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Critiques de Catherine Cuenca (424)
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Camarades

Ce livre est intéressant et émouvant parce que les étapes du récit s'enchainent rapidement . Il permet aux lecteurs de Se rendre compte de la dure réalité de la grande guerre et ce qui se passait dans les tranchées. Mais en ce qui me concerne j'aurais aimé savoir ce que devient le personnage après la guerre puisque il est accompagné de l'infirmière , en définitive savoir si leur histoire va continuer ou s'arrêter .
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Camarades

Dans Camarades, roman destiné aux 14 ans et plus, Catherine Cuenca, qui écrit des romans historiques destinés aux jeunes depuis une dizaine d’années, relate un épisode de la guerre 1914-1918.



Alors que le conflit en est à ses derniers jours (nous sommes en novembre 1918), Félicien, jeune homme de 25 ans qui est engagé depuis quatre ans dans cette guerre qui n’en finit pas, assiste démuni à la mort de Delphin.

Or, Delphin qui prétendait avoir 18 ans n’en avait que 15. De plus, Delphin a laissé à son ami le soin de rendre à ses parents les quelques effets qu’il a laissés. Mais comment annoncer à un père la mort d’un fils qui n’était qu’un enfant? Quels mots utiliser? Voilà tout le dilemme de Félicien. Ce qui donne un très beau roman sur l’amitié et sur les blessures intérieures, souvent moins apparentes que les blessures physiques, mais non moins douloureuses.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Camarades

Mon avis sur le livre : J'ai beaucoup aimé la lecture surtout le début ou Félicien promet à Delphin d'écrire une lettre à sa famille et leurs histoires dans la bataille. J'ai trouvé cela émouvant quand il demande de l'aide à Jeanne pour écrire la lettre à la famille de Delphin. Je vous conseille ce livre car vous n'allez pas être déçus.



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Celle qui voulait conduire le tram

J'ai lu ce livre de Catherine Cuenca. Celui-ci raconte la vie des femmes lors de la Première Guerre Mondiale. Elles ont dû remplacer les hommes au travail. Mais, au retour de leurs maris, elles ont été renvoyées à leurs fourneaux.

J'ai beaucoup aimé ce livre car contrairement à beaucoup d'autres romans, il met en valeur le rôle des femmes pendant la guerre. On y comprend aussi l'injustice des hommes envers elles et, pourquoi, puis comment, elles vont réclamer le droit de vote.

Ce livre m'a beaucoup plu car il m'a appris beaucoup de choses historiques, durant la guerre.

Fabien



En 1914 , Célestin le mari d'Agnès doit partir à la guerre , Agnès pendant ce temps travaille comme wattwoman ce qui déplait fortement à Célestin quand il rentre de la guerre en 1916 à cause d'une blessure à la jambe.

J'ai apprécié cette histoire parcequ'elle nous raconte comment les femmes vivent à l'arrière pendant la première guerre mondiale. Elle nous raconte aussi le combat des femmes contre les inégalités par rapport aux hommes ; nous n'avons pas l'habitude de voir cette phase de la guerre dans les livres ou dans les films.

Laurette
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Celle qui voulait conduire le tram

Un très beau roman de littérature jeunesse mais qui peut se lire à tout âge.

C'est une histoire de famille, de générations mais surtout de femmes et de l'évolution de la condition féminine au XXème siècle.

Luce, en emménageant dans la maison de sa tante, est à la recherche d'une vérité. Et le lecteur découvre avec elle, dans l'évocation de ses souvenirs et la correspondance avec sa mère Louise, le destin d'Agnès qui voulait conduire le tram...

Pendant la première guerre mondiale, alors que son mari Célestin a été mobilisé, Agnès "profite" du manque d'hommes dans tous les domaines pour accéder à un poste (mieux payé) réservé d'ordinaire à la gent masculine.

Mais lorsque son mari est démobilisé, blessé à la jambe, il n'accepte pas ces changements.

Il est aussi question des mouvements féministes inspirés des suffragettes anglaises et le discours qui aspire à plus d'égalité et d'indépendance fait écho encore aujourd'hui.

J'ai trouvé également intéressant de faire se confronter le point de vue de femmes qui veulent s'émanciper avec celui d'autres plus conservatrices que cela choque.
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Celle qui voulait conduire le tram

Luce, en 1945, se remémore l'histoire de sa tante Agnès, conductrice de Tram lors de la 1ère Guerre Mondiale afin de remplacer les hommes partis au front.

René, son mari, blessé, revient rapidement au domicile conjugale et ne comprend pas que sa femme continue d'exercer ce nouveau métier qui lui donne trop d'indépendance et de libertés selon lui. Agnès doit donc affronter les reproches de son mari, en plus de ceux de ses collègues de son ancienne usine. Agnès va alors peu à peu s'émanciper de son mari et se rendre à des réunions clandestines de féministes. René ne supportant pas cette situation devient de plus en plus violent avec elle. A tel point qu'Agnès disparaît sans laisser de trace, pour refaire sa vie selon la police. Mais Luce connaît la véritable raison de cette disparition.

Le rappel d'une partie de l'histoire (spécialité de la collection "Les Héroïques" de l'édition Talents Hauts) est toujours intéressant et l'accroche romancée est bien choisie. Se lit sans souci mais s'oublie aussi sans souci... Roman à lire donc s'il vous passe entre les mains mais la lecture n'est pas indispensable non plus.
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Celle qui voulait conduire le tram

Catherine Cuenca, l'auteur de « Celle qui voulait conduire le tram » , nous raconte l'histoire d'Agnès Meunier. Il s'agit d'une jeune femme dans les années 1916 travaillant à l'usine tandis que son mari, Célestin, est soldat durant la première guerre mondiale. En cette période, peu d'hommes peuvent travailler, alors des femmes vont pouvoir accéder à des travaux destinés aux hommes dont Agnès, qui elle, va être conductrice de tramway. J'ai apprécié ce livre dû au contexte historique et le personnage d'Agnès Meunier avec qui on peut se reconnaître avec sa détermination, son courage et son envie de liberté. Ce livre nous explique bien les idées qu'avaient à l'époque les civils en France. Cette histoire nous fait ressentir aussi beaucoup d'émotions tel que de la tristesse, de la joie et du mépris. Grâce à tout cela nous pouvons facilement entrer dans l'histoire. Malheureusement, la fin était trop prévisible.

Eva.G



~~~~~~~~~~~~~~~~~



Un livre historique !



Celle qui voulait conduire le train de Catherine Cuenca a pour thème la guerre de 1914 mais aussi la rébellion des suffragettes réclamant leurs droits.

À travers ce livre nous vivons l'histoire de Agnès, une femme travaillant à l'usine de tissage et don le mari et parti à la guerre. Un jour, Agnès postule pour un travaille de wattman et, étant en manque d'employer suite à bon nombre d'hommes ayant quitter la ville pour aller faire la guerre, elle se fit embaucher. Fière de son nouveau métier, c'était sans compter deux ans plus tard, lorsque la guerre se termine, qu'elle se fait virer. Son mari, Célestin, est revenu de la guerre avant que celle-ci ne se termine définitivement, blessé à la jambe. Il n'a plus rien à voir avec l'homme qu'Agnès a connu. Buvant chaque soir devenu violent, la femme a peur de son époux. C'est alors qu'elle rencontre une ancienne amie à elle. Agnès ce retrouve alors embarqué dans se qui est le suffrage et la militation des droits de vote pour la femme. "Voter, c'est exister !"

Ce livre est intéressant, facile à lire, il évoque ce que les femmes ont vécues avant que leur droits soit enfin acceptés. La fin n'était pas prévisible et était bouleversante. Je conseil cet ouvrage à tous ceux désirant se cultiver sur la première guerre mondiale mais aussi sur la militation des femmes à cette époque.



Aurélie

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Celle qui voulait conduire le tram

Que dire de plus sinon qu'il faudrait déposer ce livre entre toutes les mains des petits garçons et des petites filles.



Une œuvre touchante et émouvante qui nous transporte dans les années de la Grande Guerre, à l'arrière cette fois.



Cet ouvrage est une plaidoirie en faveur du féminisme, qui nous amène à mettre des mots sur ces décennies (siècles) de luttes pour l'égalité.
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Celle qui voulait conduire le tram

L'auteure mène son récit avec succès et vraisemblance dans les sentiments, doutes et réflexions de nos personnages qui n'en sont que plus humain. J'ai dévoré chaque page, avec avidité, ne voulant jamais lâcher Agnès et ses rêves, son combat et ses valeurs. La vie n'est jamais rose, ce roman nous le prouve bien, chaque choix que l'on pose a ses conséquences, il ne faut jamais baisser les bras, plutôt se retrousser les manches ! Une belle leçon de féminisme qui a changé l'histoire, surtout celle des femmes et qui mérite d'être connue et lue par les jeunes générations pour se rendre compte que notre condition de vie actuelle qui n'a pas toujours été aussi... libre et qu'elle a un prix.
Lien : https://booksetboom.blogspot..
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Celle qui voulait conduire le tram

Mais qui est une femme (oui, bon j'imagine que vous aviez compris). Et qui peut le faire, mais uniquement dans un laps de temps bien déterminé : celui de la mobilisation des hommes dans les tranchées. Et puis, il faudrait pas qu'elle gagne plus que son mari non plus, hein ! Alors Agnès a décidé de se prendre en main.

Itinéraire tragique d'une jeune femme qui combat ses peurs et les lois misogynes de notre belle République progressiste (pour les hommes).

C'est ce qu'on peut appeler un roman militant. On adhère ou pas (devinez ce que je fais ?) mais il montre aussi bien voire mieux le sort des femmes après 1918. Parce qu'il est incarné en Agnès et ses amies, et que c'est plus facile d'avoir de l'empathie et de s'identifier à ces femmes, de se battre à leurs côtés, d'être révolté.e avec elles et pour elles.

Le personnage de la nièce d'Agnès, à une guerre de distance, prouve que le militantisme porte ses fruits : elle peut voter. Elle peut travailler. Et nous aussi.
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Celle qui voulait conduire le tram

Durant la première guerre mondiale les hommes sont envoyés au front.

Les femmes remplacent les hommes à l’arrière en faisant des travaux "réservés au hommes".

Nous suivons la vie d'Agnès, quand son mari Célestin rentra chez lui auprès de sa femme pour cause de blessure, il ne supporta pas l'idée que sa femme gagne plus que lui. A la fin de la guerre les femmes durent reprendre leurs anciennes activités en tant que femme au foyer. Mais Agnès qui s'est attachée à son travail temporaire contesta ce fait. Elle s'engagea donc dans un parti qui soutenait les droits des femmes au grand regret de son mari.

C'est un roman très prenant et on se met à la place d'Agnès lorsqu'elle se demande quoi faire entre sauver son travail et sauver son couple avec Célestin.

Je recommande ce très bon livre.
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Celle qui voulait conduire le tram

Pour mettre en lumière la lutte pour le droit de vote des françaises initiée à la fin de la guerre de 1914, Catherine Cuenca invente le personnage d'Agnès Meunier, jeune ouvrière dans le textile à Lyon tout juste mariée avec Célestin qui vient d'être mobilisé. Mal payée, soumise à de rudes conditions de travail, elle rêve de conduire les trams. Ce sera bientôt chose possible puisque les hommes viennent à manquer et que les femmes sont de plus en plus amenées à les suppléer. Mais dans cette société française du début du XXe siècle, il est mal vu d'occuper un poste d'homme, et Agnès est victime de vexations et moqueries quand elle fait son apprentissage de wattwoman. Parce qu'elle est femme, on la croit moins capable, moins endurant, moins digne ce confiance. C'est un dur apprentissage bien rendu par le parcours d'Agnès qui a pour témoins sa soeur et la fille de celle-ci, Luce.

Mais comme le redoutait la jeune femme, la fin de la guerre et le retour des hommes sonne le glas des volontés d'émancipation des femmes. Blessé, Célestin à changé, il désapprouve le métier d'Agnès et il tombe dans la boisson, devenant chaque jour plus violent. Cela coïncide avec la découverte par Agnès de l'association de femmes qui militent pour le droit de vote, cela devient son credo.

Toute cette période d'après-guerre est vraiment bien décrite par l'auteur, la maturation du projet d'Agnès, la lente prise de conscience de ses droits de femme sont clairement exposés dans ce contexte éprouvant pour les femmes à qui les hommes qui ont retrouvé leur place de patriarches demandent de se consacrer à la repopulation de la France et de faire taire toute idée d'émancipation. Un roman historique tout à fait essentiel pour que les jeunes générations prennent conscience de qu'elles doivent à leur aînées dans une lutte qui reste toujours - malheureusement - d'actualité.
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Celle qui voulait conduire le tram

Roman lu dans le cadre du prix des Incorruptibles 2018-2019.



Ce roman historique se déroule à Lyon pendant la première guerre mondiale. On y découvre la vie des femmes pendant la Grande guerre, lorsqu'elles étaient obligées de remplacer les hommes dans leur métier pendant que ceux-ci étaient partis combattre au front. Honnêtement, cette collection Les Héroïques est très intéressante puisqu'elle nous présente les destins de personnages qui ont combattu pour une cause. Ces livres sont donc souvent bien documentés et ils nous apportent un éclairage historique intéressant. Je vais être honnête, cette littérature n'est pas ma préférée. De temps en temps il m'arrive d'avoir des coups de cœur pour des ouvrages historiques parce que j'ai vibré pour un personnage dont le destin était bien romancé. Mais c'est plutôt rare. Ce que j'aime dans la littérature c'est le voyage, me faire emporter par une histoire, rêver. Ici, l'ouvrage est d'une telle noirceur et d'une telle âpreté qu'il est bien difficile de se faire emporter dans l'histoire. Malgré tout, c'est vrai que j'ai pris plaisir à suivre le quotidien terrifiant de cette femme dont le mari lui reproche sans cesse son émancipation au point d'aller jusqu'à l'irréparable. Evidemment ce récit est très intéressant en cela, on découvre les premiers combats féministes, la volonté des femmes de ne pas être écartées de certains métiers, de s'habiller avec des pantalons si elles le souhaitent. Tout cela est intéressant et bien raconté. Mais la noirceur du roman nous laisse quand même un goût amer dans la bouche quand on pose le livre. La violence faite aux femmes, l'alcoolisme du mari, sa misogynie, nous font plonger au cœur de l'enfer et honnêtement je ne me suis pas senti très à l'aise à la fin du livre, dont la fin est vraiment violente.

Malgré tout, après le vote des élèves, j'ai été surpris de voir que ce roman avait été choisi par plusieurs élèves. Peut-être parce qu'il avait vraiment plu, ou peut-être parce qu'il était moins "gros" que les autres romans du prix ? Il est toujours difficile de sonder les ados.

Pour ma part j'ai trouvé que le livre était bien écrit et efficace dans son récit mais bien trop dérangeant et sombre pour rivaliser avec les autres livres du prix comme Need, Les Optimistes meurent en premier ou Inséparables.
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Celle qui voulait conduire le tram

Sexisme

Dans l'entre-deux guerres, des femmes luttent pour faire reconnaître leurs droits : droit au travail, égalité des salaires, droit de vote...
Lien : http://legrenierdelacelestin..
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Celle qui voulait conduire le tram

Catherine CUENA, diplômée en histoire, est une romancière.Elle a remporté deux fois le prix du roman historique jeunesse de Blois, avec notamment, deux de ces romans"Frères de guerre"et "La Guerre des ombres".



En 1916 : la guerre fait rage,et mobilise les hommes sur le front. Les femmes s'occupent de l’arrière. Agnès travaille,la guerre a envoyé son mari sur le front.Elle a la possibilité de devenir conductrice de tram,elle est heureuse de conduire le tram.Son mari revient de la guerre blessé.Les hommes sont obligées de reprendre leurs activités habituelles.Elle est renvoyé,et supporte mal l'injustice que les femmes éprouvent durant cette période.Elle rejoint alors les suffragettes une organisation pour les droits de la femmes.



Ce livre m'a plu parce que il est réaliste,il parle de la guerre,des révolutions menées par les femmes durant cette époque. Il m'a paru intéressant.Il a un intérêt documentaire,il rappelle des événements vécues,il fait comprendre l'époque.



Je recommande ce livre pour ceux: qui aiment les histories basés sur des faits réelles.



Virginie
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Celle qui voulait conduire le tram

Baron lucas,2Zephir



Celle qui voulait conduire le tram



Ce livre qui a pour titre,Celle qui voulait conduire le tram,a été écrit par Catherine Cuenca



Agnès,comme toutes les autres femmes, doit prendre la place de son mari parti combattre à la guerre 14-18 au sein de sa vie professionnelle.

Agnès,devient conductrice de tramway.Elle adore ce métier, mais les femmes sont jugées incapables de faire ce genre de métier.En plus elle est payée deux fois mieux que dans son précédent métier.



A la fin de la guerre quand son mari revient,il ne veut pas qu'elle fasse ce métier car elle est payée plus que lui.

Mais Agnès va tout faire pour garder ce métier. Va-t-elle réussir?



Catherine Cuenca a commencé à écrire des romans en 2010.

Elle a remporté deux fois le prix du roman historique jeunesse de Blois avec ses romans Frères de guerre et La Guerre des ombres .



J'ai aimé ce livre car on voit que dans ce temps-là,les femmes se battaient pour avoir les mêmes droits que les hommes.



Je conseille ce livre aux personnes qui s'intéressent à la première guerre mondiale.



C'est un livre a lire absolument!







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Celle qui voulait conduire le tram

Un roman à la fois bouleversant et tonifiant sur ces femmes qui ont amorcé un mouvement vers l'égalité pendant la Grande Guerre.

"Les métiers du transport requièrent une résistance et une maîtrise de soi dont les femmes, par nature, sont incapables.", "Les femmes n'entendent rien à la mécanique." : les préjugés et les manifestations de curiosité abondent en présence des wattwoman (conductrices de tramway) ! Mais pour Agnès, c'est à la fois un motif de fierté et d'épanouissement après son dur travail à l'usine de textile.



Et voilà que Célestin revient du front, traumatisé comme beaucoup de soldats ("Cette guerre a tout foutu en l'air.") Blessé physiquement et dans sa fierté d'homme (diminué), il noie son mal être dans l'alcool, se ferme au dialogue et fait même preuve de violence, au point qu'Agnès ne reconnaît plus celui qu'elle a épousé ("Ils sont tous différents, ces hommes qui reviennent du front"). La situation atteint son apogée lorsque Agnès, comme toutes les autres femmes, est renvoyée "sans aucune reconnaissance pour les efforts consentis pendant quatre ans"... Son sentiment d'injustice est incommensurable ("Rien ne sera plus jamais comme avant... sauf pour nous, les femmes.") tandis qu'à l'atelier elle se voit incomprise ("Tu croyais valoir mieux que nous ?") et rejetée, subissant "une avalanche d'injures et de reproches injustifiés".



C'est ce qui la rendra sensible aux discours féministes des suffragettes, passionnés et très convaincants au demeurant. Même si celles-ci, encore peu nombreuses, victimes de préjugés (une femme en pantalon est une "invertie", une lesbienne) et leur révolte pas encore suffisamment partagée - y compris par les femmes ! - pour enclencher un mouvement politique significatif, les opinions s'ébranlent et les (ré)actions amorceront la révolution que constituera l'obtention du droit de vote en 1945 ("Voter, c'est exister !").

Un roman indispensable à lire, d'autant plus que son écriture fluide le rend facile d'accès et que son ton enthousiaste fait revivre cette période historique de manière captivante !
Lien : https://www.takalirsa.fr/cel..
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Celle qui voulait conduire le tram



Le combat des femmes



En 1916, lors de la première guerre mondiale, le mari d’Agnès est parti au front; elle se fait embaucher comme conductrice de tramway.

Épanouie par son métier, elle se sent libre contrairement à ce qu’elle vivait auparavant. Lorsque Célestin, blessé, rentre du front, il ne supporte pas que sa femme ait une meilleure situation que lui.



L’auteur de ce roman, Catherine CUENCA est diplômée en Histoire. Depuis 2010, elle exerce le métier d'écrivain à temps plein. Elle a remporté deux fois le Prix du roman historique jeunesse de Blois avec Frères de Guerre et La Guerre des ombres. Dans Celle qui voulait conduire le tram, l’auteur insiste sur les inégalités et la violence qui peut exister entre les hommes et les femmes.



Agnès est une femme forte qui doit supporter son mari, un homme qui la trompe et qui est alcoolique à cause des tranchées. Au moment où les femmes doivent reprendre leur «place» de femme au foyer, c’est à dire lorsque que les hommes rentrent de guerre, Agnès décide de se révolter, pour cela elle s’engage dans une association de suffragettes.

Personnellement la guerre n’est pas un sujet qui me passionne ; en revanche j’ai bien aimé le combat des femmes pour qu’elles puissent obtenir de meilleures conditions de vie.

Je conseille ce livre aux amateurs d’Histoire avec un grand H et d’histoire avec un petit h.

Ce livre dépeint parfaitement la condition des femmes après la guerre et permet de ne pas oublier que des femmes courageuses se sont battues pour leurs droits et qu’il est important de poursuivre les luttes qui permettront enfin à la moitié de l’humanité.



Anastasia

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Celle qui voulait conduire le tram

un super roman où, au moment de la guerre, les femmes remplacent les hommes dans les transports etc... Agnès, l'héroïne de l'histoire va devenir conductrice de tramway à Lyon. A la fin de la guerre, les hommes vont revenir et elle va devoir laisser son poste aux hommes. Agnès se fait renvoyer et retourne travailler à l'usine. Sa vie va changer car elle va adhérer à une association pour les droits des femmes au péril de sa vie...

Nono
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Celle qui voulait conduire le tram

L'histoire se passe en France plus précisément de ( 1914 à 1918 ) .

C'est l'histoire d'une femme qui est réquisitionnée pour conduire un tram mais quand la guerre se termine, les hommes reprennent leur travail donc elle se fait licencier. Son mari trouve que c'est normal mais pas elle. Son mari se met à boire et à la battre donc elle rejoint le premier groupe féministe: "les suffragettes".

J'ai bien aimé car je trouve que montrer l 'origine du féminisme est une bonne idée car c'est un sujet pas souvent développé.

Albéric

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