La collection "Palette...nature" est à avoir absolument si vous avez le goût des photographies. Elle renouvèle le genre habituel des catalogues documentaires sur les espèces animales et les rend moins rébarbatifs. Ce sont les photos principalement, d'une originalité et d'une grande beauté, qui vont vous donner le goût d'en apprendre plus sur les Bonobos, les Sakis et les Sapajous sur ce volume. Les textes sont très instructifs. Glissés sous les clichés comme des légendes et éloignés de leur format de fiche signalitique, ils rendent la découverte moins scolaire. Le grand format est bien sûr de là bien choisi. Le niveau de lecture est à proposé à partir de 8 ans mais les photographies raviront les plus petits. On aime!!!
Commenter  J’apprécie         20
Cette discussion entre deux chiens à propos de la grossesse de leur maîtresse est très drôle. De plus, les images stylisées aux couleurs vives sont très attrayantes.
Commenter  J’apprécie         20
Un joli petit ouvrage qui m'a été offert a moi qui aimerais découvrir le Louvre.
Certes on a l'impression qu'il est fait pour un jeune public mais n'en reste pas moins qu'il contient 96 pages de pur bonheur.
Des illustrations magnifiques, un échantillon de merveilleux tableaux du plus grand musée.
Peintures de la renaissance que j'affectionne tout particulièrement avec des gros plans sur des détails auquel au premier regard on ne découvre pas de suite.
Un ouvrage a consulter sans modération pour la beauté et la curiosité des détails.
Merci a la personne qui me l'a offert.
Commenter  J’apprécie         10
Née au 14ème siècle la jeune Frénégonde n'a rien en commun avec les modèles féminins de son époque. Heureusement cette fillette pas comme les autres a la capacité de voyager dans le temps ; elle utilise son super-pouvoir surtout après avoir fait une bêtise, mais aussi lorsque le quotidien lui semble trop pesant. Elle va ainsi parcourir le 15ème, le 16ème, le 17ème et le 18ème siècle. Mais que l'on change de date ou de lieu, les contraintes de la vie à la cour sont les mêmes en Angleterre, en Hollande ou en Espagne. Notre jeune aventurière se sent décidément plus à son aise en pleine révolution française, mais elle y égare son tambour à voyager dans le temps. Une ballade à toute bringue à travers l'histoire des costumes féminins et des normes sociales, avec des illustrations qui mêlent tradition et modernité, tirées de la gravures ou de la peinture classique et rehaussées par le côté fluo et punk de Frénégonde.
Commenter  J’apprécie         10
Ici, les œuvres sont classées non pas chronologiquement, mais par leur couleur dominante : rouge, jaune, bleu, vert… puis par les formes représentées dessus : cercles, carrés, triangles, rectangles… et enfin par les matières suggérées ou utilisées par l’artiste : la terre, la pierre, le bois, le métal.
Une approche intéressante, à partir de 5 ans.
Commenter  J’apprécie         10
Les paysages sont classés par type : jardin, campagne, forêt, montagne, rivière, mer, ville ou paysage imaginaire. Les reproductions sont en pleine page, accompagnées d'un commentaire réduit.
Un album petit format adapté aux jeunes lecteurs à partir de 4 ans.
Commenter  J’apprécie         10
Un livre historique sur le monde fascinant des sous-vêtements féminins. Au delà d'un historique qui semble plutôt complet, cet ouvrage fait émerger des tendances sociales en lien avec le vêtement et l'Histoire. Plus que de la curiosité, il s'agit d'une belle vision de l'évolution des moeurs féminins, après le romantisme et la sexualisation. Pour autant, il est probable que cette enveloppe charnelle fasse toujours autant parler à l'avenir ...
Commenter  J’apprécie         10
Qui n’a jamais rêvé de jeter un œil dans le passé ? Frénégonde la perce-siècle est un album ancré historiquement, qui décrit également la condition féminine à travers les siècles. L’habillement est souvent le reflet d’un manque de liberté(s). Le texte est intéressant car il dissémine de nombreux termes appartenant à des époques antérieures. Un lexique en fin d’album nous en donne la signification. Je situe d’ailleurs cet ouvrage à mi-chemin entre la fiction et le documentaire.
Cette histoire a, par ailleurs, une esthétique magnifique : j’ai aimé le rose fluo (anachronique) des cheveux de Frénégonde qui parcourt les pages, et toutes les illustrations rappelant l’esthétique des tableaux des époques traversées. Je suis admirative du travail de Lucile Placin.
Un chouette voyage dans le temps en compagnie d’un personnage pétillant !
Commenter  J’apprécie         10
La situation devrait faire sourire, avec cette grande Nature posée là et cette petite fille venue se perdre dans ses jupes et faisant sa loi.
Nous comprendrons à la fin pourquoi l'auteure Béatrice Fontanel l'aura fait attérir ici, dans cette forêt, grande et profonde.
Nous aurons droit à une odyssée pour lui faire retrouver le chemin de sa maison.
En attendant, comme une petite fille qui ne voudra en faire qu'à sa tête, Capricieuse(c'est son nom), voudra ranger, pousser la petite déco de la Nature qui ne sera pas du tout suivant son goût ( nous aurons une pensée émue pour cette petite fille qui tenta de ranger la maison d'un troll et qui se fera dévorer dans " Dégoutant", de Jennifer Dalrymple, publié chez l'Ecole des Loisirs) .
Nous, en voyant les images de Lucile Placin nous comprendrons bien qu'une plante ou un caillou se placeront bien là où Dame Nature, le vent et les autres éléments l'auront voulu, inutile de ranger ou de déranger.
Un petit caractère absurde et espiègle qui fera rire car, et oui, les jeunes lecteurs auront ce bon sens qui manquera à Capricieuse. C'est juchée sur le dos d'une tortue qu'elle voudra un peu faire marcher le monde à la baguette.
Capricieuse nous fera penser à une enfant trop active, peu capable de jouer seule sans déranger la forêt, qui aura besoin d'attention.
Capricieuse sera bâtie haute comme une petite " Poucette", de la taille d'un champignon, ce qui apportera un supplément de merveilleux avec la technique graphique très colorée et les collages. C'est un monde d'enfant.
Il faudra se la supporter la Capricieuse dans ce joli monde de papillon, de huppes et de pic-verts.
Heureusement, toutes les petites filles perdues retrouvent toujours leur chemin( on saluera la patience de madame tortue).
Commenter  J’apprécie         10
: L'album laissera un peu perplexe au début les adultes lecteurs sur son sujet sans doute, peut-être moins les enfants
(ou pas, peut-être que certains adultes lecteurs savants en sauront un peu plus que nous et pourront éclairer).
La méduse.
Pourquoi la mettre en avant?
La première de couverture montrera une enfant sortie du bain, s'épongeant et admirant curieusement une méduse en surface du rivage. Il existe en effet une fascination des enfants sur cette créature translucide et aquatique qui ressemblera à du "slime" ludique à presser, manipuler.
Ne faites surtout pas cela, même avec un bâton, jeunes lecteurs.
Il y a une histoire à vous livrer ici.
C'est l'aventure simple d'une baignade, vue par la méduse.
Elle sera présentée donc comme un animal comme les autres et possiblement bienveillant, en dépit de son contact toxique.
L'auteure Béatrice Fontanel mettra même en avant la beauté d'une nage de méduse, son bal gracieux.
À nous de nous offrir quelques minutes de vidéo sur internet pour accompagner le mouvement lumineux sur fond marine.
C'est vrai que l'on dirait un tutu dans l'eau.
Et pic.
Une petite fille se fera brûler à son contact en nageant.
Que faudra t-il faire dans ce cas?
Il faudra se renseigner, n'est-ce pas? Les grands le savent peut-être.
Quelques années plus tard, la petite fille aura grandi et la méduse l'a reconnaitra.
Suite à la brûlure, elle l'aura même remise à la mer elle-même tandis que les adultes l'auront pêché pour la punir et la faire mourir sur la plage juste avant. Pourquoi?
La méduse se le demandera.
Et la jeune fille adulte reviendra pour nager dans son environnement, un peu équipée, la méduse pensera peut-être même que ce sera sans métier.
Cette fascination restera un peu mystérieuse mais peut-être que tout s'expliquerait auprès de spécialiste de la méduse.
Nous saluerons un peu la compassion de la petite fille sur la protection de l'environnement et de ses créatures, ce n'est pas innée. Rien ne l'obligeait à relâcher la créature pour qu'elle vive, surtout après le coup de la brûlure.
Nous pourrions dire que quelqu'un lui aura appris à le faire mais ça ne sera sans doute pas son papa qui songera plutôt peut-être à préserver les bords de la plage d'autres incidents.
Et finalement en observant un peu la scène de la méduse qui se déssèche parmi les ordures de la plage, sans doute que la créature ne méritait pas ça.
L'histoire laissera suggérer que la jeune fille aura trouver un intérêt particulier à étudier les méduses et d'avantage.
Pour nous, lecteurs, avec la méduse viendra le thème des vacances, celui de la plage, c'est une mésaventure qui laissera à chacun des souvenirs.
La méduse des bords de mer, c'est un jeu de prudence à expliquer aux enfants: "lorsque tu te baigneras, prends garde aux méduses, leur contact brûle". Elle défend sa place des désagréments avec les moustiques en camping, pas vrai?
Mais étrangement, elle laissera des souvenirs à raconter lorsqu'on sera grand.
Nous aurons cherché sur internet un peu sur le sujet de la méduse et sur son rapport peut-être écologique. Et figurez-vous que la méduse aura un effet bénéfique face aux micro saletés de la mer. Nous vous laisserons le soin de faire plus de recherche mais " Je suis la méduse" demandera d'y revenir un peu plusieurs fois. Le texte un peu poétique changera une dimension de réalité plus plate pour nous laisser, grâce à la parole de la méduse elle-même, un soupçon de grâce.
C'est intéressant.
Commenter  J’apprécie         10
"Moi, escargot
Pas parler, fatigué
Avance silence..."
Il faudra juste un petit temps pour le lecteur pour comprendre que c'est ce petit personnage qui s'exprimera dans son langage, malgré qu'il se soit présenté. Ceci étant fait, cette particularité du langage un peu parcellaire apportera du comique et de la tendresse à cet escargot parti (à son allure) découvrir un petit bout de terrain.
L'ambiance ne sera pas la même qu'avec "Le voyage de l'escargot" de Ruth Brown chez Gallimard Jeunesse. Dans ce dernier justement, un narrateur extérieur nous racontait le parcours de Bavou l'escargot (que nous finissions de découvrir avec hauteur sur la fin, un jardinet décortiqué bout par bout mais que l'on associait à un tunnel ou un pont).
Nous verrons cettd fois les choses par le truchement de notre escargot rouge rubis imaginé par l'auteure Béatrice Fontanel.
Notre héros s'excusera d'avance car il ne peut parler et avancer en même temps si il doit "marcher" à bonne allure.
Nous jouerons de gros plan là aussi, forcément avec la taille d'un escargot mais tout sera reconnaissable.
Les zooms seront esthétiquement pleins de charme, bosselés, veinés de belles ondulations, formant des aménagements de parcours et des jeux d'escalade naturels, un vrai jeu de construction sur lequel notre personnage tentera d'adhérer, d'escalader, de descendre.
Le texte est drôle, oui, cumulant le beau et le baveux, donc des han!? et des beurks!
Les commentaires de l'escargot nous renseigneront sur ses émotions du moment, petite frousse sur un pied ou béguin du champignon.
Gymnastique.
Il va étirer son corps ou le planquer sous sa coquille, c'est une éloge de la lenteur amusante.
La vie d'un escargot ne semblera ici pas furieuse mais parfois la vie peut être dangereuse ou merveilleuse à son niveau.
A hauteur du notre, nous profiterons des couleurs vives mises en lumière par Céline Caneparo, des jeux de rouge et de brun ou de vert complémentaires.
Nous accompagnerons l'escargot dans son ascension vers un gros coup de coeur: pourra -t-il claquer la bise à cette nouvelle prise ou juste baver d'envie ?
Il aura aimé au moins une fois et nous aurons aimé plus d'une fois, cet album inscrit dans nos découvertes.
Commenter  J’apprécie         10
Une petite taupe souhaite découvrir la ville. Nous le suivons donc à travers champs, dans ses galeries, qui la mèneront directement… au métro.
Cette histoire commençait bien. J’avais même l’impression que l’on allait parler de la vie d’une taupe et puis… plus rien. La taupe se retrouve dans le métro, croise un homme noir qui creuse avec son marteau piqueur et puis elle s’en retourne d’où elle vient. Bref, ce n’est pas très passionnant, il manque un but à ce voyage qui se termine tout platement.
Commenter  J’apprécie         10
Ce livre retrace avec beaucoup de réalisme le parcours d'un migrant, les difficultés auxquelles il doit se confronter, l'énergie qu'il lui faut déployer pour résister...
L'histoire est donc éprouvante pour les enfants et il est nécessaire de les accompagner dans leur lecture.
Heureusement, la fin est belle, mais sûrement un peu trop...
Commenter  J’apprécie         10
Pour un enfant avoir une télévision dans sa chambre est certes le rêve mais ne remplacera jamais la présence d'un père. C'est ce que découvre le héros de ce petit roman, qui s'abrutit chaque soir dans les pires émissions de télé-réalité qui soient pour trouver le sommeil. Lorsque sa mère décide de rationner drastiquement le temps passé devant les écrans notre jeune accro va moins faire le malin !
Commenter  J’apprécie         10
Incontournable Juin 2021
Membre de la collection "Le grand bain" aux éditions Seuil Jeunesse, "Comment chasser les zombis de mon lit?" est une histoire de cyberdépendance d’une centaine de page sur un ton léger et du point de vue de la personne dépendante, c,est-à-dire le héro - qui n'a pas de nom.
Ce dernier nous explique que ses parents vont se séparer et sa mère décide qu'il peut dorénavant avoir une télé dans sa chambre. Notre héro est fou de joie et très vite, la télé occupe tous ses temps libres. Bientôt, bercé par les émissions de téléralités peuplés de superficiels adultes expert en zizanie, de films d"horreurs à thématique zombis et autres émissions abrutissantes, notre héro a du mal à rester éveillé en classe, trouve de plus en plus de moyens de passer du temps sur ses jeux vidéos, sa télé et son ordi, Il se met à mentir, à trouver des parades, à chercher des points positifs pour défendre ses écrans dont il raffole. Bref, il devient dépendant et sa mère s'en rend bien compte. Lorsque le héro élabore un plan pour aller consommer les écrans dans un café internet, ayant donné comme excuse à sa mère qu'il était invité chez un ami, il est loin de se douter que le revers sera sévère. Après cette ultime mensonge, il est privé de tous les écrans de la maison. Mais le héro réalise que même sans son exposition quotidienne, il continue de faire des cauchemar et son reflet dans le miroir est à peu de chose près celui d'un zombis. À partir de là, notre héro se met en tête de remettre de l'ordre dans sa vie.
J'ai bien aimé cette histoire. Ni moralisatrice ni surchargée, elle nous met dans la peau d'un jeune asse standard, qui va peu à peu perdre le contrôle de sa consommation virtuelle. Non seulement est-il trop devant les écrans, ce qu'il choisi d'écouter est aussi questionnable. Des émissions qui valorise les pires facettes de l'humain, comme la cupidité, la superficialité, la méchanceté gratuite, la compétition malsaine,etc. Des films gores très violents. Des émissions qui se moque de donner le mauvais exemple. Bref, des trucs qui abrutit la personne et qui ne sont nullement pertinents ( surtout pour la jeunesse). On voit bien les comportements s'additionner, le déni se formuler, les trucs qu'il se dit pour justifier ses comportements. Le tout dans le langage accessible d'un jeune garçon.
On voit vers la fin que le héro de rend compte qu'il ne peut pas poursuivre ce genre de mode de vie. Il a une tête de déterré, il ne dors plus beaucoup ( que ce soit en raison des cauchemars ou de son heure tardive à se mettre au lit en raison des films) et il a fait sangloter sa mère. Peu à peu, vu qu'il n'a plus accès aux écrans, il renoue la conversation avec des amis d'école, dont Aphrodite ( je pense qu'il l'aime bien vu le fait qu'il veut des enfants avec elle) et il se met à écouter des documentaires avec sa mère. Il réalise la valeur des interactions sociales et découvre qu'elles sont même plus plaisantes que les écrans. Il se fait comme ultime constat que s'il devient lui-même parent, sans doute qu'il n'y aura pas de télé dans leur chambre, comme ça, ils seront à l’abri des zombis.
Je pense que les zombis " dans la chambre" est aussi une petite métaphore de l'état dans lequel se retrouve le héro.
Bon, bien sur, tout est "un peu trop facile", on ne débarrasse pas d'une compulsion comme d'un rhume, mais le message est là et c,est divertissant à lire. Pas très long à lire, qui plus est.
Je ne suis vraiment pas fan de ce type de dessin, mais sachez qu'il y a des illustrations dans le roman de temps à autre, du même illustrateur que la couverture.
Ce roman, comme les autres membre de la collection, offre une affiche ( elle est sur le roman et se déplie).
Pour un lectorat du second cycle primaire, 8-9 ans ( jusqu'à 99 ans).
Commenter  J’apprécie         10