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Critiques de Caleb Carr (238)
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L'Aliéniste

L'Alieniste... J'ai pris ce roman pour ce que j'avais cru croire

qu'il était: un chef d'oeuvre de littérature policière, contant au lecteur

les débuts de l'utilisation de la psychologie/psychiatrie, appliquée au profilage et à la recherche de tueurs.

Technique qui fera bien sûr école et est aujourd'hui largement utilisée dans la plupart des brigades spécialisées du monde.

Quoi de plus réjouissant que d'en remonter aux origines, dans ce Thriller que j'ai d'abord trouvé parfaitement écrit. En effet, le style d'écrirure, le language de M. Carr sont un réel plaisir pour les yeux et les oreilles de notre voix intérieure...



Ensuite l'intrigue, des meurtres sanguinaires, crimes devants être élucidés au plus vite, et dans le secret le plus absolu, afin de ne pas effrayer la bonne petite famille New-yorkaise... C' est l'autre point fort de ce Thriller. Une rencontre avec un futur président, une équipe hétéroclyte chargée d'entourer et d'épauler notre célèbre Alièniste, en résumé tous les ingrédients d'un excellent long moment de lecture...



Long! Et c'est bien là tout le problème selon moi. En effet New-York est admirablement bien décrite, en effet chaque détail de la personnalité de nos héros est soigneusement conté, mais qu'est-ce que tout cela est long...!

Alors je l'avoue, moi qui ne rechigne pas à lire des romans de plus de 600 pages, moi qui suis un véritable passionné de tout type de lectures, et bien je me suis ennuyé! Et c'est avec douleur et grace à un courage digne des plus grands héros de SF que je réussi à terminer "l'Alièniste".



Et d'une merveille d'écriture pleine de promesse, je ne retiens que la longueur et l'ennui... Désolé pour les fans mais c'est ainsi.

Si ce thriller est bourré de talent et de bonnes idées, je ne retiendrai pour ma part que sa longueur et l'abus de descriptions bien trop indigestes.
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L'Aliéniste

Une bonne reconstitution de New York au siècle dernier, nous y sommes véritablement transportés. L’atmosphère et les personnages sont justes. J’ai adoré la description des prémices des maladies mentales et le début de la psychologie criminelle et des profilers.

Nous voyons pas à pas comment ce « club des cinq » par le biais d’analyses, d’enquêtes, détermine le profil psychologique de l’assassin.



Ceci étant après avoir lu 470 pages, je reste très déçue par la fin. On connaitra peu l’assassin et il meurt bien vite. Un livre bien long dans lequel je me suis parfois bien ennuyée.

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L'Aliéniste

Un très très bon policier! Les prémices de ce que va devenir le profilage de nos jours, les tous premiers balbutiements avec ce que cela comporte de scepticisme, de courage d'avancer, d'y croire et surtout, une intrigue qui tient vraiment la route, et surtout le lecteur en haleine jusqu'au bout.
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L'Aliéniste

Un enquêteur à mi chemin entre Sherlock Holmes et Freud à la recherche de Jack l'éventreur dans un New York des années 1900. Tous les clichés sont réunis et pourtant le charme opère totalement tant l'écriture est subtile et finement dosée. Caleb Carr a un vrai talent de narrateur et sait indéniablement planter un décor. Une histoire banale pour un roman extraordinaire.
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L'Aliéniste

Une merveille du genre par un auteur qui se fait trop rare. Un thriller historique qui est devenu une référence du genre. Il n'y a pas grand chose de plus à dire à son sujet, si ce n'est que j'invite celles et ceux qui ne le connaissent pas à tenter l'aventure dès cet été.
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Le Secrétaire italien

C'était avec joie que j'avais découvert ce livre avec Holmes chez Belgique Loisirs. C'était aussi avec plaisir que je l'avais emmené avec moi, durant mes vacances de juin 2006.



Oui, c'était...



Je fus mitigée au sortir de ma lecture.



Carr respecte les personnages de Doyle, sur ce point, rien à redire. Les références aux autres enquêtes sont nombreuses, le frère de Sherlock, Mycroft, est présent aussi, le 221b Baker Street aussi,... Bref, tous les détails canoniques sont là et cela a ravi la fan que je suis !



L'atmosphère de l'Écosse et son ambiance particulière : Carr fait de l'excellent travail. Qu'il s'agisse de la justesse des descriptions de l'Écosse, du souci de respect de l'Histoire, ou du climat fantastique dans lequel baigne cette aventure (on repense bien sûr au roman Le Chien des Baskervilles), tout est nickel.



Mais là où tout est niqué, c'est que l'approche historique prenne trop souvent le pas sur l'intrigue ! Je n'ai pas acheté ce livre pour me prendre tous les détails historiques en long et en large. C'est un polar et si je voulais de l'Histoire brute de décoffrage, il me suffisait d'acheter un livre qui me parlait de tout cela.



L'auteur aurait pu sabrer dans le gras de l'Histoire qui n'était pas nécessaire et rendait le tout indigeste. Place à l'intrigue, merde !



Ah oui, puisque l'on parle de cette intrigue, je vous dirai que, au final, elle était un peu décevante.



Fort, fort, décevante... De plus, Holmes n'est pas assez mis en avance, comme dans "le chien des Baskerville". J'adore Watson, mais please, je veux Sherlock Holmes aussi ? Pourquoi cet ostracisme ?



Carr aurait-il voulu faire comme Doyle, quand il écrivit et publia "le chien des Baskerville" (pour une enquête antérieure au "Dernier problème") en 1901-1902 et, fâché de devoir reprendre son personnage (fallait des sous sous à Doyle) qu'il avait fait choir dans les chutes de Reichenbach, l'utilisa peu, manquant même de le remplacer par Watson uniquement ?



A méditer...
Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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L'Aliéniste

Après tant de merveilleux commentaires à l’égard de ce livre, je me suis finalement décidée d’entrer dans le roman de Caleb Carr. Une page, deux pages, et voilà que l’auteur m’emmène dans une enquête sordide, psychologique, dans les tréfonds même de la ville fanatique de New York. Un polar enlevant, une écriture palpitante et fluide, des personnages dépeignés avec talent, une intrigue époustouflante, des rebondissements à coupé le souffle, ainsi est L’aliéniste ! Et encore, les mots sont simples pour décrire un tel chef d’œuvre qui surpasse de très loin tous les polars actuels ! Dès les premières pages, nous sommes plongés au cœur de New York, au sein d’une ville où les échos de la modernité se répercutent sur les montagnes architecturales de métal, entre les fiacres qui défilent dans les rues sombres ou illuminées et entre les bousculades des passants noyés dans leur songe. Toutefois, nous passons vite de la réalité énergique de cette ville pour des quartiers plus sombres, où les plaisirs malhonnêtes se mêlent à la réalité des gens. Une histoire se dévoile entre les méandres de ces quartiers : le meurtre de plusieurs jeunes garçons prostitués et immigrés emplit l’atmosphère. La police ignorant ces meurtres en série, plusieurs personnages prennent l’enquête sous une nouvelle perspective : John Moore, chroniqueur des affaires criminelles ; Laszlo Kreizler, aliéniste aux méthodes controversées ; et finalement Sara Howard, secrétaire pour le journal Times. Ces trois personnes et leurs acolytes nous ferons vivre des moments intenses au sein d’une enquête qui dépasse l’entendement, nous plongeant dans les tréfonds impensables de la psychologie humaine, univers qui se veut complexe et effrayant…





John Moore, cet homme perspicace qui tient le rôle de chroniqueur criminel dans le Times, est notre guide sur les chemins secrets de l’enquête, donnant une touche encore plus intimiste à l’histoire comme si nous faisions partie de l’équipe. Téméraire, flegmatique et déterminé dans son travail assidu, il n’a pas conscience au début de l’ampleur de l’investigation et face aux meurtres infâmes teintés de barbarie, il n’aura guère le choix d’afficher une attitude stoïque pour ne point flancher devant les horreurs infligés aux enfants. Laszlo, l’aliéniste et passionné des maladies mentales, sera le pilier de l’équipe, étant le maître inconditionnel de la psychologie. Grâce à son professionnalisme, ils pourront remonter jusque dans le passé du meurtrier et donner une image complète de la personnalité du tueur, quitte même à ressentir une compassion troublante envers celui-ci. Sara, cette secrétaire au tempérament fort, devra elle aussi faire preuve d’une grande maîtrise de soi. Faisant fi de son émotivité parfois éloquente, elle fera bouger les choses tout comme ses partenaires. Par ailleurs, il ne faut pas non plus oublier les autres membres du groupe, à savoir Stevie, jeune garçon des rues, Cyrus, immigré au service de l’aliéniste, ainsi que Mary, cette douce femme au passé bouleversant. Ceux-ci, ensemble, nous dévoile toutes les subtilités de la psychologie dans ses moindres recoins dans le but de remonter jusqu’au tueur et de connaître autant son passé que les allégations qui le poussent à commettre de telles sordidités. Horrible, tout a fait horrible. Dégoûtée, choquée à l’occasion par les descriptions des corps, il n’en découle pas moins un flot de psychologie qui m’a fascinée. En ce qui est du tueur, je garderai mes lèvres fermées, car c’est à vous de faire connaissance avec ses désirs et ses œuvres…







Par surcroît, il est impossible de passer à côté de ce chef d’œuvre émérite, colossal, prodigieux et effrayant qui, nonobstant des passages montrant la nature ignoble de l’être humain, vous tient en haleine pendant tout le trajet et vous marque définitivement pour la vie. Dans mon cas, je ne verrai plus les meurtres de la même manière, maintenant marquée du sceau de la psychologie de l’aliéniste. À coup sûr, je me jetterai à nouveau entre les griffes de l’auteur afin qu’il me raconte d’autres histoire de sa plume majestueuse dans laquelle nous sommes si facilement embarqués. Cependant, je suis heureuse tout de même d’avoir quitté les méandres sépulcraux des ruelles ou les quartiers avilissants de la grande ville de New York, cette cité qui abrite la réalité illusoire du matérialisme.




Lien : http://shana.vefblog.net
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L'ange des ténèbres

"L'Ange des ténèbres" de Caleb Carr est un roman que j'ai grandement apprécié. Ayant déjà été séduit par le premier opus, "L'Aliéniste", j'ai été ravi de retrouver plusieurs éléments qui m'avaient captivé auparavant. Les personnages, soigneusement construits et attachants, ont ajouté une profondeur à l'histoire. J'ai été transporté une fois de plus dans le New York crasseux et oppressant, une toile de fond réaliste et immersive.



Un aspect intéressant de ce livre est le changement de narration, adoptant le point de vue de Stevie au lieu de M. Moore. Cela a apporté une nouvelle perspective à l'histoire et m'a permis de découvrir les événements à travers les yeux d'un personnage différent. Les rebondissements captivants et inattendus ont maintenu mon intérêt tout au long de ma lecture.



Bien qu'il y ait eu quelques longueurs occasionnelles, celles-ci ont été largement compensées par l'intrigue riche et les différents rebondissements. J'ai été tenu en haleine par l'histoire qui ne manquait pas de suspense et de surprises.



L’histoire aborde également des thématiques féministes de manière pertinente. Situé à la fin du 19e siècle, une époque où les femmes luttaient pour obtenir leur place dans une société dominée par les hommes, le roman met en avant des personnages féminins forts et déterminés. Les femmes sont représentées non seulement comme des victimes, mais aussi comme des actrices de changement, cherchant à briser les barrières imposées par la société de l’époque.



En explorant ces thématiques, Caleb Carr souligne l'importance de l'égalité des sexes et rend hommage aux femmes qui ont lutté pour leur émancipation. Leur présence dans l'histoire donne une dimension supplémentaire au roman et offre une réflexion sur les enjeux auxquels les femmes étaient confrontées à cette époque. Cette dimension féministe ajoute une profondeur et une pertinence contemporaine à l'histoire, faisant de "L'Ange des ténèbres" un livre qui invite à la réflexion sur la condition féminine et le combat pour l'égalité.



En conclusion, "L'Ange des ténèbres" est un roman captivant qui fait suite avec brio à "L'Aliéniste". Si vous recherchez une lecture immersive, avec des personnages bien développés et une ambiance sombre et oppressante, ce livre est fait pour vous. Caleb Carr a su une fois de plus créer une histoire fascinante dans le contexte historique de New York.
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L'Aliéniste

Auteur et roman découverts par hasard à mon plus grand plaisir. Il s’agit de la recherche d’un tueur en série qui mutile et tue de jeunes garçons dans le New-York de la fin du XIXème siècle. La traque est menée par le narrateur, John Moore, journaliste et le Dr Laszlo Kreisler, l’aliéniste. Ce duo fonctionne un peu comme le Dr Watson et Sherlock Holmes.

Cette chasse à l’homme mêle fiction et (un peu) de réalité, puisque le duo est appuyé par le Préfet de Police de New-York Théodore Roosevelt, avant qu’il ne devienne Président des Etats-Unis.

Le Dr Laszlo Kreizler, invente les bases du profiling, grâce à sa profession qui étudie les pathologies mentales et les comportements déviants de ceux qui sont éloignés ou étrangers à la Société et à eux-mêmes (Alien).

En plus de sa qualité d’expert devant les tribunaux afin de déterminer si une personne doit aller en prison ou dans un hôpital psychiatrique, il gère l'Institut Kreizler qui protège les enfants meurtris. Sa profession ainsi que certaines de ses positions trop avancées pour l’époque font de lui un paria social dans les cercles bourgeois. Ce trio s’est connu lorsqu’ils étaient étudiants à Harvard.

Les autres personnages sont Sara, une jeune secrétaire de Police qui rêve de devenir la première femme à rejoindre les rangs de la police en tant qu’inspectrice et deux frères policiers moins corrompus et plus ouverts aux idées nouvelles que la Police de l’époque.

L’ensemble forme un tout très plaisant , où on est plongé de manière très réaliste dans le New-York de 1896 et où les personnages sont intéressants et attachants.
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L'Aliéniste

J'aurai au moins essayé...



Que je me suis efforcée de poursuivre ma lecture, patientant vainement jusqu'au moment qui m'aurait permis de comprendre l'engouement autour de ce roman.



J'ai joué la carte de la persévérance me persuadant qu'avec toutes ces critiques positives, un semblant d'action allait se manifester tôt ou tard, que surgirait un petit quelque chose à me mettre sous la patte et m'aiderait à lutter contre cette envie irrépressible de refermer le bouquin.



Je n'aime pas abandonner mais force est de constater qu'au fil de ma progression l'indigestion d'ennui me guettait. Me sentant soudainement proche de Sœur Anne qui ne voyait toujours rien venir j'ai fini par fermer définitivement ce bouquin.



Je ne peux pas dire que le style soit déplaisant, loin de là ; l'écriture est belle et facile mais c'est insuffisant à mon goût car côté histoire ou plutôt rythme là ça pêche. Je pense qu'il y avait matière à faire un livre accrocheur et prenant mais dieu que c'est long, que c'est lent, que de détails, vraiment trop pour moi.... la lecture n'est pas censée être synonyme d'ennui....je passe mon chemin
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Le Secrétaire italien

J'ai craqué pour ce roman car grande fan de Sir Conan Doyle que j'admire pour son imagination fertile et son écriture. Alors la déception a été difficile. Ce roman n'est qu'une pâle imitation des aventures de Sherlock Holmes. Peu de charisme, Sherlock n'est pas mis en valeur. Le vrai héros de ce roman serait plutôt le docteur Watson.

En outre, j'ai trouvé que tout n'était pas clair. J'ai dû m'y reprendre à deux ou trois fois pour comprendre les différentes actions. Bref je n'ai pas aimé du tout même si j'ai réussi à lire le livre en entier.

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L'Aliéniste

Roman très bien écrit, on retrouve bien l'ambiance XIXème, Jack l'éventreur etc... L'auteur prend son temps, ne bâcle pas son récit, la fin est complète.

Le problème que j'ai rencontré personnellement c'est la lenteur, je me suis un peu ennuyé même si l'intrigue est excellente et savamment racontée. Il m'a fallu 14 jours pour le lire contre environ 6 habituellement.
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L'Aliéniste

Un superbe polar pour qui est feru de profilage et de psychologie !On replonge en 1896 a New York avec cette histoire qui vous tiendra en haleine de bout en bout avec un suspense qui ne faiblit jamais pendant la traque ! Un grand roman policier à devorer!
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L'Aliéniste

L'Alieniste par Caleb Carr est un genre d'ancêtre de la série The Mentalist. Il s'agit d'un thriller psychologique prenant place début du 20ème siècle, essentiellement à New York. Théodore Roosevelt, alors simple préfet, monte une sorte d'enquête parallèle concernant des meurtres de jeunes prostitués. L'équipe atypique regroupe un journaliste, un psychiatre, deux flics genre Dupond et Dupont et une secrétaire de police rêvant de devenir la première femme flic des Etats-Unis. Le récit est majoritairement axé sur le profilage du meurtrier en série.

Globalement, j'ai apprécié le synopsis. Il est original tout comme le profil de l'assassin. Ce qui m'a gênée, c'est vraiment la longueur du récit. Je ne suis pas parvenue à plonger dans l'ambiance assez rapidement ainsi, j'ai trouvé plusieurs passages poussifs voir inutiles. A contrario, le profilage fait par l'équipe d'enquête est vraiment sympa à suivre. Autre point positif : la traduction de l'anglais est bien faite.

En résumé, une lecture plutôt mitigée
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L'Aliéniste

Sans doute un des meilleurs polar de ces 20 dernières années. Avec des personnages très bien dessinés, une intrigue très prenante: si vous l'ouvrez, vous devrez le lire jusqu'au bout sans en décrocher.
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L'ange des ténèbres

À la question me suis-je fais courtiser par ce livre? (suite de l'aliéniste)

La réponse est un grand OUI!!!

Je me suis encore plus plongé dans l'univers trépidant de cette équipe d'enquêteur découverte dans l'Aliéniste, et le changement de narrateur, dans ce cas Stevie, m'a encore plus plus.

Cette femme déroutante au coeur de l'action, aux multiples facettes, tout aussi charmante que terrifiante.

Une lecture que je conseilles à tous. On retrouve l'univers glauque de New York des années fin XIXème, une description qui ne peut qu'autrement nous plonger littéralement dedans.
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L'Aliéniste

Cela faisait quelques années que « L’Aliéniste » était dans ma pile à lire. Et, enfin, c’est chose faite.

Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre, m’étant juste basée sur les avis dithyrambiques postés sur ce livre. Et bien, je ne suis pas déçue.

Cette uchronie se déroule sous l’ère Roosevelt alors Préfet de New York. L’entrée en matière est percutante avec la découverte du cadavre massacré d’un jeune enfant prostitué. N’oublions pas que la prostitution infantile fin 19e siècle n’était pas prohibée.

Roosevelt convoque deux de ses plus vieux amis : Laszlo Kreizler, aliéniste controversé et John Moore, journaliste, afin de mener l’enquête, de manière non officielle, sur ces meurtres d’enfants. Ils seront accompagnés dans cette mission par Sara qui rêve de devenir enquêteur, et par deux policiers, deux frères, Marcus et Lucius Isaacson, particulièrement intéressés par les techniques émergentes, mais non encore reconnues, d’investigation.

Au sein, d’un New York en pleine construction, violent, cette équipe va unir ses différentes connaissances afin d’élaborer la personnalité d’un serial killer et tenter ainsi de remonter jusqu’au tueur d’enfants.

Ce roman est particulièrement bien écrit et construit. On se laisse vite embarquer par tous ces personnages, différents et attachants, particulièrement humains. J’ai aimé la description et la présence de ce New York, personnage à part entière du roman, ainsi que les références historiques.

J’ai découvert Caleb Carr au travers de ce roman que je ne peux que recommander et vais m’empresser de lire la suite des aventures de cette fine équipe.
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L'ange des ténèbres

Le tome 1 m’avait vraiment fair peur car je n’avais pas compris grand chose des évènements de l’histoire! Cette fois ci, je me suis dit que je regarderais la série avant de le lire afin de m’aider à comprendre l’histoire d’entrée... mais cela ne m’a servi à rien! Non seulement parce que la série raconte une histoire totalement différente du livre mais surtout parce que ce livre-ci est génial! C’est Stevie qui nous raconte l’histoire et le style d’écriture est très agréable! Bien plus léger, bien plus accessible, ce fut un vrai plaisir à lire! L’histoire, malgré le pavé de plus de 700 pages, ne donne jamais l’impression d’être tirée en longueur! Elle est complète, très bien ficelée et on ne s’ennuie pas du début à la fin! J’ai eu du mal à lâcher ce livre, je l’ai adoré!
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L'Aliéniste

J'avais déjà lu ce livre il y a quelques années, et j'en avais gardé un souvenir confus, bien que je me souvienne qu'il était passionnant.



La seconde lecture m'a confirmé dans ma première impression. L'intrigue se situe entre deux siècles, entre deux mondes, et l'écriture elle-même semble être un savant mélange entre les romans policiers du XIXe siècle et les polars du XXe.



En effet, à un sérieux travail de descriptions se même une gestion du temps de l'action tout-a-fait moderne. Et le livre est intéressant à plus d'un titre :

- l'action se passe à New-York, et la description des différents quartiers de la ville à la fin du XIXe siècle ressemble un peu à une étude historique.

- la présence du personnage de Théodore Roosevelt en préfet de police donne un aspect historique au livre, et laisse penser à une étude historique, et non à à un roman.

- on assiste à la description des diverses techniques de police scientifique moderne, avec le questionnement des autorités sur la véracité de ces différentes approches modernes.

- le personnage central est un aliéniste (terme qui désignait alors le médecin des "fous"),et il est passionnant de découvrir les balbutiements du profilage moderne, associés à l'apprentissage de la science de la psychologie.



En conclusion, bien qu'il soit composé de presque cinq cents pages, je recommande ce livre car c'est un moment de lecture passionnant.
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L'Aliéniste

On suit une équipe pluridisciplinaire dans une enquête sur un tueur en série. Cela peut paraître banal. Sauf que cela se passe en 1896. On suit les prémices du profilage criminel. Passionnant !
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