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Citations de Arto Paasilinna (773)


Il prit sur le frigo le vieux moulin à café et se mit à broyer du noir.
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Je suis foncièrement mauvais, mais ce n’est pas plus mal. Ça peut sembler présomptueux, ce cynisme, mais un gangster professionnel ne peut pas réussir s’il doit se blinder chaque fois qu’il fait un coup. On perd ses moyens, à ce jeu-là. Il faut être endurci et mauvais dès le départ. Le travail c’est le travail, voilà ma devise.
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Certaines familles faisaient preuve d’une telle indifférence envers la circulation monétaire - même face à la majesté de la mort - qu’elles avaient tendance à oublier leurs obligations dès que le défunt avait pour de bon quitté le monde visible, comme si la facture avait été enterrée avec lui. Une telle attitude était bien sûr infiniment regrettable.
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Le chauffeur de l'engin essuya d'une main pleine de suie son visage noirci et rétorqua tranquillement : «Vos gueules, sorcières. - Un peu de respect, bonhomme!» crièrent les femmes outrées. Le chauffeur s'approcha d'elles : «Ça fait trois jours que je ne dors pas et que je conduis ce bordel. alors vos gueules. »
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Un ingénieur des ponts, dans ces circonstances ressemble trait pour trait à toute autre Finlandais amoureux : il a un sur le visage une expression d’une incroyable stupidité, sa bouche se tord, un semblant de chansons monte vers le ciel et son regard erre dans les broussailles, et il roule sur sa bicyclette du côté gauche de la route.
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Mais quand il était joyeux, Huttunen était plus impayable que jamais : il paradait comme au cirque, son esprit était tranchant comme la lame étincelante de la scie à bardeaux ;
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L'armée avait de quoi acheter des blindés hors de prix, de l'essence spéciale pour les faire marcher, et des munitions toutes brillantes, mais pas de la nourriture décente pour les forces vives. Le prix d'un homme était tellement inférieur à celui d'un blindé que le genre de soupe avec lequel on faisait marcher un soldat n'avait strictement aucune importance. En temps de guerre, on pouvait avoir des hommes pour pas un rond. (p30)
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Pendant la convalescence de Rytkönen, il [Sorjonen] eut tout le temps de se plonger dans ces ouvrages médicaux. Après ces lectures il se sentit suffisamment bien informé. En étudiant la psychiatrie, il découvrit avec étonnement qu'il présentait lui-même des signes de toutes les maladies mentales possibles, ainsi que d'innombrables névroses. Plus il feuilletait ces livres, plus il se sentait fou. (p103)
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Il en avait plus qu’assez des hockeyeurs braillards et pleins de bière qui salopaient l’intérieur bien tenu de ses bus et prenaient le chauffeur comme tête de turc. Les anciens combattants en route pour Leningrad ne valaient guère mieux, à ruiner le tissu des sièges en vomissant dessus. Et quand le véhicule se remplissait de paroissiens rassemblés par des ligues chrétiennes, ce n’était pas la joie non plus : les punaises de sacristie se plaignaient sans arrêt, il faisait toujours ou trop froid ou trop chaud dans l’autocar. Il y avait toutes les cinq minutes des petits vieux prostatiques qui demandaient à descendre.
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Vatanen passa la nuit dans une auberge, il dormit mal dans son lit, habitué qu'il était à la vie au grand air. Le lendemain matin, il acheta dans un magasin des bottes, une chemise, des sous-vêtements, un pantalon, tout. Il jeta ses vieux vêtements sales dans une poubelles.
La matinée était belle et chaude, un samedi, en plus. Vatanen se promenait dans les rues du village, il tomba sur le cimetière en cherchant pour le lièvre un coin où brouter.
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Kurko apprit à nager comme un chien. [...]Des cris de triomphe se répercutèrent sur la rive du fleuve quand l'homme découvrit son nouveau talent.
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A mesure que l'homme change, ses fantasmes évoluent.
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Mais l'on sait que les forces de l'ordre ne traitent que par le mépris les pitoyables suggestions des délinquants pris de boisson.
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Sirkka Issakainen conclut que le monde serait un endroit agréable s'il n'était pas peuplé de déments et d'alcooliques. Mais d'un autre côté, sans eux, une psychologue comme elle n'aurait guère de travail.
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Le plus grave dans la vie c’est la mort, mais ce n’est quand même pas si grave.
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C'est assez excitant d'être pute. Si j'avais fait l'école normale, je ne serais sans doute pas ici. J'enseignerais à des morveux quelque art dans un bled de campagne.
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Rater son suicide n'est pas forcément ce qu'il y a de pire dans l'existence. On ne peut pas toujours tout réussir.
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Les jeunes agents suggérèrent de faire souffler l'animal dans le ballon pour voir s'il avait plus d'un demi-gramme d'alcool dans le sang. Paavo Satoveräjä fit remarquer que celui qui s'aventurerait à mettre un éthylomètre dans la trompe d’un éléphant de quatre tonnes y gagnerait non seulement d'y laisser sa vie, mais aussi d'entrer dans le gros livre des pires âneries policières de tous les temps.
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Les mouvements politiques étaient à cet égard comparables aux religions, mais leur durée de vie restait toujours courte, au mieux deux générations. C'était du au fait qu'ils choisissaient immanquablement comme dirigeants des hommes, et maintenant aussi des femmes, assoiffés de pouvoir qui, dans leur égoïsme aveugle, oubliaient leur cause ardente et détruisaient aussi bien leurs partisans que leur noble idéal.
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La mort faisait seule sa besogne.
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