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Critiques de Brice Matthieussent (351)
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Mon chien stupide

Depuis le temps que j'en entendais parler de ce roman et de cet auteur, j'ai enfin pris le temps de le lire.



Je l'avais choisi car il se disait que c'était un roman très drôle. Je ne sais pas si je le qualifierai de vraiment drôle, plutôt sacarstique, satirique....



C'est court, c'est bien fait. L'auteur plus ou moins raté, plus ou moins en fin de carrière réve de changer de vie en quittant sa femme et ses 4 enfants. Et qui pour soulager ses peines va trouver réconfort auprès de ce chien non seulement stupide mais également obsédé.



Tout ceci va être l'occasion de multiples malentendus et de quiproquos.



Ce n'est pas que cela soit mal fait. C'est plutôt le contraire. Mais il est tellement difficile de faire rire et il est toujours difficile de lire une oeuvre qui vous a été chaudement recommandée...



Je ne sais pourquoi mais j'ai comme un gout d'inachevé. Suis je la seule?
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Mon chien stupide

Henry Molise a eu son heure de gloire en tant qu'écrivain mais ne parvient plus à renouer avec le succès et en est réduit à courir le cachet en écrivant des scénarios bas de gamme. Coincé avec sa femme et ses 4 enfants, il rêve de retrouver ses racines et de tout quitter pour partir en Italie. L'existence de la famille est bouleversée par l'arrivée d'un énorme chien qui prend ses quartiers dans leur jardin.. puis dans leur vie... Ce chien, qu'ils vont nommer Stupide, a la particularité de sauter sur tout ce qui bouge, pour autant que ce soit de sexe masculin. Henry va, au grand dam de sa famille, se prendre d'affection pour l'animal.

Un livre adapté au cinéma en 2019 par Yvan Attal.

Dans ce roman, le chien est le révélateur du malaise d'Henry, lassé de sa situation, de sa vie, de sa femme qui menace de s'en aller à la moindre insatisfaction, de ses enfants ingrats et décevants... Le tout est dépeint avec un cynisme décapant et c'est terriblement jubilatoire. On ne peut que s'esclaffer en lisant les saillies verbales d'Henry en particulier et les situations drôles sont légion.

Un roman qui livre une critique lucide et corrosive sur un certain mode de vie wasp, sur le ton de l'humour et d'une plume acérée et diablement qualitative.

J'ai passé un excellent moment.
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Mon chien stupide

On me l'avait tellement vanté ce livre, j'avais vu passer tellement de retours plus qu'élogieux, que je m'attendais à découvrir une pépite. Il n'en fut rien. Je me suis ennuyée tout du long. Heureusement qu'il est très court et qu'une demi-journée m'a suffi pour le lire.

Nous avons donc un auteur de scénarios qui s'est essayé à quelques romans, mais l'inspiration lui fait défaut. Ce triste sire n'aime pas ses enfants, semble apprécier sa femme essentiellement pour le côté pratique d'avoir bobonne à la maison, aimait les chiens qu'il avait avant et tente de se faire aimer de Stupide, mais pour lui-même. Lequel Stupide, pas si bête que ça, préfère Jamie, l'un des fils de la maisonnée. Mais comme Jamie est sympathique, par contre, et un gamin n'amenant aucun problème, il est mal aimé et personne ne s'intéresse à lui. C'est pourtant le plus attachant à mes yeux.

Notre auteur, pour se rendre encore plus antipathique, est raciste et homophobe. Ah quand même, il aime sa Porshe, excusez-moi, j'ai failli dire qu'il n'aimait rien ni personne.

En gros, je n'ai pas aimé ce bouquin, censé être drôle mais ne m'ayant arraché aucun sourire. En fait, pour être exacte, ne pas l'aimer serait presque un compliment, puisqu'il serait plus juste de dire qu'il m'a noyée dans un océan d'indifférence.
Commenter  J’apprécie          2012
Mon chien stupide

Henry Molise, un écrivain sur le déclin, un peu aigri et désabusé par la vie, vivant dans sa maison de Malibu avec sa femme dont l'amour s'étiole et ses quatre enfants déjà grands, va donner l'hospitalité à un chien énorme et libidineux essayant de s'accoupler avec tous les mâles, animaux ou humains. L'arrivée de ce chien (qu'il appellera Stupide) va provoquer quelques bouleversements et être le catalyseur de toutes les tensions de la famille et des rêves de revanche sur la vie d'Henry.

Je vais essayer d'être mesuré dans ma critique : "Mon chien Stupide" est LE livre ! Il possède toutes les qualités : la précision de l'écriture (pas de fioriture, pas de phrase ampoulée : le mot juste et rien d'autre), la maîtrise du rythme et de la construction, le talent de faire poindre les sentiments sous couvert d'humour et d'ironie (un des rares écrivains à m'avoir fait couler une larme). C'est jubilatoire ! Le roman (presque autobiographique comme tous les romans de Fante) parvient, sous l'apparence de farce, à exprimer les tourments et les rêves d'un homme de cinquante ans.

Je ne sais pas si vous l'avez compris : c'est mon roman préféré que j'ai plaisir à relire régulièrement.

Et je vous invite à découvrir l'œuvre de cet auteur ("Bandini", "Demande à la poussière",...).
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Mon chien stupide

L'univers de Fante... Un écrivain en dépression qui croise la vie d'un chien au caractère affirmé. L'arrivée de l'animal va révolution le cocon familial devenu oppressant. Un vrai bonheur. Grinçant et déconcertant car l'auteur met les pieds dans la société Américaine... pas toujours évident pour un lecteur français... mais terriblement juste. Fan de toujours. Merci Monsieur Fante.
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Mon chien stupide

J'avais notablement pris la foudre il y a maintenant assez longtemps en découvrant "Demande à la poussière" (avec la préface de Bukowski). C'est pourquoi j'ai sauté sur l'occasion de lire un autre livre de John Fante.

Parfois je me demande pourquoi j'aime autant les auteurs nord-américains. Est-ce qu'ils ont vraiment quelque chose de spécial, ou est-ce qu'il n'y a pas là-dedans une part de mythologie bâtie par la critique française subjuguée ? Le fait est que j'apprécie beaucoup de littératures étrangères, les Sud-Américains bien sûr, mais aussi les Russes, les Japonais, pour partie. Plus, par exemple, et sans vouloir dénigrer personne, mais pour citer d'autres grands pays des lettres, que les Anglais ou les Italiens. Bref, tout ça pour dire qu'avec ce petit livre qui évolue subtilement de l'humour vers le drame, sans jamais perdre en légèreté, j'ai été comblé une fois de plus de sincérité, d'humanité, de cette façon typique du nord du Rio Grande de faire sens à partir des simples actions des personnages, sans avoir à les doubler de longs commentaires. Sans doute parce que ces 150 pages sont écrites de bout en bout avec la précision et la concision des meilleurs nouvellistes, comme Carver et Hemingway. Le tout sans avoir l'air d'y toucher.
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Mon chien stupide

Roman dans le pur style de John Fante, alliant un héros raté, polémiques familiales et l’air de l’ouest américain (La Californie pour cet opus). Moins orienté beuverie que d’habitude, on sent toujours ancré chez lui les échecs relationnels au sein de sa famille (récurrent chez Fante). L’excuse du chien donne à ce roman un caractère encore plus loufoque même si on aurait aimé un peu plus de profondeur dans les personnages. On ne retrouve pas forcément les détails d’un « on the road » ou encore « compagnons de la grappe » mais divertissant quand même.
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Mon chien stupide

Une histoire sympathique avec un gros chien, j'ai aimé comment l'auteur a raconté une histoire au tour de l'apparition de "stupide". Cet homme a eu l'occasion de se resituer dans son histoire grace a ce chien qui lui a changé en quelque sorte la vie.
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Mon chien stupide

J'avoue ne pas savoir tout à fait ce que j'ai pensé de ce livre. C'est la première fois que je lis John Fante, grâce aux conseils de la belle librairie nantaise "La vie devant soi".



Le rythme du livre, en fait il n'y a quasiment pas de rythme ou un rythme calé sur celui du nouvel arrivant. Ah oui, commençons par le commencement, Henry Molise est chargé par sa femme d'abattre un animal qui est entré sur leur propriété, un ours, un âne, un lion? Non en fait simplement un chien, énorme, extrêmement nonchalant et aux mœurs spéciales.



Au début, j'ai eu l'impression d'être plongé dans une parodie du Bartleby d'Herman Melville avec ce gros chien que l'on veut absolument voir partir et qui semble répondre "Non, je préfère ne pas".

Progressivement, nous pénétrons dans la vie et la famille de Molise, un écrivain et scénariste raté, marié et père de 4 enfants dont il ne sait pas vraiment quoi penser ni comment s'en débarrasser et qui ne rêve que de partir pour Rome. Stupide, tel est le nom donné au molosse, va venir trouver sa place dans ce foyer et parfois un peu le bousculer.



Au final, ce fut une lecture agréable, pas le meilleur livre que j'ai eu l'occasion de lire, mais agréable. Le style est sympa, avec une dose d'humour, une dose désinvolture et une autre de noirceur.



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Mon chien stupide

C'est moins l'histoire d'un chien qui fait irruption dans une famille qu'une satyre sociale d'une famille américaine. Henry écrivain raté, tente de trouver un sens à sa vie, peut-être en retournant à ses origines, ou pas, encore faudrait-il qu'il ait le courage de changer quoi que ce soit. Il a des enfants odieux, qui se comportent mal avec lui, on ne peut que se demander comment lui s'est comporté avec eux, même si on en a une vague idée...et une épouse qui, comme lui, a bien du mal à prendre des décisions...

Le rôle du chien n'est qu'anecdotique, il n'y a qu'à la fin qu'il évolue.

Bien que ce livre ait été encensé, j'en sors pour ma part déçue, car l'idée de base est intéressante, mais le texte dégouline de vulgarité, et ça m'a franchement dérangée. Cette vulgarité a pour ma part pris le pas sur l'histoire et je m'en suis détachée. Je pense tout de même, que j'ai dû passer à côté de quelque chose
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Amérique fantôme

A l'occasion d'une tournée américaine pour présenter l'un de ses livres, l'écrivain et traducteur Brice Matthieussent passe finalement son temps à se perdre. Dans l'espace des villes, qui ont souvent fait de la marche une activité suspecte, voire suicidaire. Dans la mémoire et les représentations de l'Amérique, qui superposent sans cesse aux paysages traversés plusieurs réalités et plusieurs rêves. Dans les rencontres, qui le laissent la plupart du temps seul le soir, sur un trottoir. Dans la langue même, qui l'égare parfois (vous apprendrez à ne pas dire "porn") malgré ses talents en la matière.

Tel un Ulysse européen cherchant vainement à s'orienter sur une mer hostile, il se raccroche à quelques branches et quelques phares : une admiratrice, des libraires, sa tablette, les amandes grillées, les Grandes Espérances. Mais c'est surtout à travers l'inventaire de cette inquiétante étrangeté (complété par des photographies dont l'usage rappelle celui qu'en a fait Sebald) et le récit souvent drôle de ses errances, que l'auteur tente de maintenir un cap tout en restant, irrémédiablement, lost in translation.
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Mon chien stupide

J'ai adoré Bandini alors j'ai décidé de poursuivre ma connaissance de cet auteur au travers de ses autres oeuvres.

Dès les premières lignes de Mon chien stupide, j'ai su que je n'allais pas prendre plaisir à lire ce roman. Je me suis même demandé si je n'allais pas arrêter cette lecture. J'ai persisté : après tout, ce livre n'est pas si long !

Je peux dire que je n'ai rien retiré de cette lecture : insipide est le mot !

L'ironie, l'humour n'ont pas réussi à me faire sourire. Je n'ai pas aimé ce père de famille, cette mère de famille, ce chien, ces enfants. Décapant certes mais cela ne m'a pas suffi ! Je suis restée aussi stupide que ce chien face à cette histoire.

Si quelqu'un peut m'éclairer sur le sens de ce livre, mise à part de passer au vitriol le portrait d'une famille américaine. Je ne comprends pas l'engouement sur Babelio (même si je le respecte) à propos de ce roman.

Parfois un livre n'est pas fait pour vous !

Cela ne m'a pas empêchée de poursuivre ma découverte de J. Fante. Pleins de vie est le suivant et là j'y trouve mon compte.
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Mon chien stupide

Mon chien stupide … un roman qui était sur ma liste de lecture depuis plusieurs années !

Et je viens de franchir le pas grâce à « Lecteur.com », qui m’a permis de gagner cet ouvrage !

Il m’aura fallu quelques chapitres avant de rentrer dans cette histoire. En effet l’arrivée de ce chien un peu particulier dans cette famille californienne m’a un peu déconcerté …

Mais finalement, John Fante dresse un portrait grinçant sur l’Amérique des années 80 ! La famille, les relations de couples, les enfants qui grandissent et commencent à envisager de quitter le foyer, le racisme…

Le rêve américain en prend un coup ! Parfois drôle, parfois désabusé et grinçant!

Je recommande cette lecture !

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Mon chien stupide

Un titre un peu bizarre, un chien bizarre, mais en fait prétexte au portrait d'une famille normale, où chacun trouvera à s'identifier, du père sans ambition, à la mère désabusée, et en passant par les enfants qui font leur expérience... Bon, le chien n'est pourtant pas très attachant...
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Mon chien stupide

Lu par Thibault de Montalembert.



Un chien à la carrure et au comportement hors normes va s'installer dans la famille Molise, déjà au bord de l'explosion, et être le déclencheur de changements qui se préparaient en sous-marin depuis un moment.

Le père quinquagénaire a raté sa carrière d'écrivain, ne supporte plus ses trois postados ingrats, est fatigué de sa femme trop parfaite et ne rêve que d'une chose, plaquer toute sa petite famille pour sauter dans un avion et aller boire un verre sur la Piazza Navona (comme on le comprend…).

Il s'attache pourtant à ce chien, qu'il nomme Stupide, et tente tant bien que mal de récupérer les miettes de sa famille.



Rien n'est politiquement correct dans la tête de ce père de famille au cynisme provocant, raciste arrangeant, époux tendrement malveillant, paternel "me faites pas chier que j'vous aime!"

Je ne suis pas très bon public pour ce genre d'humour parce que je n'en saisi pas toutes les finesses. Le chien semble une allégorie de tout ce qui est rejeté dans la société américaine puritaine: homosexualité, obésité, naïveté, désintéressement.



Je sens une violente critique de cette middle class blanche bienpensante, mais certaines réflexions me dépassent un peu. Tant mieux! ça bouscule, ça fait cogiter, c'est formateur!

Je suis fan du narrateur et je retrouverai la plume de John Fante avec plaisir.


Lien : https://carpentersracontent...
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Amérique fantôme

Romancier et essayiste, Brice Matthieussent est également un talentueux traducteur de littérature américaine (Bukowsky, Harrison, Fante, Kerouac, etc.). Invité par l’éditeur américain d’un de ses ouvrages (Vengeance du traducteur), il atterrit à Dallas où il passe quelques jours en solitaire avant d’entreprendre une grand tournée de colloques littéraires.

Il nous livre ici son regard affuté comme celui d'un journaliste sur une Amérique différente des clichés habituels. Dallas, Houston, Austin, Pittsburgh, Boston, New York. Dans ces villes où « la course au étoiles est déjà inscrite dans la construction du premier gratte-ciel et dans son nom », notre visiteur s’égare dans des quartiers sans piétons ou au contraire très animés, musarde, photographie, fait d’insolites rencontres et d’improbables visites, bref, prend la température du pays.

Une déambulation fascinante, bourrée d’anecdotes et d’observations pertinentes.
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Mon chien stupide

Je suis parti dans ces pages avec confiance, j'avais déjà vu l'adaptation ciné il y a quelques temps qui m'avait plu. Et comme en général les films n'ont pas la force des bouquins, je ne pouvais qu'apprécier la forme papier.

Je ne me suis pas trompé.

Je me suis régalé.

L'histoire d'une famille un peu déjanté, vécue par le biais de l'œil d'un père, écrivain un peu désespéré et en manque d'inspiration, vivant un début de vieillesse compliqué.

Son chien un peu pédé, carrément obsédé. Ses enfants trop présents mais qui manquent tant, quand ils ne sont pas là. Une épouse patiente, qu'il aimerait quitté pour partir loin tout en sachant que cette séparation le tuerait à petit feu.

Un livre qui parle vrai, qui touche, qui amène un regard tellement réaliste sur le questionnement que l'on rencontre tout au long d'une vie. Un regard plein de tendresse et d'humanité à mon sens, plein de nostalgie.

J'ai vraiment beaucoup aimé et conseille ce voyage sans prétentions littéraires, mais remplit d'attentions humanistes.
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Mon chien stupide

Pour Henry Molise, tout va de travers : son mariage bat de l’aile, ses enfants le poussent à bout, sa carrière d’auteur est en berne et, par dessus le marché, il a la cinquantaine… Il se rend compte qu’il a vécu plus de la moitié de sa vie, sans avoir rien réalisé de notable, et ça lui met le bourdon.

Alors, quand un jour une énorme créature est découverte dans son jardin, cela met un peu de piment dans son quotidien. Il s’agit d’un énorme chien, qu’Henry souhaite immédiatement garder. Il ne le sait pas encore mais ce compagnon a toutes les tares du monde : pataud, fainéant et, surtout, obsédé sexuel. L’arrivée de ce chien va donner un nouveau tournant à sa vie…



Sous couvert d’un humour piquant et de situations délirantes qui apportent de la légèreté, ce livre aborde des thèmes plus profonds, comme la relation homme/animal ou bien la crise de la cinquantaine. On voit quel regard un homme porte sur sa propre vie, quand il constate que le temps passe et qu’il n’a pas accompli tout ce qu’il aurait aimé... Une envie, parfois, de tout envoyer balader et de tout recommencer.



Même si l’ensemble est drôle et agréable à lire, il y a des passages qui m’ont froissé : la vision de la femme est assez déplorable (ironie ou simple reflet de l'époque où le livre à été écrit ?).



Du bon et du moins bon !
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Mon chien stupide

Cela fait des années que je tourne autour de ce livre mais le côté loufoque ou iconoclaste de l’histoire ne m’attirait pas. Et puis là je me suis lancée. Finalement oui c’est loufoque mais tendre, profond, tragique, ironique et touchant. En outre, ce livre est très bien écrit et très bien traduit. Au final on suit, on a envie de savoir et on le dévore car cette lecture est très facile. Une découverte..
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Mon chien stupide

Je vais commencer par la chose négative : la traduction. Comme souvent, la traduction !

J'ai été, non seulement dérangée, mais aussi profondément agacée par, entre autres, ces redondantes tournures de phrase :

- Que veux-tu ? Elle a demandé.

- J'y vais personnellement, elle a menacé.

- Marche lui sur les pattes ! j'ai crié.

- En tout cas, on dirait que tu prends ça du bon côté, j'ai fait.

C'est lourd, ça nuit à la fluidité de la lecture ! Alors qu'il aurait été nettement plus correct et beaucoup plus clair, d'employer : a t-elle demandé ; a t-elle menacé ; ai-je crié ; ai-je fait (d'autant que le verbe "dire" était plus approprié que le verbe "faire")

De plus, dans certains cas comme celui ci-après, le sens est un peu confus :

- T'occupe, je suis intervenu.

On ne sait pas trop s'il s'agit de :

- T'occupe, suis-je intervenu.

ou de :

- T'occupe, (parce que) je suis intervenu.



Ces gens qui traduisent une œuvre littéraire avec pas plus d'implication ni de conscience que s'ils traduisaient une notice d'utilisation de perceuse électrique, ont le don de m'exaspérer !



Cela étant, je m'en voudrais de me focaliser sur cette traduction primaire car j'avoue que j'ai trouvé ce livre étonnant.

L'histoire est totalement inattendue. Bien que l'auteur, fils d'immigrés italiens, soit très empreint de sa culture latine, il a su avec ironie, tendresse et beaucoup d'originalité, nous dépeindre l'état d'esprit américain si éloigné du nôtre sur bien des points.
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