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Critiques de Catherine Cuenca (420)
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La prophétie des runes, Tome 1 : La rouelle d..

Une très bonne lecture, à la plume fluide et à l’ambiance palpable.



Le contexte historique est on ne peut plus creusé et nous ancre mieux dans l'histoire. On nous plonge dans une ambiance parfaite quoique violente, l’hiver semble peser sur cette intrigue et ce n’en est que plus prenant!



L'héroïne est forte mais ce premier tome trop court pour qu'on s'y attache vraiment. Néanmoins le mélange entre intrigue politique et sorcellerie m'a fait passer un très bon moment et nous donne envie de lire la suite (surtout avec ce cliffhanger de fin diabolique).
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Nos corps jugés

Chaque combat que nous menons doit être défendu tous les jours de notre vie !



En 1978, Myriam en est l’exemple même, lorsqu’elle décide de se battre pour défendre toutes les femmes qui subissent et qui ont subi des agressions sexuelles ou bien des viols. En rencontrant un garçon, on ne s’attend pas à ce qu’il nous considère seulement comme un objet qui sert à satisfaire ses désirs. Myriam ne pensait pas non plus à ça. Elle se rend compte qu’il faut qu’elle parle lorsqu’elle voit des manifestes sur les murs de son lycée, appelant à la manifestation du 11 mai contre toutes les violences et agressions sexuelles. Surtout, il ne faut pas que l’on apprenne qu’une jeune fille de 17 ans avait couché avec un garçon, ou pire qu’elle était enceinte. Elle ne peut trouver de soutien ni auprès de son amie Lily, enfermée dans une éducation conservatrice, ni auprès de ses parents, qui, tout comme les autres, ont peur du qu’en-dira-t-on. Myriam n’a cessé de leur en parler et de leur faire comprendre que ce n’était pas de sa faute si ce garçon ne l’a pas écouté, et qu’il n’a pas compris lorsqu’elle avait dit NON !



En tant qu’adolescent qui a grandi en respectant autant les hommes que les femmes, il est compliqué de se mettre à la place des parents de cette époque qui conservaient une façon de penser très rétrograde. Pour une jeune fille, il est plus facile de s’identifier à Myriam, de comprendre pourquoi elle veut se battre, et surtout pour qui ! C’est une chose dont elle a été victime, mais elle n’est malheureusement pas la seule. Il y a également un sentiment d’incompréhension, puisque même ses parents ne comprennent ni sa tristesse, ni sa contrariété, ni son envie de se battre pour ses convictions. Voila un message de lutte contre des crimes qui, avant cela, n’étaient pas considérés comme tels, alors qu’un viol peut briser des vies entières. Il s’agit d’un roman émouvant et captivant, une histoire qui doit être racontée et entendue !



A la page 140, lors de la diffusion du procès du viol à Aix, Myriam ne peut décrocher son visage de l’écran de télévision ; elle voit une de ses camarades assister au procès. Lors de celui-ci, Gisèle Halimi, défend deux jeunes filles lesbiennes ayant été violées et frappées avec une violence extrême à la plage alors qu’elles campaient et voulaient simplement passer une soirée en bord de mer. Ces jeunes filles ont décidé de se battre pour défendre leurs droits et leur parole, et faire en sorte d’être un exemple pour de nombreuses jeunes filles dans le même cas. C’est également à cet instant que Myriam prend conscience que chaque femme est une victime et a peur de vivre comme elle l’entend. Un homme, lui, ne se posera jamais la question de savoir s’il sera en sécurité ou non, lorsqu’il sortira pendant la nuit, pour retrouver des amis ou en rentrant d’une soirée. Gisèle Halimi est une avocate et militante contre les viols et les agressions sexuelles, elle fait partie d’une association, « Choisir », qui tente de rendre justice aux victimes !



Enfin, pour noter ce livre, il paraît plus que logique de mettre 5 étoiles !
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Nos corps jugés

Vous aimez les histoires vraies et le combat des femmes ? Alors

qu’attendez-vous pour lire ce livre ?

Nos corps jugés de Catherine Cuenca.

C’est l’histoire d’une jeune femme, Myriam, 17 ans. Elle est victime

d’un viol. Traumatisée et terrorisée, elle ne trouve aucun soutien de

ses proches. Joe une élève militante au mouvement des femmes va

aider Myriam à rencontrer Gisèle Halimi une avocate qui l’aidera à se

faire entendre.

Ce que j’ai aimé dans ce livre c’est le fait de parler de ce que les

femmes violées ou pas vivent au quotidien. De plus le livre est très

facile à lire. Un livre plein d’émotion. A lire absolument!!
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Nos corps jugés

En 1978, le viol est considéré comme un délit et non comme un crime. La seule loi appliquée date de 1832 et n'est pas suffisante. Des mouvements féministes et de grandes femmes comme Gisèle Halimi, grande avocate, permettront de faire changer la loi quelques années plus tard.



1978, Myriam est jeune fille de 17 ans, quelques années avant que la loi ne soit modifiée. Elle est abusée par un jeune homme un peu plus vieux qu'elle. Myriam se sent coupable de cet acte qu'elle a subie. Lorsqu'elle tente enfin d'en parler à ses parents, puis à sa grand-mère et à sa meilleure amie, ceux-ci ont honte d'elle et sont bloqués dans des mentalités rétrogrades, à la place de la comprendre et de la soutenir.



C'est un roman dénonçant un fait de société véridique il y a 50 ans, mais qui malheureusement l'est toujours aujourd'hui.



J'ai à la fois adoré et détesté ce livre. Je l'ai aimé par sa façon d'aborder un sujet aussi lourd que le viol. A travers le regard d'une jeune fille, Myriam, on voit l'histoire type de plusieurs milliers de femmes, ayant subi des violences similaires. Mais je l'ai également détesté pour la même raison. Pas parce qu'il était mal écrit ou inintéressant, mais simplement car il montre le viol, sans artifice ou détournement quelconque, simplement, réellement. Ce livre montre que le viol n'est pas une finalité, que les coupables ne sont en aucun cas les victimes mais bien les violeurs, et qu'ils doivent être condamné.



Je pense que tout le monde devrait lire ce livre, à partir de 14 ou 15 ans, fille comme garçon. Ce livre dénonce des faits de société qui malheureusement sont toujours d'actualité. Comme le livre le dit à la fin, ce livre devrait figurer dans toutes les salles d'attentes des cabinets…



Maxime
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Nos corps jugés

Ce livre raconte l'histoire de Myriam, une jeune fille âgée de 17 ans scolarisée au lycée. Lors dune soirée organise avec des amis, Myriam et Lili font la connaissance de 2 garçons. Myriam se rapproche de Franck. Agé dune vingtaine d'années. Lorsqu'il se revoient le jeune homme invite Myriam a boire un verre chez lui et c'est a ce moment la qu'il tente quelque chose de sexuel avec elle. elle dit non, le repousse et il finit par la violer.

traumatisée Myriam ne sait plus vers qui se tourner. son amie Lili la laisse tomber et ses parents lui demande de ne rien dire a personne par honte. au même moment, a la télé se tient " le procès du viol " qui fait la une des médias. elle constate que son amie Jo participe a ces actions militantes. ce qui la pousse a faire un procès a son violeur sans honte. elle est désormais déterminée a lui faire payer ses actes.
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La dernière sorcière

Ce roman de Catherine Cuenca est à la fois fort et passionnant. Non seulement elle nous plonge dans une époque retranscrite avec beaucoup de réalisme, mais elle nous fait également réfléchir à la condition des femmes d'hier... Et d'aujourd'hui.

Cette histoire vraie (qui fait enrager la femme que je suis) est un super support pour débattre avec des adolescents sur le patriarcat, les superstitions, la torture, la peine de mort, etc.

Coup de coeur !
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Nos corps jugés

Dans le cadre du défi babelio j’ai lu plusieurs livres chacun d’entre m’a profondément marqué mais un seul m’a réellement touché

Nos corps jugés est sans doute le livre que j’ai le plus aimé depuis le début du défi.

Premièrement, j’aime le fait que Myriam trouve sans trop de mal un soutien moral et financier auprès de sa sœur. Je sais à quel point le soutien familial est important surtout lorsque l’on traverse de dures épreuves. Malgré tout, l'aide de Patricia lui était cher.

Deuxièmement, j’ai été touchée par l’histoire pas seulement parce que je suis une fille, mais aussi parce que j’en suis une, et ça m’horrifie le fait de voir que le viol était justifié et défendu dans les années précédentes. Je suis terrifiée par le fait que les victimes soient condamnées et nommées responsable de ce dont elles ont été forcées, et que les agresseurs s’en sortent sans trop de mal.

J’aime le fait que les victimes sortent du silence et se manifestent, car le viol n’est pas un accident mais un crime contre le corps de la femme, le corps d’une mère, l’âme d’une sœur, la conscience d’une fille. Ça ne s’oublie pas. Et « nos corps jugés » nous montre l’aspect psychologique qu’a le viol sur une personne.

Voilà pourquoi j’aime autant ce livre. Car il ne masque pas la réalité, il nous la montre sans filtre sous nos yeux.
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La jeune fille et le chat





Ce roman jeunesse qui m’a été conseillé par ma bibliothécaire est une petite pépite.





Bertille est une jeune fille de 13 ans, orpheline de mère, placée chez son oncle dans un hameau en pleine campagne. L’histoire se passe au Moyen Âge en pleine épidémie de la peste. Elle a pour seul ami Miron, un chat qui vient la visiter la nuit. Une rumeur court que les chats sont des créatures du diable et que ce sont eux qui propagent la maladie. Bertille est accusée de sorcellerie et son chat condamné à être brûlé sur le bûcher. C’est sans compter sur le courage de Bertille qui va fuir à travers les bois et la campagne pour sauver son ami. Elle va y croiser des gens qui vont l’aider dans son périple, mais aussi, d’autres qui vont la persécuter. 





C’est un livre passionnant sur un époque troublée, avec ses croyances et ses traditions. Je me suis attachée à Bertille, jeune fille courageuse et résolue à sauver la vie de son chat coûte que coûte. La fin est très émouvante.





L’écriture y est fluide, et se lit bien. Seul bémol : le livre est trop court et j'aurais souhaité que cela dure plus longtemps.





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Nos corps jugés

Chère Catherine Cuenta,



J’espère que vous trouverez cette lettre pleine de créativité. Je voulais vous exprimer ma fascination pour votre livre Nos corps jugés. J’ai beaucoup de choses à vous partager comme mon opinion, mes réflexions et mes impressions tout au long de ma lecture.



Tout d’abord, la manière dont vous avez exploré les thèmes de la justice et de l’identité à travers vos personnages est vraiment remarquable. Un passage qui m’a marqué est celui où Myriam décide d’accepter d’aller à l’appartement de Franck naïvement alors qu’au fond d’elle, elle n’en n’avait pas envie. Cela illustre l’impact du regard, du jugement et de la manipulation que peut ressentir une femme par rapport à un homme. J’ai détesté le personnage de Franck car il a eu un comportement déplacé et il a le sentiment que je trouve personnellement insupportable : la supériorité. Cependant, j’ai aimé qu’il soit dans l’histoire car ce personnage est inspiré de faits réels. Mon personnage préféré est la mamie de Myriam, Mélina. Car elle a été d’une grande aide émotionnelle et d’une grande empathie envers sa petite fille qui lui a avoué son secret. J’ai trouvé ce passage riche en émotions car ces deux personnages se sont compris mutuellement.



Ensuite, votre capacité à détailler les émotions et les dilemmes de vos personnages m’a permis de vivre une expérience de lecture incroyable. Par exemple, lorsque Myriam a eu une profonde inquiétude d’être tombée enceinte car elle n’avait pas eu ses règles. J’ai ressenti une grande empathie pour elle car elle n’y pouvait rien, elle n’était pas consentante, ce qui témoigne la puissance de votre écriture pour provoquer des émotions authentiques chez le lecteur.

Je peux également citer le passage où elle en a parlé a sa mère, qui ne l’a pas aidée mais qui s’est préoccupée de ce que les gens et son entourage penseraient d’elle.



Pour finir, sachez que votre livre m’a beaucoup touchée et que je l’ai adoré car cette histoire peut être inspirée de faits réels et que cela peut arriver à n’importe qui. Je me demande comment avez-vous créé cette magnifique histoire !



J’ai hâte de découvrir vos futures œuvres littéraires,

Avec toute ma gratitude



Lheureux Typhaine
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Celle qui voulait conduire le tram

Un livre court, qui se lit facilement mais d'une puissance!!! Ça remue les tripes!

La cause des femmes, vaste sujet, encore de nos jours. Alors en 1918!!! L'autrice rend ce sujet historique très abordable à travers cette histoire. Simple, court, concis et surtout essentiel
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Nos corps jugés

A l'heure où le droit à l'avortement s'est inscrit dans la constitution, à l'ère du 39 19 et au moment où la cause des femmes, la grande cause du quinquennat, est toujours aussi fragile, ce roman est un coup de poing.



Suivre Myriam, seule face à ses démons est à la fois très instructif mais aussi déchirant. La jeune fille a peur du jugement, peur de faire face mais aussi peur d'elle-même. Et si elle l'avait mérité ? Si c'était elle la coupable?



Un roman parfaitement maitrisé sur un sujet de société, malheureusement toujours autant actuel... La plume de Catherine Cuenca est très juste que ce soit lors de la description des faits ou alors lors des scènes de disputes entre les personnages. L'autrice a aussi réussi à nous faire entrer complétement dans la tête de Myriam.



Les personnages sont tout aussi justes et à aucun moment ils n'entrent dans le cliché. Ils représentent bien chaque point de vue qu'il peut exister dans la société sur ce genre d'affaire.



J'ai particulièrement aimé la scène du procès. C'est une vraie prouesse de la part de l'autrice d'avoir réussi à me faire ressentir autant de sentiments contradictoires en aussi peu de pages.



Un roman que je conseille et particulièrement pour un public à partir du lycée.
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Nos corps jugés

Nos corps jugés est un roman écrit par Catherine Cuenca . Cette histoire parle d'une fille appelée Myriame qui, lors, d'une soirée, se fait violer par Franck, un homme de la trentaine alors qu'elle en a dix sept... C'est un livre extrêmement difficile car on ressent vraiment les sentiments de la victime surtout quand le garçon commence à la violer. C'est très détaillé donc on est vite gêné par la situation que l'auteur est en train de nous raconter, c'est pour cela que je n'ai pas trop aimé le livre. Mais il donne malgré tout une très belle leçon de vie aux lecteurs ou lectrices. Tout au long du livre, il y a beaucoup de flashback. Et ce n'était pas de notre époque c'était en 1970 et quelques personnes dont les femmes n'avait aucun droit ( exemples : a la parole, ni au travail...). Le viol était "autorisé" alors que c'est horrible et c'est super choquant.

Nayla.
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Nos corps jugés

Spoilers.



Une lecture difficile par moments mais pas insoutenable. La première scène d'agression sexuelle (frotteur dans le bus) a été pour moi très pénible à lire, j'avais peur de la suite (viol) mais "ça allait".



L'autrice a fait le choix d'allers-retours temporels (c'est parfois un peu confus malheureusement), avant l'événement fatidique et après, tout le mal-être de la fille, ses tentatives ratées pour en parler à ses proches (se parents, son amie, sa soeur), sa souffrance, puis petit à petit, la prise de conscience qu'elle ne doit pas avoir honte de ce qu'il s'est passé, qu'elle peut dénoncer sans rougir son bourreau, qu'elle est victime.



Ce roman s'attache à montrer tout le cheminement intérieur qui se joue avant et après un viol, l'ambivalence de la victime baignée dans une société sexiste, patriarcale, subissant le slut shaming de ses proches... L'histoire se place à la fin des années 70, et montre les premiers procès, le combat de Gisèle Halimi qui rejaillit sur Myriam...



La scène finale du procès est particulièrement éprouvante, tant l'autrice réussit à recréer la tension palpable qui devait régner, avec les prises de parole intempestives des membres de l'assistance, qui tour à tour réagissent aux propos des témoins (de la défense ou de l'accusation), et s'échangent insultes à tout va. Les cris du cœur des membres féministes qui rabrouent les soutiens du violeur en les insultant m'ont bouleversée.
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La dernière sorcière

Ce roman historique plonge le lecteur au 17ième siècle, à Genève et ses alentours.

Parce qu'elle est pauvre, étrangère, catholique et une jeune femme libre, Michée est contrainte de travailler dur comme domestique pour se loger, se protéger des hommes et subvenir à ses besoins. Sa mère lui a transmis la connaissance des plantes médicinales et elle l'utilise pour soigner les autres et parvenir à s'intégrer. Cependant, au fil des années, la méfiance s'installe auprès des habitants qui finissent par l'accuser de sorcellerie.

Le roman de Catherine CUENCA se présente en quatre parties dont les titres montrent l'inéluctable montée du drame jusqu'à sa fin tragique. D'étrangère, elle est accusée de paillarde, puis d'empoisonneuse et se voit finalement désignée comme sorcière.

L'héroïne de cette histoire vraie est forte et attachante et l'autrice montre bien l'atmosphère de l'époque marquée par l'obscurantisme, les superstitions et les médisances qui pouvaient conduire des innocentes au bûcher.

La violence des inquisiteurs instruisant à charge et l'exécution de Michée achèvent d'éclairer sur ces « Chasses aux sorcières » et montrent la condition des femmes à cette époque. Elle fut une des dernières victimes de la percussion de masse qui a marqué l'histoire.

Le texte fluide et efficace sera facilement accessible aux adolescents visés par l'éditeur.

Roman découvert dans le cadre de la présélection 2024-2025 du Prix CLC, des collèges et lycées de Charente.
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Nos corps jugés

Un roman young adult à la thématique forte qui m'a beaucoup plu.



1978, Myriam, 17 ans, est victime d'un viol. Traumatisée, craignant d'être enceinte, elle ne trouve de soutien ni dans sa famille, qui a peur du qu'en-dira-t-on, ni auprès de son amie Lili, enfermée dans une morale rétrograde. L'exemple d'une élève de sa classe, militante au Mouvement de Libération des Femmes et le retentissement du procès d'Aix, qualifié de "procès du viol" par Gisèle Halimi, va l'aider à porter plainte, aller en justice et faire entendre sa voix.



Une très belle découverte de l'autrice qui m'était totalement inconnue ! Avec ce roman à l'écriture très accès adolescents, elle nous propose un récit poignant, qui met en évidence toutes les épreuves dont doivent faire face les victimes de viol en 1978. Les lois ont changé certes, mais ce n'est pas pour autant qu'à l'heure d'aujourd'hui les victimes soient davantage considérées comme telles.



L'autrice a réussi à retranscrire à merveille les différentes émotions que peuvent ressentir les victimes suite au viol. De la honte, à la peur de porter plainte et d'en parler à ses proches en passant par le jugement des autres, sont les sentiments qui prédominent et emprisonnent Myriam dans une immense solitude.



Nous allons vivre avec cette jeune femme la souffrance au quotidien, l'abandon de ses parents qui ne pensent qu'au qu'en-dira-t-on, sa meilleure amie qui ne veut pas être mêlée à "tout ça"... Heureusement, sa grande sœur va prendre les choses en mains et la bataille va commencer ! Nous allons être spectateurs de cet incroyable procès qui m'a parfois outré au vu de certains propos...



Un roman un peu trop young adult à mon goût mais qui a été très bien écrit et très réaliste au vu du sujet abordé ! Je le recommande sans hésiter et surtout aux jeunes adolescents. Une autrice à découvrir !
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Nos corps jugés

Nos Corps Jugés, de Catherine CUENCA:

Même si je ne suis pas une très grande lectrice, la lecture de ce roman m'a passionnée. C'est un roman riche en émotions qui nous raconte l'histoire de Myriam, une fille de 17 ans qui à été violée en 1978. Cette histoire évoque un traumatisme douloureux, sa famille est très inquiète, a peur de perdre sa réputation à cause de leur fille. La seule personne qui est à son écoute c'est sa sœur Patricia.

Ce roman est très intéressant car il s'adresse aux jeunes en racontant les combats des femmes victimes de viols.

Romane.R
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Louise, naufragée du Titanic

Ce livre a été lu avec attention, le naufrage du Titanic étant un sujet que j’adore et que j’ai beaucoup travaillé. Ainsi, je peux vous dire que ce récit à la 2ème personne du singulier met en avant des scènes qui ont pu se passer lors de l’événement. Ainsi, vous incarnez Louise qui est domestique et vivait à Calais. Elle se voit offrir un travail et doit, de ce fait, partir en Amérique. Ses nouveaux patrons l’embarquent avec eux sur le fameux Titanic en première classe avec leurs deux enfants. La jeune femme est emerveillée, voyageant pour la première fois, elle compte bien en profiter mais, malheureusement son travail la rattrape et elle doit s’occuper de la fille et le bébé du couple tandis qu’eux profitent de chaque occasion pour s’amuser. Alors qu’elle profite de son temps sur le bateau, plusieurs choses l’inquiètent… Et c’est le drame.

J’ai apprécié avoir un livre rapide à lire comme celui-ci ! Les quelques choix que le lecteur doit enregistrés peuvent la plonger directement vers la mort. De plus, nous pouvons voir dans le livre des photos d’époque, des définitions ainsi que des chronologies afin de se remémorer les faits. J’ai beaucoup apprécié cette lecture et vous conseille de vous pencher sur ce livre. De plus, on a des jeux en fin de chapitre ce qui permet de retenir le principal de chaque chapitre.

C’est une lecture posée, un livre très agréable et beau également, j’adore le travail qui a été réalisé sur la couverture.

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Sauver Mina

Un texte poignant sur l'enfer de Daech, qui concilie précision historique et intrigue romanesque rythmée.

Un récit qui montre toute la cruauté des talibans.

Catherine Cuenca réunit à dire l'indicible sans dégrader ses personnages. Elle sait montrer toutes les contradictions de peuples aux religions irréconciliables.

Une très belle première de couverture.

Malgré tout, il conviendrait de prévenir le jeune public du réalisme de certaines scènes, de la violence décrite.
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Nos corps jugés

J'ai commencé à lire le livre il y a quelques semaines et pour l'instant du peu que j'ai lu, je trouve que le début est accrochant et représente assez bien les situations gênantes que les femmes vivent et qui sont malheureusement banalisées. Cependant au fil des pages j'ai trouvé le livre pas très compréhensible et il y a des passages assez inutiles, je pense qu'il y a des flash-back car le livre et les histoires sont assez mélangés. Je compte quand même finir le livre pour savoir comment se déroulera le procès.

Roumissa
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Le loup du bois sanglant

Catherine Cuenca entremêle ici très intelligemment la guerre de 1870 et celle de 14/18. Autant, les livres sur la seconde sont abondants même si les auteurs préfèrent souvent explorer la deuxième guerre mondiale, autant la première reste quasiment inexploitée, en tout cas, c’est la première fois que je tombe sur un récit qui a pour décor la future débâcle de Sedan qui a mis fin au règne de Napoléon III.



Vous connaissez mon intérêt pour le premier conflit mondial mais j’avoue que ce qui m’a attiré ici c’est cette guerre de 1870. Roman à double temporalité, Catherine Cuenca donne tour à tour la parole au sergent Corentin Dumet en 1914 puis à Valentin Desvaux, engagé dans la bataille de 1870.



Les chapitres alternent entre ces deux personnages et montrent aux lecteurs dès 11 ans la réalité des guerres, que ce soit sur le front et à l’arrière, les conséquences du conflit dans les villages de l’Est de la France mais en ne tombant jamais totalement dans l’explicite et en mettant de côté les véritables boucheries qu’elles sont en réalité.



Si en 1914, tous les hommes sont mobilisés, en tout cas ceux qui sont aptes à se battre et ayant fait leurs classes, en 1870 la réalité est tout autre. A cette époque, le service militaire dure aussi trois ans mais tous les hommes ne sont pas appelés à le faire. Il y a bien sûr, les réformés et les soutiens de famille, mais les hommes sont sélectionnés par tirage au sort.



Si ils tirent le bon numéro, ils sont exemptés, sinon, ils peuvent acheter leur exemption auprès de quelqu’un qui veut bien prendre leur place. Ce système inique favorise les plus riches et c’est ainsi que Valentin se retrouve à faire son service militaire à la place de son meilleur ami qui lui offre 2500 francs, une fortune !



Outre cet aspect historique, l’autrice propose une trame avec un suspens tenu jusqu’à la dernière page. Quel peut être le lien entre Valentin Desvaux et Thomas Jacquin ? Et comment ce dernier s’est-il procuré les lettres ? Valentin Desvaux est-il mort en 1870 ou a-t-il survécu ?



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