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Citations de Arto Paasilinna (783)


La forfaiture économique est un crime terrible qui devrait être aussi sévèrement puni que la haute trahison. Quoi qu'il en soit, un épuisant travail physique, pendant une semaine ou deux, ne peut faire que du bien à ces messieurs (note : on parle ici des financiers finlandais). C'est un rappel bien indulgent des réalités de la vie. Folio - 5408 - p. 259
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[...] son visage rayonnait d'une joie mauvaise.
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Tout chef a un chef.
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"Tout ça, ce sont donc des livres ? Pleins de lettres ! Vraiment prodigieux !"
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A propos,pour parler d'autre chose,je le connais ce vieux Heikkinen.Il était communiste ,mais ça ne lui a pas servi à grand-chose.Quand on se met communiste,on ne s'enrichit jamais.
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Comme la cigarette tirait à sa fin,il l'écrasa sur l'appui de fenêtre en pierre d'église,souffla la cendre sur le sol,cacha le mégot dans la boite d'allumettes et fourra la boite dans sa poche.Pour finir il tritura l'ourlet de sa soutane comme pour se laver de son péché de tabagisme.
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Le pasteur Roivas, président du Rotary Club de Kuusmäki, avait plaidé contre cette expédition secourable au profit que de telles activités s'inscrivaient plus dans le profil du Lions que du Rotary, mais on l'avait convaincu en lui faisant remarquer qu'il coûtait moins cher de faire la charité en public qu'en secret et que le rendement était en conséquence meilleur par rapport aux efforts consentis. Les rotariens étaient donc unanimement en route pour la maison de la veuve Reivilä.
Le gros de la troupe parcourut en voiture les quelques kilomètres de route enneigée qui séparaient le bourg de sa ferme, suivi un quart d'heure plus tard par l'ingénieur Jaatinen, l'haleine embué, oreillettes rabattues et moufles en peau de chien aux mains.
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On put une nouvelle fois constater que les hommes sont plus habiles à deshabiller les femmes qu'à les rhabiller.
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Rater son suicide n’est pas forcément ce qu’il y a de pire dans l’existence. On ne peut pas toujours tout réussir.
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Un pasteur marié n'a rien à faire dans une tanière où dort une jeune femme célibataire,réfléchis y ,Oskar.
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La foi peut prendre tant de formes. Il y en a d'inébranlables et de moins assurées.
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Toutes les âmes, y compris celle du capitaine en cale sèche, passèrent en possession d'Uula Lismanki et de là directement en enfer.
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Ils menacèrent de piller et de tuer le groupe du colonel. La police et la voirie ramasserait leurs cadavres, comme elles le faisaient tous les matins des morts d'overdose.
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Il avait retenu de ses difficiles années de jeunesse que les déshérités possédaient un sens de l'honneur particulièrement développé.
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Selon Irja, les masses, il y a deux mille ans, n'avaient rien à envier à celles d'aujourd'hui : un dirigeant au sommet de sa popularité s'était fait huer et clouer en croix sous le coup d'une psychose collective, rien de plus extraordinaire. Dommage que Jésus n'ait pas eu le soutien de troupes armées, au lieu de quelques disciples grassouillets incapables de le protéger, sans compter qu'il y avait de toute évidence un traitre parmi eux, Judas.
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« Hommes du monde tous les trois. Une dame est une dame, même en Enfer. »
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Le suicide collectif des Mortels anonymes fut annulé, pour d'évidents motifs. L'instrument du trépas avait coulé au fond de l'océan et le transporteur Korpela n'avait pas l'intention de le remplacer.
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Le couple faisait chambre à part depuis que Saara avait frappé Belzéb avec le battoir à tapis. Avant de se retirer chacun de son côté, le soir, ils se souhaitaient cependant bonne nuit. Pas de querelle ouverte dans cette famille, donc, mais un sentiment de malaise. La pastoresse, dans son lit, méditait sur son sort d'épouse d'un homme au cerveau détraqué. Oskar avait réellement perdu le sens des réalités, et bien sûr il ne s'en rendait pas compte. Un vieillard qui s'amourache d'une donzelle, comme Oskar de cette boulotte chercheuse d'Oulu, est déjà en soi ridicule et pitoyable, mais aller en plus se vautrer avec elle, et dans la tanière d'un ours ! A son âge, juste ciel ! C'était aussi navrant que lamentable. Saara Huuskonen avait téléphoné à un psychiatre et avait même, sous prétexte d'achats de Nöel, été parlé de sa honte à Helsinki, mais Oskar n'avait fait que hausser les épaules. Il était parfaitement sain d'esprit, prétendait-il, et Saara s'énervait pour rien comme d'habitude. La ménopause ? avait-il même osé suggérer.
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incipit :
Un vieux pont de bois enjambait une rivière aux flots noirs.
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Les plus redoutables ennemis des Finlandais sont la mélancolie, la tristesse, l'apathie. Une insondable lassitude plane sur ce malheureux peuple et le courbe depuis des milliers d'année sous son joug, forçant son âme à la noirceur et à la gravité. Le poids du pessimisme est tel que beaucoup voient dans la mort le seul remède à leur angoisse. Le spleen est un adversaire plus impitoyable que l'Union soviétique.
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