Carine Pitocchi

St Mary Hill. Jo-Ann est de retour dans cette petite localité suite à une grosse déception amoureuse. Scénariste pour une série à succès au Royaume-Uni, la jeune femme semblait épanouie. Pourtant, lorsque son fiancé l’a trompée, elle court se réfugier dans le petit cottage de sa parente Gladys, décédée quelques temps avant. Elle va y retrouver son meilleur ami Lawrie, qui est désormais devenu pasteur. Elle va vite se retrouver à se poser des questions sur ses sentiments envers lui. Et bientôt, elle va mener une enquête minutieuse sur des morts étranges qui surviennent dans cette petite localité.



Je n’ai pas l’habitude de lire ce genre littéraire, mais je dois dire que je ressors conquise par ce récit qui a tout pour plaire. Heureusement, le dénouement final laisse présager un deuxième tome, et je serais très curieuse de le découvrir.



D’emblée, on s’attache à Jo-Ann, cette héroïne aux multiples fêlures, tout en sensibilité, affirmée mais à la fois emplie de doutes sur ses sentiments amoureux. Je l’ai trouvée très bien dépeinte et elle va porter l’intrigue.



Une galerie de personnages secondaires va peu à peu faire son apparition tout au fil des pages, et ils vont nous apporter beaucoup d’émotions, de belles tranches de rire et de beaux sentiments. Je pense notamment à Daisy et au neveu de Jo-Ann, Alex.



L’enquête est quant à elle très bien menée, avec beaucoup de rebondissements bien dosés. Je ne veux vraiment pas en dire plus sur les événements, afin de vous laisser les découvrir. Mais l’intrigue tient son suspense jusqu’au dénouement, et les pages défilent.



La plume de l’auteure est très fluide. Son style m’a totalement conquise, mêlant quelques descriptions à des dialogues mordants et emplis d’humour. Les chapitres très courts rythment l’histoire.



Un récit qui m’a totalement conquise de par l’écriture de l’auteure, ses personnages attachants et son suspense tout au fil des pages. Une réussite.
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Carine PITOCCHI. Les rêves de nos mères. Tome 2, Les cendres sous les coquelicots. 1914-1918.



J’ai lu, il y a presque trois ans le premier volume de la trilogie de Carine PITOCCHI. C’est avec un grand plaisir que je replonge dans cette saga familiale se déroulant en grande partie en Angleterre. Nous avions abandonné nos héros, hommes, femmes et enfants en 1914, à la veille de la déclaration de guerre faite le 6 août par l’Allemagne et qui va embrasser l’Europe jusqu’en 1918.



Julia, amoureuse de Will Murphy, et sa cousine Emily, s’engagent dans la tourmente et chacune, elles vont participer, à leur façon à l’effort de guerre. Will Murphy, l’amoureux de Julia, issu des bas-fonds de Londres et Archibald Marsden, le fiancé d’Emily sont envoyés sur le front franco-belge. Ces deux hommes se révèlent d’excellents militaires et chacun, apprécié par leurs compagnons de galère, souffriront dans l’enfer de Verdun.



Une fresque de la première guerre mondiale narrée de façon très intéressante. Nous suivons l’avancée, le recul des troupes anglaises, françaises et même américaines sur le front, luttant contre les forces armées allemandes. Carine nous fait participer aux féroces combats se déroulant sur le frontière franco-belge, de Dunkerque à Verdun. Tout en nous racontant les diverses interventions de nos armées, Carine plonge ses valeureux soldats aux prises de leurs ennemis. Et au fil de leurs aventures, de nouveaux personnages entrent en scène. C’est une belle reconstitution de ces faits de guerre, bien réels et retranscrits fidèlement. L’épisode de l’infirmière Edith CAWEL est un fait de guerre qui s’est déroulé comme dans la narration. Cette personne a bien existé et elle a été passée par les armes. Ces femmes ont été des résistantes, des pionnières, des vraies, ne craignant pas l’ennemi, qui se sont engagées volontairement dans l’opposition, prêtes à tout pour gagner la liberté.



Carine PITOCCHI nous dresse de beaux portraits de femmes, les intégrant dans son récit et en les faisant participer, de façon active à l’effort de guerre. J’attends avec impatience le dernier volume de cette trilogie qui s’achèvera et 1945. Quel sera le rôle de ces familles dans la participation de cette nouvelle guerre ? Je vous conseille de lire le précédent volume : « Les rêves de nos mères », afin de faire connaissance avec nos héros. Le titre de ce tome : « Les cendres sous les coquelicots », traduit la violence des combats et les nombreuses victimes ensevelies dans les champs du nord, nord-est de la France, sur les lieux même des combats. Bonne lecture et bonne

journée.

( 30/10/2023).
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Premier volet d'une saga historique, "Les rêves de nos mères" se déroule dans une Angleterre du début du XXème siècle, où Lady Julia Ashford se retrouve veuve dans un immense domaine qui devient le sien mais enceinte, ce qui lui donne un peu de bonheur dans sa tristesse.



Mais le passé n'est jamais bien loin. A Londres, Will Murphy, gangster irlandais connu par tous devient du jour au lendemain accusé de meurtre.. Cependant, quel lien unit ces deux destins, celui de Julia et de Will, deux mondes différents qui se rencontrent après plusieurs années de silence ? Pourquoi Julia se retrouve chamboulée après la découverte d'une photo de Will ?



Dans une Angleterre en perpétuelle changement, entre révolution et une guerre qui approche à grands pas, le destin de Julia et Will se trouve bouleverser vers un avenir incertain..



"Les rêves de nos mères" oppose deux univers, celui de la haute aristocratie anglaise et la misère britannique à travers les quartiers pauvres de l'East End de Londres.



Entre destins brisés, mensonges, amours et trahisons, ce roman comporte des thèmes forts traités avec justesse : le droit des femmes et des enfants, l'émancipation des femmes, la violence, le courage, la résilience et un peu d'amour quand même. Le genre de thème qui fait que ce roman a décroché le Prix du Livre Romantique 2020 !



Conquis par Carine Pitocchi, j'ai tout adoré dans ce roman qui mêle la petite et la grande Histoire à merveille. Des protagonistes extrêmement réalistes, fortes, combattantes et très drôle pour la cousine de Julia. Le plume est captivante à souhait, la lecture addictive.



Un très beau roman historique où la femme se trouve sur le devant de la scène et devient héroïne au fil des pages. Beau coup de coeur pour ce premier roman de cette saga qui a coup sur vous emportera dans son tourbillon d'émotion. A quand le tome 2 ?

1er tome d'une saga historique durant la première guerre mondiale, le pari est réussi car ce n'est pas seule et d'autres sont de qualité. L'autrice a su dès les premières lignes me capter dans les péripéties de ces héroïnes qui ont la part belle et qui au travers des mots sont louées pour leur conviction, leur courage, leur combativité et leur conviction absolue que l'amour emporte tout.

J'avais beaucoup aimé le tome 1 et il était temps de lire la suite. Si j'avais trouvé l'opus précédent trop court, celui-ci est parfait en terme de longueur.

Le roman couvre les quatre années qu'a duré la première guerre mondiale. Will et Archibald sont envoyés au front en France et Julia et Emily décident chacune à leur manière de participer à l'effort de guerre. De nouveaux personnages apparaissent tous aussi attachants.

Comme le premier, ce tome se lit tout seule grâce à une écriture agréable et très fluide. Je n'ai pas vu défiler les pages et j'ai été emportée dans le récit qui mélange histoire et romance et qui est riche en émotions entre horreurs de la guerre, luttes pour la survie et la liberté, fraternité et solidarité et amours.

Une saga historique captivante dont je lirai la suite avec plaisir.

Mon premier livre de Carine Pitocchi et je compte bien lire la suite de cette aventure. Il s'agit d'un roman historique avec une histoire d'amour impossible se déroulant entre 1912 et 1914.



Lady Julia Ashford a perdu son mari Charles dans un incendie. Elle découvre qu'elle est enceinte et c'est ce qui va clairement la maintenir en vie. Malgré son amour inébranlable pour Charles, elle n'a jamais oublié Will, ce jeune homme, fils d'ouvrier.

On suit également la vie d'Edna qui vit avec son mari violent et qui travaillait autrefois dans le domaine où vit Lady Ashford. Le fameux Will, va sortir Edna d'une mauvaise passe en échange de correspondance entre Edna et une gouvernante du domaine de Lady Julia. Il obtient donc des nouvelles de celle qu'il n'a jamais oublié.



Dans cette histoire, on passe de l’aristocratie à une page, à la pègre dans une autre. Et ça fonctionne, car les personnages sont tous très attachants ! On retrouve un petit côté Peaky Blinders avec Will qui m'a complètement convaincu !



Une histoire très sympa où je n'ai pas vu les pages défiler. Il s'agit d'un tome 1 et j'ai hâte de connaitre la suite, surtout qu'on s'arrête au meilleur moment de l'histoire.



J'ai hâte de retrouver Will, Lady Julia et Edna pour découvrir ce qu'ils deviennent à l'aube de la guerre.



Elise.



Instagram : etliselesmots

Malgré le temps passé depuis ma lecture du premier tome, je suis entrée dans le roman sans aucun problème, comme si j'avais terminé le premier tome hier.

L'auteure s'est très bien documentée sur la Première Guerre afin que son histoire se mêle à l'Histoire.

Les personnages principaux, Julia et Emily, toutes deux des Ladies, sont attachantes mais les autres personnages le sont également. L'auteure a pris un grand soin à les décrire afin que tout soit réaliste. On ressent toutes les émotions au fil de la lecture. Les personnages féminins sont des femmes fortes et courageuses, qui, le temps de cette guerre, ont fait un travail important pour survivre. Mention particulière pour Florine, la jeune institutrice d'un village proche de Verdun.

Bien sûr, certains chapitres sont plus légers, empreints de romantisme afin d'alléger la lecture des horreurs de la Guerre.

Le roman se termine à la fin de la Première Guerre et il va falloir patienter pour connaître la suite, puisque l'auteure va continuer à faire vivre ses personnages jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, pour notre plus grand plaisir.

Les rêves de nos mères de Carine Pitocchi



4ème de couv.



1912 : Lady Julia Ashford, dont le mari vient de mourir en la laissant enceinte, se retrouve seule dans l'immense domaine qui est désormais le sien, et se prépare à une vie placée sous le signe du deuil et des devoirs qui incombent à son titre. Mais voilà que son passé revient la hanter - sous la forme de Will Murphy, son amour d'enfance, gangster irlandais régnant aujourd'hui en máître sur l'East End de Londres.



La maîtresse de Longfield Park peut-elle lier son destin à cette figure de la pègre ? Sans doute pas. Tout comme elle ne devrait pas se préoccuper du quotidien de son ancienne domestique, Edna, mariée à un homme violent. Ni encourager sa cousine dans ses engagements suffragistes... Mais la vie change en Angleterre. Autour d'elle souffle le vent des temps nouveaux, celui des révolutions et du changement social sans compter cette guerre qui déjà se profile, - imminente et terrible...



MON AVIS :



J’ai adoré ce roman ! Il contient tout ce que j’aime, un contexte historique, un drame, de l’amour, des histoires de familles … pour tout vous dire, ce roman c’est le mariage de « Downton Abbey » et de « Peaky Blinders »



« Les rêves de nos mères » a reçu, à juste titre !!!!, le Prix du Livre Romantique 2020 décerné par les Éditions Charleston.



Le style de Carine Pitocchi est plaisant, facile à lire. Un régal ! Le Tome 2 sortira le mois prochain, je l’ai déjà précommandé !!

Carine PITOCCHI. Les rêves de nos mères.



Ce roman se déroule de 1912 à 1914, en Angleterre. Julia Ashford, se retrouve veuve, après cinq années de mariage. Son époux Charles est décédé dans l’incendie de leur demeure, en portant secours aux personnes encerclées par les flammes. Il a secouru des gens mais il est resté prisonnier et a péri dans ce feu. Julia habite désormais à Longfield Park dont elle a hérité. Avec elle, réside la sœur de son époux, lady Catherine et le jeune frère Edward, âgé de dix-sept ans. Ce dernier éprouve beaucoup d’empathie envers sa belle-sœur tandis que Catherine la méprise. Nous avons également tout le personnel nécessaire à la bonne tenue d’une telle résidence. Julia découvre qu’elle attend un enfant de son défunt mari. Malgré la tristesse due à la mort de son époux, elle est ravie de porter l’héritier des Ashford. Il y a un domaine et un titre à transmettre. Julia saura-t-elle faire face à sa belle-sœur, afin de conserver pour son fils l’héritage reçu et régir un tel bien ?



Ce roman retrace le destin croisé de deux femmes, de caractère, Julia Ashford et sa cousine Emily Allen qui ne se plie pas aux convenances, qui fume, conduit elle-même son véhicule, boit, refuse la mariage jusqu’au jour où. Mais je n’en dirai pas plus, plongez dans ce roman sentimental du début du XXème siècle en Angleterre, abordez les aristocrates et la pègre des bas-fonds de Londres. Si vous aimez trembler d’amour et tentez de deviner le parcours de nos deux principales héroïnes, n’hésitez pas, ce roman est pour vous. Dans quelques mois, nous les retrouverons et jugerons leur évolution.



L’intrigue amoureuse nous dévoile l’enfance, la jeunesse de Julia, jeune femme moderne, féministe et très humaine. C’est grâce à Edna, ancienne employée de maison, qui, suite à son mariage a quitté la famille Ashford et s’est installée à Londres avec son époux que nous ferons la rencontre des gangs de Londres. Le mari d’Edna est un homme agressif,coléreux, brutal, méchant et il la martyrise. Un soir qu’il l’a violentée et battue, elle ne doit son salut qu’à Will Murphy, un gangster irlandais qui est devenu très riche et qui règne sur la pègre londonienne. Mais quelle relation y-a-t-l entre Will et Julia? Quels liens peuvent bien unir ces deux êtres ? Nous sommes en pleine période de mutations politiques, économiques et sociales. La guerre menace. Les suffragettes font la une. Beaucoup de sentiments, de belles descriptions de la ville, de ses bars plus ou moins bien fréquentés, de l’univers populaires et à l’opposé le maintien des traditions aristocratiques, nobles, coutumières. Bonne lecture, c’est un roman sentimental. et de plus un fort joli titre.

J'ai adoré ce cosy mystery rafraîchissant aux couleurs de Noël.

Je me suis rapidement attachée aux personnages, à Jo bien sûr, tellement touchante dans ses peurs et son désir d'aller de l'avant, au peit génie Alex, et à la pétillante Daisy, ainsi qu'au charmant pasteur qu'est Lawrie, sans oublier Winston (oui oui vous avez bien lu, je me suis attachée au petit bouledogue).



Tout les ingrédients étaient présents : un cadre intime (un petit village où tout le monde se connaît, un trio amoureux, des litres de thé, une bonne dose d'humour et une enquête prenante. Bien qu'ayant découvert une bonne partie du dénouement, cela n'a pas gâché mon plaisir de lecture.



Carine Pitocchi est une véritable conteuse et sait jongler avec beaucoup de doigté entre les moments d'émotion et ceux beaucoup plus drôles (certains passages m'ont d'ailleurs bien fait rire).



Je referme avec regret la dernière page du roman avec une seule envie : lire la suite !!!

Londres, de nos jours. Jo-Ann est la scénariste star du Royaume-Uni, et l'étalage dans les médias de l'infidélité de son fiancé la pousse à regagner le village de St Mary Hill, dans la maison léguée par sa tante Gladys. Elle y est rejointe par son neveu Alex, ado en mal d affection, et son extravagante collaboratrice Daisy. Lorsqu'il apparaît que la mort de sa tante et d'autres septuagénaires est suspecte, elle se tourne vers le pasteur, Lawrence Spencer, qui n'est autre que son amour de jeunesse même s'ils n'ont partagé qu'un seul baiser à 17 ans, et ne se sont pas revus depuis des années...



C'est la première fois que je lis Carine Pitocchi, et ce ne sera pas la dernière! J'ai beaucoup aimé ce cosy mystery de Noël, qui se boit comme du petit lait, si bien que je l'ai lu en un weekend! La plume est fluide, les personnages sont tous plus attachants les uns que les autres, et on reconnaît l'ambiance si particulière des petits villages anglais. J'avais un doute sur le coupable qui a été confirmé, mais j'ai apprécié naviguer entre la partie enquête (et motivations du suspect), et la romance très contrariée entre Jo et Lawrie, surtout quand le séduisant inspecteur s'avère être un clone de Brad Pitt et s'intéresse aussi de près à notre protagoniste. L'auteure explique que ce livre n'aurait jamais dû exister, personnellement je suis ravie d avoir passé mon weekend à St Mary Hill, et rien que pour les pensées de Winston le bouledogue, cela vaut le détour 😅 Vivement le prochain tome!

Lady Julia, veuve éplorée, voit son passé ressurgir lorsqu'elle entend parler de Will Murphy, chef de la pègre mais aussi son amour d'enfance. Parallèlement, Edna, leur ancienne domestique doit faire face à l'isolement et à la violence de son mari. J'ai adoré cette ambiance sombre d'une Angleterre aux portes de la guerre, qui nous emmène dans les ruelles malfamées où il ne fait pas bon de se promener seule lorsqu'on est une femme. A travers ce roman, l'autrice nous parle de la condition de la femme, des violences conjugales et des inégalités entre classes qui font rage à cette époque. J'ai aimé suivre les prémisces du mouvement féministe en la personne d'Emily qui s'engage pour défendre les droits des femmes. Un roman court mais intense qui ne nous laisse pas une seconde de répit tant la plume immersive de l'autrice nous tient en haleine tout le long. Une saga familiale comme je les aime avec des personnages que l'on adore détester et d'autres auxquels on s'attache et qu'il est bien difficile de laisser derrière nous. Je lirai la suite avec grand plaisir.

En un mot...Magnifique, incroyable, fantastique, fabuleux, extraordinaire, bouleversant (oui je sais, il y a plus qu'un mot, mais un n'était pas suffisant pour qualifier ce roman). Le premier était un coup de cœur, celui-ci va encore au delà.

Tout d'abord, la plume de l'autrice, qui tisse les émotions telle une dentellière, l'écriture est belle, simple et dans ce genre de roman, c'est exactement ce que j'aime retrouver. Les descriptions sont précises, détaillées, j'ai vraiment été imprégné de l'horreur que l'on pouvait ressentir.

Carine Pitocchi a vraiment réussi à apporter à ses personnages de la consistance, de l'émotion et ce du plus important au plus petit (j'ai craqué pour Baptiste et Jean). J'ai aimé retrouver Emily, Julia, Archie, Will et les autres, j'ai adoré découvrir Florine, Antoine (gros coup de cœur pour ce personnage), Elena,....

Les pages se succèdent, sans lassitude et puis l'épilogue... et là ma frustration a jaillit. Heureusement les remerciements ont confirmé ce que j'espérais, mais il va falloir attendre.

La première guerre mondiale n'est pas une période que je connais bien, ce livre m'a donné l'envie d'en apprendre plus surtout sur Edith Cavell (honte à moi je ne connaissais que l'hôpital bruxellois portant ce nom 🙈)

En résumé, ce roman est une ode à l'espoir.

En choisissant ce roman, je voulais lire une belle histoire d’amour sur fond historique. L’ayant emprunté en version numérique, je n’avais pas fait attention au nombre de pages. Première surprise donc quand j’ai vu qu’il était très court. Et malheureusement, cette brièveté s’est ressentie également dans la lecture.



L’intrigue débute peu de temps avant la première guerre mondiale. On découvre Lady Julia Ashford, comtesse de Longsfield Park, veuve depuis peu et au comble du désespoir après la perte de son mari. Autre personnage assez central, Edna, une ancienne employée de Longsfield, résidant maintenant à Londres, mariée à un homme qui se révèle extrêmement violent. Elle fait la rencontre de Will Murphy, mafieux Irlandais, qui lui propose de la sauver des mains de son ignoble mari contre des nouvelles régulières de la comtesse de Longsfield, qu’il a connu et follement aimé dans sa jeunesse. Sans refaire le récit, on découvre donc les liens qui unissent ou unissaient chacun de ces personnages, ainsi qu’une pléiade de personnages secondaires, plus ou moins intéressants.



J’ai trouvé les personnages dans leur ensemble, un peu plats et caricaturaux, sans trop de relief ou de complexité, ce qui rend le récit moins crédible. Pour ce qui est des relations, j’ai presque eu le sentiment de lire un deuxième tome tant elles sont déjà établies sans qu’on ait eu le plaisir de les voir se construire. Pour tout dire, j’avais l’impression de lire un mixe de Downtown Abbey et de Peaky Blinders, pas déplaisant mais pas franchement original non plus.



C’était donc une lecture facile, rapide mais qui reste à mon sens très superficielle, aussi bien au niveau des personnages que des relations et des intrigues qui sont à peine survolées. Alors je ne dirais pas que je n’ai pas pris de plaisir à la lecture mais j’en attendais plus, comme s’il ne s’agissait là que de l’ébauche d’un roman qui avait pourtant tous les ingrédients pour devenir une histoire magnifique.



Cela ne m’empêchera pas de lire le tome 2, car j’aime bien avoir le fin mot de l’histoire. En espérant que, peut-être, le second volume aura plus de consistance et rehaussera le tout.

Coup de coeur pour ce sympathique roman !

Lisez-le ! Sans hésiter !

En hiver, sous un plaid douillet, il vous apportera de la chaleur du réconfort...

En été, au jardin, sur la terrasse, il vous apportera de la fraicheur, de la sérénité...



Il propose les caractéristiques courantes de ce type de roman : un charmant village anglais, l'approche des fêtes de Noël, un beau pasteur (veuf!), une héroïne paumée, des décès suspects de dames âgées, un coquet cottage , le vin chaud, le thé, les pâtisseries et bien d'autres détails classiques.



Mais si vous ajoutez une sérieuse dose d'humour anglais et francophone (j'ai adoré "tantine" dans la bouche du neveu anglais!), des situations cocasses qui s'enchainent et qui vous font rire de bon coeur, une panoplie de personnages secondaires typés et originaux (les deux vieilles voisines sont adorables !), un ado en manque d'affection et as de l'informatique, un paisible bouledogue qui ne manque pas d'émettre ses opinions sur les humains, un chaton abandonné qui fait craquer tout le monde, une enquête palpitante dont le dénouement m'a vraiment surprise, vous obtenez un roman rythmé, dynamique, drôle, étonnant qui se lit très vite !



Seul regret : attendre patiemment le tome 2

Même si j'ai aimé lire la suite de cette belle saga, j'ai eu plus de mal à entrer dans l'histoire de ce 3ème tome. La plume fluide de l'auteure nous emmène dans l'Europe de l'après 1ère guerre mondiale, ses difficultés à se reconstruire et je salue son travail de recherches afin de mêler l'Histoire à cette fresque.

Mais pourquoi ai-je autant attendu pour me plonger dans ce troisième tome alors qu'il est dans ma bibliothèque depuis sa sortie ?

Quel plaisir de me replonger dans cette saga, retrouver ces personnages qui évoluent dans ce tout début de période d'après-guerre.

L'autrice a réussi ce tour de force d'apporter un soupçon d'humanité à des personnages détestables.... j'ai bien dit un peu, et pas très longtemps.

L'autrice nous fait voyager entre France, Russie, Angleterre, Allemagne, USA, apportant les différents points de vue selon l'endroit du monde où la première guerre mondiale a été vécue.

Les personnages continuent à évoluer psychologiquement, on s'attache un peu plus à eux. Et même si j'ai trouvé Julia particulièrement puérile et hautaine, j'ai réellement eu un coup de cœur pour Charles avec qui j'ai pleuré et pour Jackson pour qui j'ai pleuré.

J'ai hâte de retrouver Florine, Antoine, Jackson, Elena, Emily et tout les autres dans un tome 4.

Julia Ashford est une jeune Lady qui vient de perdre son mari. Elle vit sur le domaine de son mari en compagnie de la sœur et du frère de ce dernier. Julia reçoit la visite de ses parents et sa cousine. Cette dernière, sufragette, ne s'entend pas du tout avec la belle-sœur de sa cousine, plus traditionaliste.

Edna, quant à elle, a quitté le service de Lady Ashford pour suivre son mari à Londres. Elle va vite découvrir que ce dernier est alcoolique et violent. Mais qui est ce Will Murphy qui va la sauver en échange de renseignements sur Lady Julia Ashford ?





Si , tout comme moi, vous adorez Downtown Abbey, alors forcément vous allez adorer Les rêves de nos mères de Carine Pitocchi.



J'ai aimé tous les personnages : de la veuve éplorée à la féministe, de la séductrice à la femme battue, du chef de la pègre au majordome. Chaque protagoniste a son côté charmeur, empathique, séduisant...



Quant à l'histoire, vous pourrez me dire qu'elle est basique, certes. Mais la plume de Carine Pitocchi réussit brillamment à nous transporter en Angleterre pour vivre aux côtés de tous ces personnages. J'ai aimé les différentes histoires d'amour, le combat d'Émilie la cousine de Julia, la ténacité de Will, la persévérance d'Edna....



En ce qui concerne le récit, j'ai adoré le parallèle entre le monde des maîtres et le monde des employés de maison. Inconsciemment, j'ai transposé certains personnages dans la peau de ceux de Downtown Abbey. Quel plaisir de se retrouver une fois en haut, une fois en bas de la maison, d'être présente aux côtés de ces protagonistes qui vivent des bouleversements et des émotions.



La lecture de ce court, trop court roman est rapide, beaucoup trop rapide. Des chapitres en plus ne m'auraient aucunement dérangée.



Merci à @evergreen13 pour le choix de cette pioche de juin.

Quel régal que cette saga, ô combien intéressante par son aspect historique relatant la drôle de guerre au travers du plusieurs pays et par son aspect romanesque où nous suivons les destins croisés de plusieurs personnages fictifs ou ayant existés. Carine Pitocchi réussit là un beau challenge qui m'a conquise et m'a procuré un plaisir de lecture passionnant, haletant. J'ai hâte de découvrir le 3è volet.

Julia, jeune aristocrate qui se retrouve veuve après un dramatique incendie, elle apprend qu'elle est enceinte de Charles son aimé et défunt mari.

En parallèle, on suit d’Edna qui travaillait pour Julia et qui est partie pour vivre avec son mari qui va s’avérer être violent. Émilie la cousine de Julia, une femme forte qui sait ce qu'elle veut et n'hésite pas à le dire.

Et puis, il y a Will. C'est un homme aux activités troubles, évoluant au sein d'une fratrie mafieuse. Alors qu'elle était adolescente, Julia l'a aimé profondément.



Encore une fois, je suis sortie de ma zone de confort, et j'ai bien fait car j'ai passé un très très bon moment. Des personnalités feminines fortes et attachantes. L'écriture est fluide , les pages se tournent très rapidement. Il s'agit là d'un premier tome et les bases sont solidement posées par l'autrice.

Une très bonne lecture, je vais m'empresser de lire le second tome et de m'offrir ou me faire offrir 😉 le troisième qui est sorti il y a quelques jours seulement.

Une très jolie découverte !