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Critiques de Aurélie Valognes (3826)
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La ritournelle

Anne, l'aînée d'une famille de trois enfants doit organiser le repas de la veille de Noël depuis que sa mère, Nadine ne l'organise plus.

Le jour du 24 avec son mari Antoine, ils ont encore une foule de choses à faire. Le sapin penche dangereusement et c'est un symbole car plus la soirée avance, plus il va pencher. S'il savait ce qui l' attend, ce si beau conifère.

Les deux jeunes garçons d'Anne ont promis d'être sages.

Tout est presque prêt et Nadine, la mère sonne une heure trop tôt.

Le père d'Antoine , veuf depuis peu s'est invité. Nadine et lui ne peuvent pas se sentir.

La soirée est un régal, pleine de rebondissements.

Je ne me suis pas ennuyée une seule minute parmi les invités qui s'en envoient des vertes et des pas mûres.

Et la pauvre Anne dans tout cela, qui lutte contre une migraine depuis le matin.

Comme tous les gentils de ce monde, elle doit subir les affronts de sa mère, absolument sans gêne et de son beau-père , absolument contre toute liberté de la femme.

J'ai beaucoup apprécié le caractère d' Antoine, le mari d'Anne avec ses réparties bien envoyées à sa belle-mère. Il va même aller assez loin dans ce domaine.

La complicité qui règne entre lui et Anne est craquante.

Finalement, après toutes ces franchises envoyées, tout se terminera très bien et nous sommes même projetés au Noël prochain.

Une comédie savoureuse et bien vue sur les repas de Noël qui sont en général convenus, où les membres de la famille ont pris des chemins bien différents, ne se voient quasiment pas pendant l'année et se retrouvent à Noël.

Des exceptions existent ...j'imagine.

Ici, grâce à Antoine, le ton se libère et tant mieux pour tous et pour ceux qui lisent.

J'ai adoré. Ce livre m'a vraiment détendue.

Aurélie Valognes a quitté son coté sérieux pour mon plus grand plaisir de lecture.
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Mémé dans les orties

Voici une petite lecture que l'on nomme "bon pour le moral"... sans vraiment révolutionner mon moral, j'ai passé un bon moment.

Je l'ai plus appréciée que les livres de la même catégorie où "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil", et où ça dégouline de sucre et de miel. Ici, c'est un peu le contraire, Ferdinand est vieux et pas gentil et il y a quelques spécialistes de coups tordus.

L'histoire finit forcément bien, mais je suis déjà satisfaite qu'elle ait provoqué quelques sourires, je n'en demandais pas plus.
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Le tourbillon de la vie

Depuis "Au petit bonheur la chance", Aurélie Valognes ne m'a pas conquise.

Et, hélas, mes espoirs sont à nouveau déçus.

Il existe une belle relation entre Louis et son grand-père, Arthur. Louis a de bons mots qui font sourire. Mais il se passe peu de choses dans cette histoire. La 4ème de couverture nous renseigne qu'Arthur porte un lourd secret. Je ne dirai rien de ce secret si ce n'est qu'on comprend très vite de quoi il s'agit. Pourquoi donc en faire un mystère puisque celui-ci se dissipe très vite ? Pour moi, le vrai intérêt du livre commence à la page 239... Un peu tard donc...

A force de sortir un roman chaque année, je crois que l'auteure manque de matière. C'est bien dommage de ne pas laisser mûrir davantage les idées... Je ne peux pas m'empêcher de penser aux "pépites" que l'on trouve en autoédition et qui ne reçoivent pas les honneurs d'une grande maison d'édition.

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Au petit bonheur la chance

Une jolie histoire, qui se passe dans les années 60.

C'est l'histoire :

- De Marie une femme, une mère en quête de liberté, qui décide de vivre son rêve en grand à Paris.

- De Jean, un petit garçon qui se sent délaissé et abandonné par sa mère.

- Et de Lucette, une grand mère stricte mais remplie d'amour pour son petit fils.

J'ai été touché par la belle relation, le fort lien qui relie le petit garçon à sa grand mère. Ainsi que par Marie cette femme victime de son époque.

Ce roman est écrit de manière simple et sensible. Il a su m'émouvoir et me faire sourire à la fois.

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Graines de héros

Planter une graine. S'il y a bien quelque chose auquel je crois, c'est cette faculté que possèdent les livres de semer une petite graine dans le coeur de leurs lecteurs. Les livres ne changent pas le monde mais ils permettent un peu parfois de le contempler différemment, de mettre le doigt sur ce qui fait, ce que devient, notre humanité.



De graines, il est question ici, celles que Jorge plante à chaque arbre abattu dans la forêt amazonienne. Comme un super héros qui voudrait un peu sauver le monde.



Ce recueil m'a rappelé ces bouquins que je dévorais gamin. Vous savez, ces « livres dont vous êtes le héros » et dans lesquels vous choisissiez la suite des évènements.



De la même façon, on retrouve ici douze nouvelles, en plus de celle de départ, libre au lecteur ensuite de parcourir chaque nouvelle à sa façon, de manière ludique, selon ses envies.



Au vu du casting de jolis jardiniers qui parsèment ce recueil de leur plume bienveillante, je ne pouvais pas passer à côté. On croise entre autres, ici, des textes d'écrivains chers à mon coeur tels que Virginie Grimaldi, Gavin's Clemente-Ruiz ou Sophie Astrabie, avec une préface signée de l'enchanteresse Agnès Ledig.



Chacun d'entre eux va alors nous faire découvrir un pan de l'histoire de Jorge et des siens. Nous raconter les petites histoires qui font sa vie, autour de ce thème de la déforestation.



Treize nouvelles, pour apercevoir ce que ces graines peuvent donner, grandir et devenir. Treize nouvelles comme une bonne action puisque 1,50 € est reversé à l'UNICEF pour chaque ouvrage vendu.



Personnellement, comme dans tout recueil de textes de différents auteurs, j'ai trouvé du bon et du moins bon. Chacun, selon sa sensibilité, sera touché ou pas par telle ou telle plume, évidemment.



Il reste quelques graines, joliment semées, et qui vous proposeront un très joli moment de lecture même si on aurait parfois aimé que certains textes soient plus long, tant ils fonctionnent bien.



A vous de vous faire un avis et de laisser germer votre petite graine d'espoir ...
Lien : https://labibliothequedejuju..
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Au petit bonheur la chance

« Alors que Lucette s'éclipse un instant pour se dégourdir les jambes, Jean, de son doigt gauche, écrit « Maman » sur la buée de la vitre, puis, d'un revers de la main, l'efface et trace de son index droit « Ma mère ». C'est à ce moment-là précisément que, pour Jean, Marie, tombée de son piédestal, est devenue sa mère. »



La maman de Jean décide de quitter un mari difficile et de s'installer à Paris pour commencer une nouvelle vie. En attendant, Jean reste chez Mémé Lucette en Normandie. Mais ce qui devait être une situation temporaire durera un certain temps, ce qui aura peu à peu une incidence sur le bonheur du jeune garçon.



Le récit se déroule à la fin des années 60 et s'étale sur plusieurs années. Jean un jeune garçon de 6 ans, en mal d'amour, symbolise naïveté et innocence et se révèle terriblement attachant. En soif de savoir et volubile, il tourmente Mémé Lucette de questions en tout genre. Son côté ingénu et ses mots d'esprit humoristiques nous décrochent bien des sourires au fil des pages…

Sous une apparence stricte, Mémé Lucette nous dévoile son côté attendrissant et ses penchants affectifs au contact de son petit-fils. Un duo fascinant…



Beaucoup de sujets sociaux sont évoqués dans ce roman et surtout la position occupée par la femme au sein de la société : revendication pour sa condition de mère au foyer, son émancipation à intégrer le domaine du travail et l'inégalité des sexes. D'autres difficultés sont soulevées et très peu tolérées, notamment dans le milieu scolaire, telles que les enfants gauchers, la mixité dans les classes et l'orientation injuste dans l'acheminement des études face à des a priori des professeurs…



Une histoire d'abandon d'enfant assez touchante, mais quelques concordances incompréhensibles : le raisonnement d'un enfant de 6 ans un peu trop mature – la résignation subite d'une rancœur amère et tenace supplantée trop vite par le pardon – un aspect de stabilité trop vite enjolivé ! Assez surprenant pour un thème plein de délicatesse…



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Minute, papillon !

Un roman qui fait du bien, sans prise de tête et avec une écriture fluide et légère, bref exactement ce qu'il faut pour se vider un peu la tête, tout en méditant quelques bons conseils apportés pas l'auteure tout au long des pages.



Rose est une jeune mère célibataire de 36 ans et son fils, lui, en a déjà 18. Rose ayant consacré la plus grande partie de sa vie à élever son fils, c'est ainsi qu'elle s'est retrouvée nounou. Cependant, en répondant à l'annonce de Véronique Lupin qui lui propose un salaire plus qu'alléchant avec un logement de fonction qui plus est, Rose était loin de s'imaginer qu'elle allait devoir se transformer, non pas en dame de compagnie pour une personne âgée mas pour...un chien ! Oui, oui, vous avez bien lu : pour cette bourgeoise égocentrique, il n'y a rien de plus important au monde que sa chère Pépette, un chien de petit gabarit pourri gâté et auquel Véronique prête plus d'attention qu'à sa propre mère, Colette, qui, habite juste au dessus. En acceptant bon gré mal gré cette offre, Rose, qui en plus est allergique aux chiens, était loin de s'imaginer que dans ce milieu qui n'est pas le sein, elle allait se faire bien plus d'une amie...et là je ne parle pas de Véronique ni de ses prétendues "amies" qui se battent contre la construction de logements sociaux sous prétexte que cela nuirait à leur environnement, mais je fais allusion à d'autres personnes, qui, sous leurs aspects un peu revêches, sont en réalité de véritables perles !



A découvrir et à faire découvrir !
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En voiture, Simone !

Dans la famille Le Guennec, Martine et Jacques, les parents affichent la soixantaine. Martine travaille toujours dans une librairie et Jacques doit tout doucement lâcher son travail d'architecte et c'est bien difficile de passer à d'autres valeurs que celles d'homme important dont on ne peut se passer.

Ils ont trois fils adultes, deux petits-fils et bientôt un troisième petit qui s'annonce et n'oublions pas, trois belles-filles qui doivent adopter les habitudes de la famille et s'adopter entre elles. La mère de Jacques, Antoinette, est toujours de la partie avec ses quatre-vingt-dix ans ans bien sonnés.

Comme les familles françaises séparées par les kilomètres, ils se voient souvent lors des vacances, des fêtes familiales et ce, pour plusieurs jours.

Cela va donc donner des situations cocasses, très tendues au début et beaucoup moins à la fin.

C'est une comédie à lire comme un bonbon qui fond en bouche.

Mais quelle idée d'avoir changé le titre. En broché, le livre s'appelait " Nos adorables belles-filles" et en poche, le titre a changé pour devenir " En voiture Simone".

Je n'apprécie pas du tout le nouveau titre au point d'avoir collé une affichette bricolée par mes soins avec l'ancien titre. Mon petit-fils Oscar était mort de rire en voyant cela hier mais il était quand même étonné de savoir qu'on pouvait changer un titre. Une couverture oui, me disait-il, quand un livre doit être réédité, j'ai déjà vu plusieurs couvertures mais des titres jamais.

Ceci dit, un chapitre porte le nom "En voiture Simone" . Les chapitres sont courts et les titres délicieusement humoristiques.

J'ai préféré le personnage du vieil homme dans "Mémé dans les orties" et je continuerai à lire de temps en temps Aurélie Valognes qui constitue une belle détente.

Son dernier livre me tente d'ailleurs.
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La ritournelle

J'avais besoin d'une lecture sans prise de tête, qui donne le sourire ! Alors tout naturellement, je me suis dirigée vers ce nouveau roman d'Aurélie Valognes, connue notamment pour l'humour dans ses romans.



Au programme : une soirée de noël qui ne se passe pas comme prévue ! Entre galères de préparation du repas, non-dits, vieilles rancunes et mauvaise foi, le repas sera l'occasion de régler ses comptes !



Ce roman est basé sur une soirée et rien est réellement creusé au niveau des personnages (qui sont trop clichés) ni des relations familiales.

L'histoire se lit en 2h top chrono, inutile d'être très concentré, ça se lit tout seul, sans réfléchir. On ne voit pas la fin arriver. Mais justement… arrivé à la fin je me suis dis : ah ok…. ??? Y'a pas plus que ça ??



Même si j'ai rigolé à des moments je dois dire que j'espérais quelque chose de plus profond et d'un peu moins léger…. Je pense que certaines scènes étaient de trop, c'est un peu too much et à la fin on y croit même plus.



Pour terminer, un roman de noël en cette période où le soleil commence à revenir….? Je me suis demandé pourquoi ne pas l'avoir sorti en décembre ? M'enfin, c'est un détail.



La plume simple de l'auteur est agréable à lire, en soit j'ai passé un bon moment de lecture mais je suis mitigée. Je n'ai ressenti aucune émotion à travers ce roman… si ce n'est un sourire de temps en temps. Il manquait pas mal d'ingrédients principaux dans cette histoire… c'est dommage.

J'ai eu cette impression que le temps avait manqué à l'auteur pour écrire ce récit et que ce n'était pas abouti….
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Mémé dans les orties



Ferdinand, vieux monsieur grincheux, emménage dans un immeuble et sème la pagaille. Il fait tout pour être rejeté, c'est sa façon à lui de préserver sa solitude. Organiser sa journée à sa guise, ne pas avoir de comptes à rendre, rester autonome, ne pas s'éparpiller en sentiments, à part pour Daisy, sa chienne si fidèle. Il ne fait surtout pas semblant d'être aimable. Il veut juste qu'on lui fiche la paix. Finalement ses frasques créent de l'ambiance dans l'immeuble, ce qui n'est pas pour déplaire aux habitantes désœuvrées friandes de cancans.



Mais un jour une gamine futée vient chambouler ses habitudes. L'occasion d'un nouveau départ pour celui qui pensait finir sa vie tranquillement, sans embrouilles. Juliette l'aidera à affronter la perte de sa chienne Daisy ainsi que la terrible madame Suarez, la concierge de l'immeuble, "pas foncièrement méchante, juste un peu braquée parfois", comme le dira son mari.

Une petite étincelle de joie dans sa vie qui réveillera son envie de vivre avec les autres, de partager, d'aimer. Après tout il en est capable. Il suffisait d'essayer, de se secouer un peu, de se remettre en question.



Un roman à l'écriture fluide, aux personnages attachants, dont les défauts sont comme des boucliers. Une fois qu'on frotte un peu, on trouve de belles choses sous la carapace.



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Mémé dans les orties

Reçu en cadeau l'an dernier, le livre à la couverture Vichy et moi nous regardions de travers à chaque station devant mes étagères. Le genre "feel good book" n'est vraiment pas ma tasse de thé. Il a une fâcheuse tendance à m'énerver plus qu'autre chose par son caractère trop gentillet voire ses niaiseries. Mémé dans les orties a confirmé mon allergie aux livres ainsi estampillés.



Cette réussite commerciale fut certainement une très grande joie pour Amélie Valognes qui semble être une jeune femme tout à fait sympathique. Pourtant, force m'est d'admettre que je ne comprends pas la raison de ce succès.



L'histoire est un patchwork de clichés et de caricatures saupoudré de bons sentiments. Ou comment métamorphoser un Tatie Danielle masculin en papy gâteau par la grâce de l'amitié miraculeusement entrée dans sa vie de vieux grincheux... Thème déjà vu, lu, débattu, rabattu. Un faux-air de L'élégance du hérisson avec l'irruption d'une Paloma déguisée en Juliette.



Pour ce qui est de l'écriture, puisque l'auteure aime les expressions toutes faites et imagées, je dirai que ça ne casse pas trois pattes à un canard. Le style est plat. Quant aux effets humoristiques, j'ai dû passer à côté...



Je reconnais toutefois un atout à ce livre: il ne s'étale pas sur 500 pages. La moitié fut déjà une quasi corvée à lire.



Petit papa Noël, puisque la date approche à grands pas, s'il te plaît, ne mets pas les autres titres d'Aurélie Valognes dans mes petits souliers!!!!
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Le tourbillon de la vie

Un récit très touchant.

Louis va passer ses vacances d’été au bord de la mer avec son grand-père Arthur. Malheureusement il est brouillé depuis très longtemps avec sa fille Nina, la mère de Louis et c’est une chance qu’elle lui ait confié son fils.

Ce sont des vacances superbes, une forte complicité se construit entre le grand-père et son petit-fils.

Arthur est ancien comédien et vit au quotidien dans ses souvenirs, il profite de la présence de Louis pour lui faire partager sa passion. Il lui enseigne l’art de la comédie et Louis, malgré son jeune âge, se montre bon élève.

Ils partagent leurs activités entre la plage, la baignade mais les promenades dans la forêt où ils vont à la pèche. Arthur est atteint de la maladie d’Alzheimer, stade 3 et il commence à avoir des troubles inquiétants…….

J’ai été très agréablement surprise par ce livre, car le dernier roman d’Aurélie Valognes que j’ai lu m’avait déçue, je trouvais que ses livres étaient tous un peu (trop) semblables. Celui-ci est tout autre chose ; on y découvre l’amour entre une personne âgée et un jeune garçon, une grande complicité, mais aussi le développement de cette terrible maladie.

Aurélie Valognes a trouvé les bons mots pour raconter cette belle histoire, les chapitres alternent le récit des vacances et les pensées qu’Arthur consignent sur un carnet pour se souvenir. Il y a des mots, des pensées qui sont très émouvants dans ce carnet. L’écriture et fluide, les chapitres sont courts. C’est une lecture facile et addictive.

J’y suis rentrée à reculons dans le récit et j’en ressort conquise.

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En voiture, Simone !

Je ne vais pas vous raconter d'histoires... j'ai eu l'impression de lire le script d'un de ces téléfilms sympathiques que l'on regarde avec plaisir quand on n'a pas envie de se retourner le cerveau et qu'une petite dose d'optimisme est devenue nécessaire pour échapper à la morosité ambiante.



Petite lecture sans prétention mais sans niaiserie non plus. Pas de quoi en faire une thèse mais moment, somme toute, bien agréable.
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Le tourbillon de la vie

En voila un roman très touchant avec 2 personnages principaux très forts. Le petit Louis vient passer un été chez son grand père Arthur. Ils ne se connaissent pas beaucoup mais ces deux là vont apprendre à s’apprivoiser. Un été qui sera peut être le dernier car Arthur cache un secret qui va être de plus en plus difficile à garder… alors c’est le moment de transmettre ses souvenir, de partager des moments pour en créer même si c’est des moments simples pour que le petit Louis un jour puisse lui aussi les transmettre…

Net Galley offre maintenant une palette de livres audio et c’est de cette manière que j’ai découvert ce roman d’Aurélie Valognes. La voix de François Berland a été vraiment parfaite pour ce roman, très agréable à écouter. Il m’a emporté dans ce tourbillon de la vie dès les premières secondes. Les émotions et les intentions que l’auteure a voulu évoquer (cf entretien qui se trouve à la fin) ont était parfaitement retranscrites.

Un roman vraiment magnifique sur la vie, la spontanéité des propos des enfants, sur la vieillesse en rappelant que la personne âgée est un être humain, une personne avant tout ! , qui mérite le respect jusqu’au bout. Aurélie Valognes met aussi en avant l’importance de transmission, de créer du lien entre les générations, la notion de résilience, l’amour, la nostalgie, le rêve… Malgré la maladie du grand père tout est fait avec amour et pudeur c’est ce qui en fait une très belle histoire.

Un roman magnifique, un roman que je recommande, un coup de coeur

#LeTourbillondelavie #NetGalleyFrance

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Au petit bonheur la chance

Un livre prêté, à la couverture couleur tapisserie des années soixante.

Jean, petit garçon de six ans, abandonné par sa maman aux bons soins de sa grand-mère, tente de se faire une place dans le petit appartement sans commodités de Lucette à Granville. Il ne possède qu'un bout de matelas et une petite valise blanche. Mauvais départ dans la vie.



"Mon style est accessible en hommage à mes parents et grands-parents, qui n'ont pas fait d'études." Et alors, les gens qui n'ont pas fait d'études ne méritent-ils pas un style plus poussé ? Sont-ils forcés de ne lire que des clichés, car incapables de voir au-delà ?



Déçue par ce style fade, naïf, où l'on comble les vides par un brin d'humour qui tombe à plat, tellement on le voit venir. Pas de surprises, peu d'émotions, pas de profondeur. Un petit garçon de six ans qui parle comme un adulte, des clichés sur les années soixante, la Normandie, la vie à Paris, la condition féminine. Une histoire bricolée en recollant des images toutes faites ici ou là. Une histoire pas crédible pour un sou, si je reprends le style d'expressions de chaque titre des chapitres, ponctuant aussi avec lassitude de nombreuses phrases.



"Maman, elle a fait ce qu'elle a pu. Elle a été triste, alors que, moi, finalement, j'ai eu une vie de carte postale !"

Tout se termine bien alors pour le petit garçon abandonné par ses deux parents.

La vie n'est pas faite de noir ou blanc, comme l'écrit l'auteure à la fin du roman, mais il ne faudrait pas nous faire croire non plus qu'elle est rose. Les traumatismes de l'enfance ne se gomment pas ainsi, et ne se racontent pas avec une plume si simpliste. Il y manque les traces de l'incertitude, du déséquilibre, de la perte irrémédiable de repères, de l'isolement, de l'incompréhension, du profond désarroi, des blessures non refermées, du pardon impossible, des bleus de l'enfance. Ces histoires d'enfances cabossées méritent mieux.



Au petit bonheur la chance, les mots ne sont pas toujours au rendez-vous des maux.



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Minute, papillon !

Je suis un peu déçue de ce nouveau livre j'ai trouvé les deux précédents meilleurs, il y a même un petit air de déjà vu pour celui-ci avec Complétement Cramé de Gilles Legardinier.



Nous suivons ici le personnage de Rose jeune mère célibataire qui perd son travail de nounou et qui assiste impuissante à l'envol de son fils de 18 ans qui emménage avec sa petite copine.



En cherchant un nouveau job elle va tomber sur une proposition d'une voisine de l'ancienne famille ou elle exerçait en tant que nounou, cette famille cherche quelqu'un. Rose va donc faire la connaissance de Colette une personne âgée complétement hypocondriaque.



Rose va peu à peu tisser des liens avec Colette mais on lui apprend qu'elle n'est pas la pour s'occuper de Colette mais de Pépette la chienne de la famille, en effet Pépette a un emploi du temps de ministre (toiletteuse, psy canine etc....).



Rose va tout de même garder cet emploi mais en s'occupant plus de Colette que de Pépette en faisant en sorte que la personne qui l'emploie Valérie ne l'apprenne pas.



Beaucoup de thème intéressants dans ce livre mais qui sont à peine ébauchés. J'ai mis la note de 3 car cela se lit bien quand même malgrès le happy end très très gros pour être crédible.
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Mémé dans les orties

Voilà typiquement le genre de livre qui n'est pas pour moi...

Je vous entends déjà dire : mais pourquoi l'a-t-elle lu alors ? J'ai sans doute cru à la quatrième de couverture qui me promettait "un livre drôle et rafraîchissant, bon pour le moral et une véritable cure de bonne humeur !" et puis... le titre était marrant.



Peut-être que parfois, au cours de la lecture, j'ai souri, rarement, mais en aucun cas, je n'ai ri aux éclats. Il faut croire que les contes de fées ce n'est plus pour moi, mais la transformation de cet homme infect, aigri, qui a été méchant toute sa vie, en ange de bonté et pilier de la famille, et bien je n'y ai pas cru. J'ai trouvé l'histoire complétement invraisemblable, le point d'orgue étant à la fin . Les personnages sont de vraies caricatures : la fillette très mature pour son âge, la mamie qui s'improvise avocate, la concierge diabolique. Quant au papy acariâtre, j'ai déjà dit ce que j'en pensais. N'allez pas croire que j'ai une dent contre les "personnes âgées" (ah les grincheux, peut-être que si finalement) car j'avais adoré le pétillant livre de Barbara Constantine "A Mélie, sans mélo".



Encore un titre qui surfe sur la vague du "feel-good", beaucoup trop sirupeux pour moi, je ne lui accorde qu'un 6/20. Vivement que je me replonge dans un bon polar...
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La cerise sur le gâteau

Brigitte est à la retraite depuis un an, et a commencé à s'investir dans des activités nouvelles, quand l'employeur de Bernard, son mari, lui notifie qu'il est atteint par la limite d'âge. Une retraite que Bernard, beaucoup plus investi dans son travail que dans sa vie de famille, n'a pas du tout préparée... Commence alors une période de cohabitation difficile entre une épouse qui commence à s'émanciper hors du foyer et un époux qui pantoufle et tourne en rond à la maison. Jusqu'à ces vacances où Paul, leur petit-fils, arrive avec un exposé à préparer sur le 7ème continent, cet amas de détritus qui flottent à la surface des océans. Bernard prend alors conscience des travers de sa consommation et, comme à son habitude, s'investit à fond dans un nouveau projet : atteindre le zéro déchet. Cela devient le coeur de sa vie de retraité, mais cédant à ses vieux démons, il oublie de demander l'avis de ses proches. Les tensions avec Brigitte s'exacerbent...



Il me semble que dans ce roman Aurélie Valognes essaie de faire passer deux messages : le premier sur les dangers du surinvestissement dans son travail ; le second sur la nécessité de mieux préserver l'environnement. Malheureusement ces deux messages, tout à fait pertinents, sont servis par des histoires et des personnages beaucoup trop caricaturaux : difficile de s'identifier aux héros de ce roman, sauf peut-être à Brigitte, et de croire aux péripéties et brusques changements d'orientation de leurs vies. La narration devient alors un peu lourde, barbante et peu émouvante, malgré l'indéniable qualité d'écriture et la verve de l'auteure.

J'avais trouvé "Né sous une boite étoile" "frais, drôle et émouvant" ; on en est très loin ici, et les messages passent mal. Heureusement les tous derniers chapitres viennent un peu corriger l'impression générale, mais trop tard !
Lien : http://michelgiraud.fr/2020/..
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Mémé dans les orties

Aurélie Valognes signe t'elle avec Mémé dans les orties un roman ? Son mérite est d'avoir réussi à trouver un éditeur papier après avoir fait une première publication numérique et trouvé son public . Après tout c'est là l'essentiel , un auteur qui rencontre des lecteurs et vice et versa .....

L'immeuble du 8 rue Bonaparte, les habitantes toutes d'un certain âge, le vieux grincheux, solitaire , acariâtre, la concierge au caractère bien trempé, la gamine surdouée au grand coeur, tout un monde de "petits vieux" croqué, l'exaspération de ceux qui ne se sentent pas encore concernés par la vieillesse.. Beaucoup de bonnes idées mais à force de vouloir trop bien faire .... Vous l'aurez compris je n'ai pas apprécié cette lecture dommage l'idée était bonne mais trop de clichés , de situations invraisemblables viennent polluer ce texte qui au demeurant aurait pu être plaisant .
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Mémé dans les orties

... Je ne sais pas ce qu'il se passe en ce moment mais rahhhh j'ai l'impression de faire ma vieille mégère lorsque je poste mes critiques car ... rien ne me plait , que des déceptions ... et ce livre ne déroge pas à la règle ...

J'ai trouvé que c'était plus que caricatural ( ... ok on peut écrire en reprenant des "archétypes" , le "vieux grincheux", "la concierge acariâtre", etc ... pourquoi pas ce n'est pas interdit certes ... mais alors on a le devoir d'en faire un truc différent , de détourner le truc histoire d'apporter de la nouveauté, de la fraîcheur, de la drôlerie ... ).

J'ai trouvé le style de l'auteur très "plat" ...

Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, rien trouvé de divertissant/amusant ... la lecture m'a semblé interminable alors que le bouquin est court ...

Bref ... le flop.
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