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Citations de Arto Paasilinna (773)


Quand la faillite entre par la porte, l'amour vole par la fenêtre.
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Le journal se portait bien, mais l'information n'était pas divulguée, elle était diluée, camouflée, transformée en un divertissement superficiel. Foutu métier.
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Page 92
L'industriel promit que sa société lui trouverait un vrai logement aussitôt que ses problèmes cardiaques auraient été diagnostiqués et traités.
Evelina : -c'est désespérant . Devoir demander l'aumône à son patron.-
L'atmosphère n'étaient pas très gaie. Rauno Rämerkorpi réclame deux verres et fit sauter le bouchon de la bouteille de champagne. N'était-il pas temps de prendre un petit rafraîchissement ?
Il  avait retenu de ses difficiles années de jeunesse que les déshérités possédaient un sens de l'honneur particulièrement développé. Plus les gens sont pauvres, plus ils sont susceptibles, comme le montrait  la réaction de la soudeuse. Les riches n'accordent pas autant de valeur à l'argent que les démunis. Il devait faire preuve de tact s'il voulait aider la jeune femme à s'en sortir.
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"Tout à fait entre nous, je vous recommande d'envisager l'achat d'un gilet pare-balles. Je suis allé au Macabraguay il y a quelques années, et à l'époque, en tout cas, vu la situation, j'ai été content de m'en sortir vivant. Pardonnez-moi, mais si vous voulez mon avis, ce pays est une hémorroïde saignante dans le trou du cul de la terre."
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Inutile de pousser la chansonnette sur le thème " les anges existent-ils?" Que ceux qui n'y croient pas en débattent avec les prêtes et le prélats, qui se comptent dans la chrétienté par dizaines ou centaines de milliers. Des hommes bien payés et bien nourris auxquels s'ajoutent de nos jours, dans les pays nordiques, une poignées de femmes. C'est à eux qu'il faut demander si les anges existent et combien mesurent leurs ailes. Les serviteurs de l'Eglise répondront à coup sûr à l'affirmative à la première question, mais sont incapables de se prononcer sur la deuxième
Page 19
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"Comme vous le savez surement, la graisse de baleine entres dans la nourriture des chiens et des chats des familles bourgeoises du monde entier, comme celle des renards bleus élevés pour leur fourrure. Le spectacle de mille manteaux de renard bleu sur le dos de pouffiasses capitalistes vaut-il celui d'une seule baleine bleue prolétairement libre ?"
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Le plus grave dans la vie c'est la mort , mais ce n'est quand même pas si grave . ( Maxime Populaire ).
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Le reste du groupe, par contre, commençait à douter de l'utilité d'un suicide collectif. Les uns après les autres, plusieurs des désespérés s'étaient aperçus que le monde était tout compte fait un endroit agréable et que les problèmes qui leur avaient paru insurmontables dans leur mère patrie paraissaient minimes vus de l'autre extrémité de l'Europe. Le long voyage en compagnie de camarades d'infortune leur avait redonné envie de vivre. Le sentiment d'une même appartenance avait consolidé leur confiance en soi et sortir de leur univers étriqué leur avait ouvert de nouveaux horizons. Ils avaient pris goût à la vie.
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«La vodka, j'ai appris à la supporter, mais les Russes, jamais.»
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( Kake est un petit délinquant )

Il aurait été équitable, selon Kake, d'indexer la durée des peines pour crimes de sang sur le nombre d'années qu'il restait au défunt.
Autrement dit, si l'on mettait fin aux jours d'un bébé qui aurait pu vivre encore soixante-dix ans, une condamnation à dix ans de taule, si ce n'est plus, paraissait raisonnable.
Si on zigouillait un vieux birbe, par contre, une amende aurait dû suffire, car le dommage n'était pas bien grand.
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Vatanen accomplissait son travail de force sans se préoccuper de l'heure, s'endurcissait, oubliait de plus en plus sa vie mollassonne dans la capitale [...]
N'importe qui peut mener ce genre de vie, à condition de savoir renoncer d'abord à son autre vie.
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"Monsieur, donne-nous quelques Escorniflores, ma sœur est malade...." Des Escorniflores ? De l'argot local ? Quoi qu'il e soit, Surunen distribua une poignée de pièces à la ribambelle de petits mendiants, dans l'espoir de s'en débarrasser, mais avec pour seul résultat de voir doubler en un instant le nombre de ses suiveurs, qui réclamaient à tue-tête un peu d'argent.
Les enfants crient à pleins poumons dans tous les pays du monde, mais ici ils criaient famine. En Finlande, songea l'enseignant de langues vivantes, ses élèves ne faisaient du boucan que parce qu'ils étaient mal élevés.


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Une nuit encore, Kurko se soûla, et l'aventure faillit mal tourner: quand Kurko voulu prouver son adresse de flotteur de bois et courut sur la chaîne de rondins de la rive, il tomba dans le fleuve et manqua de se noyer, car il ne savait pas nager. Vatanen tira le vieillard ivre du fleuve glacé et le porta dans la tente. Au matin, l'homme rudement éprouvé s'éveilla le crâne emperlé de douleur, ouvrit la bouche pour laisser échapper une plainte. On constata alors que son dentier était tombé le soir précédent dans le fleuve. La vie est parfois bien déprimante.
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Un ingénieur des ponts ressemble trait pour trait à tout autre Finlandais amoureux : il a sur le visage une expression d’une incroyable stupidité, sa bouche se tord, un semblant de chanson monte vers le ciel, son regard erre dans les broussailles et il roule à bicyclette sur le côté gauche de la route. (Folio p.44)
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La vie est faite de séparations, de départs, de voyages.
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Adam gardait le souvenir de ses brillants raisonnements. Une fois, à Kirkkonummi, alors que toute la famille était en route pour la campagne, elle avait pointé du doigt une prairie à la lisière des bois. Une vingtaine de grandes ruches s'y dressaient, sur deux rangs.
"Les boîtes aux lettres sont devenues vraiment énormes, par ici", s'était-elle étonnée. Il était injuste, selon elle, que la poste oblige des ruraux impécunieux à aller chercher leur courrier dans ces boîtes géantes plantées au milieu de nulle part. Etait-ce parce que les agriculteurs s'en servaient pour expédier leurs produits sur les marchés des villes qu'elles étaient si grandes, ou quoi ? s'était-elle demandé. Y déposaient-ils des sacs de pommes de terre que la camionnette du facteur venait ensuite chercher ?
" Ce sont des ruches, pas des boîtes aux lettres, avait tenté de rectifier Aadam.
- Quelle horreur, les abeilles risquent de piquer les gens quand ils viennent prendre leur courrier ! ..."
(pages 21-22)
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C'était quand même incroyable qu'un Finlandais en voyage à l'étranger ne puisse pas se tuer sans qu'on se mêle de ses affaires.
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Hélas, plus on vieillit, plus on fréquente les cimetières, c’est la vie.
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Si Dieu avait voulu que l'homme convoite sans fin la richesse financière et les objets inutiles (...) Il l'aurait doté, en le créant, d'un sac spécial pour y ranger l'argent et les marchandises, à l'instar de la poche ventrale des kangourous femelles.
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Leur corbillard gisait là tout près, sur le toit, il avait quitté la route. L'homme s'approcha du fourgon et se gratta la tête. "Il y a un mort là dedans?" Ils le détrompèrent : ils n'étaient pas en route pour le cimetière, mais pour l'hôpital. Il n' y avait ni mort ni cercueil. "C'est tant mieux qu'aucun trépassé n'ait eu à décéder deux fois. Même un mort ne serait pas sorti vivant d'un tel choc.
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