c'est idiot... j'ai pensé : "Il doit m'aimer, sinon comment oserais-je lui faire ça ?" Parce que d'habitude, moi, quand je ne pouvais plus supporter quelque chose, eh bien je me sauvais ! Gay... pendant un instant, je n'ai pas eu peur de toi ! Et c'était comme si je sentais ma vie couler dans mon corps. Pour la première fois."
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When diabolism rises, however, actions are the least important manifests of the true nature of a man.
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Ici, la règle n'est pas d'aimer son prochain, c'est de le bouffer. Voilà le premier, voilà le grand principe, le seul qui soit toujours observé.
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Des trains de pensées se formaient en lui et il suivait leur chaine, se rappelant les hommes qui avaient tenté de voler de leurs propres ailes et n'avaient réussi qu'à errer lamentablement. Tandis que lui demeurait au sein de la firme, insuffisamment payé, mais gardant sa dignité. (...)
Parce qu'il avait joué le jeu, fait son devoir, accepté les milles petits affronts venus d'en haut. Il y avait gagné la sécurité, présente et à venir.
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L'argument de "the crucible" ("le creuset"), la pièce d'Arthur Miller qu'on donne actuellement au théâtre Sarah Bernhardt sous le titre "les sorcières de Salem", dans une adaptation à ce qu'on peut en juger excellente, de Marcel Aymé, est pris dans les événements authentiques qui se déroulèrent autour des années 1690 dans la Nouvelle-Angleterre.
A cette époque, les petites communautés paysannes des environs de Boston furent secoués par un vent de folie hystérique.
La chasse aux sorcières commençait.
L'expression actuellement employée a pris naissance à ce moment là.
Pour traquer le diable et les démons, pasteurs et soldats parcouraient les campagnes, procédaient à d'interminables interrogatoires, essayant à tout prix d'extorquer des aveux, envoyant des centaines de personnes en prison et à l'échafaud.
Les tribunaux siégeaient en permanence.
Une effroyable atmosphère de suspicion et de terreur régnait partout.
A tel point qu'une fillette de douze ans Abigail Williams pouvait, par de simples accusations, faire pendre une douzaine de villageois.
C'est de ce dernier fait que s'inspire particulièrement Arthur Miller...
(extrait de la revue "Europe" n° 109:110 parue en janvier 1955)
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WILLY : Tu sais quoi ? On aurait dû couper les têtes de ceux qui ont coupé ces arbres, ils ont bousillé le quartier, Linda, et ils vont bousiller le pays entier, partout ils construisent leurs clapiers ! Tu te souviens des fleurs, Linda ? Maintenant ce serait les glycines non . Et juste après, les pivoines, et dans un mois les jonquilles, et les lilas, Linda, le lilas, tu te souviens du lilas ?
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