Nous sommes pris dans un mystère bien sombre qui fait suivre Gabin dans la résolution de l'enquête. Un chapitre après l'autre nous transporte dans l'aventure de ce dernier pour découvrir toute la vérité qui est bien loin de ce qu'on pouvait s'imaginer. J'avais envie de l'histoire connue encore tellement qu'elle était entrainante et bien raconté. Une belle découverte de cette écrivaine.
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Gabin, dix-sept ans, devient le secrétaire du Grand Maître de la Maison de l’Aumône, un hôpital tenu par des religieux. Ce n’est pas vraiment par choix : depuis son amputation d’un bras, Gabin n’est plus le bienvenu chez son parrain dont il était le secrétaire et dont il devait devenir le gendre. Comme il est noble et éduqué, le Grand Maître le prend à son service. Il lui confie une enquête sur les mystérieux événements qui se passent à la Maison de l’Aumône. Le problème est que, au XIIIe siècle on peut vite être accusé de sorcellerie…
L’avis de Chloé, 13 ans : Étant amatrice d’Harry Potter et du Seigneur des anneaux, ce livre m’a beaucoup plu, et ce notamment pour son univers. Les personnages sont vivants et se distinguent facilement et le style d’écriture est à la fois simple et développé.
L’avis de la rédaction : Gabin mène l’enquête et Catherine Cuenca perd le lecteur en brouillant les pistes. J’ai bien aimé ce roman historique et notamment le personnage d’Ysabeau la jeune aveugle. Attention ! Certaines scènes macabres et glauques peuvent choquer les lecteurs les plus sensibles.
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1297, Saint-Antoine-en-Viennois. De nombreux phénomènes étranges ont lieu à la Maison de l'Aumône. Des tombes sont profanées, des poupées sont retrouvées enterrées dans le cimetière...
Le Grand Maître des lieux, Aymon de Montagne, va tout de suite être accusé de sorcellerie.
Gabin, le secrétaire du Grand Maître, persuadé de son innocence, va se lancer dans une enquête qui va se révéler quelque peu compliquée. Sybille, la nièce d'Aymon, et Ysabeau, une jeune servante, vont venir lui mettre des bâtons dans les roues.
Gabin va-t-il réussir à aller au bout de son enquête ? Aymon est-il innocent ?
Mon avis
Avec ce roman, je suis réellement sortie de ma zone de confort. Je n' ai absolument pas l'habitude de lire ce genre de roman.
J'ai beaucoup aimé.
L'histoire est addictive. L'écriture est très fluide.
Malgré ces 350 pages, je l'ai lu en 2 jours. C'est dire si l'histoire m'a plu !
Je relirai avec grand plaisir de genre de roman !!
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Avec "L'Hôpital des Sorciers", Catherine Cuenca nous emporte dans une enquête à la fin du XIIIe siècle. On y suit un adolescent du nom de Gabin qui tente de découvrir qui perturbe la tranquillité de la Maison de l'Aumône par des rites associés à la sorcellerie.
J'ai aimé le contexte historique et religieux de cette histoire. L'auteure a bien su planter l'ambiance et le décor.
Elle tente également de nous perdre dans les méandres des petits complots personnels pour brouiller les pistes et c'est appréciable. Ce n'est que sur la fin que mes soupçons ont vu juste. Notez aussi que ce roman destiné à la jeunesse comporte quelques scènes assez macabres. Elles apportent un aspect réaliste à l'histoire mais elles peuvent en heurter certain.e.s.
Si j'ai globalement apprécié ma lecture, il y a tout de même quelques longueurs qui l'ont rendu un chouïa monotone. C'est le seul gros défaut de cette histoire mais il ne m'a pas empêché de vouloir connaître le fin mot de l'histoire.
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Catherine Cuenca est une autrice que j’avais découverte avec son excellent roman L'Assassin du Marais, un roman d’enquête historique et féministe. La perspective de découvrir son nouveau roman L’Hôpital des sorciers était donc une évidence !
Gabin est un jeune nobliau qui voit ses plans d’avenir complètement bouleversé quand, pour le sauver de la mort, on est obligé de l’amputer d’un bras. Si le jeune homme parvient à survivre, son handicap va impacter tout ce qu'il espérait : annulé le mariage avec une jeune fille de bonne famille, terminée la carrière de secrétaire particulier de son parrain. Même son frère lui demande de ne pas revenir dans le château familial afin de ne pas être une charge pour sa famille… Heureusement, sa bonne éducation et sa situation attire la sympathie du Grand Maitre de La Maison de l'Aumône, l’hôpital religieux où il a reçu ses soins, qui lui propose d’entrer à son service. Mais une sombre affaire qui semble désigner le maitre des lieux comme usant de sorcellerie ne tarde pas à éclater, allant d'actes anti ecclésiastiques jusqu'à la profanation de tombes… S'il veut sauver sa place, Gabin doit absolument découvrir ce que cache cette histoire.
Petite précision avant de débuter véritablement cette chronique est que, bien que l'on retrouve le terme de "sorcier" dans le titre, il ne s'agit nullement d'un roman fantastique mais bien d'une fiction historique comme l'avait été L'Assassin du Marais. Donc ne vous lancez pas dans cette histoire avec cette attente car vous seriez déçu…
Comme la quatrième de couverture le laisse présager, L'Hôpital des sorciers va nous emmener au cœur d'une enquête au sein d'un établissement religieux au moyen âge. J'avoue que ce pitch n'a pas été sans me rappeler le film (je n'ai pas lu le livre…) Le nom de la rose qui date un peu (beaucoup 😅) mais dont je garde un souvenir très fort en raison de son ambiance oppressante.
Catherine Cuenca nous raconte son histoire au travers de nombreux personnages, de la jeune femme noble, à la servante en passant par notre personnage central, Gabin, et il faut donc un peu de temps pour réussir à rassembler tous ces éléments et rentrer véritablement dans le roman.
Gabin est un jeune homme discret et sans prétention mais qui fait preuve d'un grand sens de l'observation et d'un esprit de déduction affuté. Il est vraiment plaisant d'enquêter à ses côtés même si l'autrice laisse peu d'éléments pour nous faire anticiper certaines révélations : il faudra être patient et attendre que les personnages fassent leurs découvertes, bien que l'on pressente certains points.
L'autrice exploite cette plongée dans le moyen-âge pour évoquer, comme elle l'avait fait dans L'Assassin du Marais, la condition des femmes, bien que le roman soit moins engagé que son prédécesseur. Elle aborde également la question des croyances, les complots qui animaient la vie religieuse et politique de l'époque et enfin le handicap.
Si j'ai eu à cœur de découvrir le fin mot de l'histoire, le rythme assez lent du début m'a fait perdre un peu mon enthousiasme de début de lecture. Pour autant, le roman se lit vite grâce au style de l'autrice et le choix d'avoir des chapitres très courts, processus qui dynamise immédiatement le récit.
Malgré un début un peu lent et la présentation rapide de nombreux personnages, L'Hôpital des Sorciers aura été une bonne lecture. Je ne ressors pas aussi enthousiaste de ma lecture que je l'ai été pour L'Assassin du Marais, sans doute en raison d'une certaine distance que j'ai conservé avec les personnages et un contexte historique qui m'a moins intéressée.
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Une romance sur fond de Reconquista dans l'Espagne du 15ème siècle. une belle histoire sentimentale et une belle leçon de tolérance
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gagnant du prix val cerou
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Ce roman historique plonge le lecteur au 17ième siècle, à Genève et ses alentours.
Parce qu'elle est pauvre, étrangère, catholique et une jeune femme libre, Michée est contrainte de travailler dur comme domestique pour se loger, se protéger des hommes et subvenir à ses besoins. Sa mère lui a transmis la connaissance des plantes médicinales et elle l'utilise pour soigner les autres et parvenir à s'intégrer. Cependant, au fil des années, la méfiance s'installe auprès des habitants qui finissent par l'accuser de sorcellerie.
Le roman de Catherine CUENCA se présente en quatre parties dont les titres montrent l'inéluctable montée du drame jusqu'à sa fin tragique. D'étrangère, elle est accusée de paillarde, puis d'empoisonneuse et se voit finalement désignée comme sorcière.
L'héroïne de cette histoire vraie est forte et attachante et l'autrice montre bien l'atmosphère de l'époque marquée par l'obscurantisme, les superstitions et les médisances qui pouvaient conduire des innocentes au bûcher.
La violence des inquisiteurs instruisant à charge et l'exécution de Michée achèvent d'éclairer sur ces « Chasses aux sorcières » et montrent la condition des femmes à cette époque. Elle fut une des dernières victimes de la percussion de masse qui a marqué l'histoire.
Le texte fluide et efficace sera facilement accessible aux adolescents visés par l'éditeur.
Roman découvert dans le cadre de la présélection 2024-2025 du Prix CLC, des collèges et lycées de Charente.
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Ce roman de Catherine Cuenca est à la fois fort et passionnant. Non seulement elle nous plonge dans une époque retranscrite avec beaucoup de réalisme, mais elle nous fait également réfléchir à la condition des femmes d'hier... Et d'aujourd'hui.
Cette histoire vraie (qui fait enrager la femme que je suis) est un super support pour débattre avec des adolescents sur le patriarcat, les superstitions, la torture, la peine de mort, etc.
Coup de coeur !
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Ce court roman revient sur l'existence de Michée Chaudéron, guérisseuse et dernière femme exécutée pour sorcellerie à Genève (mais pas dans le reste de l'Europe, hélas) en 1652. Catherine Cuenca livre un récit sombre et âpre, à l'image de la vie de son héroïne, qui dut toujours fuir les persécutions et dont la brève existence connait trop peu d'éclaircies.
Parce que le roman annonce la couleur dès le premier paragraphe (Michée sera pendue à 50 ans), il offre finalement peu d'espoir. On sait ce qui attend l'héroïne, dont le seul tord sera d'avoir tenté de subsister par ses propres moyens, et on assiste impuissant à l'emballement de la machine haineuse qui aboutira à son arrestation et à sa condamnation. le personnage de Rita, unique amie de Michée et convaincue de son innocence, apporte bien peu de répit dans un récit au final très pessimiste et dont je ne sais s'il parviendra à convaincre le public adolescent auquel il est destiné.
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A la mort de sa mère, Lucilla se rend à Lugdunum pour tenter de retrouver son père, gladiateur disparu mystérieusement.
Dès son arrivée, elle intègre l'école de gladiature d'Opiter afin d’en apprendre plus.
L'originalité de ce roman jeunesse réside dans le choix de mettre en avant les gladiatrices, dévoilant ainsi un aspect méconnu de l'histoire antique. Catherine Cuenca, avec sa jolie plume, réussit à créer une atmosphère réaliste et immersive.
Si l'intrigue captive dès les premiers instants, on peut toutefois regretter que le titre en dévoile trop, limitant ainsi la surprise. Malgré cela, le récit reste captivant grâce aux rebondissements savamment distillés. Le mystère autour de la disparition de Tigris maintient l'intérêt des lecteurs jusqu'au dénouement.
Amateurs de récits antiques, ce livre est pour vous !
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Lucilla, 15 ans, à la mort de sa mère décide de se rendre au Ludus de Lugdunum pour y être engagée comme Gladiatrice. C'est une attraction qui plait au public des arènes: qui sont ses femmes qui cèdent à l'appel de la lutte entre elles devant un public et qui en accepteront les conséquences mortelles?
Attention, ça va faire mal!
Comme leurs confrères masculin, ces dames vont offrir un peu de divertissement sous des noms de scène.
Tandis que certains gladiateurs économiseront leurs gains pour regagner leur liberté, Lucilla acceptera, comme certaines autres femmes libres, de signer un contrat d'employées dont les termes seront les mêmes que ceux des esclaves: son employeur aura droit de vie et de mort ou de la corriger si elle se montre indocile.
Dans quelle affaire Lucilla s'est-elle fourrée?
Un peu entrainée au maniement des épées par son oncle Caïus, ancien gladiateur mort au combat, Lucilla cherchera à en savoir plus ses origines cachées - pour sa sécurité, disait sa mère - ?
Lucilla enquètera sur la disparition inexpliquée d'une star de l'arène surnommé " Tigrus" et de la mère du gladiateur n'ayant plus donné signes de vie depuis qu'elle s'était rendue elle-même au Ludus pour chercher son fils.
Y évoquer le nom de Tigrus est presque interdit, par superstition.
Nous suivrons donc les pas prudents de Lucilla pour trouver des traces des disparus dans les rues et la poussière de l'arène, tentant discrètement de délier les langues tout en échappant un peu à la surveillance de son "propriétaire".
Longue vie à "Daphné", la nouvelle recrue de l'arène!
Surtout ne pas y laisser la vie par son manque d'expérience au combat ou parce qu'elle questionnera les mauvaises personnes.
Beaucoup se lanceront dans cette aventure les yeux fermées à cause de l'annonce de l'auteure, déja un peu convaincus d'un certain gain de qualité sur l'aventure historique avec Catherine Cuenca en littérature jeunesse. Ça sera évidemment à confirmer, jeunes lecteurs.
Catherine Cuenca, ce sont des héroïnes, braves et intrépides, c'est le voyage dans le temps coincée à l'époque de la Révolution française, c'est la chasse aux sorcières dans l'Italie de la Renaissance, c'est se lancer à la poursuite de l'assassin de femmes à Paris en 1849 dans ses quartiers sombres grouillant de voleurs, c'est la "Reconquista" catholique des territoires espanols encore sous la domination musulmane au Moyen-Âge.
Chaque aventure avec ces héroïnes, souvent adolescentes, seront un moyen acessible et palpitant d'aborder des périodes historiques avec facilité et de contracter le délicieux virus de la lecture.
Chacune de ses héroïnes va défier une société peu égalitaire du sort et de la parole des femmes.
Comme beaucoup de domaines historiques de l'Art, un tri est fait, il y a tellement de choses à découvrir et à porter à la connaissance du public.
On ne sait pas tout sur le destin des femmes au fil du temps, leur statut n'invitait pas toujours à un devoir de mémoire.
Aujourd'hui, nombre d'auteures et auteurs rempliront les mémoires des lecteurs, complèteront d'anecdotes intéressantes, de pratiques féminines peu connues au travers du filtre de la fiction, comme ici: avec les femmes-gladiateurs.
Quelques titres de romans jeunesse dresseront la limite claire, la femme n'aura pas sa place dans les arènes romaines, sauf dans les gradins si c'est une riche citoyenne ou intégrée au spectacle de l'arène, si c'est pour y être sacrifiée aux bêtes sauvages en tant qu'esclave. À chaque catégorie sociale et statut politique son entrée.
La fiction " Circus Maximus" d'Annelise Gray imaginera une exception avec son héroïne Didon (qui n'existera qu'en travestisant son sexe publiquement pour jouer les conducteurs auriges superstars).
Retour sur ce détail.
N'existait-il pas d'auriges féminins?
Certe si, mais en Grèce (dans le monde antique " Hellenique").
Voyez cet extrait :
"... Des Jeux féminins existent pourtant bien : les jeux dits « Héréens », organisés en l’honneur d’Héra, l’épouse de Zeus, célébrée comme son époux à Olympie. Ils ont lieu quinze jours après les Jeux masculins.
Ces dames retroussent leur tunique pour courir et celles qui remportent les épreuves reçoivent, en plus de la couronne d’olivier, un quartier de boeuf destiné, non pas à finir en souvlaki – que l’on se rassure, ce n’est en rien une façon de signifier aux participantes que leur place est à la cuisine –, mais à être pieusement déposé sur l’autel d’Héra.
Ces championnes font alors figure d’exception, car la plupart des jeunes filles grecques ne reçoivent aucune éducation physique. En fait, seules les petites Spartiates bénéficient d’une formation comparable à celle des garçons. Il s’agit d’ailleurs là d’une singularité notable dont s’offusque le reste de la Grèce.
À Sparte, les jeunes filles pratiquent, tout comme les garçons, l’athlétisme, la lutte, le lancer de javelot et de disque dès le VIe siècle avant J.-C. Les habitants de Phtie, en Thessalie, en sont outrés et leur roi, Pélée, juge intolérable la liberté dont jouissent ces femmes..."
À observer également, dans les arènes grecques, la présence de la femme n'est pas requise dans les gradins, sous peine de morts.
Mais il y eut des championnes auriges grecque, nous dit-on, tel que Kyniska, soeur du roi de Sparte, Agésilas II.
https://www.lemondefeminin.com/kyniska-premiere-championne-olympique/
Intéréssant?
Catherine Cuenca, elle, proposera l'aventure des femmes gladiateurs et pas en Grèce ni en territoires romains mais en Gaule celtique (un bout de la France actuelle).
Quid des gladiatrices à cette époque?
Voyez cet extrait:
"... Les Romains exigeaient une certaine égalité des sexes pour ce qui était des combats. Dans les arènes, tous les gladiateurs se voyaient donc soumis aux mêmes conditions et règles.
Les femmes devaient donc s’habiller et se battre de la même manière que les hommes.
Ainsi, elles luttaient généralement torse nu, bien que quelques unes portaient des armures lourdes.
Les autres accessoires comme le casque, l’arme et le bouclier étaient les mêmes pour les hommes et les femmes.
Les libertés de ces dernières étaient tout de même restreintes.
Les écoles de gladiateurs formaient les hommes mais n’autorisaient pas la présence de femmes. Elles recevaient donc leur apprentissage d’entraîneurs particuliers...."
https://cultea.fr/gladiatrices-des-femmes-dans-les-arenes-romaines.html
Ici avec l'héroïne ado Lucilla, nous serons dans une des Gaules de l'époque occupées par différents peuples celtes (les romains les surnommeront "les Gaulois"), plus précisément à Lugdunum (Lyon).
Ces précisions historiques nous permettront de nous rendre compte d'une période intéressante passée sur l'évolution culturelle et géographique de la France, aux frontières et à la répartition de territoires bien différentes, définies par la conquète et la victoire des clans. Imaginons nous en ce temps avec la Belgique, un peu mêlée.
C'est Lugdunum (Lyon) qui sera la capitale du royaume celte.
Et Paris?
Occupée par des celtes. Et retenons qu'à sa future occupation gallo-romaine, c'est à ce moment-là que Lutecia prendra le nom de ses habitants, les celtes "parisiens" (latin: Parisii).
Une intrigue, une auteure et un thème qui éveilleront plus que de l'intérêt, un vrai plaisir d'en apprendre plus sur notre Histoire d'une manière aussi agréable.
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