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Citations de Carl Gustav Jung (2497)


On comprend que la vieille conception ait prêté à l’âme un savoir supérieur, voire divin, si l’on songe que les cultures anciennes, jusqu’aux plus primitives, ont utilisé les rêves et les visions comme source de connaissance. De fait, l’inconscient dispose de perceptions subliminales dont la gamme et l’étendue touchent au merveilleux ; au stade primitif, les rêves et les visions sont, en une juste reconnaissance de cet état de fait, regardés comme des sources d’informations importantes ; sur cette base psychologique se sont élevées, de toute antiquité, de puissantes cultures, telles les cultures indoue et chinoise, qui ont toutes deux élaboré philosophiquement et pratiquement jusque dans le menu détail la voie de la connaissance intérieure.
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Tout ce qui est humain est relatif, en tant que reposant sur des contrastes intérieurs ; car tous les phénomènes sont de nature énergétique.
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Pourtant, c'est en nous-mêmes que nous portons le révolutionnaire le plus dangereux, et il importe que ce fait soit connu de ceux qui veulent franchir sain et saufs le seuil de l'âge mûr.
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Tout psychologue qui a écouté les gens lui décrire leurs rêves sait que les symboles qui y apparaissent sont beaucoup plus variés que les symptômes physiques de la névrose. Ils se présentent souvent sous forme de fantasmes complexes et pittoresques. Mais si l'analyste, confronté avec cet univers onirique, utilise la technique de la «libre association» créée par Freud, il s'aperçoit que les rêves peuvent, à la fin, être réduits à certains schèmes fondamentaux. Cette technique a joué un rôle important dans le développement de la psychanalyse, car elle a mis Freud en mesure de prendre les rêves comme point de départ, pour l'investigation du problème inconscient dont souffraient ses malades.
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La vie spirituelle et sociale des hommes aux stades primitifs est essentiellement vie en groupe, avec un haut degré d'inconscience chez l'individu. De même le processus tardif de développement est en très grande partie affaire de collectivité et sans doute le restera-toi! encore longtemps. C'est pour cela, je crois, que la convention est une nécessité collective. Elle représente un pis aller, nullement un idéal, ni sous le rapport des mœurs, ni sous celui de la religion; car s'y soumettre, c'est toujours prendre la fuite devant les conséquences dernières de ce que l'on est soi-même.
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Le primitif se fonde dans la plus large mesure sur les réalités du monde qui l'entoure; il est, à juste raison, étonné quand se produit quelque chose d'inattendu et il en recherche les causes spécifiques. Jusque-là, il se comporte exactement comme nous. Mais il va encore plus loin. Il possède une ou plusieurs théories sur la puissance arbitraire du hasard. Nous disons : ce n'est pas autre chose que du hasard. Il dit : il y a là calcul arbitraire. TI met l'accent principal sur les autres cinquante pour cent des événements du monde, donc non pas sur les pures dépendances causales des sciences de la nature, mais sur ce qu'il y a de troublant et d'inextricable dans ce qui contrecarre les chaînes causales et que l'on attribue au hasard. Il est depuis longtemps adapté aux singularités de la nature et c'est pourquoi il craint la puissance du hasard imprévisible où il voit un agent arbitraire et déconcertant. Là encore il a raison.
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Le sens de l'orientation, souvent si incroyablement développé chez beaucoup de primitifs, est essentiellement professionnel et s'explique par l'absolue nécessité où ils sont de se guider dans les forêts et les savanes. L'Européen lui-même au bout de peu de temps- par peur de s'égarer, ce qui lui serait fatal - malgré les boussoles - se met à faire attention au moindre accident qui, auparavant, n'aurait pas du tout retenu. son attention.
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En tant que médecin, ma tâche est d’aider le patient à affronter la vie. Je ne peux me permettre de juger ses décisions ultimes car je sais par expérience que toute contrainte – de l’insinuation la plus légère à la suggestion, en passant par toutes les méthodes de persuasion qu’on voudra – se révèle en fin de compte n’être rien d’autre qu’un obstacle à l’expérience la plus importante et la plus décisive de toutes, qui est la solitude avec son soi – ou avec l’objectivité de l’âme, quel que soit le nom qu’on choisisse pour la désigner. Le patient doit être seul pour découvrir ce qui le porte lorsqu’il n’est plus en état de se porter lui- même. Seule cette expérience peut donner un fondement indestructible à son être.
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Nul ne peut empêcher la foi d’accepter Dieu, le Purusha, l’Âtman ou le Tao comme cause première, supprimant ainsi, dans sa totalité, la dernière insatisfaction des hommes. Mais la science s’applique assidûment à ses travaux ; elle ne prend pas le ciel d’assaut, tel un Titan ; si d’aventure elle se laisse entraîner à pareille extravagance, elle scie du même coup la branche sur laquelle elle est assise.
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Si mes recherches psychologiques démontrent l’existence de certains types psychiques et leur analogie avec des représentations religieuses connues, elles ouvrent alors la possibilité d’un abord des contenus dont on peut faire l’expérience et qui, manifestement et indéniablement, constituent la base empiriquement constatable de l’expérience religieuse. Le croyant est libre d’accepter l’explication métaphysique de son choix en ce qui concerne l’origine de ces images ; l’intellect, lui, ne le peut pas car il doit s’en tenir strictement au principe de l’explication scientifique et éviter de s’aventurer au- delà des possibilités de la connaissance.
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Je doute que nous devions admettre qu’un rêve soit autre chose que ce qu’il paraît être. Je me réfèrerais […] au Talmud, qui dit que le rêve s’explique par lui-même. En d’autres termes, je prends le rêve pour ce qu’il est.
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[Cet homme malade] a tout soumis à l’inflexible loi de la raison, mais […] la Nature a échappé à cette emprise et s’est vengée de lui sous forme du non-sens inattaquable concernant l’idée du carcinome.
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Dans le rêve, le manque d'un matériel de comparaison périphérique fait qu'il devient impossible de vérifier la justesse des représentations et des pensées centrales. Ce qui se produit dans le rêve n'est pas seulement une amnésie, c'est une sorte d'hyperamnésie.
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Comme les plantes, les rêves sont des produits de la nature. On peut en faire un problème éthique, philosophique ou je ne sais quoi encore, mais ce problème ne réside pas dans le rêve proprement dit.
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Je voudrais dire ceci au sujet des rêves dits éthiques : quand on rêve, par exemple, qu'on fait quelque chose qui nous montre sous notre pire aspect. Il n'empêche que le rêve est un produit naturel, il n'a aucune visée éthique.
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Nous dirions aujourd'hui qu'il est honteux de vouloir repousser les rêves ou les visions qui disent la vérité.
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Quand un si beau rêve survient, on peut être certain que l'inconscient fournit des efforts considérables pour faire se rapprocher ses idées de la conscience.
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Voir apparaître en rêve une vieille figure de l'anima est le signe d'une conscience enfantine. 
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D'où viennent les rêves prémonitoires ? On pensait autrefois que les faits spirituels ne résidaient pas en nous, mais dans les étoiles. Les concepts psychologiques nous seraient tombés des étoiles; Notre inconscient pense toujours de même. Ce n'est qu'avec l'essor des sciences de la nature que l'on a vu apparaître une pensée nouvelle.
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Les primitifs pensent que le monde est un produit de la pensée, de la conscience. Nous pensons pour notre part que le monde est né avant la conscience. Notre pensée est dirigée de l'extérieur vers l'intérieur.
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