AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Loïc Froissart (Autre)
EAN : 9791023515633
104 pages
Seuil Jeunesse (09/04/2021)
3.54/5   12 notes
Résumé :
Une histoire pour se jeter dans le grand bain de la lecture ! Notre héros est accro aux écrans et à toutes les émissions idiotes qui y défilent. A la suite du départ de son père, il obtient ce dont il a toujours rêvé : une télé dans sa chambre ! Une jaquette à déplier : une affiche à collectionner !
Que lire après Comment chasser les zombis de mon lit ?Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Je remercie l'opération Masse Critique de Babelio et les éditions Seuil Jeunesse de m'avoir permis de découvrir ce roman accessible aux lecteurs dès l'âge de 8 ans.
L'ouvrage, appartenant à la collection "Le Grand Bain" est très agréable de par son format. La jaquette se déplie, et se transforme en affiche à collectionner. J'apprécie beaucoup les illustrations qui peuvent également séduire des enfants très jeunes (pour ce tome, beaucoup de poissons, poulpes, tortues, méduses, dans des coloris poudrés sur fond noir ou blanc.) le livre est agréable pour ses dessins et aussi pour le choix de ses caractères imprimés. le texte est aéré, et reposant pour la lecture.
L'histoire est sobre, et intelligente, elle met en garde les enfants contre l'usage abusif des tablettes, d'internet et aussi des émissions télévisées, parmi lesquelles bon nombre de productions de téléréalité qui éloignent de la vie réelle, ne sont pas instructives et enferment les jeunes téléspectateurs dans un ghetto télévisuel manquant totalement d'intérêt, lorsqu'ils ne sont pas dangereux car complétement abêtissants.
Un livre que j'ai beaucoup apprécié, que j'ai aimé lire, qui m'a fait sourire plusieurs fois et qui devrait être très prisé par le public jeunesse.
Lecture que je conseille aux jeunes!
Commenter  J’apprécie          280
Le narrateur est un (pré-)ado qui nous fait partager son quotidien. Habitant avec sa maman divorcée, son quotidien est rythmé par la télévision qu'il mate abondamment dans sa chambre. le récit étant récent, on a droit à son émission favorite, une téléréalité avec des gars bodybuildés et des filles silliconées, quand elles ne sont pas "conées" tout court...

L'essentiel du livre est une longue succession, moyennement drôle, de réflexions sur l'école, la télé, la famille, les films interdits que l'on regarde quand même... surtout ceux de zombies. D'où le titre. Personnellement, je mets "e" à zombis...

Personnellement, et mes gamins aussi, j'ai attendu jusqu'au bout qu'il se passe quelque chose. Que l'action débute. Qu'un imprévu vienne bousculer tout ce petit monde. Eh bien, rien, nichts, nada, nothing, peau de zob.

Cela, c'est la lecture d'un adulte, un peu vieux, voire croûlant aux dires de mon aîné. Car l'aîné en question, il a rigolé aux divagations d'un gars qui a son âge. Il s'est reconnu dans ce pré-ado qui sait que ce qu'il regarde est nul, mais qui veut quand même mater de gros seins en se disant qu'un jour il aurait ses biscotos tatoués... même s'il ne voudra jamais se faire tatouer. Et la télé dans la chambre, on en a tous rêvé... et mon aîné aussi. le gamin en question (celui du livre) va finir par se rendre compte qu'une copine, c'est beaucoup mieux qu'une télé dans la chambre. Gageons que dans le tome 2, il se rendra compte qu'il pourra avoir la copine ET la télé dans sa chambre. Et le tome 3 abordera la question de la contraception...

Je divague, revenons à nos moutons, ou à nos zombies plutôt... Rendons quand même à César ce qui lui appartient... Donc, je peux reconnaître que le récit tape juste. Qu'il y a un portrait des jeunes qui fait mouche et que leurs interactions avec la société sont bien vues aussi. Par ailleurs, il y a quantité de romans pour adultes qui ne sont qu'une succession de réflexions sur le monde, la vie, la mort, où courge, dans quelle étagère... Alors, pourquoi pas un roman pour ado sur ce mode-là. Hein... je vous le demande un peu... pourquoi pas... Certes, on peut se poser la question... mais cela ne change pas mon opinion.
Commenter  J’apprécie          60


Incontournable Juin 2021

Membre de la collection "Le grand bain" aux éditions Seuil Jeunesse, "Comment chasser les zombis de mon lit?" est une histoire de cyberdépendance d'une centaine de page sur un ton léger et du point de vue de la personne dépendante, c,est-à-dire le héro - qui n'a pas de nom.

Ce dernier nous explique que ses parents vont se séparer et sa mère décide qu'il peut dorénavant avoir une télé dans sa chambre. Notre héro est fou de joie et très vite, la télé occupe tous ses temps libres. Bientôt, bercé par les émissions de téléralités peuplés de superficiels adultes expert en zizanie, de films d"horreurs à thématique zombis et autres émissions abrutissantes, notre héro a du mal à rester éveillé en classe, trouve de plus en plus de moyens de passer du temps sur ses jeux vidéos, sa télé et son ordi, Il se met à mentir, à trouver des parades, à chercher des points positifs pour défendre ses écrans dont il raffole. Bref, il devient dépendant et sa mère s'en rend bien compte. Lorsque le héro élabore un plan pour aller consommer les écrans dans un café internet, ayant donné comme excuse à sa mère qu'il était invité chez un ami, il est loin de se douter que le revers sera sévère. Après cette ultime mensonge, il est privé de tous les écrans de la maison. Mais le héro réalise que même sans son exposition quotidienne, il continue de faire des cauchemar et son reflet dans le miroir est à peu de chose près celui d'un zombis. À partir de là, notre héro se met en tête de remettre de l'ordre dans sa vie.

J'ai bien aimé cette histoire. Ni moralisatrice ni surchargée, elle nous met dans la peau d'un jeune asse standard, qui va peu à peu perdre le contrôle de sa consommation virtuelle. Non seulement est-il trop devant les écrans, ce qu'il choisi d'écouter est aussi questionnable. Des émissions qui valorise les pires facettes de l'humain, comme la cupidité, la superficialité, la méchanceté gratuite, la compétition malsaine,etc. Des films gores très violents. Des émissions qui se moque de donner le mauvais exemple. Bref, des trucs qui abrutit la personne et qui ne sont nullement pertinents ( surtout pour la jeunesse). On voit bien les comportements s'additionner, le déni se formuler, les trucs qu'il se dit pour justifier ses comportements. le tout dans le langage accessible d'un jeune garçon.

On voit vers la fin que le héro de rend compte qu'il ne peut pas poursuivre ce genre de mode de vie. Il a une tête de déterré, il ne dors plus beaucoup ( que ce soit en raison des cauchemars ou de son heure tardive à se mettre au lit en raison des films) et il a fait sangloter sa mère. Peu à peu, vu qu'il n'a plus accès aux écrans, il renoue la conversation avec des amis d'école, dont Aphrodite ( je pense qu'il l'aime bien vu le fait qu'il veut des enfants avec elle) et il se met à écouter des documentaires avec sa mère. Il réalise la valeur des interactions sociales et découvre qu'elles sont même plus plaisantes que les écrans. Il se fait comme ultime constat que s'il devient lui-même parent, sans doute qu'il n'y aura pas de télé dans leur chambre, comme ça, ils seront à l'abri des zombis.

Je pense que les zombis " dans la chambre" est aussi une petite métaphore de l'état dans lequel se retrouve le héro.

Bon, bien sur, tout est "un peu trop facile", on ne débarrasse pas d'une compulsion comme d'un rhume, mais le message est là et c,est divertissant à lire. Pas très long à lire, qui plus est.

Je ne suis vraiment pas fan de ce type de dessin, mais sachez qu'il y a des illustrations dans le roman de temps à autre, du même illustrateur que la couverture.

Ce roman, comme les autres membre de la collection, offre une affiche ( elle est sur le roman et se déplie).

Pour un lectorat du second cycle primaire, 8-9 ans ( jusqu'à 99 ans).
Commenter  J’apprécie          10
Avoir une télé dans sa chambre, le rêve de tous les jeunes. Pouvoir choisir ses programmes, principalement les plus idiots. Et même en les sachant idiots, rester hypnotisé des heures entières, surtout la nuit. C'est le bonheur de notre jeune héros qui a obtenu une télé, peut-être pour "compenser" la séparation de ses parents. Il raconte à la première personne. On sent qu'il est accroc et pourtant il garde un oeil lucide sur ce qui lui arrive. Par ailleurs, on a l'impression qu'il s'intéresse à beaucoup d'autres choses que ces zombis qu'il adore.
Dans la journée, notre héros flotte dans un état second, se détachant de ses amis. Tout cela menace de se terminer mal, par de grosses bêtises et des effets néfastes sur son comportement. Heureusement une fin imprévue va faire évoluer la situation.
C'est un véritable cri d'alarme que lance Béatrice Fontanel en mettant en lumière cette addiction aux écrans qui peut atteindre n'importe qui, mais surtout les enfants.
Commenter  J’apprécie          40
Ce livre jeunesse délivre un message sur l'abus des écrans et surtout de programmes inintéressants ou effrayants que les jeunes regardent à l'âge où ils devraient profiter des copains et du grand air.

Alors que ses parents divorcent, la maman du protagoniste lui accorde d'avoir une télé dans sa chambre. Évidemment, ce jeune cherche toutes les solutions et excuses possibles pour végéter devant "son trésor" ce qui se ressent sur son sommeil (cauchemars, fatigue), son physique (d'où les zombies), ses relations (avec sa mère et ses camarades) et enfin ses résultats scolaires.

Je ne l'ai pas trouvé moralisateur mais j'ai bien ressenti qu'il est pour un public assez jeune. Je ne suis cependant pas certaine qu'ils aient le recul, à cet âge, de prendre conscience des choses comme le garçon de ce récit. Je vous invite donc, parents, à partager la lecture avec le jeune lecteur ou la jeune lectrice.
Commenter  J’apprécie          30


critiques presse (1)
Ricochet
04 mai 2022
Bien sûr, le message incitant à se méfier de l’abus d’écrans passe mais le roman propose de surcroît un protagoniste fort réaliste : énervant de désinvolture mais adorable à souhait. Cette particularité engendre une grande originalité. Voici un court roman drôle et instructif qui permet de comprendre le rôle néfaste des écrans tout en découvrant que la girafe est le seul vertébré à ne pas bâiller.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Le zombi, évidemment, c'est moi, le lendemain matin à l'école. Souvent, il fait trop chaud dans la classe, les profs ne font que parler, on doit avoir l'air de les écouter, ça ronronne sous mon crâne, je me sens alors comme un vieux pneu abandonné dans un champ. Pourtant, certains enseignants sont très bien... La prof de français par exemple, elle est jolie, elle sent bon, pas comme Théodore qui devrait mieux se laver les dents le matin, surtout qu'il bâille tout ce qu'il peut. Lui aussi, il a la télé dans sa chambre, comme la moitié de la classe ou presque. Les autres, ça les rend fous de jalousie, tant d'injustice.
Commenter  J’apprécie          70
C'était chouette tout de même, cet aquarium géant. Il y avait des raies mantas immenses, avec des ventres blancs comme de la neige, et des branchies bien fendues qui les faisaient ressembler à des voitures de course. Elles passaient au-dessus de nos têtes, lorsque nous avancions dans le tunnel de verre qui traverse l'aquarium, peut-être même qu'elles nous faisaient pipi dessus, pour se venger d'avoir été enfermées là. Enfin moi, si j'avais été à leur place, c'est ce que j'aurais fait. D'ailleurs, quand j'étais petit, de notre balcon, j'ai essayé une fois, sur les gens qui passaient dans la rue. Mon père m'a collé une raclée mémorable. A l'époque, il habitait encore avec nous.
Commenter  J’apprécie          10
Quand mon père nous a laissés tomber, ma mère a enfin accepté que j'installe dans ma chambre une vieille télé récupérée chez ma grand-mère, au Havre. Elle a pensé que ça allait me consoler peut-être. Au départ, j'avais demandé une tablette, mais elle m'avait répondu du tac au tac :
- Tu crois que je suis Crésus ou quoi?
"Crésus", on aurait dit le nom d'un rappeur. Pour la tablette en tout cas, c'était râpé.
Je n'en revenais pas : la-télé-dans-ma-chambre! Pouvoir regarder l'écran dans le noir total, sous ma couette douillette, avec un esquimau au chocolat glacé... Le bonheur!
Commenter  J’apprécie          10
Nous nous sommes allongés sur la pelouse rachitique et nous avons commencé à bavarder. De tout et de rien, de ce que nous voudrions faire plus tard comme métier. Aphrodite, qui va souvent à la médiathèque de notre quartier, m'a avoué qu'elle avait assez envie de devenir bibliothécaire, mais elle a précisé, tout en me priant de ne pas rire... dans l'espace. Texto. J'ai souri
- Bibliothécaire de l'espace, dis donc, il faudra que ce soit une grande station spatiale internationale, avec pas mal de gens alors. Et comment ranger les volumes ? Comment garder son livre fermé, sans perdre sa page, en apesanteur ? (p. 84)
Commenter  J’apprécie          00
Avec la télé, on n'a pas tous ces soucis. C'est joli, ça bouge, c'est coloré, surtout quand on passe son temps à zapper. Aussi fascinant qu'un kaléidoscope. Ma mère m'avait prévenu :
- je te fais confiance, tu ne la regarderas pas trop, hein, mon cœur ?...
Confiance... elle était bonne celle-là ! Moi aussi, j'avais fait confiance à mes parents, et je ne sais pas ce qu'ils ont fabriqué et la faute à qui, mais mon père a fichu le camp. (p. 14)
Commenter  J’apprécie          00

Videos de Béatrice Fontanel (16) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Béatrice Fontanel
Sur quel artiste peintre portera notre nouvel album, en partenariat avec le musée de l'Orangerie ? Il s'agit évidemment de Claude Monet !
De la fin des années 1890 jusqu'à sa mort en 1926, il se consacre essentiellement au cycle des Nymphéas, dont le musée de l'Orangerie possède un ensemble unique ! Oeuvres mondialement connues, vous les (re)découvrirez en plongeant dans ce récit palpitant de Béatrice Fontanel, merveilleusement illustré par Alexandra Huard, qui ont toutes deux mené un impressionnant travail de documentation. Le plus ? Une version audio incluse grâce à un QR code, des photos d'archive et des illustrations pour aller plus loin, et découvrir les secrets de Monet.
+ Lire la suite
autres livres classés : dépendancesVoir plus
Les plus populaires : Jeunesse Voir plus


Lecteurs (24) Voir plus



Quiz Voir plus

Anna et le nouveau monde

Quel âge Anna a-t-elle ?

13 ans
14 ans
16 ans

5 questions
0 lecteurs ont répondu
Thème : Anna et le nouveau monde de Béatrice FontanelCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..