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Les rêves de nos mères tome 3 sur 4
EAN : 9782368129630
592 pages
Charleston (24/01/2023)
4.42/5   159 notes
Résumé :
1919. Alors que l’Europe se relève à peine de la Grande Guerre, à Longfield, un nouveau drame s’abat sur la famille Ashford : Edward, le frère adoré de Julia, a succombé à la grippe espagnole. Endeuillée, la jeune femme se réfugie dans les bras de William Murphy, mais leurs deux familles s’opposent formellement à leur union. Pour sa cousine Emily, les choses vont mieux : mariée à Archie et jeune maman, elle est choisie par le rédacteur en chef d’un journal pour être... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (65) Voir plus Ajouter une critique
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Lire cette saga, c'est un rendez-vous que je ne louperai pas. J'apprécie beaucoup l'idée de traiter la vie de plusieurs personnages ainsi sur plusieurs années de vie, c'est un plaisir que de les retrouver et de voir ce qu'ils vont devoir vivre ensemble, ou bien séparément, mais toujours avec un lien entre eux. D'autant plus que leur histoire se situe sur ces années du XXème siècle qui me fascinent tant, la saga a démarré en 1912, et ici nous en sommes en 1918-1919, et elle devrait courir jusque 1945. Ma chronique de ce tome ne sera pas aussi développée que de ce dont j'ai l'habitude de faire, tout simplement car nous sommes ici dans un suivi de plusieurs personnages sur plusieurs années, et que de le raconter serait en fait spoiler ce qu'il s'y passe !

Julia et Emily sont les deux personnages centraux de cette histoire, tout tourne ainsi autour d'elles. Carine Pitocchi utilise une multiple narration qui permet ainsi de suivre bon nombre de personnages autour d'elles, et c'est ainsi que notre vision de l'histoire qui les lie tous, sera très vaste. Les deux femmes ont trouvé leur moitié et si Emily a pu convolé en noces et a eu un enfant avec Archie, Julia quand à elle, doit encore attendre pour pouvoir épouser Will. Will ne répondant pas aux critères de la société se rattachant à son statut de comtesse, et sa famille oeuvre dans quelques obscures affaires qui ne seraient être en adéquation avec sa position, leur relation s'avère difficile à accepter. Mais tout cela, Julia s'en moque et elle n'a qu'une envie être heureuse avec celui qu'elle aime. Leur histoire sera toutefois encore semée d'embuches et loin d'être de tout repos. Elles seront amenées à faire des choix à la fois personnels mais aussi pour le bien être de ceux qu'elles aiment, et cela sera parfois difficile de devoir s'éloigner de sa famille pour le bien être d'un enfant ou pour maintenir un équilibre dans cette famille qu'ils construisent. Ce sont deux femmes de caractères, déterminées dans leurs actions mais elles sont aussi bien différentes et chacune apporte beaucoup à l'autre ainsi qu'à ce récit qui tourne autour d'elles et des leurs.

Dans ce tome, ce sont les moments de l'après guerre que nous allons découvrir, ces épisodes où tous les pays concernés vont devoir parlementer pour définir la position de chacun et tenter de maintenir une paix qui semble si fragile. Tous ont leurs exigences et on constatera que rien ne se fait facilement. Tout ce qu'il se passera nous sera conté par Emily, envoyée en France par le Times pour écrire des articles sur le sujet. Nous avons ainsi donc accès à pas mal d'informations sur l'évolution de la situation des pays qui étaient en guerre et cela n'annonce pas forcément une paix reposante, l'équilibre étant assez bancale. Mais si nous découvrons l'Histoire de cette période, importante pour bien comprendre tout ce qu'il s'y passe, les femmes sont à l'honneur dans cette saga et restent l'élément central à découvrir. Nous les découvrirons ainsi dans tous les pays où nous allons être amenés à aller : de l'Angleterre à la Russie en passant par les Etats-Unis et d'autres, nous pourrons constater des différences et une évolution des moeurs. Des comtesses, des princesses russes aux femmes de ménage, cuisinière ou bien d'autres encore, ce sont vraiment des profils bien différents de femmes que nous allons suivre et découvrir ainsi quelles sont ces obstacles auxquels elles seront confrontées.

Ces années sont bien difficiles, et si la femme a pris la place de l'homme durant le conflit, effectuant leur travail et faisant marcher l'économie autant que ce peu en tant de guerre, dès le retour des hommes, elles ont remise à leur place initiale ! Elles devront mener un combat acharné pour prouver qu'elles peuvent elles aussi exercer un métier, et ne pas être seulement une femme au foyer. On traite des femmes et ce de bien des façons, j'ai été assez fascinée par tous les exemples cités de ces femmes que l'on suit depuis quelques années et qui sont alors confrontées à tant d'épreuves, qui rendent leur position de femme plus difficiles encore. le soutien entre elles est primordiale, et on a plaisir à voir de quelles façons elles seront amenées à s'entraider, faisant leur possible avec ce qu'elles sont dans la possibilité de faire. Si on parle beaucoup des femmes, les hommes ne sont pas en reste, bien au contraire, leurs profils seront eux aussi bien développés. On évoque aussi bien d'autres sujets, liés à la condition des hommes de couleurs par exemple, ou encore au fait d'être juif, selon les lieux où l'on se trouve, on ressent bien la différence de traitement d'un pays à un autre. C'est assez flagrant, et même très effrayant alors et cela nous annonce bien des conditions difficiles pour eux par la suite, comme on le sait. La montée de toutes ces pensées négatives et sectaires qui vont contre certains sont les prémices de faits auxquels les pays n'étaient pas prêts à être confrontés.

Quelle fresque historique, bon j'avoue, je m'y perds un peu des fois dans les personnages. Il y en a beaucoup de traités, et si cela peut se justifier, j'aurai presque aimé qu'il y en est moins et que l'on reste sur de plus longues durées avec ceux traités. La succession par moments de petites parties sur tous nous permet certes d'avoir une vue d'ensemble très développée, peut-être y-a-t-il trop de personnages suivis ? Ou alors peut-être qu'il serait judicieux de rajouter soit un récapitulatif des faits précédents, ou une sorte de liste des personnages. Je ne sais pas, quelque chose qui nous permet de nous y retrouver avec tous les personnages secondaires, car les romans ne sortent pas de façon très rapprochée et on oublie un peu certains détails de la lecture d'un tome à un autre. C'est le seul petit bémol que je ferai sur ce roman, et qui permettrait un meilleur confort de lecture.

De tous ces personnages, on s'attachera forcément plus à l'un qu'à l'autre, c'est un peu obligé. Cela se fera selon notre ressenti d'un personnage, ou encore une personnalité à laquelle on s'identifie le plus. Et si c'est le cas, ce que j'ai beaucoup apprécié dans ma lecture, c'est que malgré la multitude de personnages, on est toujours curieux de savoir ce qu'il se passe pour eux, car chacun d'eux apportent quelque chose à cette histoire, nous faisant part de leur expérience. On peut aussi s'attacher tellement à eux, que la perte de l'un d'eux peut être profondément marquant pour le lecteur aussi, car nous l'apprécions ou aussi parce que nous avons bien conscience de l'impact de cette disparition pour les personnages que l'on apprécie. Et donc, même si je m'y perds, mais ça c'est peut-être juste moi, j'apprécie toujours de tous les lire, et j'ai hâte de savoir ce qu'il va leur arriver par la suite, que l'on imagine ne pas être de tout repos.

J'apprécie toujours autant cette histoire, passionnante à suivre, qui s'inscrit dans l'Histoire du monde. La fin de la première guerre mondiale nous est ici contée avec de multiples détails sur les conditions de vie et ce dans de multiples pays, que l'on soit américains, français, anglais, allemand ou encore russe, on a une vaste vue de l'ensemble de ces pays qui ont vécu cette histoire. On ressent aussi que les années d'après guerre ne vont pas forcément être de tout repos, et qu'en fin de compte, si la guerre est finie, les conflits eux sont loin de l'être. le récit se veut conséquent et nous détaille bien des instants de la vie de tous ces personnages. Carine Pitocchi effectue un travail assez conséquent sur bien des sujets liés à la période, et elle amorce ainsi les prémices de ses futures tomes.
Lien : http://www.livresavie.com/le..
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Une suite que j'attendais avec impatience alors que l'on retrouve nos personnages ( de plus en plus nombreux) en 1919. Des retrouvailles, de nouvelles amitiés, des deuils et des faits mis en lumière comme la place des femmes après la guerre, des noirs américains qui sont des héros en France mais des parias en Amérique. La famille de Julia est bouleversée par des décès, par un retour non attendue, par un secret et des traumatismes mais heureusement le bonheur est aussi bien présent, des personnages vont se rencontrer . de quoi passer par toutes les émotions dans ce tome trois qui retranscris avec justesse l'année 1919, une année où rien ne semble acquis. J'ai hâte de lire la suite !!
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UNE SAGA HISTORIQUE INCROYABLE ! ❤️

Après "Les rêves de nos mères", et "Les cendres sous les coquelicots", quel plaisir de retrouver ces personnages et la plume de Carine Pitocchi.
Avec "Les heures incertaines", l'autrice a choisi de centrer son intrigue sur l'année 1919, une période charnière à de nombreux plans tant les dommages collatéraux laissés par le conflit mondial sont nombreux. Cette année là, chacun fera de son mieux pour se tourner vers l'avenir, mais les difficultés s'annoncent encore grande dans ce monde si bouleversé.

Malgré le fossé qui sépare leurs familles, Lady Julia trouve refuge dans les bras de William Murphy tout juste rentré du front. Emily la journaliste, est envoyée à Paris afin de couvrir un évènement historique. Florine, qui a dû abandonner son emploi d'institutrice se retrouve désoeuvrée... Ils seront nombreux à devoir retrouver leur place au cours de cette année charnière...

De la Russie à la France, des États-Unis à l'Angleterre ou l'Allemagne quel bonheur de suivre les destinées de ces personnages plus vrais que nature. L'écriture est immersive et on en apprend beaucoup sur ces bouleversements qui font L Histoire. Je tiens d'ailleurs à saluer le travail de recherche historique colossal de la part de l'autrice pour nous offrir ces romans d'une richesse et d'une justesse inégalable.

Des pages remplies d'humanité, de fraternité et d'espoir malgré les heures sombres que traversent les protagonistes. On est embarqués à leur côtés pour une farandole d'émotions, et j'ai eu la sensation de vivre cette année là, comme si j'y étais !

Tout petit bémol, j'aurais apprécié un petit récapitulatif de la situation de chaque personnage au début du roman, il m'a fallu quelques chapitres pour tout restituer et rentrer pleinement dans l'histoire.

Une saga coup de coeur qui m'emporte et me bouleverse, j'ai sincèrement hâte de retrouver les personnages dans un quatrième opus. N'ayez pas peur de l'épaisseur des tomes, cette saga se dévore à grande vitesse. Si vous n'avez lu que le premier tome, poursuivez, car c'est à mon sens le moins riche. Les tomes 2 & 3 sont de vraies pépites!
Amateurs (ou non d'ailleurs) de romans historiques, ne passez pas à côté !
Je recommande absolument. ✨️❤️

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Il y a des livres pour lesquels il est particulièrement dur de faire une chronique ou un retour. Pas parce qu'il s'agit d'un mauvais livre. Non, bien au contraire. J'ai fini la dernière page de ce troisième tome de Carine Pitocchi il y a déjà plusieurs jours de cela, mais je suis bien incapable d'écrire quoi que ce soit qui soit à la hauteur de ce que j'ai ressenti en lisant ce roman.

Le premier m'avait énormément plu mais laissée sur ma faim. le second m'avait transportée une première fois, une seconde à la relecture... Et ce petit troisième alors ?

Concentré essentiellement sur une année - 1919 - ce tome est riche et dense en événements. Quel plaisir de retrouver les personnages présentés dans les volumes précédents et de suivre leur cheminement à l'issue de la Grande Guerre. Rien ne leur est épargné.

J'ai particulièrement apprécié la masse de recherches historiques réalisée par Carine Pitocchi, dont on sent toute la passion pour ce qu'elle écrit, pour ses personnages, et pour L Histoire avec un grand H. C'est bien documenté, bien écrit, précis et on ne peut tout simplement pas poser ce livre avant de l'avoir fini, tout en regrettant déjà de devoir attendre la suite (heureusement que je sais que la suite est en cours d'écrire, sinon bonjour la dépression post-lecture !)

Les thématiques abordées sont intéressantes, et j'aime particulièrement la réflexion menée sur la place et les droits des femmes dans cette saga. Des hommes il y en a, bien sûr aussi, mais ce ne sont pas eux qui tirent les ficelles de cette histoire. Si la série s'appelle "Les rêves de nos mères" ce n'est pas pour rien. Ce sont elles qui tiennent le flambeau de ce roman.

Je ne saurai que vous conseiller de lire les 3 tomes à la suite tant ils sont passionnants.

Merci encore et vivement la suite !
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Quelle joie d'être de retour à Longfield et de retrouver ses occupants hauts en couleurs !
L'autrice a fait le pari de centrer son intrigue sur l'année 1919 : une année charnière pour l'amorce d'une paix dans le monde après le premier conflit mondial.
Ce tome, qui est le troisième d'une incroyable saga, nous réserve encore des tas de rebondissements, de révélations, de surprises et de scènes passionnantes.
C'est un roman qui m'a captivé du début à la fin, j'ai tourné chaque page avec délice et avidité. Il fait partie des romans qu'on a envie de dévoré pour savoir ce que réserve la suite mais à la fois qu'on a envie de savourer lentement pour en apprécier toutes les saveurs.
Carine Pitocchi nous offre encore une fois un travail de recherches historiques incroyable afin de nous concocter un récit d'une richesse et d'une justesse à couper le souffle.
J'ai de nouveau appris des tas de choses sur cette première année d'après-guerre. J'ai beaucoup apprécié que l'autrice développe davantage certains personnages découvert dans les tomes précédents et leur donne une véritable consistance.
C'est un pur bonheur de partager une tranche de vie de ces personnages profondément humains. Des personnages vraiment bien construits, aucunement lisses ou plats. Chacun à ses défauts et ses qualités ; ses forces et ses faiblesses ; ses convictions et ses valises à porter.
C'est encore une magnifique ode à la femme, à sa force, son courage, son émancipation et son indépendance.
Avec sa plume fluide, juste et captivante, l'autrice nous entraine au cours d'une aventure passionnante.
Je n'ai maintenant qu'une hâte : retrouver Julia, Will, Emily, Archie, Charles, Jack, Edna, Alma, Merry, Catherine et les autres et découvrir ce que va leur réserver l'avenir.
C'est une fois de plus un coup de coeur pour cette saga historique d'une richesse et d'une profondeur incroyable.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Lénine avait une vision pour elles: les femmes devaient s'affranchir de l'esclavage domestique dont elles étaient victimes depuis toujours. Il prônait une stricte égalité entre les hommes et les femmes.
Beaucoup, comme Yana, occupaient désormais des postes à responsabilités. La dictature du prolétariat ne pouvait s'accomplir sans elles. Afin de les libérer de leurs tâches ménagères, le comité avait imaginé des cantines collectives, des crèches, des jardins d'enfants où les Russes travailleraient sans distinction de sexe.
Malheureusement, du fait de la guerre, les moyens manquaient, et si la théorie était splendide, la réalité, elle, était médiocre.
p. 44
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Ils riaient ensemble comme s'ils se connaissaient depuis toujours. Comme si c'était là leur choix de partager cet appartement et ce café. En réalité, de la même manière qu'ils l'avaient déjà fait durant les années précédentes, ils s'adaptaient aux décisions que d'autres prenaient à leur place. S'acharnant à construire, en dépit du deuil et de l'amertume, des liens d'humanité fraternels.
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Les voitures démarrèrent. Dans le rétroviseur, Emily, soulagée, regardait l'imposante structure de Wildall s'éloigner avec un affreux sentiment de culpabilité... Combien de femmes ayant besoin de secours laissait-elle derrière elle ?
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ce que vous devez faire avant de contenter votre mari sera de lui apprendre à vous contenter.
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La France les élevait, eux, les enfants des quartiers paumes et noirs de Harlem, au rang de héros.
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