Lu par Thibault de Montalembert.
Un chien à la carrure et au comportement hors normes va s'installer dans la famille Molise, déjà au bord de l'explosion, et être le déclencheur de changements qui se préparaient en sous-marin depuis un moment.
Le père quinquagénaire a raté sa carrière d'écrivain, ne supporte plus ses trois postados ingrats, est fatigué de sa femme trop parfaite et ne rêve que d'une chose, plaquer toute sa petite famille pour sauter dans un avion et aller boire un verre sur la Piazza Navona (comme on le comprend…).
Il s'attache pourtant à ce chien, qu'il nomme Stupide, et tente tant bien que mal de récupérer les miettes de sa famille.
Rien n'est politiquement correct dans la tête de ce père de famille au cynisme provocant, raciste arrangeant, époux tendrement malveillant, paternel "me faites pas chier que j'vous aime!"
Je ne suis pas très bon public pour ce genre d'humour parce que je n'en saisi pas toutes les finesses. Le chien semble une allégorie de tout ce qui est rejeté dans la société américaine puritaine: homosexualité, obésité, naïveté, désintéressement.
Je sens une violente critique de cette middle class blanche bienpensante, mais certaines réflexions me dépassent un peu. Tant mieux! ça bouscule, ça fait cogiter, c'est formateur!
Je suis fan du narrateur et je retrouverai la plume de John Fante avec plaisir.
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