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Critiques de Caleb Carr (238)
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L'Aliéniste

Ce livre est très particulier pour moi, c'est par lui que je suis entrée dans le genre du polar . C'était il y a 20 ans, je n'ai jamais regretté cette bifurcation pour ces rivages, noirs, certes, mais ô combien luxuriants, divers, drôles, multiculturels et souvent critiques !
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L'ange des ténèbres



Il s’agit de la suite de L’Aliéniste, roman qui avait remporté plusieurs prix.

Un aliéniste (comprenez un psychologue), un journaliste, 2 policiers, une féministe et un jeune garçon issu des bas-fonds de New York joignent leurs efforts pour résoudre une enquête en employant des méthodes nouvelles.

En effet, à la fin du 19ème siècle, la psychologie, l’analyse balistique et le profilage n’en sont qu’à leurs balbutiements.

Dans cet opus, une enfant de quelques mois a été enlevée en plein Central Park.

D’analyses en expertises, de réflexions en synthèses, le groupe d’amis va découvrir l’identité du kidnappeur et mettre à jour des preuves scientifiques qui permettront d’ouvrir un procès.

Beaucoup (trop) de descriptions du New-York de l’époque qui par leur superficialité m’ont donné davantage un sentiment de bavardage que de découverte historique.

Le récit se traîne et mises à part les scènes de prétoire, je me suis plutôt ennuyée.

Au bout de 730 pages, il était temps que ça s’arrête.

Je ne sais pas s’il existe un tome 3 mais ce sera sans moi.

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L'Aliéniste

voilà un thriller historique BRILLANTISSIME ! On y assiste à la naissance des sciences policières : les techniques scientifiques d'investigation et le profilage ! le tout servi par une écriture fine, aux mots choisis, aux descriptions certes sans fard des crimes et des scènes de crime mais jamais "voyeuristes" et sans crudité injustifiée. Les personnages sont assez fascinants ! A lire !
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L'ange des ténèbres

On retrouve dans L’ange des ténèbres la même équipe de détectives improvisés que dans l’Aliéniste : M. Moore, un journaliste bon-vivant féru de jeux et de bonne chère; les frères Issacson, policiers juifs de la ville de New York aux méthodes scientifiques très décriées en ce début de XXe siècle; Miss Howard, détective privée féministe à la gachette facile; Le docteur Kreizler, aliéniste humaniste; Cyrus, grand noir silencieux et paisible et enfin le jeune Stevie, ancien enfant des rues grand amateur de cigarettes recueilli par le docteur Kreizler.



Chacun à leur manière, ils vont participer à la recherche des indices qui leur sont nécessaire pour mettre en accusation Libby Hatch, femme difficile à cerner et aux personnalités multiples, coupable de nombreux crimes, comme nous le découvrirons au fil de l’enquête.



L’écriture est très belle, fine, fouillée, construite. Les termes sont choisis avec soin et l’on sent derrière cet ouvrage une recherche poussée de l’auteur sur l’histoire, l’architecture, les connaissances en criminologie et en psychologie de l’époque, le phénomène des enfants des rues, les mouvements féministes et la place de la femme. Le travail de la mise en contexte est très impressionnant.



Le personnage de Libby Hatch est assez fascinant et on se laisse entraîner dans cette enquête improbable pleine d’embûches et de multiples découvertes sur la personnalité ambiguë de cette femme.



J’avoue cependant que j’ai fini par trouver le roman un peu long, surtout dans le dernier tiers. J’ai survolé le récit du procès, avec ses plaidoiries interminables. La fin, grandiloquente et pleine d’action – qui tranche avec le reste du livre tout en réflexions et en discussions entre les personnage – m’a laissée froide. J’aurai imaginé une autre fin pour un tel personnage, plus en mystère et en noirceur.
Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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L'Aliéniste

Voila un éternité que j'ai commencé ce livre et il me tombe toujours des mains : c'est looooooong et leeeeent.

pourtant le début semblait très prométeur mais que de verbiage que de palabres entre les personnages.
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L'Aliéniste

Dans le domaine du thriller histoirique, c'est avec ce roman que Caleb Carr est devenu l'une des références du genre. Il a inspiré un nombre énorme d'auteurs qui parviennent que très rarement à arriver au niveau de cet Alieniste. Indispensable dans la bibliothèque d'un amateur du genre.
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L'Aliéniste

Un thriller historique à ne surtout pas rater !



Vous découvrirez en avant première la naissance du profilage et l'émergence de nouvelles techniques d'investigation 🔎



Une intrigue rondement menée, des personnages 🙋🙋‍♂️🙋‍♀️ fascinants, une écriture ✒️ fluide et palpitante.



Bref, une référence du genre, un pur chef d'œuvre 🏆!
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L'Aliéniste

L'aliéniste est un polar très efficace, situé dans le New York de la fin du XIXème siècle. le contexte historique pèse beaucoup car on est au tournant de l'histoire de la métropole, de repère sordide du crime, elle est en train de devenir la capitale du monde. On vit au rythme des fiacres, de la photographie et du téléphone naissant, des méthodes modernes d'investigation et des balbutiements de la psychologie.

La galerie des personnages est foisonnante et chacun a le revers de sa médaille : ici personne n'est tout blanc ou tout noir, le poids du passé, les dilemmes personnels et les secrets d'enfance comptent beaucoup dans les agissements.
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L'Aliéniste

J'ai lu ce livre à sa sortie. Autant dire que mes souvenirs de l'intrigue sont assez flous.



J'ai le souvenir d'un roman à tiroirs, baignant dans une atmosphère tout à fait prenante, captivante. J'avais été cueilli dès les premières pages. Et je ne l'avais pas lâché avant de le terminer. A l'époque j'avais le goût des briques volumineuses, des pavés dans lesquels on plongeait corps et âme. J'appréciais aussi les histoires glauques, fortement "gore"... et l'Aliéniste ne m'avait pas déçu sur ce point.



Il y avait une vague de thrillers historico-psycho-ésotériques, et de nouveau, de ce point de vue, l'Aliéniste faisait mouche.



Et finalement, il faut bien reconnaître que si Caleb Carr avait placé l'action en 1990... le roman aurait sans nul doute eu moins d'impact.
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L'Aliéniste

Après la série à succès "New-York police criminelle" Caleb Carr nous invite à une variante, un New-York police criminelle vintage à la fin du 19 ème siècle.



C'est la que nos experts en criminologie vont traquer un tueur qui assassine avec une grande cruauté des ados pauvres et travestis.



À la fin du 19 ème siècle pas d 'écoutes téléphoniques, pas de drones ou de relevés ADN.



Notre alieniste, spécialiste des comportements déviants va devoir enquêter avec son équipe à l' ancienne.

Sur le terrain des heures à observer les gens, des enquêtes de voisinage et des recherches interminables à la bibliothèque.

Avec bien sur le tableau d'enquête immense fixé au mur du bureau.



L 'intrigue évolue à petit feu dans le New-York des fiacres et des cochets, une ville déjà industrialisee et déjà dirigée par une mafia italo-irlandaise.



C' est long, parfois trop long et ne vous attendez pas à des scènes d'action à couper le souffle ou des rebondissements imprévus.

Pour rester dans la comparaison des séries, on est plus proche de l'inspecteur Derrick que de SWAT.



Néanmoins et malgré ce tempo très lent, l'auteur parvient à nous accrocher dans son enquête et avec son équipe d'enquêteurs.



L' alieniste c' est surtout une ambiance et une plongée profonde dans les deviances et la psychologie des tueurs, le tout encadré dans un New-York déjà si sombre et tourmenté.



Et pour le même prix vous croiserez le truculent Théodore Roosevelt, alors préfet de police de la ville avant d'avoir le destin que l'on sait.



Un bon livre au final malgré des longueurs évitables qui ravira les amateurs de romans policiers historiques, surtout si ils aiment prendre leur temps.
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L'Aliéniste

L'Aliéniste de Caleb Carr.



Quel incroyable voyage à été ce livre !



Une histoire noir et morbide, remplie de lumière.



C'est une histoire qui m'a dérange un peu mais que, au même temps m'a attrapé et ne m'a pas laissé jusqu'à la fin.



J'ai énormément apprécié la façon dont les personnages font la quête pour trouver le tueur.

Je trouve que la manier donc le récit fait petit à petit la reconstruction psychologique du tueur est juste magistral, le tout est très bien décrit et j'ai eu l'impression de faire partie à tout moment de l'enquête.



La façon, bien entendu dont tout le récit est écrit, est très léger, je ne trouve pas de lourdeur, pour le contraire, je trouve le récit très captivant.



Les personnages sont attachants et bien développés, assez complexes.

On découvre à fur et mesure chaque personnage et les différentes situations nous les révèlent plus d'avantages.



Les méthodes dont on parle, pour trouver l'homme en question que dans l'actualité on utilise en criminologie sont à titre expérimental dans l'histoire, ça a été sympa de voir aussi un peu l'évolution de ces techniques et réaliser que fin 1800 début 1900 ce n'était vraiment pas courant utiliser tout ce que maintenant aide à trouver les personnes.



Le contexte de l'histoire est aussi intéressant, je trouve que c'est justement ce que a faut que j'aime plus ou vraiment l'histoire, le contexte historique fait énormément dans cette histoire et la ville de New York dans cet époque et aussi un point fort.



En fin, c'était une lecture vraiment différente que m'a sortie de ma zone de confort et que j'ai vraiment aimé.



Un coup de cœur pour ce livre !
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L'Aliéniste

Il n’est pas inintéressant de faire le parallèle entre « Les aventures de Sherlock Holmes » d’Arthur Conan Doyle. Le Dr Watson, acolyte de Sherlock Holmes, décrit les aventures du détective tout comme le fait John Moore avec Laszlo Keizler. Ce dernier personnage ressemble étrangement à Holmes dans sa manière d’être.



« L’aliéniste » est un livre d’ambiance. En situant le récit à la suite de l’affaire Jack l’Eventreur qui aura marqué tant les policiers, les médias que Keizler lui-même, Caleb Carr nous plonge dans une atmosphère anxieuse dont l’ombre de ce meurtrier plane également outre Atlantique. Le livre nous plonge dans une histoire riche en rebondissements qui réfutent toutes les hypothèses que le lecteur peut se faire. Il est bien ficelé et jusqu’à la fin, nous sommes tenus en haleine.
Lien : http://dwfstory.news.blog/20..
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L'ange des ténèbres

J’avais lu son 1er roman « L’alieniste », il y’a plusieurs années et il m’avait enthousiasmée (j’aurais dû lui donner 5 étoiles).

Dans celui-ci on retrouve la même équipe menée par Laszlo Kriestler

(L’aliéniste).Une sombre enquête à l’aube du XXe siècle à News York.

La même approche psychologique et contextuelle pour confondre les suspects, cette fois une suspecte hors norme dans l’univers du crime.

Je mets une étoile en moins car si l’histoire est passionnante, l’introduction est trop longue, les descriptions et disgressions en trop grand nombres.

Si vous aimez les thrillers rapides, nerveux avec poursuites et coups de feu, ce n’est pas pour vous. Mais si comme moi vous aimez les enquêtes fouillées, les déductions motivées et dans un cadre historique, ce thriller vous enchantera.
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L'Aliéniste

Une plongée abyssale dans les bas-fonds de New-York à la fin du 19ème siècle. La traque de ce tueur d'enfants s'avère rude et dangereuse, tant notre homme est rusé et insaisissable. Les cadavres s'accumulent, tous mutilés de façon particulièrement dérangeante, et on ne peut que s'interroger sur les raisons qui poussent cet homme à assassiner des enfants livrés à eux-mêmes dans des conditions aussi sordides. Il faut toute la science, l'analyse, la réflexion et la perspicacité de Moore et Kreizler, respectivement journaliste et médecin, afin de faire toute la lumière sur cette série de crimes, à la manière d'un profileur d'aujourd'hui. La course contre la montre s'engage afin d'identifier ce mystérieux tueur avant qu'il ne fasse plus de victimes, et cette course se fait à un rythme effréné, mêlant action et réflexion, le tout avec un suspense intenable qui nous tient en haleine jusqu'aux dernières pages du récit, quant à l'identité du tueur. Un bon polar à la Sherlock Holmes !
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L'Aliéniste

Une enquête palpitante! Un mobile intriguant et une mise en scène des plus macabres. Quelle intrigue!! Caleb Carr a su créer un véritable suspense qu'il entretient au fil des pages.

Une atmosphère noire qu'il entretient au fil des pages. Je me suis littéralement plongée dans le New York de la fin du XIXème siècle.

Des personnages tous haut en couleur, avec chacun un passif.

A lire pour tout amateur de vrais bons polars.
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L'Aliéniste

1896 : un meurtrier sanguinaire terrorise les bas-fonds de New York en se livrant à des crimes odieux sur de jeunes victimes.



La police est soit indifférente, soit impuissante, selon son degré de corruption ou de compromission politique. Cette situation n'est pas acceptée par le jeune Préfet, Théodore Roosevelt qui décide donc, de confier une enquête officieuse à deux de ses amis d'Harvard : Laszlo Kreizler et John Moore.



Kreizler est aliéniste (aujourd'hui, nous dirions psychiatre-psychologue, voire profileur) et cherche à conforter ses thèses reposant sur l'importance des traumatismes d'enfance.

Moore est journaliste.

C'est autour d'eux qu'une petite équipe va traquer le "monstre", inventant au passage les méthodes de police scientifique.



J'ai hésité entre 5 et 4 étoiles, voici pourquoi.



Ce livre est souvent passionnant.



Pour son décor, en premier lieu.

Nous déambulons dans un New York encore jeune, bouillonnant et déjà monstrueux. A quelques rues près, les communautés d'immigrants vivent sur des planètes différentes (on pense au mille feuilles sociologique décrit dans le Titanic de James Cameron, les quartiers remplaçant ici, les ponts).

Dans cette nouvelle Babylone, se côtoient la misère noire, la violence, les forces de l'argent et du pouvoir.



Pour son style et son thème, ensuite.

Tout en conservant une écriture assez raffinée, rappelant les romans victoriens et les tasses de thé qu'effleurent délicatement des pétales de rose, ce roman se rattache à la mode du serial killer qui irrigue fortement le roman noir actuel. Sa principale originalité réside évidemment dans l'aspect "Les Brigades du tigre rencontrent Sherlock Holmes dans le wagon des Mystères de l'Ouest pour retrouver le fils de Jack l'Eventreur et d'Hannibal Lecter dans une cité glauque", qui est très bien rendu.



Je reprocherais cependant à ce roman, une certaine langueur parfois, la narration tournant par moments, à l'exercice de style distancié. Quelques pages s'étirent un peu et les scènes d'action manquent de punch. Le narrateur (John Moore) manque à mon avis, de coffre pour être un "héros" attachant. La fin est aussi, assez plate et presque décevante.



Cela étant, le fait que Caleb Carr cite 2 fois Wilkie Collins, suffit pour moi, à faire pencher la balance des étoiles.

Très recommandé.
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L'Aliéniste

j'ai adoré ce livre, d'une part grâce à l'époque, j'aime bien les romans policiers qui se passe a la fin de XIX siècle, puis le début des aliénistes qui dessinent les profils du tueur.

Dans ce roman, le déroulement de l'enquête et l'avancée du profil est habilement mené, le lecteur est pris par la lecture, c'est passionnant.
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L'Aliéniste

J'ai plutôt bien aimé ce roman qui prend place dans le New York de 1896 (publié en 1996 ...). L'intrigue est bien construite, ni trop simpliste, ni trop embrouillée. Les éléments sont bien amenés et tout le profilage me paraît réaliste globalement si on se réfère à ce qu'on voit ailleurs.

La plongée dans le New York de 1896 est intéressante, elle donne à voir certains éléments qui semblent bien documentés (l'opéra, les restaurants, le tramway, la corruption, la mafia, etc.).



Reste quelques points qui me chagrinent un peu. Le fait d'utiliser la figure de Roosevelt n'apporte rien à part le clin d’œil historique. Le fait d'imaginer a posteriori des personnages en avance sur leur temps est une facilité décevante : on croirait un épisode de l'Inspecteur Murdoch dans lequel sa femme aurait inventé le profilage de tueur en série (il y en a un je crois d'ailleurs si ma mémoire est bonne). La fine équipe est composée d'un psychiatre innovateur (et fortuné ce qui tombe bien), d'un journaliste qui sert de narrateur et de lien entre les différents personnages mais n'apporte pas directement de compétence particulière à l'équipe, d'une secrétaire qui veut être la première femme officier de police (ça devient un cliché ...) et qui apparaît aussi douée que l'aliéniste pour les analyses psychologiques, sans compter sa formation d'infirmière et son habileté au tir (j'appelle ça le syndrome de Samantha Carter, celle de Stargate SG1, qui sait tout faire), et un duo de frères policiers à la pointe des techniques d'investigation modernes, sans parler du personnel de maison haut en couleur du psychiatre.
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Le Secrétaire italien

Après la lecture de L’aliéniste et de L’ange des ténèbres du même auteur, je suis plutôt déçue de celui-ci, je m’attendais à mieux.



Il s’agit d’une nouvelle aventure de Sherlock Holmes. Le célèbre détective reçoit un télégramme codé de son frère Mycroft l’informant qu’un complot contre la reine Victoria se trame en Ecosse. Il part le soir même avec Watson, des agents des services secrets les escortent. Le train est d’abord attaqué par des nationalistes écossais, puis Mycroft y monte et informe son frère qu’on soupçonne les services secrets allemands de vouloir déstabiliser l’Angleterre en essayant de tuer la reine.



Sherlock raconte l’histoire de David Rizzio, le secrétaire italien de la reine Marie Stuart, assassiné de nombreux coups de poignard par le mari de la reine et d’autres complices. La légende dit que son fantôme hante toujours la tour ouest du château. Les autres ailes ont été rénovées depuis longtemps, mais pas les appartements privés de la reine Marie. Victoria a décidé de le faire, malheureusement l’architecte et le contremaître chargés du chantier ont été assassinés, apparemment comme David Rizzio. Tout le monde accuse le fantôme du secrétaire italien. Holmes et Watson enquêtent au château, la piste allemande est vite écartée et le détective privilégie celle du fantôme, évidemment moins surnaturel qu’il n’en a l’air.



Il y a très longtemps que je n’ai pas lu de roman de Conan Doyle, donc je ne me souviens plus si le Sherlock de Carr est conforme au modèle ou non. Il est en tout cas très caricatural, quant à Watson c’est juste un idiot qui sert de faire-valoir à son illustre ami. De plus l’intrigue peine à démarrer, il ne se passe pas grand chose avant la page 100, ce qui fait vraiment tard pour un petit roman de 270 pages. Les dialogues entre les frères Holmes et Watson sont écrit dans un style très alambiqué et pas naturel du tout, un verbiage insupportable. Pour ce qui concerne le fantôme, même si on ne sait pas tout de suite de qui il s’agit, on comprend très vite le ressort de l’intrigue, qui n’a rien de surprenant. La partie la plus intéressante du est celle qui concerne Marie Stuart et son contexte. Caleb Carr est historien et sait vraiment restituer le cadre de façon passionnante.



Je suis consciente que ma critique est sévère, mais je sais que l’auteur peut faire beaucoup beaucoup mieux, comme il l’a démontré dans ses deux précédents romans. La postface explique qu’il s’agissait à l’origine d’un corpus de nouvelles racontant de nouvelles aventures de Sherlock en lien avec le surnaturel et que Holmes est l’équivalent du docteur Kreizler. Mais cet ajout ne sauve pas ce petit roman, car ses personnages sont aussi vides et caricaturaux que ceux de L’aliéniste et L’ange des ténèbres sont plein de vie et convaincants.
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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L'Aliéniste

Une belle expérience avec ce thriller qui nous plonge dans un univers sombre à la poursuite d'un tueur en série qui s'en prend à des enfants.

Rondement menée, l'enquête nous fait vivre les prémices du profilage.

Le rythme est palpitant et l'on est très vite prit dans le file de l'histoire. Difficile de lâcher ce roman.
Lien : http://aumilieucoule.org/fr/..
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