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Critiques de Caleb Carr (239)
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L'Aliéniste

"A partir de maintenant, nous devions nous efforcer de nous défaire de toute idée préconçue sur le comportement humain. De voir le monde non avec nos propres yeux, ni à l'aune de nos propres valeurs, mais à travers ceux du meurtrier. Son expérience, le contexte de sa vie, c'était cela qui comptait. "



Ce livre, dont j'ai beaucoup entendu parler, était dans ma liste à découvrir depuis longtemps. Une lecture commune a été l'occasion de le sortir parce que je ne sais pas pourquoi, j'avais du mal à m'y mettre.



Nous nous retrouvons à New York en 1896 où un tueur assassine cruellement des adolescents. Une équipe avant-gardiste mène l'enquête avec des procédés révolutionnaires pour l'époque. C'est les prémices du profilage, des autopsies, des relevés d'empreintes et autres techniques devenues aujourd'hui archaîques. Mais également la première femme à vouloir entrer dans la police.

Tout est méticuleusement décrit, nous suivons les procédés dans les moindres détails et c'est ultra intéressant.



L'auteur, avec sa belle écriture, dépeint à merveille le New York de cette époque, un côté très sombre et glauque, L'arrivée des immigrants en masse, la misère, les bas fonds, la prostitution enfantine, drogue, gangs, corruption, etc. C'est sordide et ça ne fait pas rêver. Nous sommes en immersion totale.



Nous croisons aussi un personnage ayant réellement existé en la personne de Theodore Roosevelt, alors préfet, et futur président des Etats-Unis. J'aime ce mélange de réalité et fiction. Les autres personnages sont bien campés, chacun a sa spécialité et amène son petit grain de sable à l'enquête.



L'intrigue et bien ficelée et captivante. J'ai adoré toute l'analyse sur la psychologie de l'assassin. On suit pas à pas toutes les réflexions des enquêteurs, comme si on faisait nous aussi partie de l'équipe.



Le rythme est assez lent, ne vous attendez pas à des rebondissements toutes les deux pages, ce n'est pas le but du livre. Malgré tout, il y a parfois quelques longueurs et descriptions inutiles.



La force de ce thriller, hormis le côté historique, est l'atmosphère. J'ai été transportée dans ce New York de la fin du 19ème siècle. Je me suis précipitée sur internet à la fin de ma lecture pour y voir des images de l'époque.



Si vous aimez les polars historiques, les enquêtes minutieuses, les romans d'ambiance, n'hésitez pas. Une très bonne lecture, passionnante par bien des aspects. Un incontournable du genre.
Lien : https://www.facebook.com/lec..
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Le tueur de temps

Ce livre n'avait pas l'air comme ça, mais en fait il sentait bien le moisi!

Normalement je lui aurait mis 2/5, parce que malgré tous ses défauts, si je veux rester cohérente avec mes notations, c'est du même niveau que les tribulations d'une caissière, mais je lui met un malus spécial parce qu'en plus d'être passable, ce bouquin m'a gonflé au possible! J'ai créé une nouvelle section pour lui: les livres où j'aurais dû (pour mon propre bien) m’arrêter avant les 100 pages.

Je n'ai pas aimé l'intro, ni la rédaction, ni les fautes d'orthographe ou d'accords. D'abord, les 100 premières pages piquent et écorchent les yeux (précisément dès le chapitre 7), ensuite à force d'être exaspérant, on s'oublie, et on continue. C'est normal, il y a une myriade de chapitres, qui ne découpent rien de particulier dans le temps ou l'espace de l'action, c'est juste votre bouée de sauvetage pour vous dire que après tout, un chapitre de plus ou de moins... On compte les bornes sur le bord de l'autoroute quoi (il y en a 46).

J'ai eu l’impression de lire un script de sitcom, le genre... Troisième planète après le Soleil, mais moins drôle

Pourquoi? Parce que c'est haché, trop rapide. On vous balance des choses comme si c'étaient des évidences, alors qu'elles ne devraient pas, et requièrent des explications, ça n'a rien à voir avec le bon sens, et quand on vous en donne, vous vous demandez si on vous prend pour une brêle. Les causes à effets inventées sont ineptes, il n'y a aucune profondeurs des personnages, qui sont tous des "génies" dans leur genre, qui échafaudent des plans pour solutionner des problèmes mondiaux de façon excellente en 48h maximum, et qui bizarrement se prennent des claques monumentales, je dirai presque, bien méritées, tellement c'est trop facile et que cela ne pouvait que planter. Et là, plus ça va, plus ça devient interminable.

Après vous pouvez toujours faire votre marché pour vous mettre quelque chose sous la dent:

Personnage féminin on ne peut plus ridicule, Analyse psychologique à deux balles, offensives aériennes sur la moitié du livre (on aurait du me prévenir), intérêt du titre dans les 20 dernières pages, et encore vous ne serez pas plus avancé du pourquoi ou du comment, et les meilleurs détails croustillants; (éco)terrorisme, propagande et matraquage, inceste et parricide! Comme tu veux tu choises!
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L'ange des ténèbres



un roman en deçà de l'aliéniste .

il y a des longueurs qui m'ont pesé, des répétitions aussi . Pourtant l'histoire est très chouette, pleines de rebondissement, on se demande même quand toutes ces découvertes macabres vont s'arrêter ! une femme meurtrière à l'époque de la fin du 19eme siècle était sympa !!! Donc je ne dirai pas que j'ai pas aimé mais c'est un gros roman qui aurait pu être écrit avec au moins 200 pages en moins ... ce qui aurait donné un dynamisme à l'histoire qui par moment nous lasse.
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L'Aliéniste

Un peu déçue après tout le bien que j'en avais entendu... L'histoire est intéressante, l'intrigue bien ficelée et surtout,c'est une vraie réussite au niveau de l'ambiance.

Après, j'ai trouvé le style un peu lourd et l'ensemble globalement très bavard - tous les tâtonnements des "enquêteurs" sont minutieusement décrits, leurs discussions longuement rapportées; ce qui est une idée intéressante, parce qu'on "vit" vraiment l'enquête et on réfléchit avec eux, mais pour ma part je dois admettre que je me suis un peu ennuyée.



J'oubliais: en plus, je ne me suis attachée à aucun personnage, aucun ne m'a touchée...
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L'Aliéniste

C'est une enquête minutieuse sur un tueur en série en 1896 à New York, menée avec une méthode avant-gardiste : le profilage. Mais on voit également apparaitre les toutes premières techniques de la police scientifique. Les enquêteurs, une équipe soudée composée de personne à l'esprit ouvert et qui se complètent bien parviennent à retracer son enfance et les traumatismes qui l'ont conduit à ces meurtres. La personnalité et les motivations du tueur, jusqu'à son portrait physique se dessinent peu à peu à travers ses actes, les indices qu'ils laissent.



J'ai bien aimé le contexte historique du 19ème siècle, les bas-fonds de New York, faire la connaissance de Théodore Roosevelt qui est alors préfet de police et qui est partie prenante dans cette enquête. L'écriture est fluide, les personnages ont de l'envergure, les faits s'enchainent de manière propice, il y a une vraie progression dans l'enquête, sans temps mort, un récit formidablement construit !



Passionnant !



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L'Aliéniste

Ce livre de l'Américain Caleb Carr est tout simplement sidérant. Une enquête criminelle débute dans la ville de New York avec quasiment aucun indice… on se demande comment le meurtrier peux être retrouver avec aussi peu d'éléments. On oublie que la science peux aider beaucoup dans les enquêtes, et on a ici un apercu de ses prémices qui étaient déjà fort élaborés en ce qui concerne les statistiques de taille humaine et certaines lois de proportion du corps…



Honnêtement, moi qui n'aime pas les livres policier, je me suis fait conseillée ce roman, et je vous assure que je n'ai aps été déçue. C'est pourquoi je vous le conseille chaleureusement. Vous allez voir comment à partir de rien et grâce à des déductions fort pertinentes qui tiennent la route on peux débuscer un meurtier que rien ne semblait trahir.



Au niveau de son écriture, je trouve Caleb Carr tès soigné, tout les éléments qu'ils donnent dans ll'equête sont toujours appyés par des éléments de psychologie ou de sciences anatomiques ou autres, ce qui est vraiment génial. On se détend et se cultive en même temps.
Lien : http://glowmoonlight.unblog...
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L'Aliéniste



L'alieniste

Caleb Carr

575 pages

💛



ce livre a dormi très longtemps dans ma bibliothèque

Historique et thème tellement d'actualité

Attention assez trash.

Ça n'a pas pris une ride

Une belle pavasse mais plume fluide, chapitre assez court

Souvent imité, jamais égalé

Qq petite longueur

Un classique, jack l'éventreur, Sherlock. Hannibal, dexter
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L'Aliéniste

Comme l'Ange des Ténèbres, j'ai lu ce livre il y longtemps et l'ai adoré.



C'est un roman très bien écrit.



Tout y est finement analysé et décortiqué, pour laisser une oeuvre parfaite qui se dévore plus qu'elle ne se lit.



C'est censé être un livre policier, au départ, mais on se rend très vite compte c'est une enquête psychologique telle qu'elle se concevait à l'époque (New York, 1896).



Parallèlement à cela, il y a dans ce livre une description fantastiquement détaillée de la vie à New York en cette extrême fin de siècle, avec ses bas-fonds et ses drames sociaux, avec l'ascension de Théodore Roosevelt, alors préfet de police, qui deviendra un des présidents des Etats-Unis.



Comme je l'ai déjà mentionné dans mon commentaire sur l'Ange des Ténèbres, je déplore le fait que l'auteur n'ait pas continué d'écrire d'autres ouvrages avec ces personnages et sur cette époque.
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L'ange des ténèbres

J'ai choisi ce livre parce que j'ai été séduit par sa couverture : une photo d'une rue de New York en 1900.

Ce que j'ai aimé : les justiciés (ées) qui forment une sorte de club. Sympathiques, chacuns (unes) ayant des faiblesses, intrépides et courageux (ses).

L'histoire est originale.

Le plus : pas de portable, d'ordinateurs, les personnages se déplacent à cheval ou en calèches.

Ce que j'ai le moins aimé : des longueurs dans le procès de Libby Hatch.

Ce qui est à corriger : CYRUS est souvent décrit comme "le noir". Franchement c'est au mieux maladroit au pire cela peut être interprété comme du racisme (alors que l'auteur ne doit pas l'être au vu de son parcours).
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L'Aliéniste

L'aliéniste de Caleb Carr fini (commencé hier soir, 575 pages, ça va, j'ai pas perdu mon rythme avec les livres pour enfants ^^). Le fond est bien, mais j'ai quelques difficultés sur la forme, que je trouve parfois brouillonne, des éléments importants qui sont noyés dans de longues et indigestes phrases, où quelques problèmes de ponctuation n'aident pas...

Malgré tout, je trouve que les personnages ne sont pas réellement approfondis, il manque quelque chose, et j'ai du mal à mettre le doigt dessus...
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L'Aliéniste

Ayant étudié un peu la criminologie, je m’étais attendu en achetant ce livre à une investigation policière passionnante, d’un genre inédit, contenant une approche psychologique rigoureuse de la personnalité d’un tueur.

Et il y a en effet des passages intéressants, où l’on s’intéresse aux mobiles du crime à travers l’identité de la victime et le modus operandi de l’assassin.

Mais j’ai fini par être révolté par la façon dont l’auteur s’attarde, froidement et complaisamment, sur les facettes les plus sordides et les plus répugnantes de la société américaine de cette fin du 19ème siècle (notamment les scènes de prostitution qu’il semble observer au microscope). On me rétorquera qu’on ne lit pas un roman policier de ce genre si l’on n’a pas le cœur accroché... soit... mais j’estime que, dans le cas présent, le côté poisseux du récit l’emporte sur la volonté d’investigation, et que Carr aurait pu nous épargner certaines choses en mettant l’accent sur une réflexion plus centrée. L’auteur s’épand sans états d’âme sur des histoires d’injustices, de misère et d’horreurs, jusqu’à l’écœurement, sans que cela fasse avancer l’enquête, comme s’il croyait que nous enfoncer la tête dans les immondices de l’âme humaine accroîtrait notre champ de perception. Est-ce vraiment le cas ? C’est peut-être cela que Nietzsche appelait « la blessante clarté ».

J’ajoute à cela que les personnages sont tous falots, inconsistants (un peu comme ceux de Bernard Werber d’ailleurs) ou alors carrément antipathiques. Le narrateur m’apparaît de son côté comme un petit coq mondain et emprunté auquel je n’aurais jamais pu m’identifier.

Et puis la narration est d’une longueur ! Quelle pesanteur au fil de ces pages ! C’est lourd, traînant, engoncé ... j’ai fini par me lasser de ce pavé.

Le récit bénéficie d’une documentation remarquable, soit, avec un luxe de connaissances détaillées. Carr fait aussi preuve d’une acuité de vue incontestable quand il établit une corrélation directe entre les mœurs sociales (avec leur arsenal de conventions et de préjugés) et la criminalité. Mais cela ne suffit pas à faire un bon livre. Quelque chose là a été gâché.

Je ne suis pas ici pour juger du talent de l’auteur, mais j’ai détesté son style; au final son bouquin m’a agacé et laissé une impression profondément déplaisante. C’est dommage car les filons recélés dans ce roman auraient pu donner un résultat prodigieux.
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L'Aliéniste

Un roman policier dont l’originalité réside principalement dans l’époque à laquelle l’intrigue se déroule: la fin du XIXème siècle aux Etats-Unis.

Cette époque est synonymes de découvertes et d’expériences en matière d’enquête: la criminologie connaît ses débuts et de nouvelles techniques d’investigation font leur apparition.

C’est là le principal attrait de l’intrigue: découvrir comment était menées les enquêtes quelques siècles plus tôt et quelle a été l’influence des progrès scientifiques sur le travail de la police.
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L'Aliéniste

Une histoire que j𠆚i eu beaucoup de mal à suivre alors que j𠆚i adoré le thème... Mais l’écriture si petite et si condensée, me fatiguait très vite... Et parfois j𠆚vais l’impression qu’on recevait tellement d’informations différentes que je m’y perdais et n𠆚rrivais plus à comprendre où voulait m𠆞mmener l𠆚uteur...
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L'Aliéniste

Le polar n'est pas le genre littéraire que je préfère. Néanmoins, j'ai trouve 'L’Aliéniste' plutôt réussi. L'écriture est soignée et la description des bas fonds de New York, de sa pègre, de sa police corrompue, de sa misère sociale et des prémices du profilage criminel, assez convaincante. Petit bémol sur la chute. Pour ma part, le roman s'essouffle sur sa seconde moitie.
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L'Aliéniste

Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec L'Aliéniste?

"Encore un livre que j'ai gagné à un concours et j'ai longtemps hésité entre le lire ou le donner mais le résumé a su éveiller ma curiosité."



Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

"New York, 1896. Un meurtrier sème des cadavres d'enfants des rues atrocement mutilés qui n'intéressent personne et la police n'a pas vraiment l'intention d'enquêter. Mais le préfet de la ville, un certain Théodore Roosevelt, ne le voit pas de cette manière et demande à ses amis, John Schuyler Moore, chroniqueur criminel, et Lazlo Kreisler, aliéniste, d'élucider ces meurtres en toute discrétion."



Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

"Nous sommes aux prémices du profilage, de l'enquête basée sur l'analyse psychologique des crimes et le portrait du tueur. Certains aspects sont passionnants. Malheureusement, l'auteur s'est senti obligé de nous expliquer le moindre raisonnement du docteur et de ses acolytes et nous donne bien souvent l'impression de nous retrouver au beau milieu d'un manuel de psychologie. Ce livre a du être extrêmement instructif il y a quelques années mais aujourd'hui, à l'heure des séries américaines à la chaîne utilisant toutes les mêmes ficelles, il n'y a vraiment rien de nouveau sous le soleil pour le lecteur. J'ai même hésité à poursuivre ma lecture et si je suis allée au bout, c'est en lisant la moitié du livre, au moins, en diagonale. Une grande déception donc pour moi j'en ai peur."



Et comment cela s'est-il fini?

"Le mouvement s'accélère légèrement sur la fin et la résolution de l'enquête est bien menée. Malheureusement, les personnages ayant été l'un des attraits principaux de ma lecture, je suis déçue que l'on en sache si peu sur leur avenir une fois tournée la dernière page."
Lien : http://booksaremywonderland...
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L'Aliéniste

Je n'ai pas réussi à persévérer dans la lecture, alors que le thème m'intéressait. Grosse déception.
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L'Aliéniste

Après l'enterrement de Roosevelt, deux de ses amis se retrouvent pour boire un verre et parler du bon vieux temps. Rapidement, ils reviennent sur les évènement de 1886.



John, journaliste, décide de mettre sur papier cette histoire : comment un aliéniste, un journaliste, deux jeunes sergents de police et une des premières femmes embauchées dans un commissariat (comme secrétaire), vont résoudre une affaire de meurtre en série particulièrement morbide.

Suivez la naissance de profilage avec ces personnages tous différents, mais tous indispensables pour mener à bien cette tâche.



Particulièrement bien écrit, c'est un livre qu'on a pas envie de lâcher avant d'en arriver au bout.
Lien : https://sites.google.com/sit..
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Le Secrétaire italien

Après l'Aliéniste, voilà que je me lance dans la lecture du secrétaire italien.

Qu'elle ne fut pas ma joie d'aborder une intrigue policière en partie fondée sur un des plus grands assassinats de l'histoire ou du moins le plus atroce. En effet, dans le secrétaire italien Caleb Carr rappelle au lecteur comment, Rizzio, secrétaire italien de Marie Stuart a été sauvagement assassiné d'une soixantaine de coups de couteau par les hommes de Darnley, le mari de Marie. Ce crime est d'autant plus terrible qu'il a été commis devant les yeux de cette dernière.

Alors je dois dire que d'un point de vue historique ce bouquin m'a comblée.

Le secrétaire italien c'est aussi Sherlock Holmes et le docteur Watson qui mènent l'enquête, une enquête qui débute suite à une énigme envoyée par Mycroft, le frère de Sherlock. Et tout ceci bien évidemment sur fond de décor d'une Angleterre victorienne dont je ne me lasserai jamais.

Un seul bémol. L'intrigue est résolue trop brusquement, Caleb Carr nous prive du plaisir de partager pas à pas la découverte de la machination et du ou des assassins avec Holmes et Watson.

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L'Aliéniste

Ouvrir ce livre, c’est plonger dans une ruelle malfamée du bas New-York, à 5 heures du matin, cette heure avant l’aube que l’on dit la plus sombre. Le brouillard est épais, il m’enveloppe autant qu’il s’insinue en moi. Les bruits sont étouffés et me paraissent aussi lointains que beaucoup trop proches, les odeurs, mêlées, sont nauséabondes et difficilement identifiables, et mon regard s’accroche à chaque lueur de réverbère qui vacille faiblement à travers les gouttelettes d’eau en suspension, comme un phare lointain. On progresse ainsi dans cette enquête dense, à tâtons, emmagasinant des centaines d’informations savamment documentées. J’ai été incapable de le lire d’une traite, restant à chaque lecture comme en apnée devant ce déferlement de mots. J’ai aimé découvrir l’auteur mais je me réserve un sas de décompression avant de lire un autre de ses ouvrages.
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L'Aliéniste

Alors, je suis arrivée au livre après avoir vu la série sur Netflix. Généralement, les gens lisent le livre d’abord et regardent l’adaptation ensuite mais j’ai été heureuse de le faire dans cet ordre-là.



C’est toujours difficile de parler d’une enquête sans révéler des infos qui viendraient te ruiner ta lecture (ou ton visionnage) je vais donc essayer d’être concise.



J’ai adoré me promener dans les rues de New York, de passer des beaux quartiers à ceux beaucoup moins bien fréquentés. Cela faisait un peu « Gangs of New York », à l’époque où certains quartiers de la ville étaient aux mains de malfrats qui y faisaient la pluie et le beau temps.



Ici, grâce aux personnages qui vont mener l’enquête, on a une vue d’ensemble sur ces deux mondes.



John Moore est journaliste et un proche ami du Docteur Kreisler et du dirigeant des forces de l’ordre Théodore Roosevelt himself (enfin à ce moment-là, il ne connait pas encore son glorieux futur).



John Moore revient de Washington après une peine de cœur. Compte tenu de la position sociale de sa famille, il connait tout le gratin de la ville tant à Washington qu’à New York.



Théodore Rooselvelt essaie de réformer la police qui est plus souvent à la solde des malfrats qu’au service du peuple.



Lazlo Kreisler, l’aliéniste, travaille sur les maladies mentales et sur l’influence de l’enfance sur le développement des individus. Selon lui, pour entrer dans la tête d’un criminel, il faut connaitre son histoire et analyser les faits qui l’ont amené à être la personne qu’il est. Selon ses recherches, personne ne naît mauvais, on le devient au contact de la société (oui, ça a un petit côté cours de philo et retour sur les bancs de l’école).



Donc, Roosevelt se voyant confronté à un tueur en série décide de faire appel à ses deux amis d’enfance. Il finit par leur avouer que pour résoudre ces crimes, il a plus confiance en eux qu’en ses hommes.



Pour que l’enquête puisse avancer en toute discrétion, il faut quelqu’un qui fasse transiter les informations entre les deux équipes. C’est ici que Sarah entre en scène. Elle est la première femme à travailler pour la police de New York. Pour l’aspect scientifique de l’affaire, Théodore met à leur service les frères Isaacsons.



Du coup, pendant tout le livre, on analyse les crimes du tueur, on s’interroge sur ses motifs, sa raison d’agir de telle ou telle manière et on crée un profil de la personne à rechercher en se basant sur des éléments scientifiques. Et bam, on assiste à la naissance du profilage.



Je ne rentre volontairement pas dans plus de détails pour ne pas te ruiner le suspens.



L’intrigue est rondement menée, les personnages sont attachants chacun à leur manière. On a vraiment l’impression de se promener dans New York en calèche, de sentir les odeurs du purin, de devoir courir en traversant pour éviter de se faire écraser par un cheval.



On « sent » les rues, on voit le mode de vie des immigrés de l’époque, on sent l’opulence des nantis, des « Rois de New York ». On comprend que tout est politique, que tout est borderline et surtout on assiste au progrès de la science psychologique, à la naissance du profilage et à l’émergence de nouvelles techniques d’investigation.



Tu l’auras compris j’ai été conquise.



Mon seul bémol, si il en faut un, n’a rien à voir avec l’histoire mais avec l’objet livre lui-même. Le texte est hyper serré, ce n’est pas du tout aérien et j’avoue avoir regretté de ne pas l’avoir acheté en format Kindle pour palier à cette impression de condensé.



Si tu veux mon avis, fonce faire la connaissance de ces personnages et profites en pour découvrir New York autrement.
Lien : http://feelisa.be/2021/03/la..
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